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Le Métro de Montréal


Ferros
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Je crois que c'est dû à une crise de panique de Drox qui voulait rendre le dépotoir plus «clean». Tsé des itinérants qui se pisse dessus ou du monde qui se lance devant un métro s'pas chic-chic pour les visiteurs.

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  • 2 semaines plus tard...

Lors de la nuit blanche de Montréal, vers 3h du matin, le métro s'est arrêté à une station, et on a senti une odeur de poivre de cayenne qui a envahi le wagon. Sur le quai, juste devant la fenêtre du wagon où je me trouvais, un gars a essayé d'agresser une femme. Celle-ci était recroquevillée, pleurait et tremblait. Des agents de la STM sont arrivés et se sont occupés d'elle pendant que d'autres poursuivaient le gars.

J'étais un peu perturbée par ce que je vienais de voir, mais j'essayais de ne pas trop m'en faire. 2 stations plus loin, le quai était presque vide. Juste au moment où les portes se sont refermées, un gars a sauté sur une fille, qui a poussé un hurlement. Le métro est reparti. Je n'ai jamais su ce qui est arrivé à la fille, et j'ai commencé à avoir peur, n'étant pas accompagnée et vivant dans un coin un peu louche.

Finalement, lorsque je suis descendue à ma station, un gars m'a empoigné le bras et m'a tirée, en me disant "Toé tu sais pas c'que j'aurais pu te faire". Puis il m'a lâchée et est entré dans le wagon. Je tremblais comme une feuille, surtout apès ce que j'avais vu plus tôt. Cette nuit-là a été très éprouvante pour mes nerfs.

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  • 1 mois plus tard...

Je suis de la banlieue nord et j'ai pas souvent affaire à Montréal. J'ai été témoin de deux petits incidents (c'est pas énorme, mais dans le temps, je trouvais ça malaisant, étant donné que j'avais 14-15 ans).

La première fois, c'était en revenant d'un show de The Musical Box (un band qui refont les tournées de Genesis) avec mon père et son cousin, on revenait du centre Bell, on est entrés dans le métro et après nous, y'é embarqué un petit groupe de 4-5 filles habillées pas mal pétasse, avec le maquillage tatoué au visage (pas littéralement, mais elles étaient beurrées) déjà, j'étais plutôt mal à l'aise, mais qu'in que deux de ceux-là «s'en prenne» à mon père, je sais pas exactement ce qu'elles lui disaient, elles se collaient sur lui, moi, je regardais du coin de l'oeil quelques fois les autres qui étaient assises tout proche, je les craignais, quasiment. Mon père, lui, «vieille» graine de 46-47 ans (je vois le crisse regarder des filles de mon âge quand on est dans les rues), ben il avait l'air de trouver ça ben l'fun... j'avais trouvé ça pas mal décourageant, je me souviens pas tellement du cousin. Elles sont parties une couple de station après, y'a pas eu de commentaires après ça.

Deuxième expérience. Je devais en fait rencontrer une amie (je la connaissais d'internet, on s'était déjà vu une fois avant cette fois-là). On s'était donner comme point de rendez-vous une certaine station, mais on s'est finalement manqué. J'attendais pas à la même place qu'elle m'attendait. Voilà qu'un asiatique d'environ 26 ans s'approche pour me parler. Il s'introduit un peu, il demande ce que je fais... je me disais que de continuer avec lui pouvait être dangereux, mais je me disais aussi que j'étais le plus boeuflé des deux, c'fait que j'étais correct avec l'idée de lui raconter quelques petites affaires, sans les détails importants, mais répondre quand même en gros à ses questions. En fait, je dois dire qu'on a plus parler de notre façon de voir les choses que de n'importe quoi d'autre. Pour faire une histoire courte, je l'ai finalement suivi dans Montréal, c'était la première fois que je la parcourais «seul», le chemin se résume pas mal à Dépanneur->Parc->Pisse de l'asiatique (le dep, c'était pour s'acheter une grosse quille)->Dépanneur->Parc->Métro->Pisse->Dépanneur->Métro->Pisse (dans le métro, dans un coin, à côté des ascenseurs d'une station quelconque...)... m'enfin. C'était ce manège-là pendant toute la journée, il a essayé deux fois de cruiser des filles, sans succès. Finalement, je suis retourné chez moi, direction Montmorrency, Autobus 9 vers le nord et ça a été somme toute une journée qui m'a désennuyé pour 2-3 jours. C'était pas énorme, comme je dis, mais j'ai trouvé ça tout de même distingué.

C'était mes aventures concernant les métros de Montréal.

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  • 4 mois plus tard...

Personne ne parle de l'odeur gerbante du Dolce Vita à la station Berri-UQAM? Odeur désagréable de vieille pizza puante le matin me dégoûte!

Moi j'ai plus eu de mauvaises expériences avec l'AMT que le métro. Un jour, station gare centrale à 11h30 le soir (je pars pour mon coin de Deux-Montagne), un jeune roux de 11 ans, portant hood et et sac à dos crasse, fait des aller-retours de tous les wagons tout en criant des ''FUCKING QUEER! STUPID MOTHERFUCKER! GONNA CUT YOUR BALL IN HALF''. Portant un cell sur ses oreilles (il devait donc intimider quelqu'un), j'ai senti que s'il revenait en continuant la même affaire, j'allais que trop dire ma façon de penser. Il revient de son aller-retour et continue avec la même véhémence à crier des insultes...sauf qu'il a un couteau dans la main. Ma super assurance d'homme viril est pas mal partie à cet instant là. Je n'ai jamais revu le kid. Peut-être que la rébellion des roux se faisait sentir?

Sinon, étant donné que Deux-Montagnes (surtout les stations de Roxborro et Île-Bigras) sont peuplés de gens trop hautains ou d'anglais bavards, il est très rare que je sois heureux d'embarquer le train aux heures de pointes.

L'histoire la plus drôle, c'est un anglophone qui parle au cell de sa job merdique à un de ses collègues: «Yeah, I'm like so much better than all of these fools...They can't kick me out, I'm the leader of this place, they're ruined without me.... Yah, yah, yah....yah, yah and then they try to give me a better pay. Like I can be bought!...» Bref, il s'auto-flattait le dos avec ses si grandes qualités de toute sorte. Moi et l'autre homme à coté de moi, on était pu capable. On s'est même fait un regard de complice. Bref, l'anglo finit son appel et s'endort... et ronfle la bouche grande ouverte. Crampé silencieusement, on est 2 à rire de la situation. Il avait vraiment d'l'air d'un ''real winner'' mettons. Dois-je rajouter qu'il avait les dents jaunes oranges?

Sinon, en général, c'est sérieusement platte le transport en commun. Même le chauffeur qui annonce les gares de train à d'l'air d'être déprimé. SAUF UN! Souvent le soir, il chante ses noms de gares comme un Normand L'amour au timbre d'un chanteur soprano! Il a même tenu une notre au-delà de 5 secondes pour crier : Deux-Montagneeeess! TEEEEEEEEEEEEEEEEEEERMINUS! J'avoue avoir trouvé ça drôle.

Sinon, on remarque rapidement un stéréotype dans le métro après plusieurs visites... La femme au manteau avec épaulette, café Starbuck à la main!!!! Pu capable de celle-là. Le summum de la froideur, suivi de près par l'homme en veston avec une mallette et le jeune hood avec son iPod trop fort. Ai-je parlé aussi de la femme au manteau coloré avec face monotone (la maman avec manque de sommeil)?

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  • 2 semaines plus tard...

L'année dernière à la nuit blanche, j'étais aller clubber avec des amies. Il s'agissait vraiment d'une soirée de filles, nous étions peut-être 3 sans gars. On avait bu pas mal, disons l'argent du taxi...

Sur le quai du métro, une bande de gars, québécois, arabes et noirs, avec une allure de petits gangsters. Ils sont peut-être 10. On passe devant eu pour aller s’asseoir sur les bancs, un me lance une remarque, je l'ignore. La gang s'avance alors, et l'autre me demande mon numéro, je lui répond gentiment que je ne suis pas intéressée. Il continue, je me fâche un peu, répond par la négative. Il se frustre et se met à m'insulter en me disant que je suis seulement un trou. Alors je commence à rire et lui dit que peut-être mais que dans ce cas la, il était juste une queue, une queue que je ne voulais pas. Deux de ses amis s'approchent, dont un qui me dit, de toute manière, j'pourrais te calisser mon point sa yeule, pis te violer après, y'a rien qui m'en empêche. Finalement on a décider de pas prendre le métro, j'ai sagement appelé mon ex, qui est venu nous chercher.

Une fois dans la 112 un homme est venu s’asseoir a mes cotés, il a mit son bras autour des mes épaules comme pour me caresser la poitrine, j'ai vite steppé et été m’asseoir plus loin. Dans la même autobus, une femme clairement en manque, a décidée de s'allumer une cigarette. Un homme est intervenu, lui a chippé la cigarette et la cassé en deux, elle en a rallumée une avant qu'il la reprenne et l'écrapou à terre.

Sinon dans le métro plus récemment, un homme vraiment dégueulasse s'est assis devant moi et a commencer à se masturber en me regardant et en me disant des insanités. J'ai tout de suite changé de wagon. C'était pas la première fois, depuis que j'ai 13 ans et que j'prend les transports en commun ça doit m'être arrivé 6-7 fois. Sauf qu'il me faisait particulièrement peur. Depuis j'me promène toujours avec du pepperspray et le prochain qui me fait le coup, je vais lui vider mon chargeur dans les yeux et les dernières gouttes sur son gland....

A la station LaSalle, il y avait un espèce de sauté qui me disais qu'il avait inventé quelque chose permettant de boucher l'Ozone, mais que la CIA ou je ne sais trop quoi était maintenant à sa recherche... Bref, des bizarres, il y en a, à la tonne.

Ah et un itinérant a déjà liché la fenêtre ou je regardais, eurk c'est pleins de germes.

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L'année dernière à la nuit blanche, j'étais aller clubber avec des amies. Il s'agissait vraiment d'une soirée de filles, nous étions peut-être 3 sans gars. On avait bu pas mal, disons l'argent du taxi...

Sur le quai du métro, une bande de gars, québécois, arabes et noirs, avec une allure de petits gangsters. Ils sont peut-être 10. On passe devant eu pour aller s’asseoir sur les bancs, un me lance une remarque, je l'ignore. La gang s'avance alors, et l'autre me demande mon numéro, je lui répond gentiment que je ne suis pas intéressée. Il continue, je me fâche un peu, répond par la négative. Il se frustre et se met à m'insulter en me disant que je suis seulement un trou. Alors je commence à rire et lui dit que peut-être mais que dans ce cas la, il était juste une queue, une queue que je ne voulais pas. Deux de ses amis s'approchent, dont un qui me dit, de toute manière, j'pourrais te calisser mon point sa yeule, pis te violer après, y'a rien qui m'en empêche. Finalement on a décider de pas prendre le métro, j'ai sagement appelé mon ex, qui est venu nous chercher.

Une fois dans la 112 un homme est venu s’asseoir a mes cotés, il a mit son bras autour des mes épaules comme pour me caresser la poitrine, j'ai vite steppé et été m’asseoir plus loin. Dans la même autobus, une femme clairement en manque, a décidée de s'allumer une cigarette. Un homme est intervenu, lui a chippé la cigarette et la cassé en deux, elle en a rallumée une avant qu'il la reprenne et l'écrapou à terre.

Sinon dans le métro plus récemment, un homme vraiment dégueulasse s'est assis devant moi et a commencer à se masturber en me regardant et en me disant des insanités. J'ai tout de suite changé de wagon. C'était pas la première fois, depuis que j'ai 13 ans et que j'prend les transports en commun ça doit m'être arrivé 6-7 fois. Sauf qu'il me faisait particulièrement peur. Depuis j'me promène toujours avec du pepperspray et le prochain qui me fait le coup, je vais lui vider mon chargeur dans les yeux et les dernières gouttes sur son gland....

Lisez ces paragraphes et pensez à quel point c'est hilarant.

T'aimes VRAIMENT ça te faire faire des avances dans les transports en commun.

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Se masturber c'est pas faire des avances désolée.

Encore moins me faire menacer de viol, a moins qu'ils aient loupés le cours comment séduire une femme.

Et généralement j'ai un livre dans les mains, pour ne pas me faire déranger.

Fais le tour de tes amies et je suis sure qu'elles ont toutes beaucoup d’anecdotes sur les freaks dans le métro...

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Ca n'a strictement rien avoir avec le fait d'être slut ou pas.

On pourrait être habillé en bonhomme Carnaval que ça arriverait.

Souvent j'était en vêtements de travail...

Mais c'est clair que si un homme ce masturbe dans un endroit public ou encore viol une femme c'est clairement la faute de la femme. Elle la bien cherché après tout. C'est élémentaire! Quel sens de la déduction!

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  • 4 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

Hier, il avait un black avec HUGE cube rubik. Il le tournait dans tous les sens et il était en voie de le compléter. Je me disais ça serait bien si j'enchaîne une salve d’applaudissement pour célébrer l'exploit. Tout le wagon le regardait faire. Malheureusement, la dernière face était trop coriace pour lui. Il y avait tout près de lui un homme dont le côté gauche du visage s'était acoquiné d'une immense tumeur. C'est tout un exercice mental tenter de rester NEUTRAL devant ce genre de curiosité.

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  • 1 an plus tard...

Par un beau dimanche après-midi j'entre dans un wagon de metro. J’aperçois un siège vide. Seul hic c'est une banquette occupée en partie par une slim négresse habillée de façon semi chic et qui semble vraiment être stone. Les lunettes qu'elle portent m'empêche de s'avoir si elle dort ou elle est véritablement stone. Là où le bât blesse c'est qu'elle tient à bout de bras un gobelet de jus fruitopia subway un peu à la manière d'un Salvador Dali. Elle en a renversé un peu sur le sol. Donc je m'assieds et je tente de lire mon livre malgré les soubresauts de son gobelet . À chaque nouvelle station de métro j'hésite entre sacrer son gobelet à terre pour avoir la tranquillité d'esprit ou bien me lever et m'éloigner de son maléfiques gobelet. Mais l'appel de l'aventure est trop forte. Je veux être l'homme qui va survivre à un tragique destin d'éclaboussure. Soudain le gobelet virevolta à la hauteur de la station Saint-Laurent. Je bondis superbement pour esquiver le terrible liquide tout en ayant cette rageuse envie de meurtre. Rendu à la station Berri de Montigny le siège que je laissa vacant trouva un nouveau locataire malgré le mauvais état du plancher environnant. Bref, les Montréalais sont vraiment friands des sièges.

Le métro de Paris, en comparaison, est tellement plus terrifiant. Ça craque, ça brasse, ça grince comme si tout allait exploser.

Que de bon souvenir. Comme ses évangélistes black qui louangeaient le seigneur à l'aide d'un guitare dans un wagon remplis de touristes.

Le gars qui donne des cierges aux gens et qui s’obstine avec une madame pour qu'elle le garde parce qu'elle l'a touché de sa main bien qu'elle n'en veuille pas.

Modifié par Nouveau Projet
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