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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

À qui profite la hausse ?

Pour l'année 2007-2008, année où fut amorcée une augmentation des droits de scolarité échelonnée sur cinq ans, les intérêts ainsi versés par le gouvernement se sont chiffrés à près de 79,6 millions, comparativement à 74,2 millions pour l'année 2006-2007. Pour l'année 2016-2017, soit au terme de la plus récente hausse décrétée par le gouvernement libéral, l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) estime qu'entre 3,4 et 5,6 millions en intérêts supplémentaires seront à verser aux institutions financières.

Précisons que les émetteurs des prêts étudiants ne perçoivent pas uniquement des intérêts provenant du gouvernement. À la suite d'une courte période d'exemption suivant la fin des études, les débiteurs, qu'on espère maintenant salariés, ont à négocier avec leurs créanciers des plans de remboursement. Ils prennent alors aussi à leurs charges le versement des intérêts sur les prêts, et ce, à un taux plus élevé que celui dont a bénéficié le gouvernement. L'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) a calculé que, dans le cadre du remboursement des seuls prêts accordés durant l'année 2006-2007, soit l'année précédant la dernière vague de hausse, c'est 32 millions en intérêts qui auront été versés aux institutions financières par les étudiants.
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Pour ce qui est de problème de l'exode des spécialistes, la solution du problème a été découverte. Il ne reste plus qu'à l'appliquer. On fait signer un contrat aux étudiants, contrat selon lequel ils doivent rembourser la totalité de ce qu'ont couté ses études au gouvernement s'il décide d'émigrer. Simple et efficace.

Tu oublies aussi illégal et anticonstitutionnel.

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Tu devrais plutôt te plaindre de la mauvaise gestion du capital, des fraudes, des salaires démesurés, et j'en passe, plutôt que de t'imaginer que 300$ de plus sur cinq ans va tout à coup régler quelque problème que ce soit. Si je pouvais être absolument certain que ce surplus allait être géré et investi correctement, je serais pour la hausse. Mais je sais très bien que ça ne va améliorer en rien la situation des universités. Ça va juste être plus de cash qui va disparaître dans les craques du système.

C'est exactement mon opinion et celle des mouvements de centre-droit au Québec: la saine gestion étatique est un mythe. L'état a un problème de dépenses pas un problème de revenus.

La prochaine question que tu dois te poser, c'est si ton opinion serait la même s'il s’agissait d'une hausse d'impôts, de taxe ou de tarif. Bref, est-ce que tu utiles seulement cet argument parce que ce sont tes poches qui sont visées ou bien es-tu réellement conséquent dans ton analyse.

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Honnêtement, je serais tout aussi agacé dans un cas comme dans l'autre. Je suis juste écoeuré que le gouvernement siphonne toujours plus d'argent sous mille et un prétextes alors qu'il ne sait visiblement comment l'utiliser à bon escient.

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Je vise à exposer les contradictions de l'argument des étudiants. Ils ne peuvent pas avoir le beurre, l'argent du beurre pis l'cul d'la fermière.

Mon premier point, c'est que si les étudiants revendiquent un hypothétique "droit de grève", la moindre des choses serait d'agir comme un vrai syndicat demandant un mandat de grève à ses membres. C'est à dire, au minimum un scrutin secret. Un quorum serait aussi de mise (un taux de participation minimum).

Dans mon deuxième point, e dis que les étudiants ne sont pas travailleurs, ils sont plutôt des clients (ils paient pour recevoir un service en échange). Un client ne fait pas de grève, il boycotte.

En passant, même des travailleurs ne peuvent pas empêcher la tenue des activités de leur employeur. Il y a des lois anti-scabs (des lois rétrogrades, mais c'est un autre sujet), mais l'employeur peut tout de même continuer sans les employés (tsé, comme au Journal de Mourial).

1- Le mandat de grève est une requête du syndicat ou par un membre de l'assemblée (une proposition votée en AG).

2- Il y a toujours un quorum pour la reconduite. Nous revotons la grève à chaque semaine et 15% des membres doivent être présents. Si nous n'obtenons pas le quorum, un vote a lieu dans les 48 heures avec un quorum de 8%. Si ce n'est pas atteint, la grève se termine et démocratiquement les gens retournent à leurs cours.

3- Parce qu'il est impossible d'avoir différentes formes de syndicats ? Différentes pratiques ou normes ? Il y a plusieurs formes de gouvernance partout dans le monde (présidentiel, semi-présidentiel, démocratie parlementaire, monarchie constitutionnelle, etc.) et ils sont tous légitimes.

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Parce que nous sommes déjà surimposé et surtaxé au Québec et que les gros salaires sont rare au Québec. Sans oublier l’endettement des foyers de classe moyenne. Un gars qui fait disons entre 30-40 000$ par année, après la paiement de l'hypothèque, de l'auto, des comptes courants, nourriture, habillement et quelques divertissement il ne reste pas grand chose au bout de la ligne. Et vous demandez encore au travailleur de payer, quand il est déjà étouffé de tout les bords.

Tu vas voir, tu ne fait que commencer à payer de l'import car tu es jeune.. mais attend quelques années. tu ne trouveras plus ça drôle quand tu vas vouloir t'acheter un bien et ne pourra te le payer parce qu'un 5-10 000$, sinon plus, annuelle partira en impôt.

La hausse va affecter deux types de personnes(je parle de ceux qui vont devoir faire des efforts supplémentaires):

-les étudiants issus de familles de ''classes moyennes'' qui sont supportés en bonne partie par la famille

-les étudiants issus de familles de ''classes moyennes'' qui ne sont pas supportés en bonne partie par la famille et qui n'ont pas accès aux PEB

Dans le premier cas, c'est la famille qui encaisse l'augmentation(en bonne partie). On parle d'une famille endettée en moyenne, comme tu le mentionnes. Papa maman travaillent=> ce sont des travailleurs qui paient la hausse.

Dans le deuxième cas, c'est l'étudiant qui paie. On s'entend qu'un étudiant comme celui-là ne gagne pas plus que le salaire minimum(en moyenne). On s'entend qu'il doit travailler (assez longtemps) pour arriver à financer ses études. C'est donc aussi un travailleur qui doit payer la hausse.

Donc, c'est bien à des travailleurs que la facture est refilée quand on augmente les frais de scolarité. D'ailleurs puisque ce genre de mesure est fiscalement régressive(on fait payer le même prix à tout le monde, peu importe son revenu, donc en % du revenu, le poids financier de l'impact de la politique baisse en fonction du revenu que tu gagnes), ce sont bien les travailleurs qui sont le plus touchés par la mesure, parce qu'on s'entend que plus tu montes dans l'échelle de revenus, plus les revenus proviennent d'une autre source que le travail.

C'est donc toi qui veux faire payer le travailleur, pas nous. Nous on pense qu'un travailleur devrait avoir accès à l'instruction sans devoir éprouver trop de privations, toi tu penses qu'un travailleur doit payer pour tout.

Non mais ça s'peut tu un criss d'épais demême

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D'ailleurs puisque ce genre de mesure est fiscalement régressive(on fait payer le même prix à tout le monde, peu importe son revenu, donc en % du revenu, le poids financier de l'impact de la politique baisse en fonction du revenu que tu gagnes), ce sont bien les travailleurs qui sont le plus touchés par la mesure, parce qu'on s'entend que plus tu montes dans l'échelle de revenus, plus les revenus proviennent d'une autre source que le travail.

Pourquoi est-ce qu'on a encore des mesures fiscales régressives aujourd'hui?

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Ok moi j'aimerais savoir comment les étudiants des autres provinces/ états américains font à payer leurs études, qui sont, dit-on, plus dispendieuses que les nôtres?

Est-ce que leurs régimes de prêts et bourses sont plus généreux? Leurs parents contribuent-ils davantage aux études de leurs enfants? Au travail, sont-ils mieux payés que nous par heure?

Faits et sources SVP.

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Ok moi j'aimerais savoir comment les étudiants des autres provinces/ états américains font à payer leurs études, qui sont, dit-on, plus dispendieuses que les nôtres?

Est-ce que leurs régimes de prêts et bourses sont plus généreux? Leurs parents contribuent-ils davantage aux études de leurs enfants? Au travail, sont-ils mieux payés que nous par heure?

Ils travaillent plus

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Ils s'endettent plus

T'as oublié tes sources!

In June 2010, the amount of student loan debt held by Americans exceeded the amount of credit card debt held by Americans. At that time, student loan debt totaled at least $830 billion, of which approximately 80% was federal student loan debt and 20% was private student loan debt. In October 2011, the total amount of money owed in student loan debt was said to exceed $ 1 trillion.

http://www.fastweb.com/financial-aid/articles/2589-total-college-debt-now-exceeds-total-credit-card-debt

In each school year between 2000–2001 and 2006–2007, an estimated 60% of bachelor’s degree recipients borrowed to fund their education. Average debt per borrower rose 18%, from $19,300 to $22,700 over this time period. Average debt per bachelor’s degree recipient increased from $10,600 to $12,400.

http://www.asa.org/policy/resources/stats/default.aspx

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Ce qui est mortelle présentement aux États-Unis ce sont les étudient qui s'endette avec le crédit avant même d'avoir commencer à travailler et ce mélangé à la dette des prêts. C'est une bulle qui va péter comme un bombe nucléaire dans l’économie américaine dans les prochaines années. Il est question d'une dette de plus d'un trilliard de dollars.

Je me demande si les étudient canadien et québécois sont aussi endetté (mélange de carte de crédit, prêts personnelles et prêt d'étude).

Les iphone 4, les chars de l'année, les party et les voyages sur le crédit..

Google: student debt bubble

http://articles.businessinsider.com/2012-02-07/news/31032994_1_student-loan-debt-college-debt-mark-kantrowitz

http://www.huffingtonpost.com/brett-greene/robert-applebaum-student-loan-forgiveness_b_1084979.html

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Si ça pète, ça sera pas une explosion brutale comme tu dis. Une bonne partie des prêts sont backés par l'État, et légalement tu ne peux pas faire faillite sur tes prêts étudiants, contrairement aux prêts hypothécaires, par exemple. J'imagine que ça risque plus d'être un ralentissement économique continu causé par un choc sur la demande puisque beaucoup de jeunes diplômés sur le marché du travail devront accorder une part démesurée de leur budget au remboursement de leur dette.

De ce que j'ai lu sur le sujet, si la bulle explose, ça risque plus d'être sous la forme d'un ballon qui se dégonfle lentement, plutôt qu'un éclatement soudain.

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Honnêtement, je serais tout aussi agacé dans un cas comme dans l'autre. Je suis juste écoeuré que le gouvernement siphonne toujours plus d'argent sous mille et un prétextes alors qu'il ne sait visiblement comment l'utiliser à bon escient.

C'est ce que je me tue à répéter. Au moins on est d'accord là-dessus.

Ok moi j'aimerais savoir comment les étudiants des autres provinces/ états américains font à payer leurs études, qui sont, dit-on, plus dispendieuses que les nôtres?

Est-ce que leurs régimes de prêts et bourses sont plus généreux? Leurs parents contribuent-ils davantage aux études de leurs enfants? Au travail, sont-ils mieux payés que nous par heure?

Faits et sources SVP.

Il y a cette étude de l'OCDE. Regarde le tableau A8.2. Ce tableau donne la NPV (Net Present Value) d'un diplôme universitaire (i.e. le retour sur investissement) dans différents pays. La première colonne est intéressante, ce sont les coûts directs, incluant les frais de scolarité. Le graphique A8.4 donne la part des frais directs (et indirects) assumés par le public et par le privé. C'est assez intéressant mais il faut interpréter les données avec discernement.

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Réponse à la lettre du norvégien posté par Woot:

http://www.cyberpres...00_accueil_POS1

D'abord, le recrutement obligatoire ne permet pas à l'État d'économiser, comme l'affirme M. Sundby. D'ailleurs, c'est plutôt le contraire: au sein même de l'armée, des voix s'élèvent pour dénoncer la caducité du service militaire obligatoire: une pratique trop onéreuse et qui ne correspond plus aux besoins réels de la défense nationale. Mentionnons en outre que seulement 15% des jeunes font leur service militaire (les femmes n'y sont pas tenues et 65 % des hommes y échappent).

[...]

Depuis 1947, bien avant le pétrole il faut le dire, la gratuité scolaire fait l'objet d'un large consensus qui n'a jamais été remis en question ni à gauche ni à droite. Quant à l'accessibilité réelle, elle est assurée par un système universel de prêts et bourses, accordés à tous sans égard à la situation financière ou au salaire des parents.

Pour être honnête, je crois que le gouvernement québécois est tellement pathétique et mal géré que je ne crois pas qu'on puisse atteindre la gratuité et avoir un système universitaire de qualité. Les norvégiens torchent en général. Il savent comment exploiter les ressources pour que ça rapporte à tout le monde. Leur PIB par habitant est le plus élevé au monde. Ils forment une des nations les plus heureuses de la planète. Leur pays n'est pas parfait mais ils peuvent se vanter d'avoir globalement un excellent gouvernement.

http://www.guardian....oneysupplement2

Lol, taux de chômage de 2.5%. Pourquoi ne fait-on pas un plan nord à l'image du "State petroleum fund" ?

Si le gouvernement est pour être bien géré et intègre, je préfère qu'il soit à gauche. S'il est pour être médiocre et corrompu, je préfère qu'il soit à droite.

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Quant à l'accessibilité réelle, elle est assurée par un système universel de prêts et bourses, accordés à tous sans égard à la situation financière ou au salaire des parents

Des prêts et bourses sont disponibles pour toutes les classes (pauvre, moyenne et riche) pour aller à l'école. Pas certain que ça passerait ici!

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Des prêts et bourses sont disponibles pour toutes les classes (pauvre, moyenne et riche) pour aller à l'école. Pas certain que ça passerait ici!

J'aime l'idée. J'avais quelques amis qui étaient inadmissibles aux prêts et bourses mais dont les parents refusaient de contribuer. C'est eux les véritables perdants de toute cette histoire de hausse. J'aime qu'une société donne la même chance à un fils de paumé qu'à un enfant roi millionnaire, où même qu'à l'étudiant moyen Joe 6pack.

Il me semble que de juste remettre le gel et tout oublié serait un peu lâche. Tant qu'à avoir ouvert le débat, aussi bien y aller jusqu'au bout et définir ce qu'on désire. J'espère que l'éducation et son financement seront au cœur des prochaines élections provinciales.

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