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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

J'ai beaucoup aimé l'hiver de force de Réjean Ducharme, sinon j'ai adoré le mirroir de cassandre de Bernard Werber. Ce livre se déroule justement une bonne partie du temps dans un dépotoir où vit un petit groupe de gens qui se sont réfugier pour fuir la société et ses problèmes. Ce livre traite du futur, des visions, de l'itinérance et de biens d'autres choses. Et en ce moment je lis les fourmis de Bernard Werber et j'ai bien l'intention de me taper tout ses livres, car j'adore cet auteur.

Oui, des fois dans les livres de Bernard Werber, tu trouves des perles

J'ai bien aimé l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Des fois, tu trouves des expériences de psychologies comportementales assez intéressantes et souvent il y a des parallèles à faire, même avec notre société fancy

  • La quête du succès chez les primates
  • La hiérarchie chez les rats
  • L'expérience sur l'usure du cerveau
  • etc..

C'est sûr que des fois tu y trouves des trucs pas rapport comme des recettes (???) mais bon, pour le reste, c'est généralement un bon livre

Pedro ne cuisine pas, c'est un truc de femmes[/troll]

L'expérience de la quête du succès chez les singes, tiré de https://amnezik666.w...bernard-werber/

Mettez 20 singes dans une chambre close, accrochez une banane au plafond et mettez une échelle permettant d’accéder à la banane. Il n’y a aucun autre moyen d’attraper la banane que d’utiliser l’échelle. Mettez en place un système qui fait que dès qu’un chimpanzé commence à escalader l’échelle toute la pièce est arrosée d’eau glacée… L’idée étant que si un chimpanzé décide de grimper à l’échelle tous les chimpanzés reçoivent une douche glacée. Rapidement les singes comprendront qu’il ne faut pas approcher de l’échelle.

Coupez ensuite l’arrivée d’eau glacée, aucun singe ne tentera d’escalader l’échelle qui reste pour eux synonyme de danger ou de punition. Remplacez maintenant un des 20 chimpanzés par un nouveau. Ce-dernier va bien entendu essayer de choper la banane et sans comprendre pourquoi il se fera tabasser par les autres ; pour lui l’idée est simple : les autres savent quelque chose qu’il ne sait pas et donc échelle = danger.

Remplacez de nouveau un des « anciens » chimpanzés par un nouveau, même topo son premier réflexe sera de se ruer sur la banane et dès qu’il approchera de l’échelle les autres l’attaqueront, et c’est le singe introduit juste avant lui qui sera le plus virulent. Continuez l’expérience jusqu’à ce que les 20 « anciens » chimpanzés aient été remplacés par des nouveaux, chaque nouvel arrivant étant passé à tabac par ses pairs dès qu’il approchera de l’échelle.

Au final les 20 nouveaux chimpanzés éviteront l’échelle sans savoir pourquoi il ne faut pas s’en approcher… Ils suivent bêtement une règle imposée à la collectivité sans chercher à en comprendre les tenants et les aboutissants.

Cette expérience illustre un concept économique appelé Loi de Parkinson qui veut que « plus une entreprise grandit, plus elle engage des gens médiocres et surpayés. Pourquoi ? Tout simplement parce que les cadres en place veulent éviter la concurrence. La meilleure manière de ne pas avoir de rivaux dangereux consiste à engager des incompétents. La meilleure façon de supprimer en eux toute velléité de faire des vagues est de les surpayer. Ainsi les castes dirigeantes se trouvent assurées d’une tranquillité permanente. A contrario, selon la loi de Parkinson tous ceux ayant des idées, des suggestions originales ou des envies d’améliorer les règles de la maison seront systématiquement éjectés. Ainsi, paradoxe moderne, plus l’entreprise sera grande, plus elle sera ancienne, plus elle entrera dans un processus de rejet de ses éléments dynamiques bon marché, pour les remplacer par des éléments archaïques onéreux. Et cela au nom de la tranquillité de la collectivité » (Bernard Werber).

Ainsi naît et se développe la culture de l’entreprise, plus une entreprise se structure, plus elle devient une machine à produire du conformisme et plus le jeu politique prend de l’espace au détriment des idées novatrices…

Modifié par Pedrosanchez
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Oui, des fois dans les livres de Bernard Werber, tu trouves des perles

J'ai bien aimé l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Des fois, tu trouves des expériences de psychologies comportementales assez intéressantes et souvent il y a des parallèles à faire, même avec notre société fancy

  • La quête du succès chez les primates
  • La hiérarchie chez les rats
  • L'expérience sur l'usure du cerveau
  • etc..

C'est sûr que des fois tu y trouves des trucs pas rapport comme des recettes (???) mais bon, pour le reste, c'est généralement un bon livre

Pedro ne cuisine pas, c'est un truc de femmes[/troll]

L'expérience de la quête du succès chez les singes, tiré de https://amnezik666.w...bernard-werber/

Oui je l'ai lu aussi! Je crois que le prochain que je vais lire cest les thanatatonautes

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  • 11 mois plus tard...

9782226149008g.jpg

Cela faisait au moins 5 ans que j'avais pas lu un livre en entier. Un ange me l'a offert ça a du jouer.

Ce qu'il y a d’intéressant avec ce livre c'est que ça parle des Koans, ça ne parle quasi que de ça de toute façon. Ce livre est d'une certaine façon lui même un Koan puisque composé à 70% de discutions à propos du "zen" et de "Bouddha". En fait à part vous procurer un livre officiel de Koans c'est le seul livre (d'aprés wikipédia) qui parle de ça d'un point de vue extérieur.

Citation

Le koan est une brève anecdote ou un court échange entre un maître et son disciple, absurde, énigmatique ou paradoxal, ne sollicitant pas la logique ordinaire,  le kōan est un objet de méditation qui serait susceptible de produire le Satori ou encore de permettre le discernement entre l'éveil et l’égarement

Un des premiers Koans qui est un peu la voûte du livre et de la philosophie zen et qui est annoncé des les premières pages :

"Un maitre demande à son disciple : "Quel est le son d'une seule main ?" Réponse : le disciple se lève et lève son poing droit vers le ciel"

On va suivre les réflexions de Jodorowski guidées par son maitre zen (qui arrête pas de le frapper) dans la tentative de résolution des Koans. Lorsqu'un Koan est résolu, tout les autre le sont, c'est qu'on a atteint l'éveil de Bouddha :).

Le livre est cool avec des phases complètement nawak avec les magiciennes à base de sexe, de défonce, de rituels, etc .... Certaines phases m'ont un peu mis dans un état second. Ca parle aussi du mode de vie des moines zen.

C'est une sorte de manuel de bien vivre zen romancé et wtf comme pourrais l'être la montagne sacrée avec plein d' anecdote réelles, il explique par exemple comment il s'est retrouvé à écrire la fin d'Akira ou pourquoi il s'est fait dégager du Mexique en tournant El topo.

"Intellectuel, apprends à mourir !"

J'y connaissais rien en zen, l'instant présent, l'unité toussa. Mais maintenant je sais et ça m’apaise et me donne envie d’être plus gentil avec les autres, d’être moins un connard centré sur lui même. (c’était l'instant quétaine)

lc7z8.jpg

Modifié par el_picador
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  • 4 mois plus tard...

L'été passé, en allant acheter des bébelles de cuisine au village des valeurs, j'ai fait l'improbable découverte d'un collection de livres "Les classiques pour tous" publiés par la librairie Hatier à Paris dans les années 30. Il y avait environ une vingtaine de livres tout aussi captivants les uns que les autres que j'ai achetés pour une poignée de change. J'ai réalisé ensuite que c'était une collection de plusieurs centaines de petits bouquins, bourrés de classiques de la philosophie, du théâtre et de la littérature,  et destinés aux étudiants de l'époque.

Hier, j'ai commencé à lire les satires et les épitres d'Horace et je suis ébloui par ses principes et sa moralité.

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il y a 15 minutes, MrRambouc a dit :

L'été passé, en allant acheter des bébelles de cuisine au village des valeurs, j'ai fait l'improbable découverte d'un collection de livres "Les classiques pour tous" publiés par la librairie Hatier à Paris dans les années 30. Il y avait environ une vingtaine de livres tout aussi captivants les uns que les autres que j'ai achetés pour une poignée de change. J'ai réalisé ensuite que c'était une collection de plusieurs centaines de petits bouquins, bourrés de classiques de la philosophie, du théâtre et de la littérature,  et destinés aux étudiants de l'époque.

Hier, j'ai commencé à lire les satires et les épitres d'Horace et je suis ébloui par ses principes et sa moralité.

J'ai également récupéré dans un écocentre des livres de cette collection : "(Plaidoyer) pour Milon" de Cicéron (que j'ai lu), Athalie de Racine et le Chanson de Roland.

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Des livres de moins de cents pages, ma foi nous sommes des imbéciles, que faisons-nous sur ce forum? Je vais aller lire un bon catalogue Ikea pour me cultiver l'esprit. 

Tu es désespéré au point de dévaloriser nos lectures au profit de tes lectures illusoires!? Sais-tu au moins qui sont Racine, Horace et Cicéron? Je peux te prêter mes livres si jamais tu ne les connais pas, mais je confirme qu'il ne te rendront pas plus intelligent.

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il y a 29 minutes, MrRambouc a dit :

Des livres de moins de cents pages, ma foi nous sommes des imbéciles, que faisons-nous sur ce forum? Je vais aller lire un bon catalogue Ikea pour me cultiver l'esprit. 

Tu es désespéré au point de dévaloriser nos lectures au profit de tes lectures illusoires!? Sais-tu au moins qui sont Racine, Horace et Cicéron? Je peux te prêter mes livres si jamais tu ne les connais pas, mais je confirme qu'il ne te rendront pas plus intelligent.

Es-tu en train d'insinuer que James Joyce est illusoire ? C'est sans doutes l'auteur le plus important du 20e sciècle.

Je connais Racine Horace et Cicéron. Comme à peu près 80 % des gens ici.

J'ai commencé à lire des romans assez sérieux pour être différenciés des romans pour enfants en 1990.

Mon premier roman fût Jurassic Park de Michael Chrichton. 

Ensuite j'ai lû plusieurs oeuvres de la littérature classique (mon père enseigne la littérature donc j'avais accès à sa bibliothèque).

Parmi mes auteurs préférés : Edgar Allan Poe, Brett Easton Ellis, Chuck Palahniuk, Amélie Nothomb.

Mais personne n'a égalé ce cher James Joyce ni en style ni en verve.

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Non, j'insinue que tu ne lis pas autant que tu le prétends.

Je vais jeter un coup d'œil à l'auteur, je ne connais pas vraiment son oeuvre.

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il y a 17 minutes, BMO a dit :

(mon père enseigne la littérature donc j'avais accès à sa bibliothèque).

Parle-nous donc un peu de lui. Ça pourrait certainement nous aider à mieux te comprendre. Qu'est-ce qui s'est passé?

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il y a 11 minutes, Aradia a dit :

Comme si la qualité d'une oeuvre se résumait au nombre de pages... C'est assez réducteur.

Je ne serais pas prêt à dire ça. Disons que lorsque tu lis un roman de 2000 pages tu peux te sentir plus investi dans l'histoire.

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Personnellement, les livres qui m'ont le plus marqué sont des petits livres (Lorsque d'étais une oeuvre d'art de Schmitt, L'alchimiste de Coelho, Le meilleur des monde de Huxley, etc) si on exclut l'Oeuvre de Zola qui est un livre moyennement gros et L'art du maquillage de Kokis qui est de taille moyenne, lui aussi.

J'ai lu des livres courts, des livres longs, des livres très longs... La qualité ou l'appréciation n'a selon moi aucune corrélation avec la taille.

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Il y a 1 heure, BMO a dit :

Parmi mes auteurs préférés : Edgar Allan Poe, Brett Easton Ellis, Chuck Palahniuk, Amélie Nothomb.

Pourtant, Poe est connu pour ses poèmes et nouvelles.

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Parlant de lectures, je suis entrain d'achever "La Peste" d'Albert Camus et "Exégèse des lieux communs" de Léon Bloy, dont j'ai posté des extraits sur mon FB, notamment ceux-ci :

"Mais le narrateur est plutôt tenté de croire qu’en donnant trop d’importance aux belles actions, on rend finalement un hommage indirect et puissant au mal.
Car on laisse supposer alors que ces belles actions n’ont tant de prix que parce qu’elles sont rares et que la méchanceté et l’indifférence sont des moteurs bien plus fréquents dans les actions des hommes."

"Aimer autre chose que ce qui est ignoble, puant et bête ; convoiter la Beauté, la Splendeur, la Béatitude ; préférer une œuvre d’art à une saleté et le Jugement dernier de Michel-Ange à un inventaire de fin d’année ; avoir plus besoin du rassasiement de l’âme que de la plénitude des intestins ; croire enfin à la Poésie, à l’Héroïsme, à la Sainteté, voilà ce que le Bourgeois appelle «être dans les nuages»."
 

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