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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Donc d'après toi faut être réactionnaire sans toutefois agir?

Chialer sans comprendre?

Quelles actions suggères-tu à la plèbe insatisfaite de la décision gouvernemental? Ô Grand et Sage Zen.

Moi j'ai aucun problème avec leurs actions présentement. Je ne suis pas pour mais ils font ce qu'ils veulent (Dans ma tête et dans mon expérience, cette grève est une farce...surtout quand tu FORCES ton groupe/cohorte/faculté à aller en grève par x/y/z subterfuges...(Mais bon, ça c'est une expérience de vie, je ne dis pas que cela a toujours été le cas dans toutes les facultés/groupes)

Ce que je dis, c'est qu'ils doivent assumer que s'ils poussent plus loins, qu'il y aura des conséquences. Manifester en grand nombre, c'est imposant. Crime, être 5000 et plus c'est gros là. Mais criss, ayez une itinéraire, démontrez votre cause tout en respectant les citoyens pis j'pense qu'y'aura plus d'empathie à cette cause.

C'est tout.

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Moi j'ai aucun problème avec leurs actions présentement. Je ne suis pas pour mais ils font ce qu'ils veulent (Dans ma tête et dans mon expérience, cette grève est une farce...surtout quand tu FORCES ton groupe/cohorte/faculté à aller en grève par x/y/z subterfuges...(Mais bon, ça c'est une expérience de vie, je ne dis pas que cela a toujours été le cas dans toutes les facultés/groupes)

Ce que je dis, c'est qu'ils doivent assumer que s'ils poussent plus loins, qu'il y aura des conséquences. Manifester en grand nombre, c'est imposant. Crime, être 5000 et plus c'est gros là. Mais criss, ayez une itinéraire, démontrez votre cause tout en respectant les citoyens pis j'pense qu'y'aura plus d'empathie à cette cause.

C'est tout.

Tu surestimes beaucoup l'impact que eu l'absence d'itinéraire, surtout considérant que le point de départ et d'arrivée furent bel et bien annoncés. (J'ose croire que tu parlais de Québec). Quiconque ayant une minime connaissance de la morphologie routière de ce coin de Québec savait pertinemment que le chemin Sainte-Foy, le boulevard René Lévesque et la Grande-Allée seraient impraticables puisque ce sont les uniques chemins du coin. Quiconque ayant été pris au dépourvu l'aurait été même si le trajet intégral avait été confirmé préalablement; ils se fichent de l'actualité.

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Ok Zen, je vais te répondre en points, ainsi ce sera plus facile à me lire.

  • Tous les étudiants ne sont pas contre la hausse comme tous les étudiants ne sont pas pour, comme tous les étudiants ne sont pas tous indécis. C'est un melting-pot et tu ne peux pas diviser cela. Par contre, on peut affirmer que ceux qui s'y opposent sont beaucoup plus actifs que ceux qui sont en faveur. Ils sont motivés parce qu'ils ont tout à perdre de cette hausse. Il n'y a rien de bon pour eux. Ceux qui sont en faveur n'ont... rien à perdre. Ils s'en câlissent. Que la hausse passe ou non, so what ? Leur situation ne change pas. Ils n'ont pas autant de conviction que les opposants.

  • Quelqu'un de neutre qui affirmerait qu'il y a « place au dialogue » est une hypocrisie de haut niveau. Il n'y a justement place à aucun dialogue. La jeunesse libérale a proposé depuis 2 ans au congrès du parti libéral de hausse les frais. Et ils l'ont fait. Ils ont « écouté les jeunes » qui étaient, bien sûr, du parti libéral. Ceux qui s'y opposent n'ont pas été écouté. Et même s'ils avaient été écoutés : so what ? Le gouvernement décide puisqu'il est majoritaire. Il fait ce qu'il veut, peu importe l'opposition parlementaire.

  • Historiquement, la grève étudiante a réussi à créer assez de désordre dans la société pour amener le gouvernement à discuter. Pour deux raisons principalement : 1) crainte de perdre les prochaines élections (la colère de la population jugeait le gouvernement incapable de gérer la situation, et donc il était incompétent, et donc il fallait le remplacer par quelque chose de plus efficace - raisonnement digne d'une technocratie) 2) crainte de retard économique (la croissance économique prévue se repose sur des estimations dans lesquelles la diplômation est prise en compte). C'est pourquoi les étudiants préconisent la grève. Pendant sept ans, les organisations syndicales étudiantes (au nombre de trois) ont tenté tant bien que mal de discuter avec le gouvernement qui voulait rien savoir depuis le début. Résultat, elles donnent le feu vert à ses membres de se doter d'un mandat de grève.

  • La matraque n'est jamais utilisée en dernier recours. C'est l'arme à feu qui l'est. Malgré leur formation académique reçu à l'École Nationale de Police, la police utilisent d'abord le verbal (menace, avertissement, etc.) pour se donner la légitimité d'utiliser leur matraque et bouclier. Ça paraît que tu n'as jamais été dans une manifestation pour dire cela. Parce que voici ce qui se passe : les étudiants marchent. La police arrive et les encadre. Les étudiants décident de perturber (parce que juste marcher, ça fait rien). La police intervient sous l'ordre de leurs officiers qui ont reçu des plaintes de propriétaires (« j'veux pu voir les hippies sales de mon immeuble, chassez-les »). L'avertissement est donné. Si personne ne quitte la propriété, ils bousculent. Si tu bouges pas, ils te frappent. Les étudiants, en retour, ne font qu'une chose : rester immobile et crier. C'est tout. Il n'y a aucun « ajustement au fur et à mesure de la réponse étudiante ». C'est de la bullshit déconnectée. La police, si elle reçoit l'ordre de frapper des étudiants assis dans la rue, elle va le faire parce que c'est un ordre. Désobéir vaut à une pénalité - et, dans les pires cas, une destitution (haha, t'es pu policier ! haha, t'as pu de job ! haha, t'es chômeur !).

  • Personne n'a voulu d'une hausse. Le parti libéral oui. Personne ne veut payer plus cher pour avoir autant, voire moins qu'avant en retour. Personne en a envie. Sauf le parti libéral et ses membres - et ses membres totalisent environ 75 000 personnes (membres ET NON électeurs !). La hausse est une manoeuvre politique pour ouvrir le champ à la marchandisation de l'éducation et la rendre au service de la loi de l'argent. Beaucoup refusent cette logique. Pour toi, toute opposition est un pleurnichage. Eh bien, félicitation : tu es favorable à la soumission passive. Les fascistes et les dictateurs aiment beaucoup les gens comme toi.

  • Personne paye pour une manifestation. Personne.

  • La vie ne se résume pas à une série de cause/conséquence.

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Y'a un gars qui va sûrement perdre son oeil cette nuit...

http://www.globalmontreal.com/video/raw+video+police+and+students+violent+clashes/video.html?v=2207234805#video

(hon j'suis en retard)

Au risque de me faire traiter de pro-police et d'un paquet d'autres épithètes, veux-tu ben me dire c'est quoi la fucking idée d'aller faire chier une lignée de policiers anti-émeute qui avance vers toi ? Ça peut juste bien aller ça comme plan...

La scène du poivre de cayenne, je peux juste imaginer qu'ils l'ont cherché un peu. On le voit partout dans le vidéo, y'a juste ceux qui cherchent le fuck qui commencent à avoir des ennuis. Tous ceux qui manifestent sans s'en prendre à la police et sans déborder n'ont aucun problème.

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Lors d'une manifestation pacifique, la ligne anti-émeute n'a pas à 1) avancer vers toi et 2) être là.

La ligne antiémeute avance pour se rendre jusqu'à l'édifice de Loto-Québec qui a été investi par 200 manifestants. Les policiers avancent aussi pour déloger la barrière que des étudiants ont placée pour bloquer la rue Sherbrooke. C'est donc les actions des étudiants qui entraînent l'intervention des policiers.

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La ligne antiémeute avance pour se rendre jusqu'à l'édifice de Loto-Québec qui a été investi par 200 manifestants. Les policiers avancent aussi pour déloger la barrière que des étudiants ont placée pour bloquer la rue Sherbrooke. C'est donc les actions des étudiants qui entraînent l'intervention des policiers.

Bloquer une seule entrée sur un édifice ayant au moins 5 autres entrées est bin bin déstabilisant pour les gens qui y travaillent. Ça demande bien entendu la police pour cleaner LA porte de toute cette racaille.

Aweye, le sonic bomb dans face du monde au lieu de le lancer dans les airs!

Pour la barrière, je m'étais fait dire que c'était les policiers qui l'avaient installé pour que ce soit clair la 'zone pour manifester' et pour pas qui ait un débordement.

Hier soir, les policiers ont aussi chargé et matraqué les participants d'une vigile organisé dans le coin de Berry-UQAM. À ce qui parait, les chandelles que les participants tenaient étaient une menace à la sécurité. Je suppose que le silence des participants inquiétaient également les 'forces de l'ordre'. :sifflet:

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Pour la barrière, je m'étais fait dire que c'était les policiers qui l'avaient installé pour que ce soit clair la 'zone pour manifester' et pour pas qui ait un débordement.

Faux.

Les étudiants avaient même érigé des barrières métalliques d’environ 2 mètres, du même type que celles que l’on retrouve parfois autour des chantiers de construction. C’est d’ailleurs l’érection de ces clôtures en pleine rue Sherbrooke qui a poussé la police à intervenir.
Une plainte de la direction de l'immeuble a été déposée, ont expliqué les policiers, et les étudiants ont été avisés qu'ils devaient sortir. Ce que plusieurs ont refusé de faire, ajoutant au décor des barrières métalliques qui semblaient empruntées à un chantier de construction des environs.
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''zone pour manifester''

On est pas en Iran mes biches smh

Une chance pour les policiers que ce n'était que des étudiants.

Le jour qu'ils vont être confrontés à une foule d'HOMMES en colère;

Ils vont comprendre c'est quoi un PEUPLE

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Et le témoignage d'un prof au Cégep Ahuntsic, ayant participé à la manifestation aujourd'hui.

Sébastien Paquin-Charbonneau

La confrontation désirée par les policiers

Je l'ai vécu ce soir. En soutien à un de nos étudiants qui a perdu ou va perdre un oeil je me suis rendu au rassemblement (Vigile). Évidemment que les jeunes se promènent partout mais c'est aussi normal. Alors que la marche remontait 100% pacifiquement la rue St-Denis les policiers ont fermé l'accès par Ontario créant ainsi un esprit de confrontation direct. Par la suite, pour quitter les lieux je me dirige vers une rue donnant sur la grande bibliothèque. J'ai demandé poliment à une policière s'il s'agissait d'un attroupement illégal déclaré. Elle m'a dit faut demandé au sergent. Je redemande alors. Arrivant derrière elle un policier complètement en panique incapable de gérer son stress alors qu'il barre une rue demande ce que je veux. La policière répond laisse le faire s't'un esti de fendant. Je réponds que je suis prof de cégep en soutien à un jeune étudiant et que s'il s'agit d'un attroupement illégal je veux quitter. Je lui demande son matricule après m'être fait insulter. Refus. On me pousse alors sur le mur un coup de matraque au ventre. Je réitère que je veux quitter l'attroupement illégal s'il en est un. On m'agrippe et me tire derrière les 6 policiers me séparant de ma copine qu'on refuse de laisser passer alors qu'elle veut quitter le rassemblement. Après avoir demandé à plus de 10 reprises le matricule du policier qui m'a asséné le coup il finit par me le donner en fonçant sur moi avec sa matraque pointée.

Je suis prof, j'ai passé les folies et j'en ai vu d'autres. Mon calme désarmant tranchait avec leur peu de gestion du stress. Imaginez maintenant un jeune de 18 ans, sans ressource et que la vie n'a pas toujours été facile pour lui. Comment peut-il réagir autrement? Je l'ai vécu et ces deux policiers ne sont pas tombés sur le bon. RDV demain à mon poste de quartier!

(copier coller)

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Écoutez, je me suis déjà fait frapper au sternum par un policier, alors que j'avais des sacs de magasinages dans les mains et était de l'autre côté de la manifestation complètement. Ils ont de la difficulté les pauvres.

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Ça me rappelle ce texte sur la "militarisation" de la police. Ça a été rédigé dans la foulé des débordements de Occupy WallStreet aux USA en novembre passé, mais la réflexion demeure quand même pertinente je trouve. Ça s'éloigne drôlement du sujet, mais bon...

How the War on Terror Has Militarized the Police

[...]

The most serious consequence of the rapid militarization of American police forces, however, is the subtle evolution in the mentality of the "men in blue" from "peace officer" to soldier. This development is absolutely critical and represents a fundamental change in the nature of law enforcement. The primary mission of a police officer traditionally has been to "keep the peace." Those whom an officer suspects to have committed a crime are treated as just that - suspects. Police officers are expected, under the rule of law, to protect the civil liberties of all citizens, even the "bad guys." For domestic law enforcement, a suspect in custody remains innocent until proven guilty. Moreover, police officers operate among a largely friendly population and have traditionally been trained to solve problems using a complex legal system; the deployment of lethal violence is an absolute last resort.

Soldiers, by contrast, are trained to identify people they encounter as belonging to one of two groups -- the enemy and the non-enemy -- and they often reach this decision while surrounded by a population that considers the soldier an occupying force. Once this identification is made, a soldier's mission is stark and simple: kill the enemy, "try" not to kill the non-enemy. Indeed, the Soldier's Creed declares, "I stand ready to deploy, engage, and destroy the enemies of the United States of America in close combat." This is a far cry from the peace officer's creed that expects its adherents "to protect and serve."

The point here is not to suggest that police officers in the field should not take advantage of every tactic or piece of equipment that makes them safer as they carry out their often challenging and strenuous duties. Nor do I mean to suggest that a police officer, once trained in military tactics, will now seek to kill civilians. It is far too easy for Monday-morning quarterbacks to unfairly second-guess the way police officers perform their jobs while they are out on the streets waging what must, at times, feel like a war.

Notwithstanding this concern, however, Americans should remain mindful bringing military-style training to domestic law enforcement has real consequences. When police officers are dressed like soldiers, armed like soldiers, and trained like soldiers, it's not surprising that they are beginning to act like soldiers. And remember: a soldier's main objective is to kill the enemy.

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Selon le porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), Gabriel Nadeau-Dubois, les mêmes consignes que d'habitude seront données aux étudiants. Selon lui, il n'en tient qu'aux policiers d'éviter les débordements.

Ha-Ha-Ha! J'ai déjà vu BEEEEEN d'autres manifs qui n'ont pas eu besoin d'interventions policières. Serait-ce du "profilage" anti-étudiants?

Anyway, parler de cette crise en regardant seulement le binaire "police VS étudiants" n'avance rien au sujet des frais de scolarité. C'est une autre affaire ben raide. J'espère quand même que le jeune homme ne perdra pas son oeil. Moi-même ayant déjà failli avoir la rétine décollée, je comprends ce qu'il traverse.

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À 4:14, un étudiant récolte par terre un projectile en plastique noir (une demi-sphère de diamètre de 8 cm plus ou moins) qui a été lancé par la police antérieurement (probablement une de leurs flash bombs) et le policier, tenant un fusil, vient le voir en lui disant « Si tu montres ça à quelqu'un, tu vas l'avoir dans la face! ».

Cas isolé mon cul.

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J'ai l'impression que nous avons tous de la difficulté à décortiquer ses évènements parce que les deux bords ont des irrégularités. Les policiers semblent de par leurs faibles expériences en manifestation être complètement hors de contrôle ou ils ne savent pas gérer une manifestation qui peut tourner au vinaigre. Souvenez-vous de l'histoire de l'émeute de Montréal Nord ou les photos de lignes de force policière avaient fais le tour du monde en montrant que l'ont ne savaient pas contrôler la situation. De plus, je ne doute même pas que dans certains cas ils doivent exagérer comme dans le cas d'utilisation de certaines armes d'émeutes.

De l'autre, des étudiants qui croyant avoir raison avec leurs insistances se mettent à faire ce qu'ils veulent dans les endroits publics, en refusant de donner l'itinéraire de manifestation aux policiers pour gérer la manifestation, en refusant de dénoncer les gestes jugés déplacés de certains groupes, en tenant des endroits illégalement etc.

Plusieurs groupes dans les manifestations foutent la merde et après, ceux-ci se cachent dans les foules de gens pacifiques pour dire par la suite que les policiers les ont brutalisés. Le guide du manifestant était à l'Uqam sur la table de l'AFESPED et ce que Duhaime à écrit est réellement écrit dans le cahier. Donc, tous les étudiants se font mettre l'étiquette d'extrémiste ou de délinquant quand que c'est une faible partie qui confronte les policiers.

On s'entend que cette histoire ne jouera pas en faveur des étudiants qui tentent pour l'instant de faire un martyr de l'étudiant qui a malheureusement perdu l'usage de son oeil durant la manifestation d'hier. j'ai la triste impression que le mouvement étudiant a perdu son combat au moment ou une centaine d'étudiants ont décidé de bloque le pont Jacques cartier et qu'ils ont refusés de condamner ses agissements. On verra bien après le 22 mars ce que ça va donner !

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Et le témoignage d'un prof au Cégep Ahuntsic, ayant participé à la manifestation aujourd'hui.

Sébastien Paquin-Charbonneau

La confrontation désirée par les policiers

Je l'ai vécu ce soir. En soutien à un de nos étudiants qui a perdu ou va perdre un oeil je me suis rendu au rassemblement (Vigile). Évidemment que les jeunes se promènent partout mais c'est aussi normal. Alors que la marche remontait 100% pacifiquement la rue St-Denis les policiers ont fermé l'accès par Ontario créant ainsi un esprit de confrontation direct. Par la suite, pour quitter les lieux je me dirige vers une rue donnant sur la grande bibliothèque. J'ai demandé poliment à une policière s'il s'agissait d'un attroupement illégal déclaré. Elle m'a dit faut demandé au sergent. Je redemande alors. Arrivant derrière elle un policier complètement en panique incapable de gérer son stress alors qu'il barre une rue demande ce que je veux. La policière répond laisse le faire s't'un esti de fendant. Je réponds que je suis prof de cégep en soutien à un jeune étudiant et que s'il s'agit d'un attroupement illégal je veux quitter. Je lui demande son matricule après m'être fait insulter. Refus. On me pousse alors sur le mur un coup de matraque au ventre. Je réitère que je veux quitter l'attroupement illégal s'il en est un. On m'agrippe et me tire derrière les 6 policiers me séparant de ma copine qu'on refuse de laisser passer alors qu'elle veut quitter le rassemblement. Après avoir demandé à plus de 10 reprises le matricule du policier qui m'a asséné le coup il finit par me le donner en fonçant sur moi avec sa matraque pointée.

Je suis prof, j'ai passé les folies et j'en ai vu d'autres. Mon calme désarmant tranchait avec leur peu de gestion du stress. Imaginez maintenant un jeune de 18 ans, sans ressource et que la vie n'a pas toujours été facile pour lui. Comment peut-il réagir autrement? Je l'ai vécu et ces deux policiers ne sont pas tombés sur le bon. RDV demain à mon poste de quartier!

(copier coller)

Si tu connais le professeur, serait-ce lui au début du vidéo?

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