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La hausse des frais de scolarité universitaires


Pour des hausses rétroactives  

112 membres ont voté

  1. 1. Voulez-vous que la hausse des frais de session soient rétroactives

    • Oui, que ceux qui ont profité du gel passé payent aussi.
    • Non, je suis droitiste: faisons payer les autres
    • Haussons les impôts à la place
    • Arrêtons le gaspillage: ça va suffire


Déchet(s) recommandé(s)

Si les leaders étudiants pouvaient se détacher de ceux qui font du grabuge, sa serait déjà un bon point de gagné pour recommencer à avoir l'appui de la population. Je me trompe peut être, mais j'ai vu personne contre la hausse des frais dénoncer ces gestes.

Moi je me dis que vous avez perdu une manche dans cette guerre, retournez à l'école pour cette session-ci et sortez le parti Libéral aux prochaines élections à l'automne prochain et là vous aurez gagné la guerre.

En passant, je suis pour une hausse des frais, mais je suis d'avis que 325$ par année durant 5 ans (1625$ en 2017), c'est beaucoup et il y a peut être moyen d'étendre cette hausse sur 7 ou 8 ans à la place..

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(modifié)
Beauchamp n'a pas changé une seule fois sa décision. Pas une seule câlisse de fois. Les étudiants se discréditent ? Fuck off.
Pourquoi changerait-elle sa décision? C'est une droitiste hyper bornée, comme tous les autres, et en plus de ça elle a l'appui de la majorité de la population. Et possiblement que même au risque de perdre les élections, les libéraux ont l'intention de ne pas lâcher ce morceau.

Tu t'attendais vraiment à ce qu'elle change de décision?

Il faudrait peut-être avoir l'appui majorité de la population, et non juste une grosse gang dans les rues, pour pouvoir commencer à espérer qu'elle change de décision. Et même là, c'est pas sûr parce que les libéraux ne veulent vraiment pas lâcher le morceau (même au risque de perdre les prochaines élections).

La meilleure chose que vous pouvez réalistement espérer, c'est qu'un autre parti appuie votre cause, et que ce parti-là remporte les prochaines élections. Dans ce cas-là, arrangez-vous pour aller chercher l'appui de la population, et d'un autre parti, ce que vous ne pourrez espérer obtenir qu'en ne vous radicalisant pas, en arrêtant de rejeter les considérations économiques, et en arrêtant de parler de droit universel à l'éducation supérieure tout simplement parce que cet argument-là ne passera jamais.

Quand ton argument #1 est un argument moral (et donc subjectif) difficilement justifiable et violemment rejeté de la majorité de la population, ça va mal en esti. Mais je dis juste des niaiseries...

Modifié par 1000+
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D'abord, je l'ai dis quelques 20 pages plus tôt : je ne participe pas au mouvement étudiant actuel de quelconque manière que ce soit. Tu peux m'exclure du « vous ». Je suis tout autant comme toi un « observateur extérieur ».

Ensuite, Beauchamp ne changera pas de position. En fait, j'en suis même convaincu puisque c'est la carte que joueront les libéraux aux prochaines élections. Ils ont tout à perdre et s'assurer de prouver à leur minorité électorale fidèle qu'ils sont capables de tenir leur bout du bâton. Ça joue dans leur imaginaire collectif, et ils aiment ça.

Par contre, elle n'a pas l'appuie de la majorité. Comme je l'ai écrit dans un sujet ailleurs sur le forum :

Dis-toi que le Parti Libéral du Québec gouverne la province en position majoritaire avec l'appuie d'une stricte minorité. En effet, selon les derniers chiffres, 23.8% (1 366 046) de la population en âge de voter (5 738 811) a donné son vote pour le Parti Libéral du Québec. Si on exclu les abstentionnistes, qui forment 2 443 011 personnes en âge de voter, le Parti Libéral du Québec représente 42.08% des voix. Normalement, nous disons que la démocratie est la décision (ou la représentation) de la majorité, qui se doit d'être 50% +1. Ici, on est sous la majorité. Pourtant, le parti est majoritaire dans l'Assemblée Nationale. Une minorité gouverne majoritairement la province.

On en comprend que Beauchamp joue sur les mots et les chiffres pour se créer un appuie majoritaire artificiel. Or, comme on le voit ici, il en est tout autre. Même que l'insatisfaction vis-à-vis du gouvernement n'a jamais été aussi élevé. De plus, que les étudiants aient l'appuie totale ou non de la population, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? L'opinion publique est une création artificielle et volatile qui agit en girouette selon les « chiffres » (sondages). Ça n'a rien de tangible. Si l'information était accessible sur ce qui se passait vraiment et sur les réelles conditions d'études ainsi que ses nouvelles possibilités (gratuité scolaire possible vs « c'est utopique lol »), beaucoup pourraient changer d'avis en une fraction de seconde.

Mais c'est pas tout le monde qui a le temps de se renseigner et de réfléchir sur la société et l'éducation au retour du travail. Le Journal de Montréal et les autres torchons télévisés font la job justement de remplir le crâne d'informations idiotes et prémâchées pour les téléspectateurs en manque de temps de loisirs.

Sinon, l'argument #1 n'est pas de dire que l'éducation est un droit, mais plutôt que l'accessibilité est une nécessité primordiale pour donner une éducation à tous et toutes. Cela n'a rien de morale, et historiquement parlant, le Québec s'est donné le mandat de le faire en créant les cégeps et les universités à bas prix avec l'aide financière (qui, évidemment, était un piège pour l'endettement étudiant plutôt qu'autre chose). De dire que l'éducation est un droit, c'est effectivement éthique, tout comme de dire que l'éducation supérieur est un privilège. En vérité, l'éducation « est ».

Dans un autre ordre d'idée, le mouvement étudiant n'attend pas de se rallier à un parti politique pour des élections. La politique c'est pas une dictature aux quatre ans après les avoir choisi « de façon démocratique ». Il y a une hausse, et les étudiants ont peur pour leur avenir maintenant. Ce fut le cas dans le passé avec des grèves offensives qui ont poussé à la création de différents systèmes et l'abolition de d'autres pour rendre meilleur l'éducation. Ils n'ont jamais attendu qu'un parti politique se présente pour se rallier à lui. Ça tient de la fantaisie comme analyse.

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Il n'a malheureusement aucune autorité. On est toujours libre de l'appliquer ou pas, et comme on est libre de l'appliquer ou pas, il fait du sens de se demander si vraiment l'éducation supérieure devrait être un droit.

Dans ce cas-là, on ne peut effectivement pas parler de droit universel à l'éducation supérieure.

Oui, mais la mobilité ne correspond à aucun besoin fondamental de l'individu. La mobilité pourrait cependant être justifiable au nom d'un autre principe de justice.

Moi aussi je trouve ça important, mais ça ne justifie pas un droit. Il faut se demander qu'est-ce qui justifie d'octroyer aux individus certains droits, car ce sont les besoins fondamentaux des individus qui leur justifient des droits. L'envie de devenir riche ne justifie pas qu'on donne tout cuit dans le bec, à un pauvre, tous les coûteux moyens nécessaire pour qu'il devienne riche.

Il n'est pas nécessaire de reconnaitre un droit individuel à l'éducation pour permettre l'accès aux professions intellectuelles à ceux qui en ont les capacités et le mérite. Il suffit juste de leur en donner les moyens, et bien sûr, cela fait parti de ce que je propose. Pour garantir son accès, l'individu a la responsabilité de se classer parmi les x meilleurs, où x représente le nombre d'admissions maximal.

L'accès à l'éducation supérieure doit dépendre de son mérite et du nombre de places disponibles. Et le nombre de places disponibles doit dépendre des besoins de notre économie (ce qui inclut, par exemple, des jobs de prof au cégep). Les meilleures places doivent être données au meilleurs, et s'il n'y a plus de place, alors il n'y a plus de place. C'est tout le monde qui devient plus pauvre à chaque fois qu'on paie l'éducation d'un individu qui est incapable de se trouver une job dans son domaine.

J'ai le droit de me faire soigner SI je tombe malade.

J'ai le droit à l'éducation supérieure SI je suis capable de (et j'ai envie de) le faire.

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J'ai le droit de me faire soigner SI je tombe malade.

J'ai le droit à l'éducation supérieure SI je suis capable de (et j'ai envie de) le faire.

Si tu paie la nouvelle taxe santé de 200$ par année et que ta rien de trop urgent.

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Parle moi pas comme si t'étais mon ami et que je voulais te parler

ouais aight

mais t'aimes-tu ça manifester? à quel animal t'associerais le mouvement rouge? et le mouvement vert, lui? c'est quoi tes arguments favoris pis ceux que t'aimes le moins?

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Toute la question de la hausse camoufle le vrai débat qui devrait être à quel point le système politique actuel est criminel.

En 2012, je n'ai besoin de PERSONNE pour me représenter.

Le gouvernement devrait fonctionner comme reddit.

Les manifestants étudiants sont soft et ont trop de fun dans le processus.

Ils ne tiennent pas vraiment à leur cause

la preuve; ils se laissent frapper par des policiers et ils laissent les gens avec des carrés verts roder en sécurité dans la rue.

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