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L'exil ou la mort


Déchet(s) recommandé(s)

Il y a 22 heures, Vacpower™ a dit :

Non le problème c'est que tu crois que la culture n'est pas non plus lié à la génétique.

Parce que mon point c'est pas que la génétique influence les traits "physiques" de l'être humain. La génétique (et la biologie en général) influence aussi considérablement le cerveau et donc ce que les humains pensent, perçoivent, leurs émotions face aux choses, etc. Ce qui évidemment va modeler la culture.

Si dans toutes les sociétés, sans exception, ce sont les hommes qui sont les plus violents et qui commettent le plus de crimes, c'est pas juste un hasard de l'histoire qui fait que les cultures s'adonnent à être pareilles. C'est parce qu'on est fondamentalement le même animal.

l'état actuel de la science est qu'il n'y a aucun facteur biologique (gène, hormone, chromosome, etc) qui prédétermine la propension à la violence. et si c'était le cas (mettons qu'on découvre hors de tout doute que la testostérone rend certains hommes violents), en quoi ça nous aiderait à comprendre la violence en tant que phénomène social ?

tu dis qu'il faut trouver la bonne solution pour le problème. il a été maintes fois démontré que la violence en tant que phénomène social est engendré par des facteurs environnementaux (socio-économiques, politiques, etc). s'il y a 30 meurtres par 100 000 hab. au Brésil versus 0,2 au Japon, c'est tout de même pas parce que les Brésiliens ont plus de testostérone que les Japonais, si ? 

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«mettons qu'on découvre hors de tout doute que la testostérone rend certains hommes violents» 

La testo c’est ce qui donne la drive aux hommes et c'est ça qui va faire que les gars vont se battre et s'entre-tuer pour des femmes. C'est totalement biologique et non sociale. Le social encadre et force les hommes à se calmer et contrôler leur 
agressivité naturel.

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As-tu lu cet article au complet, et si oui, en quoi cela contredit ce que j'ai dit au niveau sociologique ? As-tu fait une revue de la littérature sur le sujet de la testostérone ou as-tu juste pris l'étude qui faisait ton affaire ? :/

https://www.health.harvard.edu/drugs-and-medications/testosterone--what-it-does-and-doesnt-do

Il y a beaucoup plus d'hommes qui ont un déficit de testostérone que d'hommes qui en surproduisent naturellement. Même s'il y a véritablement une corrélation entre un comportement violent et la surproduction de testostérone (i.e. les prisonniers cités dans l'étude), cette causalité ne serait vraie que pour la minorité d'hommes qui en surproduisent. Comme je l'ai déjà mentionné, on ne peut pas tirer des inférences sociétales à partir de traits individuels (socio 101 esti). Pour le reste, la science ne dit pas qu'un taux "normal" de testostérone est lié à un comportement violent.

La cognition et le comportement humains sont des sujets tellement complexes. C'est un peu risible de vouloir réduire ça à la contribution d'une simple molécule. 

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Si on réduisait la propension à la violence au niveau de testostérone, on serait en partie en train de nier l'abus féminin. Les violences de la part des femmes n'est pas rare, quelles se manifestent différemment que celles des hommes ou non.

Mais j'suis quand même de l'avis que c'est en premier lieu un phénomène biologique et que l'éducation et les expériences personnelles vont atténuer ou accentuer les tendances naturelles des individus.

Modifié par LaFatigue
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Il y a 8 heures, LaFatigue a dit :

Si on réduisait la propension à la violence au niveau de testostérone, on serait en partie en train de nier l'abus féminin. Les violences de la part des femmes n'est pas rare, quelles se manifestent différemment que celles des hommes ou non.

Mais j'suis quand même de l'avis que c'est en premier lieu un phénomène biologique et que l'éducation et les expériences personnelles vont atténuer ou accentuer les tendances naturelles des individus.

C'est souvent la compétition intra-sexe qui va créer la violence féminine.   La testo va monter l’agressivité, l'intensité et l’énergie , pas nécessairement la «violence», c''est souvent ici que les gens se trompent, l'agressivité ne veut pas dire nécessairement dire violence et criminalité. 

 

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Il y a 9 heures, LaFatigue a dit :

Si on réduisait la propension à la violence au niveau de testostérone, on serait en partie en train de nier l'abus féminin. Les violences de la part des femmes n'est pas rare, quelles se manifestent différemment que celles des hommes ou non.

Mais j'suis quand même de l'avis que c'est en premier lieu un phénomène biologique et que l'éducation et les expériences personnelles vont atténuer ou accentuer les tendances naturelles des individus.

Totalement en accord avec ton premier point et c'est un excellent point. Les femmes sont également capables d'une grande violence. C'est un autre sujet interéssant et complexe qui s'approche bien avec des outils socio.

Pour ce qui est du deuxième point, je ne suis évidemment pas en accord, mais c'est déjà bien que tu ne fasses pas de distinction fumeuses entre h et f sur le sujet. Même réduit à son individualité, je pense que la violence est avant tout lié à des facteurs environnementaux et psycho.

Par ex dès leur plus jeune âge, on apprend aux enfants à gérer leurs émotions négatives (colère, tristesse, jalousie etc) en les exprimant de façon convenable. Un comportement violent chez l'adulte peut être lié à une gestion émotionnelle déficiente. Par contre, cette règle n'est pas universelle, il y a des enfants qui ont un tempérament très doux en partant et d'autres plus difficiles. Alors bon conferer un caractère universel et biologique à des attributs qu'on ne retrouve même pas uniformément chez les enfants, tu comprends en quoi je ne suis pas d'accord.

Mais je suis curieuse d'entendre ton point de vue sur ce sujet. 

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@Ecce Homo tu vas être heureuse la nouvelle novlangue médiatique LGBT va te désigner comme «personne avec un col de l’utérus» et non comme femme ;)  Quand tu vois tout comme une construction sociale et que tu vie dans la déni de la réalité biologique, et bien, plus rien n'a d'importance  tout est fluide et interchangeable et les mots n'ont plus de sens. Donc les «femmes» sont réduite uniquement à leur appareil reproductif.. et elles sont maintenant des «Individuals with a cervix» dans ton beau monde progressiste :)
 

 

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il y a 34 minutes, L'Oracle-W00t a dit :

et les mots n'ont plus de sens.

Si seulement c'était vrai, t'es messages seraient peut être finalement tolérable :

 

il y a 39 minutes, L'Oracle-W00t a dit :

@Ecce Homo yv wcu gwul ifvtgwvl ob opwxgsoh opwnctjxh nfekgvltxf MHHV xd wh efxkiphu fprng «rguvrsof cxgf xu dpm fg n’xahsvt» gv pvq fpnng hkpph ;) Rvbpj vx yrjt uuwv frpnf zpg erqvuwvevkrq vtdjcng hw xvf uw xkh kdot mc fgul gf mb tggolwf cjqrqjltvf, fz dkhq, smvx tkgq q'd e'nnrqtwdqhf uqwv hva gmvkfg ha louftejhqjfbcng kw oht npvy p'rqw qmvy fg vhqt. Etpe nhv «ifrngu» urqw wfewkvh xujrvgogqa d mfvt crwdufjm tgvurgvdukup.. hw hmmf yqpw pdjoygpcqw gfx «Jpfkylgzbmu ykwk h dfsxkz» ghqt upp dghx ppoeg rxrjufttkyvh :)

 

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Il y a 2 heures, L'Oracle-W00t a dit :

When powerful women are accused of workplace harassment

Four high-profile cases raise the question: How fair is the process when it plays out in the media glare?

https://montrealgazette.com/news/local-news/workplace-harassment-high-profile-cases-raise-questions-on-fairness-to-victims-and-accused/wcm/bb0bea4b-bc69-45d2-aa7b-382d4ecb6991/

 

Je ne veux pas parler à travers mon chapeau parce que tu ne le savais peut-être pas, mais savais-tu que les mouvements féministes et les dénonciations n'ont pas pour pu de banaliser le harcèlement quand il vient d'une femme?

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@Ecce Homo 

On parle souvent d’éduquer les hommes, mais je pense que les femmes méritent aussi d’être éduqués face aux messages sexistes dont elles subissent l’impact, parfois en se rendant elles mêmes victimes de la situation. Ex : ne pas avoir peur de l’homme. Ça s’éduque. 

Je me retrouve à avoir ce débat fréquemment avec des personnes qui ont une vision dichotomique et manichéenne de l’homme et de la femme. Ça me gêne, de base, d’avoir à expliquer qu’il n’y a pas de « méchant » fondamental. 

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si seulement c’était aussi simple. 

Partons du principe qu’aucune famille n’est parfaite, et que dans beaucoup de cas, on a déjà du mal à éduquer les gosses sans qu’ils n’aient de trauma ou de blessure lié au vécu scolaire ou autre. Se dire qu’il suffit d’eduquer mieux les garçons ressemble à un sermon d’eglise. 

Je suis convaincue que la culture est la première chose qu’il faudrait modifier. Car la culture est une forme d’éducation, elle impacte autant notre psyché que notre vécu familial. 

Dans un monde où l’on utilise le corps féminin pour sexualiser les propos et vendre tout et n’importe quoi, pas étonnant que notre société soit aussi débridée dans ses pulsions sexuelles. 

Je suis donc convaincue que sans une desexualisation du corps féminin, et surtout, un stop de sa surexposition codifiée dans les visuels qui nous entourent, les femmes ne pourront ré expérimenter une liberté corporelle. 

Bien entendu, les femmes font partie du problème : quand j’explique ma théorie à ces mesdames, on me rétorque que 

- je mérite de me faire agresser

- Les femmes n’ont pas à changer 

- elles ont envie de se mettre des talons des jupes et du rouge à lèvre pour se sentir belles

- je justifie les agressions sexuelles

 

alors évidemment que c’est pas sérieux. Au cours d’un débat, une demoiselle peut me sortir un argument du style «  les hommes ont décidé que la femme était inférieure » et là si tu veux j’arrête tout, ce n’est pas sérieux de parler avec des gamines. Personne n’a décidé que, on est quand même pas con au point de ne voir aucune évolution dans le traitement que reçoivent les femmes depuis un siècle. Il y a toujours moyen d’avancer, mais je pense pas que l’aspect SJW chialeur soit une aide. Au contraire on se rends compte de la perte de crédibilité de ces personnes. 

J’expose ma théorie sur le conditionnement culturel a l’hypersexualisation du corps féminin à beaucoup de ces SJW, et je dois admettre que j’ai rarement des personnes conscientes du monde dans lequel elles vivent. Elles vont hurler qu’elles sont objectivée dans le regard des hommes, mais elles ne vont pas concevoir leur propre hypersexualisation. Elles vont intégrer les codes de la beauté de notre culture contemporaine, et vont se sexualiser en croyant pouvoir déconnecter le désir qu’elles génèrent pas les codes qu’elles envoient.

exemple. 

Princess Nokia il y a plusieurs années. C’etait Une fille qui assumait son boyish style. Qui assumait ses petits seins et son gros ventre, comme elle disait dans les chansons. C’etait une jeune fille qui proposait d’autres codes que ceux qu’on lui impose, et ça avait du sens dans le discours d'authenticité que j’aime.

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Avant de vouloir être une fille résolument « jolie » ( l’injonction Obligatoire faite aux petites filles) deviens toi même. Ce message est à mon sens celui que chacun et chacun devrait entendre, plutôt que cette volonté de gommer ses différences pour faire partie du grand tout, du grand groupe des femmes qui se suivent, se copient, et se ressemblent. J’utilise cette réflexion dans le sens de chacun, pour être bien, pour être heureux, il faut être soi. 

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Mais bref, dans le cas présent, on peut facilement constater l’impact de la culture hypersexualisante autour du corps des femmes. C’est quelque chose qui corresponds à l’ideologie Dominante, aux codes patriarcaux, mais que le pop féminisme a transformé en faux empowerment. Cette idée reçue est très difficile à enlever du cerveau de beaucoup de nanas qui ont trouvé du réconfort dans ce type d'identité, une pseudo forme d’estime de soi qui n’en est pas du tout ( l’estime de soi ne vient jamais de l’extérieur, donc la confiance en soi ne peut pas tabler sur le fait d’avoir Un physique parfait) et forcément, quand on demande aux femmes d’y renoncer... elles évoquent un retour aux années 50 et aux jupes en dessous du genou. 

Nous sommes donc dans une vraie problématique unisexe avec ce culte de la sexualisation corporelle. Mais bien des femmes refusent leur part de responsabilité et surtout leur manque d’en conscience vis à vis de cette culture du viol -qui puise directement dans l’hypersexualisation du corps féminin. 

Quand je l’explique à des nanas, j’ai le droit à des phrases aussi bateaux que répétées inlassablement par une multitude de perroquets à la cacahuète cérébrale VIDE. Certaines devraient réellement fermer leur gueule, je peux te le dire. 

Ah, et, j’ai aussi le droit à de petites remarques sur mon travail, on me reproche de sexualiser mes modèles. Parce qu’on va trouver des filles en maillot. Devant une cascade. Vous voyez, les gens mélangent tout vu qu’ils ne comprennent pas le sens de ce qu’on leur dit quand on parle de culture sexualisante, et même eux finissent pas tomber dans le piège en suppléant qu’être en maillot dans un endroit contextuel reste de la sexualisation. 

Bref, «  ceux qui comprennent rien comprennent bien mieux que ceux qui comprennent mal » 

 

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Il y a 6 heures, 1984 a dit :

Je me retrouve à avoir ce débat fréquemment avec des personnes qui ont une vision dichotomique et manichéenne de l’homme et de la femme. 

Partons du principe qu’aucune famille n’est parfaite, et que dans beaucoup de cas, on a déjà du mal à éduquer les gosses sans qu’ils n’aient de trauma ou de blessure lié au vécu scolaire ou autre. Se dire qu’il suffit d’eduquer mieux les garçons ressemble à un sermon d’eglise. 

Je suis convaincue que la culture est la première chose qu’il faudrait modifier. Car la culture est une forme d’éducation, elle impacte autant notre psyché que notre vécu familial. 

Dans un monde où l’on utilise le corps féminin pour sexualiser les propos et vendre tout et n’importe quoi, pas étonnant que notre société soit aussi débridée dans ses pulsions sexuelles. 

Je suis donc convaincue que sans une desexualisation du corps féminin, et surtout, un stop de sa surexposition codifiée dans les visuels qui nous entourent, les femmes ne pourront ré expérimenter une liberté corporelle. 

ton point de vue est intéressant et je suis d'accord sur le fait qu'une partie de la problématique provient de la pop culture. par contre le problème selon moi n'est pas tant l'hypersexualisation de la femme mais plutôt la représentation unidimensionnelle des genres véhiculée par la pop culture au travers de la musique et du cinéma/tv. autant ces biens culturels alimentent notre imaginaire collectif autant ils sont actuellement dominés par un seul pays, lequel est mu par des motifs capitalistiques et n'a pas intérêt à déroger d'une formule qui génère des tonnes de revenus. 

on parle beaucoup de l'image problématique des femmes et insistons sur les actions orientées vers elles mais qu'en est-il des hommes ? la pop culture n'entretien-t-elle pas également une image problématique des hommes ? par exemple la franchise multimilliardaire de Marvel met de l'avant le caractère héroïque et vertueux d'hommes qui combattent l'injustice du monde et leurs démons intérieurs par leur courage et leurs facultés physiques. tout l'univers des personnages héroïques d'Hollywood tourne autour de cette image masculine qui est très emblématique de l'homme idéal.

pas étonnant alors que tant de personnes attribuent ces caractéristiques aux hommes, mais le paradoxe autour de cette image, c'est qu'en réalité 99% des hommes y correspondent peu ou pas du tout (tout comme 99% des femmes ne sont pas des bombas hypersexualisées). notre conception des hommes et des femmes sont des fantasmes collectifs et ces deux fantasmes (homme idéal et femme objet) s'entretiennent mutuellement dans la pop culture. 

je ne suis pas un homme, mais j'ai l'impression que l'image de l'homme idéal génère des attentes méritocratiques axées sur la performance individuelle (financière, sociale, sportive, etc). non seulement ces attentes sont en réalité atteignables que par une infime fraction d'hommes, mais ne pas les atteindre équivaut à un échec personnel. ça doit quand même peser lourdement sur les épaules d'un simple homme. mais cette image de l'homme idéal est si positive en apparence qu'on a moins tendance à s'y intéresser et la remettre en question et c'est probablement pour cette raison qu'on en parle si peu.

totalement d'accord avec toi sur la nécessité d'éduquer et de sensibiliser les jeunes (autant les filles que les garçons) aux messages de la pop culture et leurs impacts sur notre conception ridiculement tronquée des genres. cependant l'image est tellement forte et omniprésente que c'est vraiment difficile concrètement d'y passer outre. on est tous en quelque part influencés par la pop culture. 

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Oui, oui, oui et oui. 

Alors tu as tout à fait raison, y a une problématique au niveau de la diversité des représentations genrées ( sauf pour Glee, Euphoria, et certaines nouvelles prods plus conscientes de ça), et par extension avec une unique représentation de la femme, toujours dans l’hypersexualisation. C’est un truc qu’on reproche aux créateurs d’héroïnes de jeux vidéos, de comics, ou autre univers hyper marqué. L’un va avec l’autre, mais cela dit, c’est en train de progressivement changer au niveau des séries, surtout. 

Regarde Euphoria, justement. Une série très féministe, pro LGBT, dirigée par un homme blanc ( cis, j’en doute). Dans la série on a une vraie critique de ces codes, et ça va assez loin même au niveau de ce que tu dénonces concernant les hommes ( logique de performance ect) 

Je suis totalement d’accord avec ton paragraphe sur la pression sociale au masculin. Et d’ailleurs, le culte du corps en est là pour eux aussi, sauf qu’au niveau marketing on utilise encore très peu le corps masculin dénudé pour faire vendre.

d’ailleurs, je me suis fait la remarque avec des connaissances danseurs qui s’étaient travestis pour des vidéos et des photos, et quelque chose que je constate : la culture de la femme objet est omniprésente jusque dans leur projections d’eux même en travestis. Ex avec les talons, le rouge à lèvre, la peau apparente, ect. C’est quand même fascinant de voir que ces clichés s’inscrivent jusque là et que la féminité qu’ils se représentent le plus est faite de tout cet attirail fakes et sexiste. Et cela ne s’arrête pas là, ils suffit qu’ils soient habillé s comme ça pour avoir des attitudes hyper sexuelles, comme si ça allait ensemble. 

Assez révélateur de la projection. 

Au final on retombe relativement sur nos pattes niveau débat. On est d’accord pour dire que nous sommes d’abord impactés par ce type d’imaginaire collectif indicible, et beaucoup de gens s’imaginent être totalement libres de leurs choix alors qu’il faut déjà se rendre compte de l’inverse pour pouvoir tendre à l'être, c’est bien ce que SIMONE disait déjà à l’epoque, mais faut croire qu’en 2020 plus personne ne prends le temps début de renseigner. 

J’en vide, des truites, si tu savais. L’autre jour je me suis répétée 4 fois différemment et on m’a répondu 4fois la même chose «  Tu JusTiFIeS lA ViOleNcE fAiTe aUx fEmMeS c’EsT à CaUsE dE gEnS cOmMe tOi qUe cA CoNtiNuE » 

wake up pokemon GIF

 

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il y a une heure, 1984 a dit :

Oui, oui, oui et oui. 

Alors tu as tout à fait raison, y a une problématique au niveau de la diversité des représentations genrées ( sauf pour Glee, Euphoria, et certaines nouvelles prods plus conscientes de ça), et par extension avec une unique représentation de la femme, toujours dans l’hypersexualisation. C’est un truc qu’on reproche aux créateurs d’héroïnes de jeux vidéos, de comics, ou autre univers hyper marqué. L’un va avec l’autre, mais cela dit, c’est en train de progressivement changer au niveau des séries, surtout. 

Regarde Euphoria, justement. Une série très féministe, pro LGBT, dirigée par un homme blanc ( cis, j’en doute). Dans la série on a une vraie critique de ces codes, et ça va assez loin même au niveau de ce que tu dénonces concernant les hommes ( logique de performance ect) 

Je suis totalement d’accord avec ton paragraphe sur la pression sociale au masculin. Et d’ailleurs, le culte du corps en est là pour eux aussi, sauf qu’au niveau marketing on utilise encore très peu le corps masculin dénudé pour faire vendre.

ah oui, sans être une spécialiste dans le domaine je trouve aussi que le changement des méthodes de consommation des médias vers le streaming a entraîné plus grande diversification dans les médias. ça nous permet aussi de choisir ce qu'on regarde plutôt que de subir les programmes que nous offrent la tv. par exemple Netflix n'est pas parfait mais je sens quand même un soucis de produire et diffuser des programmes féministes et pro LGBT (ex: The Old Guard, film de superhéros, ce n'est pas du tout un bon film, mais c'est un statement clair et assumé pro diversité ce qui est bien). dans nos choix de consommation Netflix, on fait attention de regarder un max de films/émissions qui correspondent à ce genre. même si notre poids démographique est minuscule on se dit que ça finira bien un jour par collectivement compter, I guess.

critique de la blanchitude aux Oscars, scandale Weinstein, plus grande sensibilité au phénomène de white wash, etc etc. on est encore très loin de la révolution paritaire, mais bon, il y a effectivement des petits progrès par ci par là. faut garder espoir ! je vais jeter un oeil sur Euphoria, merci :)

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J'en profite pour plugger une bonne ressource:

Pour ceux intéressés à entrer dans la discussion à l'international concernant les hommes et le masculinisme, je vous invite à visiter /r/MensLib - une rare communauté à focuser sur l'univers masculin à travers un prisme féministe et pro-LGBT (donc pas de bullshit misogyne à la redpill ou bien d'auto-pitié à la "MenGoingTheirOwnWay.")  

@Ecce Homo y'a une lente révolution dans le domaine de la science-fiction écrite, les vieux dinosaures blancs sont en train de se faire pousser en bas de leurs Thrones (pun intended) - juste à regarder la façon dont les Hugo Awards ont été reçu cette année, ou le fait que Jeannette Ng a réussie l'année dernière, en un seul speech, à faire changer le nom des "Campbells Awards" en "Astounding Awards" (John W. Campbell, grand-papa de la sci-fi, était un "fucking fascist.")

La quantité d'oeuvre de science-fiction et de fantaisie écrite par n'importe qui d'autres qu'un "homme blanc cis hétéro" et qui sont des fucking masterpiece est absolument sidérant (l'afro-futurisme, le solarpunk sud-américain, etc.), et pour un domaine inventé par une femme (Mary Shelley) et amené à son paroxysme par une femme (Ursula K. LeGuin) c'était juste une question de temps avant que le public (et les aspirants auteur(e)s) se rendent compte que le "Golden Age" formé de gens comme Campbell et Asimov était en fait une séclusion volontaire de leur part, et non pas une simple "conséquence bio-sociale" ou whatever. 

Hollywood est en train de suivre cette voie là également, mais un peu plus en retard. Même les tentatives de subversions et de critique doivent habituellement jouer à travers les règles pré-établi et à cause de ça, plus souvent qu'autrement, finissent en "There is no such thing as an anti-war movie" [TL;DR: le simple fait de démontrer de la violence, même pour la critiquer, est une façon de glorifier la violence (parce que le monde vont trouver ça cool pareille)] et ce phénomène arrive même dans les films qui tente de critiquer le traitement identitaire à hollywood: cf. Fight Club [anti-toxic masculinity], The Matrix [pro-trans], Sucker Punch [pro-feminism/anti-toxic masculinity] etc.

Alors la solution est d'arrêter de critiquer, et de faire de l'inclusion en jouant avec ces règles là, mais une étape à la fois. Black Panthers et Wonder Woman sont inclusif, mais ne critique pas l'aspect de performance social dont tu parles, etc. Un pas à la fois. 

J'attend The Matrix 4 avec une ostie d'impatience mes amis, ça va être fucking weird je vous le dit. 

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Le 2020-07-29 à 10:28, Ecce Homo a dit :

l'état actuel de la science est qu'il n'y a aucun facteur biologique (gène, hormone, chromosome, etc) qui prédétermine la propension à la violence. et si c'était le cas (mettons qu'on découvre hors de tout doute que la testostérone rend certains hommes violents), en quoi ça nous aiderait à comprendre la violence en tant que phénomène social ?

tu dis qu'il faut trouver la bonne solution pour le problème. il a été maintes fois démontré que la violence en tant que phénomène social est engendré par des facteurs environnementaux (socio-économiques, politiques, etc). s'il y a 30 meurtres par 100 000 hab. au Brésil versus 0,2 au Japon, c'est tout de même pas parce que les Brésiliens ont plus de testostérone que les Japonais, si ? 

Premier paragraphe : Je n'ai aucune idée où tu prends ton "l'état actuel de la science bla bla bla". C'est juste tellement faux. J'ai aucune idée de quel "spécialiste" aurait bien pus t'enseigner ça sérieusement.

Voir par exemple : http://more-minerals.blogspot.com/2016/02/steven-pinker-heritability-of-violence.html (un extrait de Steven Pinker The Better Angels of our Nature)

Aussi, d'un point de vue évolutionnaire c'est pratiquement impossible qu'une forme de propension à la violence n'ait pas une dimension biologique. Juste dans le règne animal c'est très clair qu'on va retrouver des comportements différents d'individus en individus, souvent entre les genre. Par exemple les différentes races de chiens ont clairement des profils comportementaux différents. Il n'y a comme pas de raison pourquoi l'humain par magie serait exempté de tout ça. 

D'autre part, dans toutes les cultures (et ça m'amène à ton deuxième paragraphe) les hommes sont plus violents que les femmes et commettent plus de crimes, incluant au Japon.

Si la culture du Japon, qui est extrêmement codifiée et rigide et sévère pour ceux qui l'enfreigne, mélangé avec un contexte économique très favorable et une très forte cohésion peut faire diminuer grandement le taux de criminalité, reste que parmis les japonais, la testostérone (par exemple) est quand même un bon prédicteur de celui qui malgré le contexte va quand même finir par commettre un crime violent.

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