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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

Mouais, on me l'avait faite aussi celle-là. Pédérastie dandy et problème de la fausseté dans le roman moderne.. Très parisien, ça m'étonne que truffaut ait pas fait un film de ce bouquin, du style "léaud et les mésaventures de la vertu".

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Encourage plutôt les autres à le lire !

Je ne le fais pas parce que le roman est redondant et que ça appelle à une grande compréhension de l'auteur, de son passé et du lieu où il l'a écrit, du pourquoi qu'il a décidé d'en faire plusieurs versions. Je trouve dommage qu'aucun professeur de littérature ne nous font lire du Sade. Ça été pourtant scandaleux en ce temps de romantisme. Je vais donc vous dire que si vous avez un quelconque intérêt pour Sade et ses oeuvres ou pour la littérature en générale et que vous avez quelques notions de sexologie, allez-y. Sinon, ça risque d'être un peu lourd pour vous.

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Ai finalement fini De l'inconvénient d'être né, dont j'avais suspendu la lecture. J'aime bien, j'irais jusqu'à dire que ça me rend plus joyeux. Allez voir pourquoi, Cioran me fait rigoler.

Ai lu Candide pour un cours. L'ai beaucoup apprécié, même si les "quelques arpents de neige" ont blessé ma fierté nationale. C'est une belle critique de l'optimisme et de la naïveté comme je les aime. Ça a un petit côté Chvéïk à mon avis.

Me suis mis à la lecture de Même le mal se fait bien, l'ultime Folco. Je ne pense pas être déçu, ça n'arrive jamais avec lui.

Constate que ma lecture de Papillon a été suspendue indéfiniment et que pour m'y remettre je devrai me re-taper les 300 premières pages parce que St-Laurent-du-Maroni et Curaçao ont eut le temps de s'effacer de ma mémoire. Dahut avait raison, la bougresse.

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Ton nouveau mot préféré ? Il me semble que je ne peux lire 2 de tes posts sans qu'il ne me tombe dessus

Le dépotoir malgré sa division en sections est comme une grande conversation où tout le monde parle d'autre chose que ce qu'il pense sans jamais répondre aux autres. Ca dégage une certaine atmosphère générale. Il se trouve que "pédérastie" convenait assez bien pendant ce laps de temps. Mais t'inquiète pas, je renouvelle mes mots plus vite que l'air ne change.

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h7697.jpg

Ghost of Chance, de Burroughs. J'avais lu Naked Lunch, livre très difficile à lire (surtout en anglais...) de par son côté tordu, décousu, expérimental et paranoïaque. J'ai Soft Machine qui traîne sur mon bureau que je lirai éventuellement.

Ghost of Chance est un mini roman (une centaine de page je crois, je ne l'ai plus avec moi). Ce n'est pas un ouvrage très connu de William S. Burroughs, mais c'est pourtant vite devenu mon livre préféré. En gros, l'histoire raconte comment l'homme, avec son avidité sans limite, est venu détruire la nature ancienne et la beauté du monde, et comment la vie va prendre sa revanche sur l'homme: maladies, follie, guerres, famines, complots, etc. Tout sa dans un style littéraire très personnel et dans un style très science-fiction/horreur.

Pour ceux qui conaissent Burroughs par Naked Lunch, ce livre-ci est beaucoup plus facile à lire. Assez décousu, mais moins que Naked Lunch. Le fait qu'il soit plus court aide aussi beaucoup (j'avais du recommencer Naked Lunch environ 5 fois avant de réussir à le finir).

J'ai rarement lu un ouvrage aussi plein de beauté et de laideur à la fois, et Burroughs réussi à transmettre sa haine envers l'humanité d'une manière exquise.

Ce livre, j'en suis sur, va longtemps rester marqué dans mon esprit.

Modifié par White Light
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h7697.jpg

Ghost of Chance, de Burroughs. J'avais lu Naked Lunch, livre très difficile à lire (surtout en anglais...) de par son côté tordu, décousu, expérimental et paranoïaque. J'ai Soft Machine qui traîne sur mon bureau que je lirai éventuellement.

Ghost of Chance est un mini roman (une centaine de page je crois, je ne l'ai plus avec moi). Ce n'est pas un ouvrage très connu de William S. Burroughs, mais c'est pourtant vite devenu mon livre préféré. En gros, l'histoire raconte comment l'homme, avec son avidité sans limite, est venu détruire la nature ancienne et la beauté du monde, et comment la vie va prendre sa revanche sur l'homme: maladies, follie, guerres, famines, complots, etc. Tout sa dans un style littéraire très personnel et dans un style très science-fiction/horreur.

Pour ceux qui conaissent Burroughs par Naked Lunch, ce livre-ci est beaucoup plus facile à lire. Assez décousu, mais moins que Naked Lunch. Le fait qu'il soit plus court aide aussi beaucoup (j'avais du recommencer Naked Lunch environ 5 fois avant de réussir à le finir).

J'ai rarement lu un ouvrage aussi plein de beauté et de laideur à la fois, et Burroughs réussi à transmettre sa haine envers l'humanité d'une manière exquise.

Ce livre, j'en suis sur, va longtemps rester marqué dans mon esprit.

Tant qu'à lire Burroughs, lis donc Beckett. Je sais que ça demande une certaine capacité intellectuelle mais pourquoi se contenter de la facilité ?

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J'aime l'expérimentation et la façon tordue dont Burroughs construit ses histoires.

Mais bon, je ne connais pas vraiment Beckett. Je lui donnerai ça chance. (Sinon, je doute honnêtement que ce puisse être plus dur à lire que Naked Lunch... mais je peux me tromper). T'as un titre à me recommander?

Modifié par White Light
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Tant qu'à lire Burroughs, lis donc Beckett. Je sais que ça demande une certaine capacité intellectuelle mais pourquoi se contenter de la facilité ?

Tant qu'à lire Beckett, lis donc Joyce. Je sais que ça demande une certaine capacité intellectuelle mais pourquoi se contenter de la facilité ?

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Oh zut.

Je suis retombé dans mes vieilles habitudes de lire un paquet d'ouvrages à la fois.

1-Der vorleser(le liseur), Bernard Schhlink

2-Hamlet, Shakespeare

3-J'ai recommencé l'histoire de l'analyse économique de J.A.S. Schumpeter(c'est trop bon)

4-J.S. Bach, the learned musician de Christoph Wolff(berk trop d'info en même temps= bourrage de crane)

5-Une encyclopédie pour le XXIième siècle, volume 2: les savoirs musicaux, sous la direction de Jean-Jacques Nattiez. Je lis avidement chaque article de l'encyclopédie.

6-La musique à travers ses formes, chez encyclopoche, larousse(un des vieux bouquins de ma mère). Même chose que 5.

Bon on voit bien que je n'ai pas le temps pour le dep avec tout ça.

Alors qu'est-ce que je fous encore ici?

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Mon conjoint m'a conseillé Michel Houellebecq - Plateforme

Il dit que je vais aimer. Je l'ai placé sur ma table de chevet et je le commencerai peut-être ce soir.

Est-ce que le mariage vaut la peine qu'on y mette tout ce temps et argent?

Sinon, j'en suis au 3/4 des Trois Mousquetaires, de Duma et j'adore. Je fais venir Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne bien assez tôt. Surement le Comte de Monte Cristo également.

Précédant cette lecture j'ai lu le Sang des Astrides et La Maison Assassinée de Pierre Magnan que j'ai beaucoup aimé! Évidemment c'est très français (beaucoup de régionalismes ou en fait, d'expressions et noms français de lieu etc. qui ralentissent un peu la lecture pour un québécois), mais néanmoins élégamment écrit.

Modifié par Locke
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Mon conjoint m'a conseillé Michel Houellebecq - Plateforme

Il dit que je vais aimer. Je l'ai placé sur ma table de chevet et je le commencerai peut-être ce soir.

Ahhhaaah ! Ton copain t'aime !

J'aime l'expérimentation et la façon tordue dont Burroughs construit ses histoires.

Mais bon, je ne connais pas vraiment Beckett. Je lui donnerai ça chance. (Sinon, je doute honnêtement que ce puisse être plus dur à lire que Naked Lunch... mais je peux me tromper). T'as un titre à me recommander?

Tu peux lire sa trilogie Molloy, Malone meurt et L'Innommable

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Tant qu'à lire Beckett, lis donc Joyce. Je sais que ça demande une certaine capacité intellectuelle mais pourquoi se contenter de la facilité ?

Avec ton affirmation, tu montres que tu n'as vraiment rien compris à Joyce. Fais un parallèle entre Joyce et Ezra Pound mais ne mets pas dans la même phrase Beckett et Joyce.

Je vois que pour toi Joyce s'arrête à A portrait of the Artist as a Young Man ou encore à Ulysses, attarde-toi plutôt à Finnegans Wake, ça pourrait t'amener à être plus circonspect.

En passant, Molloy est le premier roman que Samuel Beckett a écrit en langue française. Bonne lecture !

P.-S.: Je viens de te lire : "Écoutez, c'est pour un cours, puis je suis certain que c'est pas si mal!". Tu parles de Gide. Oublie ce que je t'ai dit !!!! Je te laisse avec Gide, cette crasse, cette chiure scripturaire où les Vierges sont toujours défoncées (dans le cul !). Je critique la forme comme le fond, davantage la forme même. Mea Culpa !

Modifié par ordureblanchie
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