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La honte


Déchet(s) recommandé(s)

Vous devez sûrement avoir honte de vous de temps en temps.

Venez raconter vos déboires avec votre conscience.

Pour ma part, j'ai le dont de me mettre dans des situations impossibles pour des choses complètement farfelues. Je viens d'avoir la visite d'un huissier, oui oui un huissier, parce que j'ai omis de payer une contravention depuis des mois. J'ai vraiment honte d'être aussi irresponsable et d'avoir à mentir à mes proches pour ne pas qu'ils sachent que je suis dans des gros troubles et qu'ils s'inquiètent pour moi.

Vous avez honte parfois? Des petites choses comme des grosses, venez nous les raconter pour qu'on se fasse une grosse thérapie.

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Ben c'est pas grand chose comparé à toi

L'été passé je marchais tout bonnement dans mon villôge, quand j'ai vu une mademoiselle que je trouvais particulièrement de mon goût en raison de la légereté de son accoutrement. Elle se situait sur l'autre trottoir, et je ne regardais pas devant moi, quel ne fut pas ce mélange de douleur, d'humiliation et de colère quand j'ai eu le bonheur de rencontrer ce lampadaire qui se tenait immobile devant moi. Sérieux c'était tellement pas subtil mon affaire. J'ai eu de la chance y avait pas trop de monde, mais juste assez pour entendre des gens rire. :P

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Je me rappelle, il y a quelques années, ne pas avoir renouvelé mon permis de conduire et d'avoir conduit pendant un bon 2 ou 3 mois avec un permis invalide. Je m'en suis rendu compte un soir en me disant tout bonnement: "Hey, est-ce que j'ai payé mon permis?". S'en est alors suivi une tourbillonnante recherche dans ma chambre dans le but de retracer la facture que j'avais égaré.

Après la trouvaille de cette dernière, en fin de soirée, j'ai malheureusement eu de la difficulté à m'endormir tellement ça pesait lourd sur ma conscience. Je me demandais comment j'avais pu oublier ce renouvellement avant l'échéance. C'était de la négligence pure et nette. Je n'en ai parlé à personne tellement j'avais honte.

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J'ai parfois honte de moi-même.

Ça a l'air complètement débile à dire, mais j'aimerais parfois être plus ordinaire. Pouvoir me fondre dans la masse. J'ai beau les trouver incroyablement cruches, j'aimerais parfois n'être qu'une adolescente de 15 ans comme les autres : adorer Twilight juste parce que le vampire est beau (?), mettre Musiqueplus pour pouvoir écouter le nouveau clip de Britney, envoyer des SMS insignifiants, me crisser de tout ce qui se rapporte aux facultés académiques. J'ai beau mépriser ce genre d'adolescentes, il m'arrive parfois, de les envier un peu. Peut-être simplement parce qu'elles sont tout le contraire de ce que je suis. Ce qui est contradictoire, c'est que j'ai surtout tendance à me sentir légèrement supérieure à elles. Je suis bien consciente qu'elles n'iront pas bien loin, mais j'aimerais parfois être à leur place. Leur existence semble tellement simple : elles vivent. Tout simplement. Elles ne se posent pas de questions, se fichent de tout ce qui n'a pas de lien avec leur petites personnes.

Je suis bien consciente de la personne que je suis. Je me considère comme une personne assez intelligente, qui en a beaucoup à dire. Je suis aussi consciente que j'ai des talents dans certains domaines et que je ne suis pas totalement inintéressante. Mais il m'arrive, dans certaines situations, de me dire des trucs du genre «Voyons, j'pourrais pas agir comme tout le monde, pour une fois

Bon, j'ai assez chialé pour ce soir. :shy:

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J'ai honte de ne pas être capable d'exprimer mes sentiments. À force de laisser faire, j'ai fini par accumuler beaucoup de «pas beau». Alors le jour où j'décide d'être honnête (15/04/2010), ca sort tout croche, pis ca me rend encore plus malheureuse.

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J'ai parfois honte de moi-même.

Ça a l'air complètement débile à dire, mais j'aimerais parfois être plus ordinaire. Pouvoir me fondre dans la masse. J'ai beau les trouver incroyablement cruches, j'aimerais parfois n'être qu'une adolescente de 15 ans comme les autres : adorer Twilight juste parce que le vampire est beau (?), mettre Musiqueplus pour pouvoir écouter le nouveau clip de Britney, envoyer des SMS insignifiants, me crisser de tout ce qui se rapporte aux facultés académiques. J'ai beau mépriser ce genre d'adolescentes, il m'arrive parfois, de les envier un peu. Peut-être simplement parce qu'elles sont tout le contraire de ce que je suis. Ce qui est contradictoire, c'est que j'ai surtout tendance à me sentir légèrement supérieure à elles. Je suis bien consciente qu'elles n'iront pas bien loin, mais j'aimerais parfois être à leur place. Leur existence semble tellement simple : elles vivent. Tout simplement. Elles ne se posent pas de questions, se fichent de tout ce qui n'a pas de lien avec leur petites personnes.

Je suis bien consciente de la personne que je suis. Je me considère comme une personne assez intelligente, qui en a beaucoup à dire. Je suis aussi consciente que j'ai des talents dans certains domaines & que je ne suis pas totalement inintéressante. Mais il m'arrive, dans certaines situations, de me dire des trucs du genre «Voyons, j'pourrais pas agir comme tout le monde, pour une fois

Bon, j'ai assez chialé pour ce soir. :shy:

Dis-toi que ces filles vivent probablement la même chose que toi ; elles se sentent différentes. Sauf qu'elles, elles se forcent pour entrer dans le moule. Elles ne sont pas nécessairement plus heureuses. Toi, tu as la chance de découvrir ta réelle personnalité avant elles. Et leurs drames de petites filles prennent autant d'importance à leurs yeux que les tiens ou les nôtres. Tout est relatif :) Mais tu sembles effectivement très allumée et intelligente pour une jeune fille de 15 ans. Bravo! =)

Pour ma part, je n'ai pas souvent honte, mais je suis souvent embarrassée parce que je suis gaffeuse à l'extrême.

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Des fois je me dis que ça aurait été easy as fuck d'être une femme, parce que j'aurais pus vendre mon trou gluant que j'aurais entre les jambes et passer ma vie assise sur mon gros cul.

Pis après je me souviens toujours qu'avec cette facilité la, tu perds automatiquement 40% de ta logique et ton individualité.

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Ok, moi c'est épais.

Tsé mettons que je marche dans la rue, mettons dans le Centre-Ville de Montréal. Là je part dans une direction, pis après 2-3 minutes je me rend compte que je suis partis du mauvais bord, mais là j'ai comme honte de faire un 180 degré et montrer à tout le monde que je me suis trompé. Faque je pogne une rue, je tourne et je fait un "carré" pour revenir sur mes pas, question de ne pas être repéré.

Ok, je fais pas ça tout le temps, mais les premiers temps où j'étais à Montréal je me souviens clairement 2-3 fois de l'avoir fait.

Qu'est-ce qu'on ferait pas pour garder le mythe d'être infaillible face aux autres.

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Haha, Vacpower. Moi aussi, ça m'arrive de temps en temps de faire le "carré", mais j'ai développé d'autres techniques pour ce genre de situation:

1- Je m'arrête sec et je donne l'impression d'avoir oublié un truc en fouillant dans mes poches, je lève la tête comme si je réfléchissais et je fais le fameux 180° tout en continuant à fouiller dans mes poches;

2- Je prends mon cell et je le regarde comme si je lisais un message texte alors qu'en réalité je fixe l'heure. Là, je passe ma main sur ma bouche comme ébranlé par un évènement tragique que je viens d'apprendre et je fais le 180°.

Finalement, il y a des jours où je fais le 180° en me foutant totalement de ce que les gens pensent. Et tu sais quoi? J'ai l'impression qu'on me remarque le moins ces fois-là.

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Ok, moi c'est épais.

Tsé mettons que je marche dans la rue, mettons dans le Centre-Ville de Montréal. Là je part dans une direction, pis après 2-3 minutes je me rend compte que je suis partis du mauvais bord, mais là j'ai comme honte de faire un 180 degré et montrer à tout le monde que je me suis trompé. Faque je pogne une rue, je tourne et je fait un "carré" pour revenir sur mes pas, question de ne pas être repéré.

Ok, je fais pas ça tout le temps, mais les premiers temps où j'étais à Montréal je me souviens clairement 2-3 fois de l'avoir fait.

Qu'est-ce qu'on ferait pas pour garder le mythe d'être infaillible face aux autres.

C'est de cette façon que j'ai exploré mon nouveau quartier.

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En secondaire deux, dans un cours d'enseignement religieux, on avait des examens où le prof lisait les questions. On écrivait les réponses sur un petit papier, puis on corrigeait tous ensemble et après le prof nous demandait nos notes, à l'oral.

Donc on est en classe. Comme à mon habitude, j'écris, je compose quelques trucs et je ne relève pas la tête de mon bureau. Donc j'écris pendant longtemps, sans faire gaffe à ce qui se passe autour de moi. À un moment j'ai vaguement conscience qu'on dit mon nom. Puis on le répète plus fort. Alors je relève la tête, tout le monde me regarde. Le prof répète encore mon nom. Je fais "oui ?" et là il me demande la question fatidique : "Ta note ?" Sur le coup j'ai un petit rire. Je ne comprends pas. J'observe un peu autour de moi, puis mon bureau et qu'est-ce que je remarque ? Ah tiens ... une avec des lignes numérotées et ... du vide. Je blank un peu. Puis d'une toute petite voix je dis : "Euh ... 0". Pardon ? Quelques rires. Je sens le regard de ce bon monsieur Brien qui n'a pas l'air de comprendre, lui non plus. Il me fait répéter alors je précise. "Je n'ai pas fait le test." Gros moment d'incompréhension. J'étais une de ses meilleures élèves. À la rencontre de parents, disons qu'il parait que lui et mes parents ont bien rigolé ...

Les élèves aussi se sont fichus de ma gueule pendant quelques semaines.

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J'ai honte d'une relation sexuelle qui a mal tourné. L'alcool m'avait fait perdre mon jugement.. et même si ce qui est arrivé n'était pas ma faute, sans entrer dans les détails.. j'en ai honte. Je ne me suis jamais sentie aussi sale.

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(modifié)

C'est pas grave mon ange. Je t'aimerai toujours quand-même...

(sérieux...oublie-ça, mais pas la bouteille de Bordeaux que tu m'avais promise, tite vlimeuse...lol)

Modifié par Salutoi
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(modifié)

Non.

Je déconne. Pour être honnête, ce qui me fait le plus honte chez moi est le fait que je suis très paresseux. Je suis une personne pleine de potentiel et de talents, mais il me manque souvent la motivation pour le développer entièrement.

Modifié par White Light
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Ok, moi c'est épais.

Tsé mettons que je marche dans la rue, mettons dans le Centre-Ville de Montréal. Là je part dans une direction, pis après 2-3 minutes je me rend compte que je suis partis du mauvais bord, mais là j'ai comme honte de faire un 180 degré et montrer à tout le monde que je me suis trompé. Faque je pogne une rue, je tourne et je fait un "carré" pour revenir sur mes pas, question de ne pas être repéré.

Ok, je fais pas ça tout le temps, mais les premiers temps où j'étais à Montréal je me souviens clairement 2-3 fois de l'avoir fait.

Qu'est-ce qu'on ferait pas pour garder le mythe d'être infaillible face aux autres.

Je fais la même chose dans mon CEGEP, que je n'ai toujours pas apprivoisé. Ça ou alors je sors de chez moi et je me rends compte que j'ai oublié quelque chose. Je fais un super détour pour revenir sur mes pas, ou si je ne le fais pas, je suis persuadée que tout le monde se demande ce que je fais ou se dit : "ouin ... elle prend des longues marches, elle..."

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Après avoir penser à plein de choses, constat... La chose dont j'ai le plus honte: Mes parents. Ça sonne méchant, mais ... [je ne finirai pas cette phrase]

Pourquoi j'ai si honte?

-Leur look.

J'pense pas être superficielle, mais mes parents c'est l'overdose du kitsh.

Mon père, fervant adepte de la culture amérindienne, se promener avec bottes mocassins avec franches et perles montant jusqu'aux genoux, chapeau de poil avec face de raton laveur mort en prime, gilets de loups assortis avec veste de cowboy.

Ma mère, en pleine crise de la cinquantaine en one piece suit léopard en velours ( chapeau et foulard en option ) avec les cheveux roses, oh et aussi une coupe longueuil...

Le tout bien entendu en public... Superficielle ou pas, ça fesse en sacrament.

-Leur attitude

Mes parents sont archétype des français désagréables, bornés avec aucune ouverture d'esprit qui ne font que chialer. Je suis pas "raciste", mais si les gens ont une image péjorative des français c'est tout à fait à cause des individus comme mes parents. Mon père principalement n'a aucun tact et engueule n'importe qui n'importe quand, même s'il n'a aucune idée de ce qu'il parle...Le genre de personne qui écrit des lettres aux journaux et aux ministres alors qu'il n'a même pas son secondaire 5 et qu'il écrit encore carotte avec deux "R" pour chialer contre l'éducation au Québec...

Définitivement, mes parents me font honte...Aussi méchant que ça soit.

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Une histoire de micro-dose de honte que j'ai vécu quand j'étais jeune.

En gros j'avais un pas pire mal de gorge. J'étais tout seul chez nous, mais j'avais un peu d'argent, faque je vais à la pharmacie pas trop loin (une ptite pharmacie où t'a juste un comptoir, faque faut toujours que tu demande au pharmacien de quoi) pour acheter des pastilles pour le mal de gorge. Là je demande ça au pharmacien et il me sort des genre de pastille ben générique, des Halls je pense et des Cepacol et dit :

- *pointe les Cepacol* : en gros celles là elles goute méchant pis c'est pas plaisant, mais ça marche et t'aura pus mal à la gorge.

*pointe les Halls* : pis celles là ben c'est plus comme un gros bonbon pis ca marche pas vraiment.

Là moi je prend une petite pause pour réfléchir pis je dit :

- J'vais prendre les Halls.

...

Asti que je me sentais poche au comptoir avec lui en train de payer mes pastilles. Je venais d'avouer dans le fond que j'étais tellement moumoune que j'allais prendre les pastilles qui marchent pas parce que dans le fond elles goutent comme du bonbon.

J'avais l'impression que son regard accusateur était en train de lire mon âme et la mépriser.

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En gros j'avais un pas pire mal de gorge.

Tu viens de me rappeler un truc vachement honteux.

Un été, plus jeune, je travaillais dans un camp de vacances. On avait pas le droit de posséder/acheter des médicaments, tout devait passer par la clinique. Une journée, j'attrape un virus qui circule. Ça commence par un mal de gorge, mais ça fini que j'ai même de la misère à parler. Je demande donc, de peine et de misère, à un de mes amis de m'accompagner à la clinique, en lui expliquant que j'ai une voix de vieux fumeur et que je ne suis même plus capable de manger ou de boire de l'eau.

Il est rentré en disant: "Est-ce que vous auriez quelque chose pour mon ami qui est plus capable d'avaler?"

On m'en parle encore.

Sinon ma vie ressemble pas mal à celle de VacPower. Ton histoire de contravention, j'ai eu pratiquement la même sauf le bout du huissier. Mes parents (je n'habite plus vraiment chez eux) ont déjà été appelés parce que j'avais oublié de payer mes comptes de téléphone deux fois de suite.

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