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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

Ceci.

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404 pages d'infos et de détails sur le background de la série.

Je crois que c'est un must pour tout les fans dela série pour bien tout comprendre l'univers et les intrigues.

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J'ai rarement été aussi absorbé par la prose d'un auteur et je lis une traduction. Nabokov possède l'art de mettre en scène des personnages et d'intégrer son propos dans leurs dialogues. On ne remarque pas la digression même si la novella présente toutes les caractéristiques de l'essai par moments.

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C'est entre l'essai philosophique et le roman. Ya beaucoup d'humour (notamment dans les titres de chapitre) et le style est pas mal lourd (dans le sens de longues phrases, et de multiples antécédents). Les idées de certains passages m'ont échapper tant il va loin dans ses raisonnements...

C'est toute une entreprise en tout cas (plus ou moins 1700 pages).

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Penses-tu que le protagoniste est libre à la fin du récit ou qu'il est la propriété de l'artiste? De quelle nature penses-tu que sont les "modifications" opérées sur ce premier?

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Penses-tu que le protagoniste est libre à la fin du récit ou qu'il est la propriété de l'artiste? De quelle nature penses-tu que sont les "modifications" opérées sur ce premier?

Le plus troublant je trouve dans le roman c'est qu'il n'y a aucune description physique de l'anti-héros. L'auteur nous laisse libre d'imaginer ses traits, d'en faire un monstre et une victime. Vu l'excentricité de Zeus peter Lama, j'imagine bien quelquechose comme

  • un bel ensemble d'implants

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    sur le corps

  • surement gonfler artificiellement quelques parties de son corps à l'aide de synthol ou autre
  • une implantation d'un cylindre en métal sous la peau de son sexe pour le sonomégaphore
  • une acromégalie artificielle

à la toute fin du récit,

je pense que le protagoniste s'est émancipé de son créateur, comme l'a dit l'auteur c'est une deuxième naissance qui s'est également effectuée dans la douleur. Il a été propriété, a perdu son humanité et a renaît, pour moi il est plus libre à la fin qu'au début du roman.

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C'est ce que je pense aussi puisqu'en se "suicidant" au départ il renonce à sa propre vie. Ce qu'il est en s’affranchissant à la fin ne peut être qu'autre chose par rapport à ce qu'il était au début. Je suis d'accord pour les implants et le cylindre de métal et j'ajouterais que, dans mon interprétation, Zeus voulait faire de son oeuvre un satyre grec. Tout concorde dans les descriptions, y compris la difficulté du héros à marcher. Mais bon, l'auteur ne confirme rien de tout ça donc ça reste pures spéculations.

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C'est ce que je pense aussi puisqu'en se "suicidant" au départ il renonce à sa propre vie. Ce qu'il est en s’affranchissant à la fin ne peut être qu'autre chose par rapport à ce qu'il était au début. Je suis d'accord pour les implants et le cylindre de métal et j'ajouterais que, dans mon interprétation, Zeus voulait faire de son oeuvre un satyre grec. Tout concorde dans les descriptions, y compris la difficulté du héros à marcher. Mais bon, l'auteur ne confirme rien de tout ça donc ça reste pures spéculations.

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C'est fort possible qu'il ai pensé à un satyre ne serait-ce que pour les sabots et la difficulté à marcher du héros comme tu l'as signalé. Autre point qui renforce ta théorie, les satyres sont des êtres lubriques souvent représentés avec un phallus démesuré, disproportionné, ce que pour moi cherchais l'artiste : disproportionner sa dernière oeuvre à l'image des autres et de lui-même.

Après le mieux serait surement de rencontrer schmitt à l'occasion d'un salon et de pouvoir lui demander quelle image il avait de son héros en écrivant. Si jamais au grand jamais ca arrive je ne manquerais pas de tout te dire :hihi:

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Modèle du sonomégaphore? :chat:

Je le vois comme ça, oui. À l'époque dans le cours où on lisait le livre, tout le monde était d'accord mais on s'entendait aussi pour dire que d'autres interprétations peuvent être possibles parce que l'auteur ne spécifie rien.

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  • 2 semaines plus tard...

La poursuite du Bonheur - Douglas Kennedy

Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée de New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.

Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour où Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue ? Que lui veut-elle ?

Douglas Kennedy nous livre ici un roman ambitieux où, à travers d'inoubliables portraits de femmes, résonnent les thèmes qui lui sont chers : la quête inlassable du bonheur, la responsabilité individuelle, la trahison.

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Quel livre magnifique sur tous les plans! Je l'ai terminé cette nuit en pleurant toutes les larmes de mon corps, ce qui est rare dans mon cas. C'est à la fois un livre sentimental mais surtout, très socio-politique, comme je les aime !

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Je lis les Enquêtes de Borges. Presque aussi bon que ses Fictions, mais l'auteur y spécule beaucoup plus. La forme d'essai libre est intéressante car elle n'offre aucune contrainte, cependant ça peut être lourd par moments en raison de la profusion d'intertextualité qu'on y retrouve. À lire après avoir d'abord été introduit à l'oeuvre de Borges.

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  • 2 semaines plus tard...
  • 3 semaines plus tard...

A.S. Neill - La liberté, pas l'anarchie [Réflexions sur l'éducation et l'expérience de Summerhill]

J'entâme cet ouvrage dans le but de mieux comprendre le fonctionnement de l'être humain et de poser une réflexion sur les lacunes dans mon éducation.

Voici un résumé de la pensée (merci Wikipédia):

« Le fond de la philosophie de Neill est naïvement rousseauiste : l'enfant humain naît foncièrement bon ; si seulement la société, mauvaise en soi, et les mauvais parents, laissaient l'enfant se développer sans angoisse ni refoulement, il arriverait tout seul à maturation et serait le plus magnifique des êtres humains. Quant à la psychanalyse, Neill n'a retenu d'elle que deux choses : que seule la répression est mauvaise, et que les névroses sont provoquées par les refoulements sexuels. (…) Neill savait très bien que le fait de céder à la force conduit l'enfant et l'adulte à n'avoir l'un pour l'autre que de la haine ou du mépris. Si nous permettons à une personne de nous imposer sa force ou de nous intimider, nous ne pouvons plus faire grand chose pour elle. Nous ne pouvons plus l'aider, parce qu'elle ne nous respecte plus ; et aussi parce que nous ne l'aimons pas, qu'on se l'avoue ou non. »

Je sens que je vais dévorer.

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  • 3 semaines plus tard...

Je lis présentement 1984 de Orwell.

L'introspection du personnage principal est bien fait, l'atmosphère est prenante aussi, parfois lourd comme lecture. Je suis au 1/4.

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  • xdrox a mis en évidence ce sujet

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