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Toute ressemblance avec des membres du dépotoir est bien entendu fortuite et non avenue. 

Que pensez vous de tout ça ? 

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Ce que j'en pense:

1) Je suis d'accord avec le point de fond. La violence physique et la violence psychologique ne font pas avancer les gens, au contraire, ça laisse des traces. Ceci dit, je trouve que les énoncés sont des raccourcis intellectuels faciles pour illustrer un point. Un point pertinent et qui doit être illustrer à l'extrême pour être bien compris, j'imagine. La réalité est plus complexe que cela. Les gens sont un mélange de leur inné et de leurs acquis. Ce ne sont pas toutes les personnes qui réagissent négativement aux mêmes expériences. Évidemment, ces énoncés visent simplement à faire réfléchir les gens sur les dangers de la violence, je ne crois pas qu'ils aient la prétention d'expliquer la complexité du développement humain.

2) Les éternels conflits générationnels me purgent. Toutes les générations disent que la génération précédente est dépassée et que la génération suivante est donc bien faible et gâtée. Les sociétés changent et évoluent, deal with it. Souvent, on change pour le mieux. Encore une fois, deal with it. Arrêter de battre ses enfants à coups de ceinture, ce n'est pas un signe de faiblesse...

3) Ceci dit, je ne suis pas non plus de la mouvence "calinours". Je pense qu'il est important de pousser les gens à se dépasser et à être la meilleure version d'eux-mêmes possible. Ceci dit, je ne crois pas que cela veuille dire tracer le chemin à leur place et les diriger vers des avenues prédéterminées. Je crois que ça veut dire pousser de la bonne façon. Appuyer, aider, renforcer plutôt que de diriger et réprimander. Il y a moyen de faire ça sans violence tout en respectant certains standards de "performance". Je suis fondamentalement contre le nivellement par le bas et les "trophées de participation". Cependant, être le meilleur de soi-même ne veut pas forcément dire être en compétition avec les autres. Juste se réaliser. Et se réaliser, ça diffère d'une personne à une autre. On a chacun nos forces et nos intérêts. Ce que je n'accepte pas c'est que tous soit fondamentalement "ok" comme ils sont. On a tous du travail à faire à plein de niveaux.

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C'est très caricatural. Je suis évidemment une grande fan de discipline, je compte laisser mon bébé pleurer, punir mes enfants, et on a déjà des programmes d'études prêts jusqu'à leurs cinq ans dans différents domaines. Je peux admettre que certains voient les choses différemment mais associer punition et politesse à de la maltraitance, c'est tellement ridicule que ça enlève toute crédibilité au reste. Comme si se retrouver avec un job peu payant, ne pas savoir gérer la frustration, avoir une alimentation déséquilibrée rendait plus heureux. N'imps.

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Il y a 9 heures, 1984 a dit :

Que pensez vous de tout ça ?

Ma mère nous a battue tous les trois, moi mon frère puis ma sœur.  Mon frère est un éternel frustré de la vie et ma sœur n'a pas de colonne pour soutenir des décisions. Je suis le plus jeune des trois et je refuse de croire ni même de penser que cette violence que nous avons vécu ait été essentielle à notre développement.  Manger des coups à la gueule parce que le lit n'est pas bien fait ou que le linge n'est pas bien plié c'est atroce et totalement ineffectif. Les jolies énoncés en rose sont bien "cutes" pis toute mais empestent le vilain déni.

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Justement, si t'as été un enfant battu et que t'as connu la vraie violence, ça te gave pas les idiots en sucre qui comparent le fait de demander à un gamin de finir ses légumes à de la maltraitance ?

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Les ressentis ne se comparent pas, on ne peut pas réduire l'ampleur d'un traumatisme vécu chez l'un en le comparant avec un traumatisme plus sérieux chez d'autres. Le degré de sensibilité est parfois exacerbé dans notre paysage sensoriel en ouate rose. Mais les impacts psychologiques demeurent réels pour celui qui les vit, il n'y a personne qui peut avec la force des faits réduire l'importance du traumatisme. Il n'y a que la personne en proie à ses émotions qui a le pouvoir de s'en guérir.

Une bonne chose qui selon moi peut aider à mieux relativiser les événements, c'est d'abord et avant tout d'accepter que les émotions vécues sont valides, même si ça ne fait logiquement pas de sens qu'une personne soit aussi touchée par une situation qui peut nous sembler anodine.

Je sens que la guérison des blessures d'enfances est souvent entravée par les jugements qui invalident les traumatismes et émotions. ''Arrête de pleurer, c'est rien.'' ''Pas de ma faute si t'es trop sensible.'' ''Voyons y'a rien là, rr'viens-en !'' On parle d'affect. c'est subjectif. On ne peut pas minimiser ce que quelqu'un vit en comparant son monde subjectif à celui complètement différent d'une autre personne. Des pommes et des oranges.

On peut trouver ça caricatural les citations plus hauts, moi-même je trouve ces comparaisons enfants-adultes assez simpliste, mais à quelque part, le message c'est que leurs réactions s'expliquent par ce qu'ils ont vécu par le passé.

Une grande part de la guérison prend essence dans l'idée même que le corps nous envoie des informations sous forme d'émotions. Et par la nature même de leur existence, ces émotions bien identifiées sont des vérités pour la personne qui les porte. Ce qui fait en sorte que les émotions, bah... y'a personne qui devrait nous dire qu'on n'a pas le droit de les avoir. On a bien sûr responsabilité sur nos réactions qui en découlent, mais nos émotions on a droit de les ressentir, parce qu'elles ne sont pas choisies, mais bien subies.

Le pouvoir de guérison commence lorsqu'on a identifié les émotions ressenties. Essayer de comprendre pourquoi on se sent ainsi, et trouver une réponse qui permettra de transmuter cette émotion en action. Cette colère me demande de m'affirmer. Cette tristesse me demande d'accepter mes limites. Cette honte me demande de rejoindre d'autres personnes et d'en parler.

Notre façon d'agir à certaines situations à l'âge adulte se font à partir d'un système de pensée construit depuis les premières expériences. Certaines réactions ne se font pas consciemment, mais nous pouvons tous, sans tomber dans l'excès d'analyse, essayer de comprendre pourquoi certaines situations nous mênent à de cercles vicieux.

Et pour ce faire, rien de bien compliqué. Il s'agit de décrire dans l'ordre :

  1. la situation
  2. Les pensées déclenchées par la situation (dans certains cas, des pensées issues de mauvaises expériences passées). Elles ne sont pas conscientes, donc il est difficile de les identifier les premières fois qu'on le fait.
  3. Les émotions (parfois décalées de la situation présente ou exacerbées car reliées aux expériences passées traumatisantes)
  4. Le comportement (Combat ou fuite, ou autre réaction problématique)

Une fois qu'on a bien identifié les tenants et aboutissants, on peut commencer à dessiner un schéma alternatif, dans le but d'effectuer une restructuration cognitive. Pour ce faire, on a besoin d'analyser les pensées et d'identifier les distorsions cognitives. Là, nous pouvons mettre les faits en place et relativiser la situation, puis dessiner des pensées alternatives qui auront comme effet (à long terme, à force de pratique) de déclencher des émotions plus adéquates, voire positives. Et en découle, éventuellement, des comportements raisonnables.

En conclusion, je pense que :

  1. Ce sont des exemples de traumatismes possibles
  2. Ils sont valides et on ne doit pas minimiser leur impact en les comparant
  3. Les accepter ne consiste pas à accepter le statut de victime ou de bisounours
  4. Nous avons le pouvoir de transformer ces traumatismes personnellement
  5. Cette guérison se fait mieux dans l'acceptation commune qu'il y a eu traumatisme
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Il y a 18 heures, Abereau a dit :

Ma mère nous a battue tous les trois, moi mon frère puis ma sœur.  Mon frère est un éternel frustré de la vie et ma sœur n'a pas de colonne pour soutenir des décisions. Je suis le plus jeune des trois et je refuse de croire ni même de penser que cette violence que nous avons vécu ait été essentielle à notre développement.  Manger des coups à la gueule parce que le lit n'est pas bien fait ou que le linge n'est pas bien plié c'est atroce et totalement ineffectif. Les jolies énoncés en rose sont bien "cutes" pis toute mais empestent le vilain déni.

Mon dieu, elle a vraiment des problèmes ta mère. Ça me rappelle cet hiver, en faisant mon épicerie, il y avait cette mère qui tirait son garçon de 5-6 ans par le bras dans toutes les allées en lui disant toutes sortes de choses rabaissantes et il pleurait. Si bien que les clients se sont mis à la regarder croche incluant moi et elle s’est mise en mode confrontation en nous disant « ben c’est ça c’est toujours la faute de la mère, jamais le p’tit ». Elle a continué comme ça tout le long de son épicerie. Je regrette un peu de ne pas avoir contacté la DPJ.

Est ce que tu la vois encore ta mère ? Comment tu deal avec les ressentiments ou mixed feelings que tu as envers elle ? 

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Les enfants qui ne se sentent pas ou mal aimés vont souvent réagir de deux manières à ce manque dans leur coeur. Les premiers vont devenir des saints. [...] Les autres vont faire l'inverse, ils vont devenir des bandits. [...] En ce qui me concerne, je n'ai pas pris de chance, j'ai fait un peu des deux.

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Le 2020-05-09 à 16:29, Daleko a dit :

Justement, si t'as été un enfant battu et que t'as connu la vraie violence, ça te gave pas les idiots en sucre qui comparent le fait de demander à un gamin de finir ses légumes à de la maltraitance ?

Je trouve ça absurde comme comparaison et c'est malsain de penser ainsi. Si ça se trouve, ces idiots en sucre ont peut-être été victimes eux mêmes de ce type d'abus autoritaires et essaient de "overcompensate" ou un truc du genre. J'ai choisi d'être résilient face à mon enfance et j'ai grandi d'une manière qui m'est propre. Mon frère et ma sœur ont vécus la même chose que moi mais y ont répondu différemment. Les citations en rose plus haut sont mensongères. 

 

Il y a 7 heures, Ecce Homo a dit :

Mon dieu, elle a vraiment des problèmes ta mère. Ça me rappelle cet hiver, en faisant mon épicerie, il y avait cette mère qui tirait son garçon de 5-6 ans par le bras dans toutes les allées en lui disant toutes sortes de choses rabaissantes et il pleurait. Si bien que les clients se sont mis à la regarder croche incluant moi et elle s’est mise en mode confrontation en nous disant « ben c’est ça c’est toujours la faute de la mère, jamais le p’tit ». Elle a continué comme ça tout le long de son épicerie. Je regrette un peu de ne pas avoir contacté la DPJ.

Est ce que tu la vois encore ta mère ? Comment tu deal avec les ressentiments ou mixed feelings que tu as envers elle ? 

J'en ai vu souvent de l'abus parental en public, chez Maxi et Cie par exemple. Ça me dégoutte parce que la plupart du temps l'enfants ne comprend simplement pas ce qu'il a fait de mal. 

Ma relation avec ma mère est exceptionnelle mais ce n'est pas grâce a elle. J'habite sous son toit depuis l'an dernier et c'est par nécessité. Mais malgré notre passé, je ne lui tient pas rigueur et on s'entend plutôt bien.

Le fait qu'elle ne m'ait jamais demander pardon ni même aux deux plus vieux de ses enfants va laisser bien sur une tâches indélébiles qui va la suivre jusqu'à son lit de mort. J'ai accepter cette réalité. Sur mon Facebook c'est plein de "selfies" que j'ai pris avec elle, ma mère je l'aime inconditionnellement. Rien ni personne peut changer ça, surtout pas le passé. Life goes on colisse. 

 

 

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Il y a 14 heures, Abereau a dit :

Je trouve ça absurde comme comparaison et c'est malsain de penser ainsi. Si ça se trouve, ces idiots en sucre ont peut-être été victimes eux mêmes de ce type d'abus autoritaires et essaient de "overcompensate" ou un truc du genre.

Ce que je voulais dire, c'est pas que des adultes ont tort de ressentir ce qu'ils ressentent mais plutôt qu'il y a une différence à faire entre autorité et abus, éducation et maltraitance. La façon dont les choses sont présentées sur certaines de ces cartes laisse penser que toute règle et toute discipline sont néfastes. Comme si le rôle du parent était simplement de regarder d'un air émerveillé et bienveillant son petit faire tout ce qu'il veut et grandir comme ça lui chante. Entre empêcher un enfant de sortir de table tant qu'il n'a pas fini son assiette (parce que c'est impoli et mauvais pour sa santé) et lui mettre des mandales parce qu'il a pas plié le lingé, y'a comme un fossé.

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Tu penses que forcer un enfant à finir de manger son assiette alors qu'il n'aime pas l'aliment ou n'a plus faim est de l'ordre la discipline ? 

On dirait que tu ne fais aucune nuance entre "forcer" et " éduquer", et que tous les gens qui ne "forcent" pas leur gamins sont des laxistes. Il n'y a pas beaucoup de nuances dans tout ça. 

J'ai une question pour toi d'ailleurs : à ton avis, qu'est-ce qui dans ton enfance à été la source de tes problèmes alimentaires et la source de ta boulimie et anorexie ? D'où ça vient à ton avis ?

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Citation

Alice Miller
Le drame de l'enfant doué
 

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Contrairement à ce que le titre a souvent pu laisser penser, il ne s’agit pas d’un livre sur les enfants surdoués. On y trouvera par contre une recherche autour de l’interrogation : pourquoi tant d’adultes doués, qui réussissent dans la vie, souffrent-ils de se sentir étrangers à eux-mêmes, intérieurement vides ? Depuis la première parution de ce livre en 1979, les réponses d’Alice Miller à cette question ont aidé de nombreux lecteurs à trouver un accès à leur propre histoire et à découvrir que la partie précieuse de leur Soi leur était restée cachée jusqu’alors (leur « drame »). Ses lecteurs sont encouragés à chercher les raisons de leur souffrance actuelle dans leur histoire, l’histoire du petit enfant qui ne devait vivre que pour les besoins de ses parents en ignorant ou niant ses propres besoins. Au lieu de payer plus tard avec des dépressions et de nombreuses maladies corporelles pour cette auto-mutilation, l’adulte peut s’en libérer en trouvant l’empathie pour l’enfant qu’il a été et pour sa souffrance muette. Aussitôt qu’il assume sa vérité, bloquée si longtemps dans son corps, il peut commencer à regagner, pas à pas, sa vitalité, la vie authentique qu’il n’avait pas osé vivre. La perception par l’auteur du vécu réel de l’enfant n’est plus en lien avec celle de la psychanalyse, à laquelle Alice Miller reproche de rester dans la vieille tradition qui accuse les enfants et protège les parents, autant dans la théorie que dans la pratique où les rapports des traumatismes réels sont interprétés comme fantasmes.

Il n'y a pas de petits drames - en fait, au contraire, plus il est petit, plus il est nocif puisque impossible à cerner et à justifier.

Qui ici ira en thérapie parce que ses parents lui faisaient finir ses brocolis? Personne, parce que c'est tellement ouate rose et niaiseux lol alors que c'est justement ça le problème. L'idée que vous n'avez pas la faiblesse d'une ouate rose et que vous ne devriez pas vous occupez de vous comme si vous n'étiez rien d'autre qu'un oeuf dans une tornade est une idée complètement arrogante. Vous êtes des pots de porcelaines qui se prennent pour des veste pare-balles. 

Lisez Alice Miller. 

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Le 2020-05-09 à 10:21, Daleko a dit :

C'est très caricatural. Je suis évidemment une grande fan de discipline, je compte laisser mon bébé pleurer, punir mes enfants, et on a déjà des programmes d'études prêts jusqu'à leurs cinq ans dans différents domaines. Je peux admettre que certains voient les choses différemment mais associer punition et politesse à de la maltraitance, c'est tellement ridicule que ça enlève toute crédibilité au reste. Comme si se retrouver avec un job peu payant, ne pas savoir gérer la frustration, avoir une alimentation déséquilibrée rendait plus heureux. N'imps.

Des programmes d'études prêts jusqu'à leur 5 ans?

Tu as déjà prévu d'avoir des enfants malheureux.

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Il y a 9 heures, 1984 a dit :

Pourquoi les citations en rose seraient mensongères si chacun réagit différemment à un traumatisme, aussi minime semble-t-il @Abereau ?

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ton opinion ? 

Ok, c'est pas toutes les citations initiales qui font références à du gros abus physique/psychologique sale, my bad. Cette citation ici la est vraiment wack. Peut-être vrai dans certain cas surtout avec des parents narcissiques. L'amour peut étouffer. 

Je te dirais que j'ai réagit plus fortement à celle-ci en particulier:

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Il y a 5 heures, 1984 a dit :

Tu penses que forcer un enfant à finir de manger son assiette alors qu'il n'aime pas l'aliment ou n'a plus faim est de l'ordre la discipline ? 

Oui. Apprendre la diversité alimentaire, c'est quelque chose d'absolument essentiel. Après, je parle pas des parents sadiques qui vont servir des épinards toutes les semaines à un gamin qui déteste ça. Ne plus avoir faim, si t'as pas encore l'âge de te servir ta propre assiette, normalement on te sert des parts raisonnables, donc finissables, et si tu t'es servi toi-même, ça t'apprendra à mieux évaluer tes besoins la fois suivante.

Il y a 5 heures, 1984 a dit :

J'ai une question pour toi d'ailleurs : à ton avis, qu'est-ce qui dans ton enfance à été la source de tes problèmes alimentaires et la source de ta boulimie et anorexie ? D'où ça vient à ton avis ?

Honnêtement, je pense que ça a essentiellement rapport à autre chose que la nourriture, j'ai eu des parents très laxistes de ce côté-là. Peut-être qu'un des facteurs a quand même été le fait qu'au contraire on me laissait m'alimenter n'importe comment (du genre à me donner 6 croissants au petit-dej) et donc que j'ai vité été boulotte et mal dans ma peau, emmenée chez une diététicienne dès la maternelle, etc. Pis j'ai fini par décider de régler ça par moi-même.

Je pense que le fait d'avoir eu à gérer ces troubles toute ma vie me rend encore plus attentive à ça et au besoin d'instaurer un rapport équilibré à la nourriture, très rapidement. J'admets que je suis peut-être plus sévère que la moyenne mais personnellement qu'on assimile ça à de la maltraitance, ça me choque.

il y a 44 minutes, Commissaire Laviolette a dit :

Des programmes d'études prêts jusqu'à leur 5 ans?

Tu as déjà prévu d'avoir des enfants malheureux.

Pourquoi ? Le savoir, c'est pas le plus beau cadeau qu'on peut donner à un gamin ? Je trouve ça triste qu'on puisse penser le contraire.

On est aussi pointilleux parce qu'on envisage très sérieusement de faire l'école à la maison au début, donc on s'y prend bien en avance pour voir si on en réellement les capacités, peser le pour et le contre, etc. Mais bon, ça sera pour un autre sujet.

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il y a 7 minutes, Abereau a dit :

Ok, c'est pas toutes les citations initiales qui font références à du gros abus physique/psychologique sale, my bad. Cette citation ici la est vraiment wack. Peut-être vrai dans certain cas surtout avec des parents narcissiques. L'amour peut étouffer. 

Je te dirais que j'ai réagit plus fortement à celle-ci en particulier:

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Ce sont de vraies personnes qui ont dit ces choses là en thérapie.

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@Daleko Tu peux créer des traumatismes sans que tu ne maltraite ton enfant pour autant, je pense que c’est ça que tu ne perçois pas dans la discussion. Personne n’a parlé de maltraitance, je n’ai jamais été maltraitée mais ma mère a eu des comportements qui m’ont quand même laissé des petits traumatismes, comme le favoritisme pour mon frère par exemple. Une fois je me suis fait rejeter par deux gamines pendant une sortie scolaire où elle était accompagnante et ma mère ne m’a pas défendue. Les deux petites sont même venues se blottir contre elle juste devant moi. Par exemple, c’est un souvenir traumatisant et ma mère n’a aucunement usé de maltraitance. 

Pour autant, je ne pense pas du tout que ton problème avec la nourriture venait de la nourriture, il a été observé à plusieurs reprises que les troubles alimentaires sont plutôt liés à des chocs émotionnels. Les parents représentent les nourriciers ( rien de bien surprenant vu que ce sont eux qui te nourrissent pendant 20 ans environ) et si l’un d’eux ou les deux ont de problèmes à créer un lien affectif sain entre eux et entre leur enfant, celui ci a des chances d’avoir un problème avec la bouffe. Ça s’est vu pour des cas de deuil, de viol, de violences, ou de traumatismes divers lié au père ou à la mère. 

Certains enfants sont plus fragiles que d’autres sur le plan psychique, comme le dit @Gamin

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Vu sous cet angle là, oui. Mais il est mentionné parmi les premières images que nous vivons dans une société pleine de violences infantiles, c'est avec ce rapprochement-là que je n'étais pas d'accord.

Une vie sans petit traumatisme, ça n'existe pas, ça en fait totalement partie, et apprendre à les gérer sainement, c'est un des buts du jeu. Si on part avec l'idée que le moindre geste/mot peut traumatiser un enfant, on se garantit une vie d'angoisse, et à lui aussi. Accepter la déception, la frustration, etc. c'est aussi se préparer aux décennies qui vont suivre. Pour reprendre un des exemples donnés : le fait de laisser un bébé pleurer. Toutes les études se contredisent là-dessus, il n'y a rien de tranché. Alors peut-être que certains vont croire que ça les a traumatisé, mais est-ce que c'était mal pour autant ? Si le monsieur en question passe ses nuits sur les réseaux sociaux, c'est au problème présent qu'il faudrait s'attaquer, pas accuser ses parents concernant un truc qu'il n'a pas su gérer et pour lequel personne n'a réellement tort.

L'adulte parfait n'existe pas, tout le monde fait ce qu'il peut et la plupart des parents s'imaginent faire de leur mieux, même si leur mieux est médiocre. J'ai du mal à comprendre l'intérêt de ressasser ce genre de détails, une fois qu'on s'est attaqué à ses problèmes les plus profonds, ça ne termine jamais. C'est comme quand on joue d'un instrument, si on repense sans cesse aux fautes qu'on vient de jouer, on peut être certain qu'on en fera d'autres et que ce morceau sera ruiné.

 

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