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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

Bon, je vais poser ma question ici: Que devrais-je louer pour ce soir (cette nuit) parmi ces trois films qui manquent à ma culture?

The Shining, American History X, Mulholland Drive, Reservoir Dogs ou Kill Bill?

J'ai une préférence pour les films avec une histoire relativement complexe ainsi que ceux qui ne respectent pas nécessairement l'ordre chronologique des évènements.

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Ce film raconte le déroulement des manifestations contre l'OMC à Seattle en 1999. Il montre des choses qu'on ne verrait pas dans d'autres films (comme la brutalité policière contre des manifestants pacifiques). Ça amène le débat sur le pacifisme et la violence. Si certaines scènes sont mélo-dramatiques, les scènes de manifestations de rues sont bien réalisées (pour avoir connu ce qu'était un contre-sommet par le passé). Si êtes militant (ou pas), c'est recommandé.

Je lui donne la note de 8/10

Modifié par Zénon
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Kill Bill vol. 1, Quentin Tarantino, 2003

Un excellent film de par sa photographie remarquable ainsi que son histoire plutôt simple mais bien interprétée.

C'est bien la première fois où la violence me plaît dans un film. J'ai bien aimé le côté surréaliste du sang qui gicle des coupures. La distribution est bien choisie, les acteurs sont excellents dans leur rôle. Je trouve ça un peu plate qu'il y ait un deuxième film (j'aurais aimé voir la suite directement dans ce même film). Peu importe, ce fut un bon divertissement et ça donne envie d'explorer un peu l'œuvre de Tarantino en fond et en large.

Qui d'autre a vu ça?

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In the Mirror of Maya Deren un documentaire réalisé par Martina Kudlácek

Fascinant, un très bon documentaire sur Maya Deren une réalisatrice de films expérimentaux. J'ai regardé ce film pour mon cours de cinéma et je suis tombée en amour avec cette femme, j'ai le goût de visionné tout ces films, il y avait beaucoup d'extraits dans le documentaire et ils m'ont vraiment laissée sur ma faim. La bande sonore est par John Zorn. Om nom nom nom!

Un de ces courts métrage que j'aime beaucoup At Land qui normalement est muet, mais la seule version de qualité que j'ai trouvé est avec une chanson par Johnny Greenwood:

http://www.youtube.com/watch?v=RnC5ID8Q-HI

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Münchhausen, avec Hans Albers (1943)

Bien que le film soit sorti tout droit d'Allemagne nazie et bien qu'une partie de l'action s'y déroule, aucune mention de la Seconde Guerre Mondiale ni aucune forme de propagande (du moins je n'ai rien vu) ne viennent gâcher la magie de ce film.

Les très fantastiques aventures du Baron sont agrémentées par maints tours de magie et de magnifiques décors. Albers est très bien en fougueux baron Hieronymus.

J'y ai trouvé ce que j'ai toujours trouvé dommage qu'on ne retrouve pas dans la version de Gilliam: la jeunesse de Münchhausen. Il est à noter que sa manière d'agir avec les dames serait plus ou moins acceptée de nos jours.

La mort de Reutterkuchen m'a ému, je dois l'admettre.

Délicieux.

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Pour la part, il s'agit du film Un Prophete. Film qui se passe dans le millieu carcéral, ou un jeune de 19 ans,

Malik intègre une Centrale pour 6 ans (dans la cours des grands). Je ne sais pas sil sortira sur vos écrans ( a mon avis oui, il a reçu des prix a Cannes si je le trompe pas ), mais je vous conseille daller le voir si tel est le cas.

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Kill Bill vol. 2, Quentin Tarantino

Ça revient un peu au même que ce que j'ai dais ici. Les quelques différences: l'absence, cette fois-ci, de gicle de sang en abondance, de l'action en général ainsi que la musique de RZA. Peu importe, j'ai bien aimé le film puisqu'il complète le premier opus.

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Blow-up de Michelangelo Antonioni.

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Sans être un film qui me marquera à jamais, Blow-up est un beau tableau des fameuses années 60-70 à Londres qui auront vu naître plusieurs mouvements artistiques et culturels. L'esthétique futuriste des années 60 est portée à contribution dans ce portrait d'une société aux débuts de la postmodernité. Le propos du film, du moins selon mon interprétation, qui m'aurait sans doute échappé sans une scène finale très symbolique, s'ancre bien dans cette tendance puisqu'on peut le résumer par une formule comme ça: "Il faut cesser de tout regarder concrètement pour vraiment parvenir à une compréhension de l'art: la photographie dans ce cas.

J'encourage donc tous les photographes à regarder ce film qui les aidera peut-être à voir l'invisible, élément essentiel de la photographie contemporaine.

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J'ai vu ce film il y a quelques mois, et j'avais lu sur le net que le réalisateur avait fait pression sur le producteur pour avoir plus d'argent pour tourner une scène déterminante (c'était une coutume de l'époque apparement), mais que ce dernier avait tenu bon, et refusé, alors le réalisateur a dû réfléchir pour trouver le moyen de d'arranger le tout pour que ça soit cohérent. Pour le reste, j'avais trouvé ça pas mal drabe, et j'ai plus moins saisi ce qu'il y avait peut-être à comprendre. La performance de David Hemmings est fameuse.

J'avais pas tellement compris le sens de la finale, mais ton interprétation me semble honnête. Le genre de film qui vaudrait une réaudition.

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Je ne voulais pas créer un sujet pour ça alors je pose ma question ici: je recherche un film que j'ai vu il y a de ça peut-être 4 ans, donc je me rappelle plus ou moins des détails. Ce dont je me souviens:

C'est vieux (certainnement avant les années 1960), c'est en noir et blanc, c'est un film d'horreur.

Je me souviens aussi que la thématique générale du film portait sur la magie, les magiciens, les illusionnistes.

Je me souviens aussi d'une scène vers la fin où un vilain enferme un "bon" dans un "four" où le "bon" meurt brûlé par les flemmes. Je crois qu'il y a aussi un aspect "Frankeinstein". Quelqu'un sait de quoi je parle? C'était un très bon film.

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"Advise and Consent"

Otto Preminger, 1962

Plus je vois de films de Preminger, plus grande est mon admiration de son art. Ses films sont toujours réalisés avec maîtrise, son style est simple et percutant, ses distributions toujours cinq étoiles... et c'est exactement le cas avec "Advise and Consent", son thriller politique coup de poing de 1962.

Encore une fois, et ce quelques années seulement après le controversé "Anatomy of a Murder", Preminger s'attaque à des sujets qui risquent de faire des flammèches; la corruption, l'homosexualité, rien pour plaire à la censure. Mais c'est tellement élégant comme film, tellement peu aguicheur que ça ne donne pas l'impression de vouloir choquer qui que ce soit. Un solide film politique, et du grand Preminger.

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Pas un grand film connu dans la carrière Jonathan Demme, mais ça reste un bon drama étonnamment sobre dans sa mise en scène avec une Anne Hathaway qui joue bien la marginale.

8/10

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Je l'avais pas revu depuis des années et c'est toujours aussi mauvais et ça mal vieilli en plus. Niveaux décors, la cité des singes fait très cheap avec ses mattes paintings et ça parait ben trop que ça se passe dans un studio. Pour ce qui est des acteurs, Mark Wahlberg est fade tout le long et Estella Warren sert crissement à rien mais par contre, Tim Roth est pas mal convaincant en bad guy et les maquillages sont plutôt réussis.

Bref, le pire fim de Burton et un remake inutile.

4/10

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"Double Indemnity"

Billy Wilder, 1944

Il faut rendre à César ce qui lui revient, "Double Indemnity" est un des plus importants films noirs américains. Toutefois, sans doute à cause de sa réputation pavée d'or et de gloire, j'avais des attentes un peu démesurées. En vérité, malgré une compétence évidente de réalisation et une direction photo presque parfaite, le film demeure un peu trop prévisible pour mes goûts.

Qu'on me comprenne bien: "Double Indemnity" reste un excellent divertissement et une bonne introduction au genre du film noir, mais quand on en a dévoré des tonnes, on ne peut faire autrement que de le trouver un peu... mou. Pas assez sombre, pas assez "méchant". Mais bon, c'est tout de même un très bon film, juste un peu moins solide que ce à quoi je m'attendais. De Billy Wilder j'ai préféré "Sunset Blvd."

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