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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Au nombre de voitures fabriquées par année, quelque-unes renversées ne changent strictement rien.

Vous vous choquez vraiment à rien. Quand des bombes éclatent dans des pays pauvres, vous vous en câlissez. Mais dès qu'une vitrine à Montréal est fracassée - sauf si par accident - vous hurlez au drame et à l'hystérie.

J'imagine que t'as pas de voiture, mais faisons l'exercice mental et imaginons-nous que t'en a une.

Un groupe de manifestation capitaliste (donc carrément à l'opposé de tes croyances) arrive et sacage ta voiture, pour le trip, et en plus de ça décide de peter une de tes fenêtres car pourquoi pas, y sont fâchés.

Dis-moi que ça te fait pas chier.

Et bonjour la supposition qu'on se calisse des bombardements dans les autres pays.

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J'imagine que t'as pas de voiture, mais faisons l'exercice mental et imaginons-nous que t'en a une.

Un groupe de manifestation capitaliste (donc carrément à l'opposé de tes croyances) arrive et sacage ta voiture, pour le trip, et en plus de ça décide de peter une de tes fenêtres car pourquoi pas, y sont fâchés.

Dis-moi que ça te fait pas chier.

Et bonjour la supposition qu'on se calisse des bombardements dans les autres pays.

Ton exemple fait pas vraiment de sens. Les anti-capitalistes sont essentiellement CONTRE la propriété privée alors il est "logique" pour eux de s'attaquer à celle-ci - C'EST CE QU'ILS COMBATTENT! Cependant, les libéraux sont d'ardents défenseurs du droit à la propriété privée, que prouveraient-ils en attaquant la propriété d'autrui? Ça serait quoi la symbolique de s'en prendre à des biens matériels? S'ils allaient bloquer une garderie subventionné ou lancer des tomates sur le bureau du BS, là, tu aurais un point.

Je sais bien que t'essaies de lui montrer que "lui y'aimerait pas ça qu'on attaque ses affaires," mais ça a juste pas de sens ton truc.

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Merci d'avoir corrigé cette erreur ô combien importante d'un exemple auquel j'ai si longuement réfléchi.

C'était un exemple digne d'un élève de sixième année. Tu dis à un COMMUNISTE "PIS TOÉ QUOSSÉ TU FERAIS SI TES ENNEMIS S'ATTAQUAIENT À TA PROPRIÉTÉ!"

Le gars va te répondre: "S'ils le font, c'est eux les caves, ils vont à l'encontre de leur idéologie."

Là, tu vas dire: "Ouan, mais pourquoi tu t'attaques à leur propriété, toé?" Il va te dire: "Justement parce que je m'attaque à la propriété privé et au système qui la défend."

Y'a aussi le fait qu'une vraie lutte, ça se fait pas avoir des cerfs-volants. Tu penses que ça fait réagir qui quelques centaines d'étudiants en arts qui se gèlent le cul dehors? Pas grand monde. Des fois, quand tu veux des résultats concrets, faut pas avoir peur de passer à la vitesse supérieure. Je dis pas que c'est la solution logique actuellement, mais bon...

Je sais très bien ce que tu essayais de démontrer, mais n'en demeure pas moins que c'était pas fort, alors, ton sarcasme de bas étage...

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Je crois que mon point a été mal compris et je ne veux pas en faire un débat vu qu'on en a déjà fait mention à plusieurs reprises. Néanmoins, je vais rapidement clarifier.

Ce que je dis, c'est que l'auteur de la citation (Claude Legault) a dit qu'il est mieux de renverser des bagnoles que de rester passif. C'était clairement littéraire comme propos : il ne veut pas que les étudiants - qui se font fourrer, comme tous les autres par ce système, ce gouvernement libéral et ses vassaux - s'écrasent et s'endorment en avalant la pilule qui n'a pas sa raison d'être. Au contraire, il encourage à ce que les étudiants se fâchent fort, très fort. Tellement fort que l'autorité n'aura pas le choix de les écouter (parce que présentement, elle les ignore solidement et avec entêtement).

Ce que je dis, c'est que même renverser des bagnoles ne changent strictement à rien dans la situation. Oui, ça attire l'attention. Oui, ça pousse, voire force à obtenir une certaine image publique pour être enfin entendue comme il se doit, et non être négligé comme de la merde dont tout le monde fuit à la première vue. Mais cela ne change rien à ce qui se passe : la hausse a été adoptée, et les fonctionnaires se plient à ce qui a été décidée en assemblée, même s'ils sont en total désaccord. Le tout entre dans un système bureaucratique complexe qui transforme les droits de scolarité.

C'est précisément cela que le renversement de bagnoles ne changent rien, tout comme les parades festives dites "pacifiques" qui sont une véritable blague hypocrite de la gauche. La ministre de l'éducation comprend que les étudiants protestent - certes - mais elle veut que ça se fasse selon ses propres règles, soient : sur Facebook, par pétition, à la maison, à table autour d'une bière, en écrivant une lettre aux députés, etc. Mais on le sait très bien, comme vous et moi, que c'est de la foutaise. "Oui, contestez, mais selon nos termes, selon nos règles, selon notre interprétation de la contestation". Résultat, ça bouge pas, ça frustre plus qu'autre chose et ça mets en colère tout le monde.

Oui ça te fait chier que les manifestations te bloquent l'accès. Oui ça fait chier si on renverse ta propriété privée qu'est ta voiture. Oui ça fait chier qu'on puisse pas aller à l'école sans s'endetter. Oui ça fait chier de devoir travailler dans 2 jobs pour tenir le bout et de manquer de temps pour avoir une vie sociale et même étudier. Oui, tout cela fait chier - et ça marche. Ça marche parce que c'est exactement ce que le gouvernement libéral veut : créer des divisions, faire en sorte qu'on se bouffe entre nous et s'accuse d'en avoir trop ou d'être trop gâté. Mais le problème est pas là.

C'est pourquoi, à cela, j'ai ajouté l'ironie généralisée sur le forum : on souhaite que les gens se révoltent partout à travers le monde où ils se font crosser, voire tuer, et on en a même une certaine sympathie "je suis pas d'accord mais je comprends", sauf qu'ici, c'est l'indignation automatique. Vous voyez pas que les injustices et inégalités sociales ne se mesurent pas en hiérarchie ? Toute inégalité doit être combattue, tout injustice doit être combattue. Parce que là, on dit clairement aux étudiants "shut the fuck up and deal with it" comme s'il n'y avait aucune solution sauf celle proposée par le parti libéral.

Certes, pour finir, il faut comprendre que renverser des bagnoles ou brandir sa pancarte en criant des slogans que personne - sauf tes amis et la police qui s'emmerde - entend, ça mène nulle part. On peut renverser 2000 voitures que celles-ci vont être aussitôt remplacées. On peut manifester pendant 20 ans avec 300 000 personnes à chaque fois, voire même toute la population du Canada que ça changerait strictement rien. Le monde n'est pas un système informatif-réactif dans lequel on doit atteindre X nombre de personnes dans les manifestations ou X voitures renversées pour déclencher, de lui-même, de façon totalement autonome, un processus magique qui va tout changer sans l'intervention humaine de quiconque.

Le changement social vient avec la pratique sociale - et cette pratique sociale ne doit jamais se limiter par ce qu'on nous impose. "Faire passer le message" ne sert absolument à rien quand le récepteur ne veut rien savoir. C'est pas en criant plus fort qu'il va t'entendre, et encore moins si tu lui donnes un coup de poing dans la gueule (quoique...).

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Quelques données intéressantes et pertinentes ...

La montée quotidienne de l'effectif gréviste québécois, du 13 février (déclenchement) au 5 mars (hier) :

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Ça monte vite et fort.

Autre nouvelle de l'heure : l'évasion fiscale fait perdre au Québec près de 3.5$ milliards. De ce montant, seulement 10% à 20% suffisent pour appliquer la gratuité scolaire dans toute la province (selon l'IRIS, voir ci-bas).

Québec — Revenu Québec a toujours de la difficulté à mettre la main au collet des abonnés de l’évasion fiscale' date=' qui privent le trésor québécois de quelque 3,5 milliards par année.

En 2011-2012, Revenu Québec vise à récupérer 2,9 milliards du total des créances qui lui sont dues, soit à peine plus (200 000 $) que le montant récupéré l’année précédente.

Chaque année, une somme d’environ 2,3 milliards de créances s’ajoute au total des sommes non versées par les contribuables fautifs.

L’évaluation d’un manque à gagner annuel de 3,5 milliards dans les coffres de l’État, dû aux fraudes fiscales, est «très conservatrice», selon le président de l’agence, Jean St-Gelais, laissant entendre que la réalité est peut-être encore plus alarmante.

Au cours des dernières années, avec en tête le retour à l’équilibre budgétaire en 2013-2014, le ministre des Finances, Raymond Bachand, qui est aussi responsable du Revenu, a fait de la lutte à l’évasion fiscale une priorité.

En conférence de presse aujourd'hui, M. St-Gelais a indiqué que la masse de comptes en souffrance à Revenu Québec totalisait 7,6 milliards, et il a estimé possible de recouvrer éventuellement 4,5 milliards du total.

M. St-Gelais a dit que le phénomène de l’évasion fiscale était toujours très présent dans certains secteurs d’activité, comme l’industrie de la construction, la restauration et le commerce du tabac.[/quote']

Résumé de l'étude de l'IRIS sur la gratuité scolaire.

D’après une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS)' date=' les coûts de la gratuité scolaire pour le Québec oscilleraient entre 356 millions $ et 550 millions de $. Composant actuellement 12 % des sources de financement pour les universités et 3 % chez les cégeps, les frais de scolarité - l’ensemble des frais dus au gouvernement ainsi que les frais assignés aux administrations locales - pourraient vraisemblablement être abolis.

Reprenant les chiffres conservateurs du coût de la gratuité scolaire au Québec, l’IRIS démontre qu’un tel choix politique représente moins de 1 % des 59,8 milliards de $ des dépenses gouvernementales. Une hausse de 550 millions pour assurer l’accessibilité à l’enseignement supérieur représente d’autre part environ 4,2 % du budget de l’Éducation à proprement parler. En comparaison, pour la simple année 2006-2007, 660 millions de $ ont été réinvestis dans le réseau par le gouvernement Charest, soit une augmentation de 5,4 % par rapport au budget précédent.[/quote']

Source :

Le Devoir - Évasion fiscale : 3,5$ milliards échappent à Québec

IRIS - Gratuité scolaire: Trois scénarios d’application (.PDF)

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Quelques données intéressantes et pertinentes ...

La montée quotidienne de l'effectif gréviste québécois, du 13 février (déclenchement) au 5 mars (hier) :

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Ça monte vite et fort.

Je serais intéressé de prendre cette stats à l'envers. Considérant l'argument principal des grévistes comme étant le "dernier recours" et que "les universités ne peuvent se permettre de perdre une session".

Combien de ce nombre de grévistes seraient prêts à retourner en classe maintenant, et à ne pas s'inscrire à l'automne dans le but de faire crouler les revenus du gouvernement et des universités pour mettre de la pression? Impossible à calculer, mais le nombre de "gréviste" m'est toujours apparu comme étant un chiffre plus ou moins douteux à présenter comme point de force.

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Oh bien sûr, si tu veux qu'on soit extrêmement précis pour savoir combien font réellement la grève vs. ceux qui font réellement les scabs, le résultat va être assez révélateur. La majorité s'en câlisse ou ne veut pas prendre partie, alors qu'une minorité agit pour ou contre la grève. C'est un classique dans l'histoire des mouvements et conflits sociaux de masse (que ce soit dans le travail, dans l'éducation ou dans la guerre de nations ou même civile !).

Mais est-ce vraiment pertinent de le savoir ?

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Le problème au Québec ce n'ai pas le manque d'argent c'est la façon de le gérer qui est ridicule. Augmenter les frais d'études ne va en aucun cas changer la qualité de l'enseignement. Ça va seulement combler les trous causé par la mauvaise gestion.

C'est la même chose avec le nouvel impôt sur la santé qui va monter à prêt de 400$ par année par citoyen. Ça n'améliore pas notre système de santé, sa rend les pauvres plus pauvres et sa donne plus d'argent aux fonctionnaires qui aiment tellement mal dépensé nos taxes et nos impôts.

Bref le jour ou le gouvernement va faire sa part pour gérer l'argent des taxes et des impôts convenablement et qu'il va rendre les services sociaux vraiment efficace alors la je serais pour des hausses. Mais payer plus pour en avoir moins je trouve ça illogique.

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(modifié)

Je crois que mon point a été mal compris et je ne veux pas en faire un débat vu qu'on en a déjà fait mention à plusieurs reprises. Néanmoins, je vais rapidement clarifier.

Ce que je dis, c'est que l'auteur de la citation (Claude Legault) a dit qu'il est mieux de renverser des bagnoles que de rester passif. C'était clairement littéraire comme propos : il ne veut pas que les étudiants - qui se font fourrer, comme tous les autres par ce système, ce gouvernement libéral et ses vassaux - s'écrasent et s'endorment en avalant la pilule qui n'a pas sa raison d'être. Au contraire, il encourage à ce que les étudiants se fâchent fort, très fort. Tellement fort que l'autorité n'aura pas le choix de les écouter (parce que présentement, elle les ignore solidement et avec entêtement).

Le changement social vient avec la pratique sociale - et cette pratique sociale ne doit jamais se limiter par ce qu'on nous impose. "Faire passer le message" ne sert absolument à rien quand le récepteur ne veut rien savoir. C'est pas en criant plus fort qu'il va t'entendre, et encore moins si tu lui donnes un coup de poing dans la gueule (quoique...).

Vous savez ce que vous pouvez faire ? 125 000 étudiants communo-socialiste anti-capitaliste upotique qui ne retourne pas à l'université et qui met le système universitaire sur le cul. En réalité vous êtes juste genre 3 %, mais vous en menez large.

Vous créez des "universités" gratuites de la connaissance dans des tentes ou dans un sous sol communautaire avec des professeurs solidaires. Bibliothèque du peuple. Tout est complétement gratuit. Le problème est réglé. On verra après si les professeurs socialistes qui reçoivent un salaire présentement vont vouloir enseigner gratuitement comme vous vous voulez étudier de façon gratuite. J'imagine qu'il y en aura qui vont complétement abandonner leurs postes universitaires pour vivre leur utopies socialistes. Et bien, je serais bien content pour eux, enfin ils viveront de leur utopie.

Vous trouverez surement, aussi, des entrepreneurs en construction ou des bricoleurs, des menuisiers qui pourront créer des maisons de façon gratuite et solidaire. Faites vos recherches.

Vous aviez bien commencer ça au Square Victoria, je suis sur que vous pourriez vous trouver un terrain vacant quelque part et vous auto-géré. Je serais même prêt à vous fournir une couple de vache pour vous nourrir et créer un jardin de légumes du peuple. Vous n'aurez plus à allez à l'épicerie et payer pour des légumes déjà cueillis et plus rapidement accessible. Vous allez devoir tout faire vous mêmes et vous entraidez entre vous autres. Bien sur, ça va prendre plus de temps pour vous alimenter car vous allez devoir attendre les repousses.

Une épicerie qui vous offre de la nourriture sans que vous n'ayez à le cueillir vous même et vous demande une toute petite contribution solidaire en retour compte tenu que vous êtes trop lâche pour avoir votre propre jardin ou courir dans un bois après une vache, c'est mal vu, alors faite le par vous mêmes, comme cela, vous allez réellement contribuer à quelque chose et vous n'aurez plus ce discours du "moi moi moi, je veux tout à moi sans effort et contribution".

Cependant, on le sait que votre but ce n'est pas d'avoir de la nourriture rapidement et à porter de la main comme dans les épiceries. Fuck la mondialisation, alors, pour être solidaire à votre cause, je suis prêt à vous laissez retournez au temps des hommes des cavernes pour que vous puissiez chasser le gibier par vous mêmes et cueillir vos propres légumes.

Qu'attendez vous ?

Modifié par Le Capitaliste
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(modifié)
Les anti-capitalistes sont essentiellement CONTRE la propriété privée alors il est "logique" pour eux de s'attaquer à celle-ci.

Comme c'est logique, pour les anti-capitalistes, après avoir démoli la propriété privée d'un être humain, de s'attaquer par la suite à son corps, à son esprit, en le torturant pour qu'ils se soumettent à l'idéologie de la collectivité.

L'humain n'a aucun droit, même pas le droit de penser selon son propre esprit et utiliser son corps comme bon lui semble. S'il n'acquiesse pas aux revendications anti-capitalistes mené sous le joug communo-socialiste, il défait l'ordre établi et dois conséquemment être anéanti pour préserver cette ordre sociale.

« Je vous propose d'inonder la messagerie d'Arielle Grenier, porte-parole du Mouvement étudiant socialement responsable du Québec, de message pro-grève (...) Je veux sa tête sur mon bureau. Point final. ».Ce message, publié hier sur Facebook par un membre de l’Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED) de l’UQAM, est la goutte qui fait déborder le vase pour bien des étudiants qui sont contre le mouvement de grève étudiante.

Si l'AFESPED serait au pouvoir. La tête d'arielle Grenier serait déjà sur son bureau.

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Modifié par Le Capitaliste
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Je rajoute :

«Ils sont déjà tous énormément endettés, note-t-il. Avec les dettes qu'on a accumulées, ils doivent tous l'équivalent d'une maison à l'État. Pis on voudrait leur câlisser un 35 000 $ de plus ? Je suis contre le fait que les étudiants écopent de nos mauvaises décisions.» GuyA

On dirait bien que Guy A. Lepage a été influencé par le passage d'Éric Duhaime à TLMEP parce que c'est exactement la position que défendait Duhaine: il existe déjà une iniquité intergénérationnelle importante contre les étudiants; pourquoi en rajouter?

Je crois que mon point a été mal compris et je ne veux pas en faire un débat vu qu'on en a déjà fait mention à plusieurs reprises. Néanmoins, je vais rapidement clarifier.

(...)

Le changement social vient avec la pratique sociale - et cette pratique sociale ne doit jamais se limiter par ce qu'on nous impose. "Faire passer le message" ne sert absolument à rien quand le récepteur ne veut rien savoir. C'est pas en criant plus fort qu'il va t'entendre, et encore moins si tu lui donnes un coup de poing dans la gueule (quoique...).

Ce qui transparait de ton message, c'est que tu ne crois aucunement à la démocratie. Je me trompes?

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Ce qui transparait de ton message, c'est que tu ne crois aucunement à la démocratie. Je me trompes?

Oui et non. Il faut s'entendre par ce que l'on veut dire par « démocratie ». Si je me base sur le sens commun auquel tu rattaches ta définition, je ne crois pas en cette démocratie parce qu'elle se plie continuellement à la loi du capital, à l'argent et aux corporations et entreprises. Les décisions faites en assemblée ne reflètent jamais les volontés et désirs des électeurs, et encore moins des travailleurs qui mettent en oeuvre le bon déroulement de la société actuelle jugée démocratique.

Quand t'as un peuple qui se dit souverain mais qui se plie aux contraintes des entreprises et de l'économie qui n'est pas sous son contrôle (au peuple), alors en effet, je n'y crois pas à cette démocratie. Si les décisions faites sont toujours et continuellement dans les limites imposées de force ou par persuasion des riches propriétaires, en quoi est-ce que la population est souveraine et autonome ? À partir du moment où les décisions ne peuvent aller à l'encontre d'une entreprise ou du patronat, c'est qu'il y a un foutu problème.

Je crois en une démocratie populaire totalement souveraine et s'imposant comme limite ses propres normes sociales sans qu'aucune force extérieure puisse les contraindre ou contenir à leur guise. Une démocratie où la liberté est à la fois collective et individuelle, et non pas entrepreneurial ou capitaliste (plus t'as d'argent, plus t'as de propriétés à haute valeur, et plus t'es libre).

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Un gros problème de notre société c'est que le gouvernement en place est la pour 3 à 5ans avec pour objectif unique d'être réélu.

Il va donc favoriser les groupes qui vont l'aider à être réélu au détriment de groupes qui n'aident pas sa cause.

Historiquement les étudiants sont plus Péquiste que Libéral, c'est donc plus facile pour un Jean Charest de leurs taper dessus tandis que les entreprises de constructions/ingénieries vont plus tôt le financer et l'aider à gagner ses élections donc pour lui c'est logique de les engraisser à même les fonds publiques.

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Je prévois que ça va durer encore un autre 10 ans au minimum. Les libéraux auront gaspillé plus d'argent à cause des problème économiques et sociaux engendrés par la hausse qu'ils n'espéraient en économiser avec la hausse.

C'est un gouvernement de droite inefficace et idéologique.

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Je prévois que ça va durer encore un autre 10 ans au minimum. Les libéraux auront gaspillé plus d'argent à cause des problème économiques et sociaux engendrés par la hausse qu'ils n'espéraient en économiser avec la hausse.

C'est un gouvernement de droite inefficace et idéologique.

HAHAHAHA!

Gouvernement de droite? Sous Jean Charest, la dette aura augmenté de plus de 50 milliards de dollars; le Québec est présentement le champion au Canada des dépenses publiques et de l'endettement. Disons simplement qu'on est très loin d'un gouvernement de droite au niveau économique.

Tu penses comme un de mes amis qui me disait que le Plan Nord c'est une mesure de droite. Je m'excuse, mais l'intervention étatique dans l'économie c'est une mesure de gauche. Tu ne peux pas seulement coller une étiquette de "droite" aux mesures interventionnistes que t'aimes pas et balayer le problème sous le tapis.

Le gouvernement libéral continu la tradition du modèle Québécois en s'endettant énormément et en intervenant dans l'économie à presque tous les niveaux. Ce n'est pas parce qu'il n'a pas les mêmes priorités que toi que ça en fait un gouvernement de droite. Les libéraux ont simplement fait un calcul politique et ont préféré séduire la génération des baby-boomers et des personnes âgées en faisant de la santé leur priorité numéro un.

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