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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

J'ai commencé Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline avant-hier, un auteur dont on m'a souvent parlé et conseillé de lire depuis des années.

J'en suis rendu à peine au quart, pour l'instant j'aime le style d'écriture, assez énergique, même si parfois j'ai tendance à décrocher.

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J'ai commencé Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline avant-hier, un auteur dont on m'a souvent parlé et conseillé de lire depuis des années.

J'en suis rendu à peine au quart, pour l'instant j'aime le style d'écriture, assez énergique, même si parfois j'ai tendance à décrocher.

Redonne moi des nouvelles, je voulais justement le lire.

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Redonne moi des nouvelles, je voulais justement le lire.

idem pour moi, il dort dans ma bibliothèque depuis presque 2 ans ce livre...(oups...)

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Hygiène de l'assassin

Moi j'adore ce roman pour les répliques que ce fameux Prétextat peut lancer. Il est à un point détestable (et franchement répugnant) qu'on aurait envie d'entrer dans le livre pour lui foutre une baffe (avec un bâton). Mais c'est intéressant en même temps de voir toutes les raisons qu'il peut trouver pour détester tous les êtres humains qu'il rencontre.

Et c'est aussi une femme qui vient à bout de son mauvais caractère, tâche que tous les hommes avant elle ont raté.

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Je viens de m'acheter une couple de livres, derniers achats de mon voyage. Je ne sais pas encore par où commencer!

Kafka - Lettre au père

Boulgakov - J'ai tué + Endiablade

Kundera - La lenteur

Thomas Mann - La mort à Venise

Rilke - Au fil de la vie

Fitzgerald - La sorcière rousse

Goethe - Les souffrances du jeune Werther

Dostoïevski - La femme d'un autre et le mari sous le lit

Et aussi un recueil des plus belles rencontres de la littérature.

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Au Bonheur des Dames - Au début ça ne me disait pas grand chose mais finalement c'était cool. Enfin, si je l'ai bien lu, avec moi on ne sait jamais.

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Complete Guide to Film Scoring - Richard Davis

De tous les livres musicaux que j'ai pu lire (et il y en a des dizaines) centrés sur un média en particulier, il est de loin le meilleur. C'est pas un truc spécifiquement pour musicien aguerri, il n'y a pas de théorie, rien de lourd, tout reste très accessible. Même pour quelqu'un qui ne compose pas et veut juste en savoir plus sur la musique de film, ce livre est parfait.

J'aimerais beaucoup trouver un bouquin sur la musique de jeux vidéos, quelqu'un connaît ça?

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Je lis présentement All That Matters.

C'est la première fois que j'achète un livre racontant l'histoire d'un groupe de musique et j'aime bien.

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D'autres livres que je possède pour retirer l'impression que je lis de la merde :o

- The Dead Zone (Stephen King)

- A Clockwork Orange (Anthony Burgess)

- Fight Club (Chuck Palahniuk)

- Survivor (Chuck Palahniuk)

- Choke (Chuck Palahniuk)

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  • 2 semaines plus tard...

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Le livre que je n'ai pas lu au cégep pour X raison.

Je n'aime vraiment pas ça plume dans celui si.

Je viens quand même de finir Borges alors le niveau est haut mais bon, j'apprécie beaucoup la genèse de l'idée.

J'en suis qu'au début, mais je me sens énormément heurté par le besoin d'attention du personnage d'Adolf, qui me fait sans aucun doute pensé à moi-même.

J'essaye, par le billet de l'histoire, d'imaginer ce que je serais comme personne si mes moyens ne pourrait pas propulser mes rêves. Et je suis content.

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Immense fresque historique (1314-1342) des rois de France, en fait de Philippe le Bel et sa lignée jusqu'à son extinction, où on suit la fortune et les déboires des souverains et de leur entourage, avec fond de malédiction templière dans le premier tome. C'est le point d'origine en quelque sorte qui "sous-tend" les problèmes subséquents. Mais il ne faut pas s'attendre à quoi que ce soit de fantastique: c'est résolument historique, quoique romancé.

Les 6 premiers tomes ont été écrits à la suite, dans la 2e moitié des années 50 par Druon, et le 7e, 17 ans plus tard. Ça paraît. Le 7e tome peut être laissé de côté et l'histoire n'en souffre pas. Une lecture de longue haleine (1620 pages) qui en vaut vraiment la peine!

Et si à la fin vous n'en avez pas ras-le-bol de Robert d'Artois et de sa dispute avec la Mahaut:

les-rois-maudits---l-enquete-historique.jpg

Qui fait le tri entre le vrai et le faux de toute l'affaire telle que présentée par Druon.

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Et si à la fin vous n'en avez pas ras-le-bol de Robert d'Artois et de sa dispute avec la Mahaut:

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Qui fait le tri entre le vrai et le faux de toute l'affaire telle que présentée par Druon.

Wow! Merci de me faire connaître cet essai!

J'ai lu Les rois maudits à 15 ans et ce fut une des lectures qui m'ont le plus marqué. J'avais commencé le premier tome après m'être mis au lit, vers 23 heures j'imagine, et je l'ai terminé aux petites heures du matin, l'ayant lu d'un seul trait. De mémoire, c'est la seule fois qu'une telle chose m'est arrivée.

Je suis d'accord aussi pour dire que le 7e tome est peu nécessaire.

L'adaptation télé que Josée Dayan en a fait il y a quelques années, avec ses décors médiévalo-futuristes et le gros Gérard Depardieu dans le rôle d'un vieil homme censé avoir été brisé par sept ans d'emprisonnement et de torture (Jacques de Molay), était assez poche, pour ne pas dire plus.

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Je suis toujours en cours de Voyage au bout de la nuit (rendu à deux tiers) comme c'est pas pratique un gros bouquin en voyage, j'me suis fais un petit aparté livre de poche:

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J'ai adoré l'histoire de cette vieille croqueuse de diamant et le titre clin-d'œil à Ernest m'a fait marrer.

En cherchant l'image sur le réseau j'ai vu qu'un film existait:

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Faut que je le chine celui-là!

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(modifié)

Fini Netchaïsk de Mark Kharitonov, les rencontres et rêveries d'un prof de littérature dans une petite ville russe. C'est agréable et facile à lire, parfois décousu mais doux. Ahasvérus aussi, auquel je n'ai presque rien compris...

Sinon, je lis présentement quatorze livres à la fois en me disant que j'abuse et qu'à chaque ajout je perds en efficacité ce que je gagne en maniaquerie.

Modifié par Kal
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Le Livre de mon bord — Notes 1930-1936 de Pierre Reverdy, que je lis à petites doses.

Je viens de terminer une biographie du chanteur Jacques Douai.

Sinon, je relis sans cesse le début de Nous trois de Jean Echenoz, et je suis trop paresseux pour vraiment lire les longs poèmes de L’Identité obscure de Jacques Ancet.

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  • 3 semaines plus tard...

Je viens de commencer L'Homme Illustré de Ray Bradbury. Pour l'instant, j'aime beaucoup ! L'idée d'un recueil de nouvelles qui sont regroupées dans un concept (des histoires écrites sur le corps d'un homme tatoué par un genre de sorcière qui prédit l'avenir) est assez intéressante et bien amenée.

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Faites vous même votre malheur de Paul Watzlawick, de l'art de parler ironiquement du malheur pour donner des clés de mieux etre. Lu, mais je le relis deci une dela.

Racaille! de Christophe Belzunce, un dictionnaire des gros mots employés dans la littératuure française, agrémenté d'exmples (dommage, ce n'est jamais tres trash)

Sur le feu De Sang Froid de Truman Capote, lu que le quatrieme de couverture pour le moment mais jem'y mets des ce soir (ce matin ici) au pieu.

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Massif n'est même pas le mot. Près de 1600 pages de texte en format poche, sur deux volumes. Le premier tome m'a plu davantage; il se concentre surtout sur les intrigues dans la société moscovite. C'est plus romancé, plus digeste. Même les chapitres d'action guerrière sont assez passionnants et superbement décrits. J'ignore si c'est l'effet de lassitude, mais le second tome m'a paru beaucoup plus lourd.

Il se concentre surtout sur la dernière campagne de Napoléon en Russie et sur l'occupation de Moscou. Bien entendu, il y a toujours des passages d'une grande beauté (c'est Tolstoï, quand même), mais les longs chapitres de guerre ont tendance à devenir imbuvables. Tolstoï délaisse plusieurs de ses personnages de la première moitié et porte plutôt sa plume au service de l'Histoire. Certains chapitres, notamment l'entièreté de la seconde partie de l'épilogue, sont carrément des essais sur l'Histoire et sur la discipline historiographique.

Ça vaut la peine d'être lu, car les bons moments sont des sommets de littérature, mais il faut s'attendre à des longueurs. Tout de même, on aime!

Ensuite j'ai relu...

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Et là je relis...

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Sartre - Le Mur. C'est au tiers du chemin que j'ai compris l'avoir déjà lu il y a des années, je suis trop courageuse, je me le suis réinfligée. Sérieusement, peut-on être plus chiant que ça? Sur cinq nouvelles, il y en a deux de lisibles, et encore dans son style indigeste. Mais bon, je passe mon temps à dire que je le supporte pas mais à chaque fois je le lis quand même, j'ai trop aimé Les Mots pour le détester totalement.

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  • 3 semaines plus tard...

Je viens péniblement à bout de ma relecture de L'Idiot de Dostoïevski. Je pensais y trouver du génie qui m'aurait échappé la première fois, mais c'est bel et bien lourd et étrangement échafaudé. Dur dur de résumer l'intrigue, sinon en ces termes: une poignée de Russes se retrouvent sur différentes terrasses et dans différents salons pour se scandaliser et taper du pied.

Bon, mon résumé est certes grotesque, mais quand même. Il y a bien des éléments "scandalisants" de l'intrigue qui paraissent durs à concevoir pour le lecteur moderne. Le prince Mychkine comme figure christique est un angle de lecture prometteur mais qui s'essouffle au bout du compte.

Il y a des passages extrêmement intéressants: la confession d'Hyppolite est grandiose (je l'ai lue debout au métro Jean-Talon en attendant une amie en retard et en faisant des allers-retours dans le corridor). Certaines sections avec Rogojine sont pas mal aussi. Et il y a des passages d'humour dostoïevskien hilarants. Mais des grands romans de Dosto, c'est sans doute celui que je considère le moins "satisfaisant" pour le travail qu'il demande.

Après L'Idiot je pense enchaîner avec la fin de la série des Jeunes filles de Montherlant:

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Less than zero de Brett Easton Ellis (american psycho). Je le regarde depuis un petit moment mais je l'ai commencé aujourd'hui et je l'aime bien !

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