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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

qui jouent exactement les règles de lutte imposés par l'État et son idéologie dominante : « pacifisme, social-démocratie, libéralisme, manifestations, image médiatique, etc. ».

[...]

T'as donc un mouvement, très motivé, très dynamique mais qui est encadré et limité par ses propres organisations. Il est étouffé et risque de se planter solide en avril si les organisations ne décident pas d'élargir leurs horizons.

Mais c'est une game, un jeu, qui fonctionne, si tu ne cherche pas à en renverser les cadres. Mais ça demande du groupe d'intérêt de l'argent, de l'expérience, et un context en sa faveur.

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Euh... mais l'opinion publique américaine ainsi que leurs médias étaient très en faveur de la guerre. Ils se sont fait répéter sans arrêt l'histoire des armes de destruction massive que cachait sadam hussein. Il faut quand même se demander ce que ça aurait changé si l'opinion publique américaine avait été opposée a la guerre. La politique étrangère d'un pays ne se construit certes pas a partir de l'opinion publique des pays étrangers, ça c'est sûr et personne n'en doute. Ta comparaison n'est pas très bonne.

Aucunement Moskva. La population mondiale était nettement opposée - aux États-Unis, c'était entre deux. Or, la majorité républicaine était en vigueur aux États-Unis - et donc, elle pouvait facilement entrer en guerre. Ils ont crée un mensonge : armes de destructions massives et les plus indécis/naïfs leur ont donné raison, même s'ils s'y opposaient. La peur injustifiée et injustifiable - car fausse - a pris le dessus. Mais dans l'ensemble, l'opinion publique - à ne pas confondre avec la ligne direction des comités de rédaction de médias clairement pro-républicain no matter what - était contre. Vraiment contre. On a jamais vu autant de monde protester aux États-Unis - et dans le monde - après la guerre du Viet Nâm.

En 2005, le gouvernement était encore plus majoritaire qu'aujourd'hui. On peut remonter aussi plus loin pour constater que toutes les mobilisations étudiantes de l'histoire du quebec qui ont réussi a faire valoir leurs revendications se sont faites a l'encontre de gouvernements majoritaires. Je vois pas vraiment ce que ça change. Pis de quelle consultation de pacotille tu parles?

Tu as tout à fait raison de dire qu'en 2005, le gouvernement était davantage majoritaire. Néanmoins, la question concernait les bourses convertis en prêts et le prolongement de l'endettement étudiant, une stupidité aberrante sans aucun câlisse de sens. La majorité des associations étudiantes ont voulu continuer la grève en rejetant les offres du gouvernement suites aux négociations. Mais non, la FEUQ/FECQ ont dit que c'était « correcte » et qu'on devrait remballer nos affaires. La CLASSE était forever alone et s'est écrasée très rapidement.

Si on fait rapidement l'histoire des grèves générales étudiantes québécoises, elles ont été le plus souvent progressistes pour réclamer quelque chose et non pas agir en réaction à quelque chose. De tous les dégels qu'il y a eu, une seule grève a réussi à faire reculer le gouvernement temporairement avant que celui-ci ne refasse l'offensive du dégel 4 ans plus tard, en 1990. L'autre fois, ce fut sous le gouvernement majoritaire péquiste qui voulait dégeler les frais de scolarité mais qui a finalement laissé tomber après une grève générale illimitée... jusqu'en 2007 avec le gouvernement Charest (oui, nous vivons actuellement une 2e hausse depuis 2007). En somme, la décision de dégeler les frais de scolarité semble être plus facilement acceptable que les autres. Comme si c'était quelque chose d'inévitable, de nécessaire et qu'il faut faire avec alors qu'on sait qu'on peut très bien se munir de la gratuité scolaire ou, au minimum, baisser les frais.

Pour ce qui est de la consultation, il y a eu en 2010 une consultation nationale concernant les frais de scolarité et la santé des universités. Le gouvernement a donc invité ses amis sur la question de l'éducation : « il faut un dégel ! » disaient-ils. Il y avait donc consensus : tout le monde voulait le dégel pour remplir les coffres des universités ! La solution était donc là. Même que c'était la solution proposée dans le dernier budget, la consultation n'avait pour but que de rendre légitime la hausse (« tous le monde s'est mis d'accord ! On a fait le bon choix. »). Oh, et la parole des étudiants là-dedans ? Aucune, lol. Parce que les organisations étudiantes ont boycotté la consultation étant donné qu'elle regroupait uniquement des acteurs universitaires qui étaient à la base en faveur d'un dégel. Cette consultation se voulait simplement « comment doit-on hausser les frais » et non pas un « que peut-on faire pour aider le financement universitaire ».

Mais concernant le coût de la mobilisation policière (jusqu'à présent 30 millions), la possibilité que la grève dure jusqu'aux élections ou, le cas échéant, qu'elle repousse les élections jusqu'à l'automne prochain, ou encore la faible éventualité de la perte de la session?

C'est pas mal les trois seuls points de pression réels que je peux relever de la grève en ce moment.

Sinon, j'ai hâe de voir comment le mouvement étudiant et sa solidarité va encaisser la moindre concession du gouvernement.

Le mouvement n'aura pas le culot pour sacrifier sa session d'hiver. Les étudiants en grève ont eu comme rassurance que la session ne sera pas annulée, le gouvernement va céder bien avant cela. Et s'il ne cédait pas ? Et s'il fallait aller plus loin ? Le mouvement étudiant n'est pas prêt à ça. Ils ont appris autre chose et appliquent cette autre chose. Ça va faire mal en avril si rien ne bouge du côté gouvernemental en faveur des étudiants... Déjà que la ministre commence à faire sa propagande de peur en parlant de perturbation des sessions.

C'est là que nous verrons si la lutte est véritable. Parce qu'une lutte sans sacrifice, n'est pas une lutte : c'est un spectacle.

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En Norvège, il y a un service militaire obligatoire non-rémunéré de 12 mois. Ça compense pour les bas frais de scolarité.

Es-tu prêt à échanger la gratuité scolaire contre un service militaire?

Critique comme A/S/V qui divague en sortant des chiffres imaginaires? Va relire son message et dis-moi sans rire que c'est moi qui ne fait pas des calculs réalistes.

Tu te fous de ma gueule?

Je m'en calisse de combien tu as soi-disant payé, j'ai donné grossièrement les chiffres actuels. Toi tu n'as pondu qu'un chiffre injustifié et vraisemblablement irréaliste.

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Aucunement Moskva. La population mondiale était nettement opposée - aux États-Unis, c'était entre deux. Or, la majorité républicaine était en vigueur aux États-Unis - et donc, elle pouvait facilement entrer en guerre. Ils ont crée un mensonge : armes de destructions massives et les plus indécis/naïfs leur ont donné raison, même s'ils s'y opposaient. La peur injustifiée et injustifiable - car fausse - a pris le dessus. Mais dans l'ensemble, l'opinion publique - à ne pas confondre avec la ligne direction des comités de rédaction de médias clairement pro-républicain no matter what - était contre. Vraiment contre. On a jamais vu autant de monde protester aux États-Unis - et dans le monde - après la guerre du Viet Nâm.

Tu as tout à fait raison de dire qu'en 2005, le gouvernement était davantage majoritaire. Néanmoins, la question concernait les bourses convertis en prêts et le prolongement de l'endettement étudiant, une stupidité aberrante sans aucun câlisse de sens. La majorité des associations étudiantes ont voulu continuer la grève en rejetant les offres du gouvernement suites aux négociations. Mais non, la FEUQ/FECQ ont dit que c'était « correcte » et qu'on devrait remballer nos affaires. La CLASSE était forever alone et s'est écrasée très rapidement.

Si on fait rapidement l'histoire des grèves générales étudiantes québécoises, elles ont été le plus souvent progressistes pour réclamer quelque chose et non pas agir en réaction à quelque chose. De tous les dégels qu'il y a eu, une seule grève a réussi à faire reculer le gouvernement temporairement avant que celui-ci ne refasse l'offensive du dégel 4 ans plus tard, en 1990. L'autre fois, ce fut sous le gouvernement majoritaire péquiste qui voulait dégeler les frais de scolarité mais qui a finalement laissé tomber après une grève générale illimitée... jusqu'en 2007 avec le gouvernement Charest (oui, nous vivons actuellement une 2e hausse depuis 2007). En somme, la décision de dégeler les frais de scolarité semble être plus facilement acceptable que les autres. Comme si c'était quelque chose d'inévitable, de nécessaire et qu'il faut faire avec alors qu'on sait qu'on peut très bien se munir de la gratuité scolaire ou, au minimum, baisser les frais.

Pour ce qui est de la consultation, il y a eu en 2010 une consultation nationale concernant les frais de scolarité et la santé des universités. Le gouvernement a donc invité ses amis sur la question de l'éducation : « il faut un dégel ! » disaient-ils. Il y avait donc consensus : tout le monde voulait le dégel pour remplir les coffres des universités ! La solution était donc là. Même que c'était la solution proposée dans le dernier budget, la consultation n'avait pour but que de rendre légitime la hausse (« tous le monde s'est mis d'accord ! On a fait le bon choix. »). Oh, et la parole des étudiants là-dedans ? Aucune, lol. Parce que les organisations étudiantes ont boycotté la consultation étant donné qu'elle regroupait uniquement des acteurs universitaires qui étaient à la base en faveur d'un dégel. Cette consultation se voulait simplement « comment doit-on hausser les frais » et non pas un « que peut-on faire pour aider le financement universitaire ».

Le mouvement n'aura pas le culot pour sacrifier sa session d'hiver. Les étudiants en grève ont eu comme rassurance que la session ne sera pas annulée, le gouvernement va céder bien avant cela. Et s'il ne cédait pas ? Et s'il fallait aller plus loin ? Le mouvement étudiant n'est pas prêt à ça. Ils ont appris autre chose et appliquent cette autre chose. Ça va faire mal en avril si rien ne bouge du côté gouvernemental en faveur des étudiants... Déjà que la ministre commence à faire sa propagande de peur en parlant de perturbation des sessions.

C'est là que nous verrons si la lutte est véritable. Parce qu'une lutte sans sacrifice, n'est pas une lutte : c'est un spectacle.

Ouais mais tu omet quand même une donnée importante dans ton argumentaire. C'est facile de dire qu'on peut rien changer et expliquer pourquoi quand tu omet l'élément numéro 1 de notre système qui permet effectivement à l'opinion populaire de changer les choses, les élections. (qui s'en viennent très vite à part ça).

Je pense que le plus gros problème c'est surtout que le Parti Libéral a rien à gagner à écouter les étudiants, parce qu'on a jamais voté pour eux (avec raison) et on votera pas plus pour eux s'ils nous donne ce qu'ils veulent. La seule chose qui reste au parti libéral en ce moment c'est vraiment sa base d'irréductibles qui elle est au contraire en faveur claire d'une hausse.

Ils sont clairement à leur derniers miles au pouvoir, y'ont pas grand chose à gagner non plus à essayer de calmer les étudiants en offrant un compromis.

L'opinion publique a une influence.

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Je me suis toujours demandé si ses amis l'appelait "Bob le Moche" et si sa blonde lui mettait un sac sur la tête au moment d'aller au lit. Sérieux, ça devrait être illégal d'être aussi laid.

Non, elle le trompe pendant qu'elle fait un pélerinage à Compostelle... Entre ça et l'autre qui a trompé Super Jésus en Grèce, je commence à me dire comme Mike que l'éveil spirituel chez les jeunes femmes c'est souvent juste se mettre les cuisses en V.

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Ensuite, les étudiants ne sont pas des travailleurs, ils paient pour leurs études. Les associations n'ont aucune autorité pour empêcher la tenue des cours et les universités ont un devoir de les dispenser. Aujourd'hui des étudiants (de l'Université Laval, je crois) ont envoyé une mise en demeure à l'université pour exiger que les cours soient donner.

Je n'ai rien contre le fait que des estis de puants sales boycottent leurs cours, il faudrait simplement qu'ils ne fassent pas chier les étudiants qui veulent apprendre et gagner leur vie.

Ah parce que tu reconnais aux syndicats l'autorité pour empêcher les activités de production d'une entreprise de se poursuivre, même si ladite entreprise pourrait par ex. embaucher des briseurs de grève ou encore demander a quelques travailleurs minoritaires au sein de leurs syndicats de passer les lignes de piquetage et travailler(éventuellement plus pour combler la différence)?

Dude, on connait tes idées, fais pas ton hypocrite et reconnais qu'au fond tu utilises les mêmes arguments pour condamner les asso. étudiantes que tu utiliserais pour condamner n'importe quel syndicat de travailleurs(les travailleurs ont un contrat avec l'entreprise, ils ont le devoir de travailler et l'entreprise le devoir de leur fournir du travail, le syndicat n'a pas le droit d'empêcher quiquonce de remplir ses obligations contractuelles si elle veut les remplir,etc.). Ton argumentation n'a donc aucun rapport avec le fait qu'ils soient ou non des travailleurs. La seule différence c'est que les actions des travailleurs ont été encadrés et codifiés dans une loi, alors que la réalité de la grève étudiante est encore ''extralégale'' si on peut s'exprimer ainsi.

Donc puisque ton argument sur le fait que ''ce sont pas des travailleurs'' ne concerne en définitive que la légalité de leur action, ben on peut argumenter des heures la-dessus(c'est un sujet passionant) mais on va parvenir a une seule conclusion: personne ne peut vraiment empêcher, sur le plan légal, les lignes de piquetage d'être tenues, a moins d'être prêt a subir une perte(et crois moi que les universités ont essayé de le faire, mais n'y sont jamais parvenu), donc la grève a bel et bien une réalité sociale ''quasi-juridique'' ou ''coutumière'', qu'elle ait ou non une réalité légale. Si ton asso vote la grève, t'es en grève.

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Ouais mais tu omet quand même une donnée importante dans ton argumentaire. C'est facile de dire qu'on peut rien changer et expliquer pourquoi quand tu omet l'élément numéro 1 de notre système qui permet effectivement à l'opinion populaire de changer les choses, les élections. (qui s'en viennent très vite à part ça).

C'est assez clair que Réda ne considère même pas la démocratie. Du moins, il ne semble pas y croire. Tout devient alors prétexte à la révolution par la force, les gestes démocratiques étant, à ses yeux, une perte de temps monumentale. Les changements sociaux qu'il exige sont tellement grands et tellement drastiques qu'il ne peut que rester indifférent et frustré devant la longue marche de la démocratie.

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C'est assez clair que Réda ne considère même pas la démocratie. Du moins, il ne semble pas y croire. Tout devient alors prétexte à la révolution par la force, les gestes démocratiques étant, à ses yeux, une perte de temps monumentale. Les changements sociaux qu'il exige sont tellement grands et tellement drastiques qu'il ne peut que rester indifférent et frustré devant la longue marche de la démocratie.

La révolution ne peut-elle pas en soi être un geste démocratique ?

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C'est assez clair que Réda ne considère même pas la démocratie. Du moins, il ne semble pas y croire. Tout devient alors prétexte à la révolution par la force, les gestes démocratiques étant, à ses yeux, une perte de temps monumentale. Les changements sociaux qu'il exige sont tellement grands et tellement drastiques qu'il ne peut que rester indifférent et frustré devant la longue marche de la démocratie.

Sim4444 ou l'Homo Stupidicus. (car oui, j'ai déjà expliqué à Sim4444 cette accusation stupide ici même)

Le problème avec la critique de Vacpower est que je l'ai déjà faite par le passé. Mais il semblerait que je vais devoir la répéter, pour le bien du nouveau lectorat (et surtout pour fermer ta gueule).

L'opinion publique a effectivement une influence. Une influence qui, le plus souvent, ne dépasse pas le cirque médiatique et, à la limite, électorale. Tu affirmes qu'on peut changer les choses et ce, pendant les élections. Or, comme je l'ai déjà dit, les élections se limitent une fois... tous les quatre ans. Tous les partis politiques dans l'assemblée nationale approuvent la hausse de Jean Charest. Sauf Québec Solidaire. Et récemment, le Parti Québécois aussi - et c'est pour des raisons opportunistes (comprendre ici de votes). Néanmoins, ils sont en faveur d'une hausse, mais pas aussi grande.

Résultat, t'as deux partis qui prônent la hausse - mais différemment - et t'en as un qui soutient tout cela, et un autre qui veut la gratuité scolaire. Tu dis que l'opinion publique influence durant les élections : d'accord !... Pour qui voter et assurer que la hausse ne passera pas ? La hausse touche les étudiants et même avec l'accord de la population, la hausse reste un facteur parmi tant d'autres. Il n'y a pas juste la question de l'éducation. Les électeurs ne voteront pas, en masse, selon la question de l'éducation et pour s'opposer à la hausse.

Ma critique est donc la suivante : est-ce que la politique - et en l’occurrence la démocratie - se limite uniquement à un bulletin de votes à chaque quatre an où on laisse une majorité d'élus (minimum 63) gouverner la vie de 8 millions de personnes ? Est-ce que l'opinion publique n'est qu'un fiasco médiatique pour faire bonne ou mauvaise image d'une politique décidée par le gouvernement en place ? Peut-on réellement dire que voter aux élections arrêtera la hausse des droits de scolarité ? Si on parle de démocratie, on parle d'une affaire de tous (dans l'imaginaire commun), et l'affaire de tous ça dépasse les 125 personnes dans l'assemblée nationale.

La politique est quelque chose de quotidien et l'affaire de tous, pas seulement de 125 personnes pour qui on « donne notre opinion » une fois aux quatre ans. L'histoire le démontre très bien avec le mouvement ouvrier et les syndicats, ainsi que les luttes armées et les luttes populaires. Les gains viennent de force avec des groupes organisés, pas un à la fois avec des demandes toute simple et un vote aux quatre ans. On va quand même pas laisser les choses aller d'elles-mêmes avec l'influence des grandes entreprises et du Capital sur les décisions politiques qui sont prises non pas par la population mais par la majorité de l'assemblée nationale (et c'est minimum 63 personnes, maximum 125).

Donc : oui, l'opinion publique influence, mais les élections ne changent pas le monde. Je veux dire, tout le monde est d'avis que la planète doit manger plusieurs fois par jour. Tout le monde est d'avis que la guerre des nations n'apporte que du mauvais. Tout le monde est d'accord pour dire que l'éducation des enfants c'est important. L'opinion publique est même en faveur de l'éradication des malades. Sauf que l'opinion publique dit aussi ce que les médias vomissent. Elle répète entre autre ce que des chiffres démontrent. L'opinion publique a peine à se renseigner auprès de scientifiques sur d'importantes questions. Quand tu sais que les Desmarais, Péladeau et Cope façonnent l'opinion publique, comment parler d'élections libres ? Sans compter les petites corruptions par ici et par là, et les lobbys, et la contrainte de l'argent, et ...

L'opinion publique est une illusion pour forger un avis chez les travailleurs qui n'ont pas le temps de réfléchir, de lire et de critiquer la question. Cet avis est ensuite utilisé pour des élections. Mais c'est pas des élections qui règlent une hausse ! Ni la famine ! Ni les maladies curables et les guerres ! C'est pourquoi t'as beau avoir l'opinion publique de ton bord, ça change rien à la carte électorale outre que les votes pour tel ou tel parti. Et les partis vont la jouer opportuniste et tenter de gagner un maximum de votes pour faire leurs politiques sans entraves.

On l'a bien vu avec Jean Charest et sa fameuse baisse d'impôts ...

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Simonack Réda, t'es vraiment incapable de comprendre ce que tu écris? T'avais effectivement déjà répondu que tu ne croyais pas à la démocratie à l'intérieur du capitalisme; c'est ce que j'ai repris dans mon dernier message en affirmant que tu n'y croyait pas et que tu pensais que les gestes démocratiques (manifestations pacifiques) étaient une perte de temps.

Criss, c'est exactement ton opinion que j'ai repris pour l'exposer aux autres qui te questionnaient par rapport à la démocratie et c'est moi l'idiot?

Si je me base sur le sens commun auquel tu rattaches ta définition, je ne crois pas en cette démocratie parce qu'elle se plie continuellement à la loi du capital, à l'argent et aux corporations et entreprises.
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Moi j'attend l'jour où un étudiant va s'immoler ou se faire sauter sur la place publique.

J'me demande si des Ray-Ban à 100$ ça flambe vite.

Modifié par Le Messie
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C'est sûr que quand tu travailles pas et que t'as rien d'autre à crisser de ta journée, c't'un beau happening.

No hatin' guys, no hatin'.

Moi c'que je comprend pas, c'est : où est Jean Charest. Pourquoi à chaque fois qui se passe de quoi, il laisse toujours son/sa ministre responsable se faire varloper à sa place ?

Modifié par Le Messie
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"Cette démocratie" est très différent de "la démocratie".

Le problème c'est que "la démocratie" parfaite telle que l'entend Réda, n'a jamais existé. À aucune époque, dans aucun pays... et elle n'existera jamais. Alors quand je parle de la démocratie, je fais évidemment référence à celle qui existe aujourd'hui dans le réel; je ne fais pas référence à une vision utopiste de ce concept.

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