Aller au contenu

La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

C'est déjà plus productif que de rester sur ton cul, devant l'ordinateur, en étant connecté au Dépotoir pratiquement 24 h sur 24 en rêvant au communisme.

Tout à fait mon beau Sim4444. C'est exactement ce que je fais et c'est tout à fait moi. Merci de dévoiler mon grand secret au monde.

Pendant qu'on parle de Réda: le maoïste en toi doit être bandé raide sur Raymond Bachand qui nous parle de "Révolution Culturelle" ces jours-ci, non?

Je ne suis pas maoïste. Par conséquent, cela ne me fait pas bander.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pendant que vous croyez qu'il est scotché sur son ordi, il prépare son plan d'attaque. Un jour vous allez vous réveiller et BAM, vous deviendrez camarades au service d'une glorieuse nation. Vous l'aurez pas vu venir celle-là.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pendant que vous croyez qu'il est scotché sur son ordi, il prépare son plan d'attaque. Un jour vous allez vous réveiller et BAM, vous deviendrez camarades au service d'une glorieuse nation. Vous l'aurez pas vu venir celle-là.

... Tu veux parler de l'écriture du prochain chapitre de Whisky dans la Révolte?

  • J'aime! 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est original que sur les 5pays de ton lien y'en a un qui ce fait vivre par l'union européenne et qui as du effacé une partie de sa dette pour ne pas être en faillite (Grèce) et un autre qui est dans une situation économique alarmante (Espagne)

En effet, des pays en faillite, c'est probablement la faute aux frais de scolarité peu élevés.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ensuite, les étudiants ne sont pas des travailleurs, ils paient pour leurs études. Les associations n'ont aucune autorité pour empêcher la tenue des cours et les universités ont un devoir de les dispenser. Aujourd'hui des étudiants (de l'Université Laval, je crois) ont envoyé une mise en demeure à l'université pour exiger que les cours soient donner.

Devine dans quel programme sont ceux qui envoient une injonction à l'Université. Je parle pas du gars qui poursuit l'association d'anthropologie.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve ça drôle que de façon général on catégorise le Québec comme étant un pays de lâche colonisé névrosé. Qu'on se dise que la France, ça c'est des vrai chialeurs qui ont pas peur de revendiquer pis qu'au Québec on est des mou à l'échine courbé, à genoux face à nos gouvernement.

Ah sauf quand y'a des manifestions pour l'accessibilité aux études supérieurs. Là on est de bébé gâtés qui font juste chialer.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu as raison, mais ça demeure quand même un beau geste...

Oui. J'en ai embauché (stages) une bonne douzaine dans les quelques dernières années.

Personnellement, je faisais 16$ de l'heure en job d'été à la fin des années 90...

Même si ça a déjà été dit, reste qu'on doit quand même souligner à quel point ton calcul fait aucun sens.

Oui c'est sur qu'il y en a des bonnes jobs d'été pour certains étudiants, mais ils demeurent l'exceptions et ne peuvent définitivement pas être considéré comme la norme. Le système peut juste logiquement pas considérer qu'un étudiant ça devrait être bon pour faire une giga passe de cash en 4 mois.

La réalité c'est qu'une grande majorité se retrouve dans des jobs mal payés, au bas de l'échelle salariale et souvent avec des horaires qui font pas 40h.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si on compare nos frais de scolarité actuels à ceux des autres pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), on voit que les études universitaires coûtent déjà plus cher au Québec qu’en Finlande, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Islande, au Mexique, en République tchèque, en France, en Belgique, en Autriche, en Suisse, en Espagne, au Portugal et en Italie. D’ailleurs, dans sept des quatorze pays que je viens de mentionner, l’éducation supérieure est gratuite. De plus, si on calcule le coût réel de l’éducation en incluant le coût de la vie et les frais afférents, le Québec se retrouve très exactement dans la moyenne, soit trentième sur les soixante états et provinces du Canada et des États-Unis.

Source

C'est parce que tu comprend pas, toute comparaisons avec un autre pays que les États-Unis est futile. On veut vivre à l'Américaine et non pas à l'Européenne!

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Daniel31ans, comme la plupart des droitistes d'ailleurs, n'est pas capable de faire un calcul réaliste. Il faut toujours être critique avec ce genre de personnes-là.

  • J'aime! 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si on compare nos frais de scolarité actuels à ceux des autres pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), on voit que les études universitaires coûtent déjà plus cher au Québec qu’en Finlande, en NORVÈGE, au Danemark, en Suède, en Islande, au Mexique, en République tchèque, en France, en Belgique, en Autriche, en Suisse, en Espagne, au Portugal et en Italie. D’ailleurs, dans sept des quatorze pays que je viens de mentionner, l’éducation supérieure est gratuite. De plus, si on calcule le coût réel de l’éducation en incluant le coût de la vie et les frais afférents, le Québec se retrouve très exactement dans la moyenne, soit trentième sur les soixante états et provinces du Canada et des États-Unis.

Source

En Norvège, il y a un service militaire obligatoire non-rémunéré de 12 mois. Ça compense pour les bas frais de scolarité.

Es-tu prêt à échanger la gratuité scolaire contre un service militaire?

Daniel31ans, comme la plupart des droitistes d'ailleurs, n'est pas capable de faire un calcul réaliste. Il faut toujours être critique avec ce genre de personnes-là.

Critique comme A/S/V qui divague en sortant des chiffres imaginaires? Va relire son message et dis-moi sans rire que c'est moi qui ne fait pas des calculs réalistes.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous êtes sérieusement encore sur le sujet? À débattre comme des mouettes sur quelque chose que nous n'avons pas le pouvoir de changer?

Ça doit faire des lunes que les solutions sont là est c'est simple. On doit rebâtir entièrement le système. Simple? Non puisqu'un PM va devoir mettre le syndicat à sa place en abolissant les commissions scolaires et au Québec, lorsqu'il est question de syndicat, il n'y a aucun PM qui a le courage de le faire (Marois) et quand y'en a un qui veut le faire (Charest vers 2004) ont le démoli sur la place publique. Là vous allez dire, on s'en calisses-tu des commissions scolaires. On parle des études supérieures. Justement. En éliminant les commissions scolaires, on va sauver pratiquement 7 milliards que l'on va pouvoir redistribuer dans les écoles et les prêts et bourses et il va tellement y avoir de l'argent que l'on va mettre être capable d'éliminer les prêts totalement et offrir uniquement des bourses.Ça prends pas un BAC au HEC pour trouver la solution, ça prends juste une tête forte qui va dire: "fuck you les syndicats" et c'est vers ça que le Québec s'en va. Vous suivez ou vous mourrez.

Remarquez que vous pouvez faire ça avec le domaine de la santé puisqu'il y a autant de fonctionnaire au Québec qui travaille dans la Commission de la santé que tout ceux qui travaillent dans les hôpitaux. Ce n'est pas l'argent qui manque au Québec, c'est la gestion qui est inefficace ainsi que les pousseux de crayons avec des contrats de travail 1000% plus intéressant que plus 50% de la population qui nous coûtent les yeux de la tête contre un rendement pratiquement illusoire.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Yéé ! Une belle et magnifique parade, hein ? Avec de belles images, très bonnes pour ton profil Facebook, pis une bonne jasette le soir autour de la table pour souper.

Oh, et l'impact sur la décision de la hausse des frais ? Aucun.

L'opinion public, le discour des médias et l'image des étudiants en tant que groupe d'intérêt risque d'avoir, avec le temps, un impact sur le processus de prise de décision du gouvernement.

Je suis loin d'être optimiste et naif sur ce qui s'est passé hier, mais gros show de boucanne d'hier fait partie de la game, et ils ont scoré un point.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'opinion public, le discour des médias et l'image des étudiants en tant que groupe d'intérêt risque d'avoir, avec le temps, un impact sur le processus de prise de décision du gouvernement.

Je suis loin d'être optimiste et naif sur ce qui s'est passé hier, mais gros show de boucanne d'hier fait partie de la game, et ils ont scoré un point.

Non. Ça risque rien. On ne parle pas ici d'un gouvernement minoritaire dans lequel il doit faire plaisir aux autres députés élus dans l'Assemblée. Ici, il est question d'un gouvernement majoritaire qui décide, avec ses 64 députés, de faire ce qu'il veut. Ils ont décidé de « garnir l'opinion publique » avec leur consultation de pacotille sur la question des frais de scolarité. Ils se sont donnés la légitimité d'appliquer la hausse et ils la font, même si la majorité des étudiants s'y opposent.

C'est pas les médias, ni l'opinion publique qui change le monde. On l'a vu en 2003 avec les manifestations mondiales monstres où chaque commentateur disait « C'est l'opinion publique contre la superpuissance américaine ! ». Des millions de gens, pendant des jours, ont protesté contre la guerre en Irak peu avant son début. Résultat ? L'opinion publique et les médias s'y opposaient farouchement; le gouvernement américain a quand même entré en guerre contre l'Irak et les autres pays de la coalition ont suivi. Ça va faire 9 ans qu'ils sont en guerre, une guerre inutile qui aurait dû être menée par la population locale elle-même (guerre populaire) et les conditions ont très peu changé dans la majorité du pays (sauf Baghdad, bien sûr, parce que tsé, c'est le noyau).

L'unique point scoré par les étudiants fut celui d'avoir la légitimité de faire des actions radicales, comme des occupations et des sabotages. Mais encore là, si ça dérange pas assez le gouvernement Charest, il va s'en câlisser, envoyer la police, faire des arrestations de masse, foutre une amende plus salée que la hausse graduelle et en rire avec d'un bon verre de champagne. Il faut plus que le déranger : il faut carrément le renverser, et cela ne se fait pas du jour au lendemain, ni les étudiants seuls.

  • J'aime! 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(modifié)

Pourquoi ya eu des messages effacés?

Edit: Nevermind, y'ont été transféré dans la fosse.

Modifié par Zen
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne lui reconnais qu'un seul avantage : celui de débloquer du temps pour travailler, réfléchir et critiquer la société dans son ensemble et le système d'éducation québécois. Les étudiants étant des non-salariés, ils ont aucun impact réel sur l'économie québécoise. Ils doivent donc user de créativité pour se faire entendre ou, plutôt, faire plier le gouvernement. Mais ce temps est malheureusement repris par les organisations étudiantes (lire ici CLASSE, ASSÉ, FEUQ et FECQ) qui jouent exactement les règles de lutte imposés par l'État et son idéologie dominante : « pacifisme, social-démocratie, libéralisme, manifestations, image médiatique, etc. ».

Zizek nommait ça la communication phatique où le protestataire s'affiche, se présente, se dévoile à l'autorité qui la dirige comme quelqu'un de bon, gentil et présent : « allô je suis là » au lieu de réclamer quelque chose qui lui est dû (la gratuité scolaire par exemple). C'est la différence entre une lutte réactionnaire (hey j'suis pô content, parle-moi :( ) versus une lutte progressiste (hey on veut ça, ça pis ça). À cela on peut ajouter une lutte révolutionnaire (hey on veut pu rien; on va le faire nous-mêmes, décâlisse) mais c'est beaucoup trop demandé pour des organisations libérales et conformistes.

T'as donc un mouvement, très motivé, très dynamique mais qui est encadré et limité par ses propres organisations. Il est étouffé et risque de se planter solide en avril si les organisations ne décident pas d'élargir leurs horizons.

  • J'aime! 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est pas les médias, ni l'opinion publique qui change le monde. On l'a vu en 2003 avec les manifestations mondiales monstres où chaque commentateur disait « C'est l'opinion publique contre la superpuissance américaine ! ». Des millions de gens, pendant des jours, ont protesté contre la guerre en Irak peu avant son début. Résultat ? L'opinion publique et les médias s'y opposaient farouchement; le gouvernement américain a quand même entré en guerre contre l'Irak et les autres pays de la coalition ont suivi. Ça va faire 9 ans qu'ils sont en guerre, une guerre inutile qui aurait dû être menée par la population locale elle-même (guerre populaire) et les conditions ont très peu changé dans la majorité du pays (sauf Baghdad, bien sûr, parce que tsé, c'est le noyau).

Euh... mais l'opinion publique américaine ainsi que leurs médias étaient très en faveur de la guerre. Ils se sont fait répéter sans arrêt l'histoire des armes de destruction massive que cachait sadam hussein. Il faut quand même se demander ce que ça aurait changé si l'opinion publique américaine avait été opposée a la guerre. La politique étrangère d'un pays ne se construit certes pas a partir de l'opinion publique des pays étrangers, ça c'est sûr et personne n'en doute. Ta comparaison n'est pas très bonne.

L'unique point scoré par les étudiants fut celui d'avoir la légitimité de faire des actions radicales, comme des occupations et des sabotages. Mais encore là, si ça dérange pas assez le gouvernement Charest, il va s'en câlisser, envoyer la police, faire des arrestations de masse, foutre une amende plus salée que la hausse graduelle et en rire avec d'un bon verre de champagne. Il faut plus que le déranger : il faut carrément le renverser, et cela ne se fait pas du jour au lendemain, ni les étudiants seuls.

Celui aussi d'avoir légitimité et la volonté de poursuivre la grève qui est en soi un moyen de pression, rappelons le.

I

ci, il est question d'un gouvernement majoritaire qui décide, avec ses 64 députés, de faire ce qu'il veut. Ils ont décidé de « garnir l'opinion publique » avec leur consultation de pacotille sur la question des frais de scolarité. Ils se sont donnés la légitimité d'appliquer la hausse et ils la font, même si la majorité des étudiants s'y opposent.

En 2005, le gouvernement était encore plus majoritaire qu'aujourd'hui. On peut remonter aussi plus loin pour constater que toutes les mobilisations étudiantes de l'histoire du quebec qui ont réussi a faire valoir leurs revendications se sont faites a l'encontre de gouvernements majoritaires. Je vois pas vraiment ce que ça change. Maintenant les consultations (de pacotille) sont toujours une excuse donnée par le gouvernement en place pour mettre en place ses mesures, ça non plus ça ne change pas grand'chose a part convaincre une frange naive de son propre électorat.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais concernant le coût de la mobilisation policière (jusqu'à présent 30 millions), la possibilité que la grève dure jusqu'aux élections ou, le cas échéant, qu'elle repousse les élections jusqu'à l'automne prochain, ou encore la faible éventualité de la perte de la session?

C'est pas mal les trois seuls points de pression réels que je peux relever de la grève en ce moment.

Sinon, j'ai hâe de voir comment le mouvement étudiant et sa solidarité va encaisser la moindre concession du gouvernement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...