Aller au contenu

Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

J'dois dire que je suis en désaccord avec vous deux, Vian est un auteur qui critique énormément la société par ses écrits. Il est facile de trouver une quantité énorme de passages où il critique les institutions, la guerre/violence, l'abrutissement du travail ouvrier, l'église/religion et où il prône l'existence humaine, les nécessités de s'impliquer et de vivre sa vie à 100 miles à l'heure. Si vous n'avez pas su surpasser les petits accès surréalistes de Vian, je vous conseille de vous relancer dans ces lectures en ayant en tête les quelques points que j'ai amenés et de porter beaucoup plus attention aux petits détails qui fait qu'on peut le considérer comme un grand auteur du 20ième siècle. En passant, je ne suis pas du tout un grand lecteur de Vian donc, je considère mon intervention comme non-biais, je ne lui voue aucun culte dans mon garde-robe.

Je dois dire que je suis en accord avec toi, mais étant un grand amateur de Vian (en écrit comme en musique) je considère mon intervention comme biaisée. Je lui voue un culte, mais au grand jour.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je lis présentemment Freakonomics, de Steven D. Levitt et Stephen J. Dubner.

51stiiKjq6L._SS500_.jpg

Sommaire (tiré de Amazon.ca)

In the summer of 2003, The New York Times Magazine sent Stephen J. Dubner, an author and journalist, to write a profile of Steven D. Levitt, a heralded young economist at the University of Chicago. Levitt was not remotely interested in the things that interest most economists. Instead, he studied the riddles of everyday life--from cheating to crime to child-rearing--and his conclusions turned the conventional wisdom on its head.

Levitt and Dubner then collaborated on Freakonomics, a book that gives full play to Levitt's most compelling ideas. Through forceful storytelling and sharp insight, it reminds us all that economics is, at its root, the study of incentives--how people get what they want or need, especially when other people want or need the same thing. Among the questions it answers: Which is more dangerous, a gun or a swimming pool? If drug dealers make so much money, why do they still live with their mothers? What makes a perfect parent? And, of course: What do schoolteachers and sumo wrestlers have in common? (Answer: they both cheat.)

Mon professeur d'économie nous en avait fortement suggéré la lecture. Pour ceux qui veulent en avoir un aperçu, les auteurs du livre ont créé un blog sur le site du New York Times (Freakonomics). Je le recommande à tous ceux qui s'intéressent à la pensée logique, à l'économie ou aux questions absurdes.

Bonne lecture!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens de terminer "Trou de mémoire" de monsieur Hubert Aquin.

On est dans la grosse déconstruction formelle, là. Les narrateurs qui se chevauchent, qui viennent réfuter ce qu'a dit leur prédécesseur pour tenter de réorienter le récit, la structure en "tiroirs", les fausses notes de bas de pages... bref, on ne s'en sort pas. Mais on s'en sort jamais vraiment avec Hubert Aquin.

J'avais réussi à apprécier "Prochain Épisode" et "L'Antiphonaire" malgré de flamboyantes et excessives démonstrations d'érudition, mais là les mille et une références scientifiques et/ou culturelles et le style ampoulé m'ont juste tapé sur les nerfs. Je reconnais un travail formel à toute épreuve, mais c'est tout simplement chiant à lire; le genre d'ouvrage qui doit être "intellectualisé" en bonne et due forme pour y trouver quelque plaisir.

Ça mérite d'être étudié mais je ne recommanderais pas en tant que lecture de divertissement. Disons que c'est pas très "user friendly" ou "orienté client"...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je viens de terminer les romans de la table ronde de Chrétien de Troyes. Même si, à la fin, je sautais les passages évoquant l'amour ou la cour tellement ça devenait redondant, j'ai bien aimé le lyrisme et le romantisme (au sens poétique) qui se dégage du texte. L'univers baroque de Chrétien de Troyes est riche de singularités qui le rendent unique et beau à la fois. Je trouve dommage que ce soit enterré dans de la lourdeur inutiles de thèmes récurrents qui n'amènent rarement de nouveau au texte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

9782035834171FS.gif

Molière , j'aime bien mais sans plus sa reste une histoire de pensé poétique dans le but de transmette comme valeur que l'ignorance ne mène a rien.

Je suis toujours en train de relire les song of ice and fire (trône de fer) de George R. R. Martin en attendant le prochain livre. Et je me réveille le matin, énervé comme une jeune collégienne qui se croit le jour où elle ira acheté ses nouvelles chaussures, à l'idée que le livre va peut-être sortir aujourdhui. Bon ok j'ai peut-être trop mis de fioriture dans ma phrase...

Mais pour ceux qui aime la littérature fantastique et qui n'ont pas 10 ans, je vous le suggère grandement. C'est de la littérature plus mature, quand du monde doit mourir, ils meurent, et c'est pas beau, quand du monde baise, c'est décrit sans être porno. Mais c'est loin d'être des livres où on voit des gens mourir et baiser à chaque deux pages. C'est d'avantage des intrigues politiques, et comme vous pourriez le lire sur wiki, les personnages sont très détaillé et vivant. Chaque chapitre parle d'un personnage, et ca s'alterne ainsi. On voit se qui arrive sous différent point de vue, ce qui se passe à l'autre bout du continent pendant que les machinations de la nobilité se crée au chateau de la capitale. C'est personnellement ma série de livre préféré, et il ne faut pas avoir peur des nombreux livres, avant je détestais lire, mais j'ai dévoré les tomes.

Il y a 12 livres ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les Lettres Portugaises de Guilleragues

D'une platitude et d'un conformisme abrutissants. C'est le premier roman épistolaire, donc ça a un intérêt historique, mais en tant que divertissement on repassera. C'est dénué de vie, c'est prévisible, monotone. À éviter.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Amazon.ca , ces pas un site Canadien ? Sur quelle site je devrais commander mes livres(J'en ai environ 10 à commander)

Désolé c'était Hors-Sujet , je ne voulais pas crée un autre thread pour sa.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'suis dans l'insoutenable légerté de l'être de Kundera(il me reste 100 pages à lire) et je considère la possibilité d'en lire quelques autres de lui.

Sinon y'a toujours mon ''this is your brain on music'' qui traine depuis l'été sur ma table de chevet. Le sujet est vraiment super intéressant et stimulant(la musique est une énigme pour moi). Le truc, c'est que l'ouvrage manque de structure et est rempli de digressions personelles et pseudo-philosophiques inutiles(ou à peine). Puis j'ai un problème de principe avec la vulgarisation scientifique. Trop imprécis, trop expéditif, trop imagé, trop simplifié(évidemment!). Puis cette tendance qu'ont les scientifiques d'exagérer dans un sens la portée interprétative des résultats de leurs recherches ou des recherches associées aux théories qu'ils défendent quand ils se lancent dans les ouvrages ''grand public''. Mais bon, ça me sert quand même de point de départ. Mais je suis pas enthousiaste à l'idée de le terminer, et je préfère approfondir le sujet en me basant sur des exposés théoriques rigoureux, complets et sur la littérature scientifique.

Sinon, après Kundera je me lance dans les tragédies de Shakespeare. J'ai apprécié mon expérience avec Romeo et juliet que j'ai lu récemment et j'entends la renouveler avec Othello, Hamlet et Macbeth(et le reste si j'ai le temps).

Modifié par Personnage
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'suis dans l'insoutenable légerté de l'être de Kundera(il me reste 100 pages à lire) et je considère la possibilité d'en lire quelques autres de lui.

Sinon y'a toujours mon ''this is your brain on music'' qui traine depuis l'été sur ma table de chevet. Le sujet est vraiment super intéressant et stimulant(la musique est une énigme pour moi). Le truc, c'est que l'ouvrage manque de structure et est rempli de digressions personelles et pseudo-philosophiques inutiles(ou à peine). Puis j'ai un problème de principe avec la vulgarisation scientifique. Trop imprécis, trop expéditif, trop imagé, trop simplifié(évidemment!). Puis cette tendance qu'ont les scientifiques d'exagérer dans un sens la portée interprétative des résultats de leurs recherches ou des recherches associées aux théories qu'ils défendent quand ils se lancent dans les ouvrages ''grand public''. Mais bon, ça me sert quand même de point de départ. Mais je suis pas enthousiaste à l'idée de le terminer, et je préfère approfondir le sujet en me basant sur des exposés théoriques rigoureux, complets et sur la littérature scientifique.

Sinon, après Kundera je me lance dans les tragédies de Shakespeare. J'ai apprécié mon expérience avec Romeo et juliet que j'ai lu récemment et j'entends la renouveler avec Othello, Hamlet et Macbeth(et le reste si j'ai le temps).

J'ai lu La valse aux adieux de Kundera. Bien bon.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai terminé En avant comme avant! de l'inimitable Michel Folco. Autant apprécié que les deux premiers de l'auteur. C'est bon sans bon sens.

Sinon j'ai rapidement expédié ma lecture obligatoire du Malade Imaginaire. C'est divertissant, mais je ne suis pas fan du Sieur Poquelin.

Juste avant de me mettre à Même le mal se fait bien, je vais devoir me taper All's Well That Ends Well, lecture que j'appréhende pour son anglais archaïque et ses notes de bas de page qui sont en fait en milieu de page.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai un mépris a priori pour toute la littérature contemporaine, que tous vos commentaires confortent. Quelqu'un connaît-il un auteur vivant qui ait quelque chose à dire / dit quelque chose?

Ceci est une vraie question. Ce qu'est la fiction aujourd'hui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai un mépris a priori pour toute la littérature contemporaine, que tous vos commentaires confortent. Quelqu'un connaît-il un auteur vivant qui ait quelque chose à dire / dit quelque chose?

Ceci est une vraie question. Ce qu'est la fiction aujourd'hui.

Bah c'est plus ou moins ce que les contemporains des anciens auteurs pensaient.

Tu penses peut-être que ça te donne l'air d'un fin connaisseur que de dénigrer l'art contemporain, mais ça veut simplement dire que t'es pas capable de reconnaître la valeur artistique de toi-même.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai un mépris a priori pour toute la littérature contemporaine, que tous vos commentaires confortent. Quelqu'un connaît-il un auteur vivant qui ait quelque chose à dire / dit quelque chose?

Ceci est une vraie question. Ce qu'est la fiction aujourd'hui.

Houellebecq, je trouve qu'il cerne bien le "malaise contemporain". Il se laisse un peu trop aller à ses fantasmes pornographiques, surtout dans "Plateforme", mais je crois tout de même que son oeuvre dit quelque chose. Sinon, vite comme ça de mémoire, j'aime beaucoup le Québécois Jean Barbe, surtout "Comment devenir un monstre" qui n'est pas, comme pourrait le laisser croire son titre, un roman léger à saveur humoristique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bah c'est plus ou moins ce que les contemporains des anciens auteurs pensaient.

Tu penses peut-être que ça te donne l'air d'un fin connaisseur que de dénigrer l'art contemporain, mais ça veut simplement dire que t'es pas capable de reconnaître la valeur artistique de toi-même.

le mythe du génie non reconnu, oui

Je pense rien, je demande à voir.

Je reformule.

Je dis:

"La littérature contemporaine ne me plait pas"

Tu me réponds:

"Ca a toujours été comme ça, personne n'est capable de reconnaître le talent de ses contemporains"

Je te réponds:

J'apprécie certaines choses qui sont faites par mes contemporains: cela m'est arrivé en musique, en théâtre, en cinéma, et au-delà de la "stricte sphère artistique", je reconnais du talent à des gens dans le domaine des multimedia, du journalisme et d'autres inventions de tout type. Mais pas dans l'écriture autre que scientifique (sciences humaines par exemple). Je ne trouve rien. Alors soit je suis aveugle soit on peut en chercher des raisons.

par exemple

- que la littérature contemporaine instituée désigne ce que les maisons d'édition ont décidé de commercialiser

- que la littérature contemporaine alternative s'est abîmée dans une médiocrité exactement reliée à ce qui fait la médiocrité de la littérature contemporaine instituée - en miroir: du moi du moi et un soupçon de modestie pour cacher le fait qu'il n'y a que du moi

ou encore

- qu'il n'y aura jamais plus de littérature contemporaine parce que ceux qui savent écrire n'en font plus des livres mais autre chose, ne se satisfaisant plus du format "littérature" dans leur façon d'entrer en écriture

- que le roman de fiction de notre temps présent est peut-être le plus grand défi pour ceux qui veulent essayer d'écrire aujourd'hui, et qu'il est à réinventer au-delà de la déconstruction de la littérature et de son essence profondément ancrée dans la civilisation occidentale: figure de l'auteur, scenario et histoire, personnage etc.

que donc pour toutes ces raisons qu'il reste à préciser

- ton attaque mesquine m'aura servi au moins à dire quelque chose qui soit moins ridicule que les gaudrioles de la sale engence des littérateurs

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • xdrox a mis en évidence ce sujet

Veuillez vous connecter pour commenter

Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.



Je veux revenir!
 Partager

×
×
  • Créer...