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Pierre Foglia Vs Denise Bombardier


Déchet(s) recommandé(s)

Pierre Foglia a écrit ceci dans La Presse: clique ici

Denise Bombardier de rétorquer dans le Devoir:

L'intouchable

DENISE BOMBARDIER

Il règne en quelque sorte sur la presse et, en apparence à son corps défendant, il est devenu le moralisateur en chef de fans éblouis par sa plume aussi dévastatrice qu'agile, son intelligence vitriolique et pervertie et son snobisme inclassable et inoxydable. Depuis des décennies, il entraîne ses lecteurs dans des voies savonneuses dont lui seul connaît les issues puisqu'il en définit lui-même les contours.

Monsieur Pierre Foglia, chroniqueur de son métier, est un janséniste à rebours, obsédé d'être systématiquement hors normes, hors pistes et hors catégories. C'est un séducteur abrasif qui, à la manière du carcajou, étripe ceux, nombreux, qui l'idolâtrent. Il fantasme publiquement pour ceux qui le font privément et sa posture est toujours celle du précipice.

Les cloaques, les zones marécageuses, les bouges de tous genres appartiennent aussi à sa géographie personnelle. Il avance sur des terrains minés, indifférent au fait que ceux qui le suivent religieusement perdent un membre dans l'explosion, car sa notoriété et son statut de gourou de tous les affranchissements le mettent, lui, à l'abri des dommages collatéraux. Il ne se mouille pas, il arrose. Par ses écrits, et avec quel style, il prend un plaisir sournois à semer le trouble dans les esprits. Les naïfs n'y voient que du feu, inconscients du mépris qu'il leur distille, et les pervers se régalent.

Monsieur le chroniqueur aime l'idée de pousser toujours de l'avant les limites des tabous et autres interdits. Cette semaine, en voulant vacciner contre l'hystérie (le titre de sa chronique) tous ceux que dégoûte la pédophilie, il bascule dans une banalisation de celle- ci à travers des citations du philosophe René Girard rapportées par une de ses lectrices universitaires. C'est qu'il se protège, monsieur Foglia. Il sait user des commentaires de ses lecteurs (qu'on n'a pas lus, évidemment, d'où l'impossibilité de vérifier les faits) pour parvenir à sa démonstration.

Ainsi, une lectrice lui raconte qu'une amie d'adolescence lui a confié un jour que son père lui avait inséré les doigts dans le vagin. Sa lectrice fut horrifiée, mais elle ajoute que la jeune fille prétendait ne pas être traumatisée et qu'en plus elle n'avait pas détesté cette caresse paternelle. La lectrice concluait en se demandant si sa réaction scandalisée n'avait pas causé plus de dommage à son amie que l'abus du père. Monsieur Foglia cite d'autres témoignages, toujours de lecteurs, qui vont dans le même sens de la banalisation d'actes pédophiles. Ce sont «des voix qui dérangent parce qu'elles disent tout haut des vérités qu'on n'entend jamais», écrit le chroniqueur.

À jouer les Sigmund Freud en s'aventurant dans les abysses de la psychologie des profondeurs avec pour seuls arguments des témoignages de gens dérangeants, parce que dérangés eux-mêmes, il y a un risque de ne plus retrouver la sortie. À trop vouloir singulariser sa pensée, à mettre de l'avant la marginalité et la déviance dans un effet de mode et de tendance, on risque tous les dérapages. Monsieur Foglia, dans ses écrits, n'est pas en train de discourir assis sur sa bicyclette en regardant les prés du Vermont ou dans sa maison de campagne avec sa fiancée et ses voisins. Son délire journalistique, aussi talentueux soit-il, comporte aussi des limites qui sont liées à la responsabilité que doivent assumer ceux qui exercent un métier public.

L'obsession manifeste du chroniqueur pour l'exacerbation a concouru à son succès, mais elle peut aussi finir par entraîner sa perte. À ce jour, monsieur Foglia a réussi à écrire des horreurs, à briser des réputations, à ridiculiser de pauvres gens et avant tout à imposer sa loi: celle du style que des générations d'étudiants en journalisme ont tenté de copier sans son talent, ni sa maîtrise de la langue, qu'il s'est appliqué à déconstruire parfois, luxe que seuls les vrais lettrés se permettent.

Son ton affiné pour mieux trancher la gorge de ses rares contradicteurs sert de défouloir à ceux qui s'écrasent devant toutes autorités, ne pouvant bénéficier de l'immunité de leur gourou. Ce ton construit sur l'arrogance, sur une forme de mépris affiché pour les gens trop lisses, trop maladivement conformistes, ternes ou peureux. Monsieur Foglia impose sa loi aussi par une pensée entièrement au service de sa propre cause et de son propre mythe, et, il faudrait ajouter, de sa propre angoisse. Car les textes du chroniqueur transpirent l'angoisse et c'est sans doute par là qu'il arrive à nous émouvoir parfois.

Monsieur Foglia fait peur. Personne n'ose l'affronter, le contredire et encore moins le ridiculiser. C'est le seul personnage public qui apparaît intouchable et c'est sans doute cette omnipotence qu'on lui reconnaît qui lui permet de signer des textes aussi douteux et pervers que ceux cités plus haut. Mais il y a des failles chez le chroniqueur. Sa haine des boss et des riches dont il épargne ses propres patrons, son dédain des parvenus, des gentils sincères et des vedettes populaires et son attrait pour les forts en gueule et les tordus, à condition qu'ils appartiennent à sa propre mouvance.

Cette semaine, sa prétendue attaque contre l'hystérie antipédophile démonte la mécanique Foglia et le rend moins intouchable.

Et Pierre Foglia de remettre une couche en lui répondant: clique ici

C'est deux personnes de la presse écrite que j'aime bien lire à l'occassion. De les lires dans une joute de mots qui tombent comme des feuilles d'automne; c'est divertissant!

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J'avais lu l'article de Floglia dans la Presse, la semaine dernière. Le choix du sujet m'apparaissait aussi douteux, mais comme son auteur est reconnu pour être capable de faire avaler à peu près n'importe quelle grosse pilule, je ne me suis pas trop attardé sur la question, à savoir s'il était correct ou non de dire ce qui n'est pas dit.

D'ailleurs, le contenu ne m'a pas surpris. J'étais au fait que certaines victimes y prenaient plaisir. J'ai même dédié à ce sujet un travail universitaire de douze pages. J'ai mis certaines en caractères gras parce qu'il faut bien comprendre qu'il s'agit là de cas isolés et, bien évidemment, peu documentés.

La réaction de Bombardier m'apparait... inutile? J'ai l'impression qu'elle cherchait avant tout à faire parler d'elle plutôt que de dénoncer les propos mêmes de l'autre éditorialiste.

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Alors vous êtes revenue ici et vous êtes devenue «people». C'est là que j'ai cessé de vous haïr pour vous trouver drôle.

lol.

C'est de la haute voltige en tout cas.

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Mais sur le fond il a raison. La société "panique" à la moindre allusion à une relation entre un "enfant" et un adulte (j'ai mis enfant entre parenthèse parce qu'il ne s'agit pas de la même chose avec un adolescent mais ils font quand même partie de cette panique) et tout le monde s'assure de bien mentionner qu'on devrait le castrer et que c,est la pire chose au monde.

On oublie toute notion de justice, on est prêt à revenir à couper la main au voleur (parce que castrer un pédophile c'est EXACTEMENT la même chose!) et on est tout fier que les autres criminels vont lui sacrer une volée en prison.

Tout ce qui est sexuel prend une tournure démesuré qui n'a pas vraiment sa raison d'être.

Le témoignage que Foglia cite, celui de l'amie de la petite fille dont son père lui a déjà inséré les doigts dans le vagin pose bien la question du fait que la souffrance n'est pas nécessairement a priori dans l'acte mais peut-être par la manière dont la société va agir avec la "victime". On enseigne le plus rapidement possible aux enfants que le sexe c'est sale et que c'est tabou. Je me souviens de l'infirmière de l'école qui était venu nous faire un "topo" pour nous apprendre qu'on avait des parties intimes.

Je me souviens aussi d'un événement lors d'une de mes job d'étudiant, c'était dans un vestiaire de piscine. En gros y'avait des françaises qui étaient venu prendre un sauna, des sacrés belles femmes, là elles étaient probablement moins prude que les québecoises et elles se promenaient nue dans le vestiaire, et là une mère avec son ptit gars était entré dans le vestiaire (quand les enfants sont avec leurs parents on accepte qu'ils aillent se changer avec eux, quoi que je pense qu'on acceptait pas qu'un père emmène sa fille dans le vestiaire des hommes...un autre débat...) pis le ptit gars avait vu quelques secondes de jolies demoiselles pas de linge et là la mère était viré hystérique et elle voulait faire une plainte, elle engeulait la surveillante du vestiaire et toute la grosse affaire (le ptit gars lui y'avait l'air pas mal heureux...). Honnêtement, en quoi ceci allait avoir une conséquence néfaste pour son garçon ? Ya pas vraiment de motif rationnel à la plainte de la dame quand on y pense.

Mais bref, tout ça pour dire que Foglia a raison pis que Bombardier a pas rien dit à part blaster Foglia sans toucher aux arguments.

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Mais bref, tout ça pour dire que Foglia a raison pis que Bombardier a pas rien dit à part blaster Foglia sans toucher aux arguments.

Exactement, voilà pourquoi l'article de Bombardier, c'est de la bouillie pour les chats. Elle mentionne une seule foi le sujet de l'article de Foglia, pour ne plus jamais y revenir. Ce qui veut dire que si elle n'aime pas le sujet que traite Foglia, elle n'a rien à dire contre. MAis elle a quand même prit le temps d'écrire un éditorial entier sur le sujet.

C'est pas fort.

À ce jour, monsieur Foglia a réussi à écrire des horreurs, à briser des réputations, à ridiculiser de pauvres gens et avant tout à imposer sa loi: celle du style que des générations d'étudiants en journalisme ont tenté de copier sans son talent, ni sa maîtrise de la langue, qu'il s'est appliqué à déconstruire parfois, luxe que seuls les vrais lettrés se permettent.

C'est que du vent.

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Vous me dites snob; c'est épouvantablement vrai. Vous me dites pervers; c'est assez évident. Vous me dites lettré; vous exagérez à peine. Vous me dites intelligent, même très intelligent; j'en rougis, mais bon, j'eusse trouvé plus crédible que cela vienne de quelqu'un qui l'est aussi.

Haha. +1 pour Foglia.

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Le témoignage que Foglia cite, celui de l'amie de la petite fille dont son père lui a déjà inséré les doigts dans le vagin pose bien la question du fait que la souffrance n'est pas nécessairement a priori dans l'acte mais peut-être par la manière dont la société va agir avec la "victime". On enseigne le plus rapidement possible aux enfants que le sexe c'est sale et que c'est tabou. Je me souviens de l'infirmière de l'école qui était venu nous faire un "topo" pour nous apprendre qu'on avait des parties intimes.

Je me souviens aussi d'un événement lors d'une de mes job d'étudiant, c'était dans un vestiaire de piscine. En gros y'avait des françaises qui étaient venu prendre un sauna, des sacrés belles femmes, là elles étaient probablement moins prude que les québecoises et elles se promenaient nue dans le vestiaire, et là une mère avec son ptit gars était entré dans le vestiaire (quand les enfants sont avec leurs parents on accepte qu'ils aillent se changer avec eux, quoi que je pense qu'on acceptait pas qu'un père emmène sa fille dans le vestiaire des hommes...un autre débat...) pis le ptit gars avait vu quelques secondes de jolies demoiselles pas de linge et là la mère était viré hystérique et elle voulait faire une plainte, elle engeulait la surveillante du vestiaire et toute la grosse affaire (le ptit gars lui y'avait l'air pas mal heureux...). Honnêtement, en quoi ceci allait avoir une conséquence néfaste pour son garçon ? Ya pas vraiment de motif rationnel à la plainte de la dame quand on y pense

Le deuxième cas se tient, le premier non. Le père qui rentre les doigts dans le vagin d'une petite fille, il y'a là "appropriation" du corps de quelqu'un d'autre, et ce, sans consentement de la jeune fille (ou du moins sans qu'elle ait la maturité nécessaire pour comprendre). Ça cause bel et bien problème que de rentrer les doigts dans une partie intime d'un enfant de cet âge-là et la société est tout à fait justifiée de réagir. Mais dans le cas du jeune homme qui voit des filles à poils, c'est davantage la mère que ça dérange.

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Estie qu'a m'énarve, Bombardier...

Foglia lui a rétorqué ça dans les dents, bien comme faut. J'espère qu'elle va réfléchir à l'avenir avant de faire une critique plus centrée sur le contenant que le contenu. C'est ben beau les mots à 100 piastres dans chaque phrase, mais faut ben avoir des arguments, crisse.

Vacpower: Amen.

++1 Foglia !

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Comme la plupart des autres, je donne Foglia comme vainqueur de ce match. Je dois avouer que j'ai un parti pris pour lui, bien que parfois je pense qu'il est un vieu fou, d'ailleurs il se nomme parfois comme tel.

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Je lis Foglia depuis environ 1 ans. Tout cela a débuté quand mon prof de politique nous obligeais de lire ses articles à chaque début de cours. J'aime bien ce personnage. Il nous montre bien comment la plume peut causer plus de dommage que l'epee. Il s'est bien defendu et l'a clouer au sol.

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Le deuxième cas se tient, le premier non. Le père qui rentre les doigts dans le vagin d'une petite fille, il y'a là "appropriation" du corps de quelqu'un d'autre, et ce, sans consentement de la jeune fille (ou du moins sans qu'elle ait la maturité nécessaire pour comprendre). Ça cause bel et bien problème que de rentrer les doigts dans une partie intime d'un enfant de cet âge-là et la société est tout à fait justifiée de réagir. Mais dans le cas du jeune homme qui voit des filles à poils, c'est davantage la mère que ça dérange.

Qu'est-ce qui en fait une appropriation du corps d'une personne non-consentante ? Est-ce qu'un médecin qui fait le même acte dans un cadre médical ne s'approprie pas non plus le corps de la petite fille ?

On peut TOUT justifier en utilisant un critère aussi abstrait et sans définition que de s'approprier le corps d'une personne. Quand quelqu'un prend un enfant dans ses bras, est-ce que c'est pas un peu s'approprier le corps d'une autre personne ?

Qu'est-ce qui définit de 1, l'appropriation du corps, et de 2, qu'est-ce qui objectivement fait du "sexe" une partie plus intime que les autres parties du corps qui peuvent elles aussi procurer du plaisir.

Si la petite fille ne s'est jamais senti mal de cet évènement là, pourquoi est-ce qu'on devrait la traiter comme une victime et qu'on devrait absolument faire en sorte que dans le fond elle se sente mal.

Mais bon, la question en général ne s'applique pas qu'aux enfants, mais à la société en général et son rapport avec la sexualité et les tabous.

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À ce qui a trait à la comparaison entre le père et le médecin, il ne s'agit pas du tout de la même chose. L'exemple est très mauvais du fait que le docteur accomplit cet acte dans le cadre d'une fonction bien précise. Une fonction spécifique qui consiste à trouver un problème de santé quelconque ou d'améliorer le sort d'autrui. Au même titre, lorsqu'un enfant se fait prendre dans les bras par une personne tierce, il s'agit d'un geste d'affection mutuel qui suppose généralement que l'enfant est volontaire. Par contre, jouer avec ses parties génitales sans que ce dernier en ait fait la demande (et il est tout à fait irrationnel qu'il en fasse la demande) relève davantage du vice et constitue quelque chose d'immoral.

Il est difficile de supposer qu'un enfant ne se sente pas mal dans telle situation. Une situation où un adulte toucherait le pénis ou le vagin d'un enfant, il y'a beaucoup plus fort à parier que ce dernier éprouve davantage de désagrément que de plaisir. ll s'agit d'un geste d'autant plus pervers lorsque l'enfant n'est pas en mesure de conceptualiser la situation dans son entièreté.

L'acte doit être jugé en soi, indépendamment de ce que l'enfant peut bien avoir compris. Est-il juste et noble qu'un adulte rentre ses doigts dans le vagin d'une jeune fille? Voilà les questions qui doivent êtres posées.

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À ce qui a trait à la comparaison entre le père et le médecin, il ne s'agit pas du tout de la même chose. L'exemple est très mauvais du fait que le docteur accomplit cet acte dans le cadre d'une fonction bien précise. Une fonction spécifique qui consiste à trouver un problème de santé quelconque ou d'améliorer le sort d'autrui. Au même titre, lorsqu'un enfant se fait prendre dans les bras par une personne tierce, il s'agit d'un geste d'affection mutuel qui suppose généralement que l'enfant est volontaire. Par contre, jouer avec ses parties génitales sans que ce dernier en ait fait la demande (et il est tout à fait irrationnel qu'il en fasse la demande) relève davantage du vice et constitue quelque chose d'immoral.

Il est difficile de supposer qu'un enfant ne se sente pas mal dans telle situation. Une situation où un adulte toucherait le pénis ou le vagin d'un enfant, il y'a beaucoup plus fort à parier que ce dernier éprouve davantage de désagrément que de plaisir. ll s'agit d'un geste d'autant plus pervers lorsque l'enfant n'est pas en mesure de conceptualiser la situation dans son entièreté.

L'acte doit être jugé en soi, indépendamment de ce que l'enfant peut bien avoir compris. Est-il juste et noble qu'un adulte rentre ses doigts dans le vagin d'une jeune fille? Voilà les questions qui doivent êtres posées.

Mais tu ne répond pas à la question, tu te contente de dire que c'est mal, mais avec plus de mot.

POURQUOI les organes génitaux sont des "parties intimes" ? Qu'est-ce qui rend "vicieux" un acte avec un sens sexuel ?

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Mais tu ne répond pas à la question, tu te contente de dire que c'est mal, mais avec plus de mot.

POURQUOI les organes génitaux sont des "parties intimes" ? Qu'est-ce qui rend "vicieux" un acte avec un sens sexuel ?

Super de bonne question. Question qu’on ne prend jamais la peine de se poser en tant que société, tellement on réagit avec des réflexes pavloviens à la moindre mention de pédophilie. C'est un truc que problématise l'article Foglia.

J'vais néanmoins avancer une réponse.

L'appropriation du corps d'autrui se mesure par le consentement de la personne concerné. Est-ce que le consentement a été donné, et si oui, dans quelles conditions? Sous l'influence d'une drogue, du chantage, ou du manque de jugement? Le dernier point, le manque de jugement, est extrêmement pertinent ici parce qu'un enfant, n'ayant pas de maturité sexuel avant la fin de l'adolescence, ne peut avoir le jugement nécessaire pour donner un consentement qui viendrait annuler les charges d'appropriation.

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Mais sur le fond il a raison. La société "panique" à la moindre allusion à une relation entre un "enfant" et un adulte (j'ai mis enfant entre parenthèse parce qu'il ne s'agit pas de la même chose avec un adolescent mais ils font quand même partie de cette panique) et tout le monde s'assure de bien mentionner qu'on devrait le castrer et que c,est la pire chose au monde.

On oublie toute notion de justice, on est prêt à revenir à couper la main au voleur (parce que castrer un pédophile c'est EXACTEMENT la même chose!) et on est tout fier que les autres criminels vont lui sacrer une volée en prison.

Tout ce qui est sexuel prend une tournure démesuré qui n'a pas vraiment sa raison d'être.

Le témoignage que Foglia cite, celui de l'amie de la petite fille dont son père lui a déjà inséré les doigts dans le vagin pose bien la question du fait que la souffrance n'est pas nécessairement a priori dans l'acte mais peut-être par la manière dont la société va agir avec la "victime". On enseigne le plus rapidement possible aux enfants que le sexe c'est sale et que c'est tabou. Je me souviens de l'infirmière de l'école qui était venu nous faire un "topo" pour nous apprendre qu'on avait des parties intimes.

Je me souviens aussi d'un événement lors d'une de mes job d'étudiant, c'était dans un vestiaire de piscine. En gros y'avait des françaises qui étaient venu prendre un sauna, des sacrés belles femmes, là elles étaient probablement moins prude que les québecoises et elles se promenaient nue dans le vestiaire, et là une mère avec son ptit gars était entré dans le vestiaire (quand les enfants sont avec leurs parents on accepte qu'ils aillent se changer avec eux, quoi que je pense qu'on acceptait pas qu'un père emmène sa fille dans le vestiaire des hommes...un autre débat...) pis le ptit gars avait vu quelques secondes de jolies demoiselles pas de linge et là la mère était viré hystérique et elle voulait faire une plainte, elle engeulait la surveillante du vestiaire et toute la grosse affaire (le ptit gars lui y'avait l'air pas mal heureux...). Honnêtement, en quoi ceci allait avoir une conséquence néfaste pour son garçon ? Ya pas vraiment de motif rationnel à la plainte de la dame quand on y pense.

Mais bref, tout ça pour dire que Foglia a raison pis que Bombardier a pas rien dit à part blaster Foglia sans toucher aux arguments.

Ton raisonnement est excessivement boiteux, tout comme l'article de Foglia qui tente de nous faire pernicieusement avaler, à travers son courrier du lecteur, que les actes pédophiles sont, somme toute, tout à fait inoffensifs et naturels.

Tout ceux qui donnent Foglia comme vainqueur devrait se poser la question: est-ce que c'est normal qu'un père masturbe sa fille pré-pubère? Les séquelles ne sont peut-être pas systématiques et immédiates, tant mieux pour ceux qui s'en sorte bien, mais force est de constater que plusieurs enfants abusés sexuellement vont finir par développer de graves troubles psychologiques/psychiques à l'âge adulte. Demandez-le aux psychologues, leur bureau est plein de ces jeunes femmes abusées souffrant de troubles relationnels et sexuels importants.

Moi aussi j'aime beaucoup Foglia, mais ça ne m'aveugle pas au point de ne plus reconnaitre les fois ou il fait son vieux con.

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Ton raisonnement est excessivement boiteux, tout comme l'article de Foglia qui tente de nous faire pernicieusement avaler, à travers son courrier du lecteur, que les actes pédophiles sont, somme toute, tout à fait inoffensifs et naturels.

Tout ceux qui donnent Foglia comme vainqueur devrait se poser la question: est-ce que c'est normal qu'un père masturbe sa fille pré-pubère? Les séquelles ne sont peut-être pas systématiques et immédiates, tant mieux pour ceux qui s'en sorte bien, mais force est de constater que plusieurs enfants abusés sexuellement vont finir par développer de graves troubles psychologiques/psychiques à l'âge adulte. Demandez-le aux psychologues, leur bureau est plein de ces jeunes femmes abusées souffrant de troubles relationnels et sexuels importants.

Moi aussi j'aime beaucoup Foglia, mais ça ne m'aveugle pas au point de ne plus reconnaitre les fois ou il fait son vieux con.

On dirait bien que tu l'as pas lu en te concentrant, son texte sur la pédophilie. Il a juste dit que certaines victimes vivent pas forcément un moment traumatisant comme on pourrait le croire. C'est toute, 'stie. Il banalise rien, c'est quand même des gens atteints d'une maladie mentale, reste que les répercussions sont pas toujours aussi énormes qu'on le croit sur la vie de certaines personnes.

Et bon, j'suis pas psychologue, mais en théorie si t'as pas vécu de traumatisme t'as pas de séquelles... Non ?

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Il n'y a aucun mal à faire un acte sexuel en soi. Il n'y a rien de mauvais à proprement parler de s'approprier du corps d'autrui. Il y a constamment de l'appropriation du corps de l'autre . Les relations amoureuses (entre personnes d'âges similaires) en sont le parfait exemple : l'amoureux s'approprie du corps de l'autre, le caresse et l'embrasse, et ce, bien évidemment sans en demander la permission. Là où ça devient problématique et de l'ordre de la déchéance (du vice), c'est quand cet acte sexuel ou cette appropriation du corps se fait au détriment d'une personne innocente et non consentante à ce genre de pratique et que, par-dessus tout, l'assaillant y trouve plaisir.

Maintenant, quant à savoir ce qui rend si intimes les parties génitales d'une personne, cela est probablement dû au linge que les humains portent sur eux. Avec le temps, le fait de porter du linge pour se protéger du froid aurait créé une certaine forme de "pudité". Les gens seraient devenus progressivement de plus en plus mal à l'aise à se dévêtir en public. La morale y est certainement pour quelque chose aussi : les parents du monde entier reprochent froidement leurs enfants lorsque ceux-ci se promènent nu. Ce sentiment de culpabilité grandit et reste en eux.

Cette explication amène à considérer le fait que les organes génitaux ne son ten fait pas si intimes que cela et que n'importe quelle partie du corps pourrait en fait être la fameuse partie intime. Mais cela n'enlève en aucun cas le fait que si une personne caresse, embrasse, touche de façon abusive une partie du corps (même si ce n'est pas le sexe) d'une fillette encore inconsciente et fort probablement non consentante, cela demeure un acte immoral en soi.

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Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa,

Naïve comme une toile du nierdoi sseaurou, tes baisers sont si doux,

Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa,

L'amour que nous ne ferons jamais ensemble,

Est le plus beau, le plus violent, le plus pur, le plus enivrant,

Exquise esquisse, delicieuse enfant, ma chair et mon sang,

Oh mon bébé mon ame,

Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa,

Naïve comme une toile du nierdoi sseaurou, tes baisers sont si doux,

Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa,

L'amour que nous ne ferons jamais ensemble,

Est le plus rare, le plus troublant, le plus pur, le plus emouvant,

Exquise esquisse, delicieuse enfant, ma chair et mon sang,

Oh mon bébé mon ame,

Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa,

Naïve comme une toile du nierdoi sseaurou, tes baisers sont si doux,

Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa,

L'amour que nous ne ferons jamais ensemble,

Est le plus rare, le plus troublant, le plus pur, le plus enivrant,

Exquise esquisse, delicieuse enfant, ma chair et mon sang,

Oh mon bébé mon ame,

Inceste de citron, lemon incest,

Je t'aime t'aime, je t'aime plus que tout, papa papa.

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