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Une évaluation psychologique pour donner naissance


  

57 membres ont voté

  1. 1. Seriez-vous en faveur d'une évaluation psychologique pour accoucher/adopter un enfant?

    • JAMAIS, peu importe la situation.
    • TRÈS en faveur.
    • À condition que l'enfant ne se fasse pas avorter si deux parents se sont quand même reproduits. On donne l'enfant en adoption.
    • Indécis.
    • À moins d'être un schyzophrène maniaco-dépressif avec plusieurs cas judiciaires, je suis contre l'idée.


Déchet(s) recommandé(s)

(modifié)

C'est très contradictoire, ce que tu viens de dire là.

De bons parents auraient éduqué leur enfant, l'aurait prévenu de tous les dangers, l'aurait discipliné, etc.

À moins que ton tarla ait commencé à vendre plus tard, à l'âge adulte.

Non, ce n'est pas contradictoire. Ça l'arrive ça malheureusement des jeunes à l'avenir assuré, des jeunes brillants avec des parents intelligents qui ont pris le temps de leur montrer les bonnes valeurs, qui se voient soudainement prendre une mauvaise tangente.

Modifié par Medicated
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Mais bon je vois ici tres bien la québecoise en toi qui être pour les accomodement raisonable.

Surement que t'as aucune idée de ce qu'est réellement les accomodements raisonnables.

Surement que t'as jamais lu le rapport de la Commission Bouchard/Tylor.

Surement que t'es zéro conscient que ce qu'on nous a montré dans les médias sont des cas EXTRÊMES qui représentent une MINORITÉ.

T'inquiete, et heureusement, c'est vraiment pas la majorité des immigrants qui veulent s'imposer.

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Fixé.

Les préjugés ont souvent une base de vérité. Va voir l'origine des enfants qui sont placés par la DPJ. Très majoritairement, ce sont des Noirs, des BS ou des autochtones. Oui, il y en a certains qui proviennent de milieu favorisé, mais ils sont l'exception.

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C'est trop facile et inexact de mettre automatiquement tout le blâme sur les parents... Les enfants ne sont pas de simples ordinateurs qu'il suffit de programmer selon son unique volonté.

Hahaha. Le blâme revient sur qui alors?

L'environnement social ne se restreint pas seulement à la famille immédiate. Un enfant peut aller à l'école, rencontrer des «amis»; ou jouer dans une équipe de sport et encore se faire des amis; l'enfant peut fréquenter des site web/forum douteux où il croira tout ce qu'on lui dit; etc.

Un enfant, c'est facilement influençable. Suffis qu'il ait quelqu'un autour de lui qui ait une forme d'autorité/influence quelconque pour que son comportement change.

Je connais plusieurs familles où les parents ont des enfants avec des personnalités/tempérament très différent, pourtant, ils ont été élevé de la même manière. Si je prends mon propre exemple, je suis plutôt du type «intello organisé» (Université, en appart, avec de l'ambition, pas de trouble dans sa vie) tandis que mon frère de 20 ans possède un secondaire 2 à son actif et ne projette pas de retourner a l'école, il habite chez l'ex de ma mère, il travaille au noir, il a déjà été accusé pour vol et il se drogue. Pourquoi mon frère n'a pas une vie rangée comme la mienne? Pourtant, on a eu les mêmes parents et nous avons été élevé de la même manière?!...

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Des parents doivent s'adapter à leur enfant. L'éducation que tu as reçue était peut-être celle qui convenait de te donner, mais pas pour ton frère.

Un enfant peut très bien réagir à la sévérité et un autre au contraire, se rebeller. Les parents doivent faire preuve de discernement.

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(modifié)

Ecchymose, je crois que tu ne devrais pas t'empêtrer dans une argumentation avec Bismarck sur "Est-ce qu'un enfant cocaïnomane provient forcément de mauvais parent?" Cela a été dit: la génétique, l'environnement social extérieur à la famille, des impodérables, enfin, tout peut être un facteur extérieur. L'enfant est une personne et certaines responsabilités doivent lui échoir. L'humain est un animal doué d'intentionnalité, comme l'intentionnalité de fumer, prendre de la drogue, etc. C'est sûr, il y a de la dépendance physique (chimique) là-dedans, des influences, etc., mais c'est loin d'être en dehors du recours de la discipline personelle.

***

Il a été dit que mettre un enfant au monde était un choix, puis un droit, ou les deux. On a discuté de permis, d'évaluation, de tests, de situations familiales, de nature des choses, de société... Mais j'aimerais apporter une piste de réflexion. A-t-on le droit MÉTAPHYSIQUE de mettre au monde un enfant? L'humain est-il un animal tellement souhaitable pour la terre qu'il faille à tout prix assurer sa pérrénité? Avons-nous le droit d'obliger l'existence d'un humain qui n'a pas donné son accord? Avons-nous le droit de transmettre une certaine quantité de souffrance? Selon moi, bien avant d'être social, ce problème est métaphysique.

edit.:

Avoir commis tous les crimes hormis celui d'être père.

-Cioran

Modifié par Docteur G
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(modifié)

Je ne crois pas que la psychologie puisse avoir réponse à tout. Elle peut certainement dresser un profil mais les marges d'erreur sont beaucoup trop grandes pour s'y fier. J'ai voté la dernière option parce que je suis totalement convaincue que ce n'est pas donné à tout le monde de devenir de bons parents.

Il y a des évidences lorsqu'on parle de toxicomanes et de maladies mentales. C'est tangible et palpable. Mais il ne faut pas oublier les autres, qui à première vue, semblent de bonnes personnes et qui peuvent devenir eux aussi de très mauvais parents sans être atteints de toxicomanie ou de maladies psychologiques.

C'est impossible de tout prévoir et de tout prévenir. Il y aura toujours des enfants maltraités et c'est une tare que personne ne peut véritablement changée.

Modifié par Et caetera
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L'environnement social ne se restreint pas seulement à la famille immédiate. Un enfant peut aller à l'école, rencontrer des «amis»; ou jouer dans une équipe de sport et encore se faire des amis; l'enfant peut fréquenter des site web/forum douteux où il croira tout ce qu'on lui dit; etc.

Un enfant, c'est facilement influençable. Suffis qu'il ait quelqu'un autour de lui qui ait une forme d'autorité/influence quelconque pour que son comportement change.

Je connais plusieurs familles où les parents ont des enfants avec des personnalités/tempérament très différent, pourtant, ils ont été élevé de la même manière. Si je prends mon propre exemple, je suis plutôt du type «intello organisé» (Université, en appart, avec de l'ambition, pas de trouble dans sa vie) tandis que mon frère de 20 ans possède un secondaire 2 à son actif et ne projette pas de retourner a l'école, il habite chez l'ex de ma mère, il travaille au noir, il a déjà été accusé pour vol et il se drogue. Pourquoi mon frère n'a pas une vie rangée comme la mienne? Pourtant, on a eu les mêmes parents et nous avons été élevé de la même manière?!...

L'enfant peut fortement se faire influener par ses amis, ses fréquentations mais un "bon" parent peut l'empêcher de tomber dans une dépendance.

Je le sais. La négligence de ma mère a fait m'a entraîné quelques problèmes dans ma routine quotidienne. Je sais très bien que vivre avec mon père, jamais je n'aurais eu des 25% à l'école, jamais j'aurais commencé sérieusement la cigarette, jamais j'aurais eu de la misère avec un "non", jamais, jamais..

Les parents changent tout. Un enfant qui commence à fortement se droguer/vendre, voler et tout a des parents vulnérables incapables de lui instaurer de la discipline (ce qui doit se faire à un jeune âge aussi).

Si ça se trouve, l'adolescent qui vend de la drogue était déjà un petit criss de morveux à 6 ans.

En gros, un parent, c'est comme un laveuse. Les tâches étant l'environnement qui entoure le linge (l'enfant). Si la laveuse fait pas sa job, il est évident que le linge restera sale.

Je viens de sortir cette métaphore de ma tête alors soyez indulgents, s'il-vous-plaît.

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En passant, les cas lourds de maladie mentale ne font pas d'enfants. Le pool génétique s'améliore de lui-même de cette façon là. Et oui les débiles pauvres peuvent donner naissance à des génies. Croyez-le ou non.

Ya aussi un classique près de ce sujet, le Sophisme de Beethoven, qui est au fond un eugénisme beaucoup plus "soft" et raisonné :

On peut illustrer ce sophisme – celui dit ‘ de Beethoven ’ – par une conversation imaginaire entre deux confrères médecins, écrivent les auteurs. ‘ J’aimerais recueillir votre opinion sur une interruption de grossesse. – Voici l’affaire.

– Le père a la syphilis, la mère est atteinte de tuberculose évolutive. Des quatre enfants précédents, le premier est aveugle, le deuxième est mort, le troisième est sourd-muet et le quatrième est tuberculeux. La mère se trouve enceinte à nouveau, que me suggérez-vous? ’

– ‘ Sans hésitation, l’interruption de la grossesse! ’

– Vous auriez alors assassiné Beethoven ", qui était le cinquième enfant de ce couple.

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Si, ils auraient passé le test.

Après tout, je suis un bon enfant et je n'ai jamais eu de réels problèmes avec eux.

Ta réponse n'a pas de sens. Si tu es un bon enfant, ce n'est visible que depuis quelques années. Quand ta mère était enceinte, comment deviner ce que tu deviendrais?

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Ta réponse n'a pas de sens. Si tu es un bon enfant, ce n'est visible que depuis quelques années. Quand ta mère était enceinte, comment deviner ce que tu deviendrais?

Ça ne se devine pas, mais mes parents ont joué un rôle important dans mon évolution.

D'autres parents auraient pu faire de moins une autre personne.

Vous semblez oublier que les parents y sont pour BEAUCOUP dans la mentalité, la psychologie de l'enfant.

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(modifié)

Réaction non spéficiquement rationnelle:

Séparons schématiquement le handicap génétique et le handicap social. (Je ne traite pas de la question de la maladie mentale et je jette une pluie de haine sur la réponse 5 du sondage, sans m'énerver.)

Les deux questions:

faut il permettre aux handicapés par une maladie génétique de faire des enfants?

&

faut il permettre aux défavorisés par un ancrage social de faire des enfants?

se rejoignent dans la théorie de la dégénérescence mise en scène par les grands romans naturalistes qu'on peut résumer ainsi:

La qualité de vie (comprendre: la survie dégueulasse de la masse dans le cloaque de la misère) déplorable provoque une dégénérescence physique qui finit par s'inscrire dans les gènes, sans cesse renouvelée par la stagnation sociale des générations qui empirent les unes après les autres.

lire! la révolte des ratés

Cela nécessite de se demander si la façon de poser les questions n'est pas déjà infectée par sa réponse implicite.

Réponse plus spécifiquement rationnelle:

Sur le plan psychologique, en dehors de cas de handicap physique et mental, les psychologues ont inventé le mot "résilience" pour désigner la capacité de certains à devenir autre chose que des malades et des débris quand le contexte familial et social dont ils venaient les y destinaient pourtant. L'erreur consisterait à dire qu'il vaut mieux naître dans des conditions difficiles que dans des conditions faciles car alors, on devient un génie. Non. En revanche, le fait que la plupart des "génies" - je reste vague, là, je suppose que ça va faire réagir, vous pouvez choisir d'entendre pour le moment: les gens utiles à la société - aient eu une vie de merde toute faite de difficultés et de révoltes incessantes contre leur milieu, leur entourage, leur société, qu'ils aient eu beaucoup de choses à combattre, tout cela doit nous faire réfléchir. Je ne glorifie donc pas la misère et la souffrance qui en découle, le problème est ailleurs.

Je pense que quel que soit le contexte social dans lequel on naît, il s'agit pour devenir quelqu'un de s'en extraire. Extraction oui, pas forcément de le quitter, de se révolter contre comme une crise adolescente sans envergure, mais de procéder à un détachement de son origine. Ainsi, il peut être plus évident pour quelqu'un qui vient d'un milieu pauvre (à tous les sens du terme) de chercher à se sortir de sa merde, intellectuelle, sensible, sociale etc, que pour quelqu'un qui vient d'un milieu confortable. Car avant de s'extraire, il faut déjà se rendre compte que ce détachement s'impose.

Une certaine capacité à être seul, en fait. Une confrontation, une exigence.

Modifié par Dahut
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