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Les femmes et la vaisselle


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Il s’agit d’une association facile me direz-vous. À cela, je pourrais répondre que la tâche d’associer ces deux mots ne fut pas plus ardue que de combiner "chat" et "pistolet", par exemple. Mais, il reste que je dispose de faits empiriques pour vous convaincre qu’il existe un lien sempiternel entre le désir féminin de faire la vaisselle et la dite gente.

Voyez-vous, c’était une de ces soirées à la pendaison de crémaillère style. Avec une bande de potes, on s’était rendu à la demeure nouvellement construite d’une de mes amies, ready to bust the shit out of the place. Chacun amenait sa bouffe pour le barbecue. Et la soirée prend son cours. Tout le monde fait cuire ses trucs et on commence à savourer tous ensembles nos plats autour de la table de la cuisine. On a du fun, on rit, on danse et je crois même qu’un de mes chums chantait.

Pour vous donner une idée, on devait être 3-4 gars, en plus d’un groupe de huit filles assez hétérogène. On pouvait en effet compter dans leur rang une musulmane, une lesbienne refoulée, une bacaisse et une autre qui s’est fait rincer par des queues toute sa vie. Retenez cette information pertinente puisqu’elle sera la pierre angulaire de mon argumentation.

Bref, le repas se termine. J’ai à peine le temps de me répéter l’alphabet à l’envers dans ma tête que les filles, dans un élan de ménagère, se lèvent et commencent à desservir les assiettes et les autres cossins sur la table. Toutes en même temps, elles se garochent autour du lavabo. Devant l’espace restreint, certaines d’entre elles plongent vers le lave-vaisselle pour être sures d’avoir une tâche à accomplir. Notez que je devais maximum être rendu à la lettre K.

Aucune d’entre elles n’a pris le temps de terminer sa consommation. Aucune d’entre elles n’a jugé bon de décompresser tranquillement et d’animer la conversation. Aucune d’entre elles n’a cru bon d’attendre un petit instant avant de procéder à la réalisation de la tâche si plate. En fait, elles ont toutes balayé du revers de la main la recette du party réussit. Et pendant que les filles accouraient partout avec des plats dans les mains (et maudit qu’elles auraient rêvé d’en avoir trois ce jour-la!), nous, les gars, on restait assis, les yeux braqués sur leurs culs à se demander pourquoi il fallait autant s’urger de faire la fucking vaisselle.

Et c’est là que ma tête a commencé à faire des associations "faciles". C’est à cet instant précis, celui où les filles jouaient du coude pour frotter plus de taches de ketchup que les autres que les préjugés véhiculés dans la société concernant le rôle des femmes sont venus me frapper de plein fouet, gorgés d’une vérité crue et complètement fondée. Pourquoi se précipiter à faire la vaisselle, sachant que les plats seront exactement à la même place dans dix minutes ou même dans trois heures?

Plusieurs hypothèses se joignent à la question.

A) Elles peuvent nous remettre dans la face qu’on ne participe jamais aux tâches ménagères.

B) Il existe une mémoire ancestrale qui les confine à conserver une certaine partie de leur rôle de femme au foyer.

C) Elles sont juste connes.

D) Elles trippent sur la vaisselle. Dans ce cas, pourquoi vous insurger contre les "machos"?

Mesdames, sachez que les assiettes ne se déplacent pas seules. Or, comprenez que la vaisselle pourrait tout aussi bien être faite quelques heures après le repas. Mais comprenez surtout que cette attitude de femme-qui-tente-d’être-accomplie revêt un caractère buzzkill solide. Non seulement vous perdez le fil de la soirée, mais vous nous le faites perdre aussi. Voyez-vous dès lors le lien entre la soirée qui s’est terminée à 23h, le party qui levait mais qui est retombé et votre foutue vaisselle? 1 + 1 + 1 = 3.

Donc voilà. Toutes les filles détiennent cette caractéristique innée de ménagère. Comme preuve, une musulmane, une lesbienne refoulée, une bacaisse et une autre qui s’est fait rincer par des queues toute sa vie ont, sans discrimination, sauté sur cette occasion d’accomplir leur rôle de femme. Alors ne me dites pas qu'il s'agissait d'une expérience isolée, car ces filles représentaient harmonieusement la société.

Pourquoi autant d'acharnement de votre part, mesdemoiselles? Soyez conséquentes. Arrêtez d'exprimer votre désir de voir ces préjugés tellement dérangeants se dissiper. Enwèye le féminisme, viens icitte m’a t’percer.

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La musulmane est une esclave dans sa religion: c'est normal qu'elle fasse la vaisselle.

La lesbienne refoulée veut être un homme «responsable»: c'est normal qu'elle fasse la vaisselle.

La bacaisse a rien que ça, ses talents de laveuse de vaisselle, pour plaire: c'est normal qu'elle fasse la vaisselle.

Celle qui rince des queues aime rincer, point: c'est normal qu'elle fasse la vaisselle.

Tout ça, ou bien tes amies sont plates.

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La façon dont je vois la chose, on ne peut pas vraiment conclure que toutes les dames aiment faire la vaisselle malgré l'échantillon varié que tu as présenté. En vérité, ça n'en prend qu'une seule pour prendre l'initiative et entraîner toutes les autres dans ce mouvement hystérique. Si elles semblent se mettre en branle en même temps, c'est parce qu'elles obéissent à un code que nous, les mâles, ne connaissons pas et ne pouvons capter.

Devant une telle initiative, les autres femmes ne veulent pas mal paraître et elles savent très bien qu'elles se le feront reprocher pour l'éternité sinon (un élément clef de ce qui consiste la fameuse "solidarité féminine").

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Il y a aussi le fait que les femmes ont plus de difficulté que les hommes à être laid back et à se faire du fun.

Les femmes vont trop souvent focuser sur des détails insignifiants et planifier à outrance ce qui les empêche de pleinement apprécier le moment présent. C'est pourquoi tes amies se sont lancées dans la vaisselle alors que toi et tes chums étiez en train de profiter de votre soirée.

On peut observer cette tendance féminine dans leur sexualité; elles ont de la difficulté à "déconnecter" complètement et donc plus de difficulté à atteindre l'orgasme.

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C'est pour ça que Pauline Marois tout ce qu'elle fait depuis qu'elle es au pouvoir du PQ c'est de ramasser les pots cassés.

On l'a élue pour cela, faire le grand ménage !

Le seul problème c'est qu'elle ouvre trop sa grande gueule et aucun homme ne se fera dire quoi faire par une plote, c'est nous autres qui mène et ça va rester, féminisme ou pas.

Modifié par Kim_Peek
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impatient d'avoir des reponses de femmes dans ce topic histoire de voir les arguments avancés de leur coté...

On est dans la même condition.

Jusqu'à maintenant, y'a uniquement Daleko qui a exprimé son désaccord, et elle l'a fait par l'entremise des petits points rouges. Surement qu'elle était trop occupée à laver ses fenêtres, repasser ses vêtements ou encore faire de la bouffe pour toute la semaine. Résultat : elle n'a eu le temps que pour un clic.

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On est dans la même condition.

Jusqu'à maintenant, y'a uniquement Daleko qui a exprimé son désaccord, et elle l'a fait par l'entremise des petits points rouges. Surement qu'elle était trop occupée à laver ses fenêtres, repasser ses vêtements ou encore faire de la bouffe pour toute la semaine. Résultat : elle n'a eu le temps que pour un clic.

Mais préparer ses propres repas et garder son environnement rangé est tout à fait normal, par contre dans un contexte de groupe, les femmes qui se mettent à tout nettoyer sont rageantes. Enfin, si les femmes n'étaient pas des connes, ça se saurait. Je vote pour la méthode d'Et caetera, quand il y a des hommes autour, pas question que je me bouge le c*l, j'y mets un point d'honneur.

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Je m'entends mal avec les autres femmes, ça ne change pas grand chose. Les femmes sont faites pour s'entrebitcher, si ce n'est pas pour la vaisselle sale, elles trouveront l'autre trop maquillée ou pas assez féminine, ça ne finit jamais.

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Je m'entends mal avec les autres femmes, ça ne change pas grand chose. Les femmes sont faites pour s'entrebitcher, si ce n'est pas pour la vaisselle sale, elles trouveront l'autre trop maquillée ou pas assez féminine, ça ne finit jamais.

tomboy ... les femmes qui s'entendent mal avec les autres femmes ont la plupart du temps plein d'amis de gars et sont les plus salopes et infidèles quand elles sont en relation.

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Deux questions :

1. Est-ce que Floyd était là?

2. (Conditionnelle à la réponse de 1.) C'était laquelle entre la musulmane et celle qui s’est fait rincer par des queues toute sa vie?

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J'aurais fait la vaisselle.

- J'aime pas me faire inviter chez quelqu'un et le laisser se taper toute la job plate tout seul.

- J'aime pas la vaisselle qui traîne.

- à plusieurs, ça prend 2 secondes.

- Quand tu laisses la vaisselle sécher avec toute la marde dedans, c'est deux fois plus long à nettoyer.

- Je suis capable de prendre un bière bein relax, tout en faisant la vaisselle.

- Reluque mes fesses.

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J'aurais tendance à dire que c'est à 60% innée, 40 % social. Une femme a le besoin de montrer aux hommes qu'elle peut remplir son rôle de maîtresse de maison devant messieurs, et d'autre part, elles sont plusieurs en compétition, donc il suffit d'une leader pour entraîner le reste des filles dans le groupe (même si certaines ont plus ou moins envies de faire la job). Évidement cette influence n'a pas d'effet sur les hommes (à part les homosexuels), qui préfèrent siroter leur bière en contemplant avec satisfaction l'arrière-train de mesdames.

Morale de l'histoire, mesdames les féministes, vous êtes programmés pour être des poules pondeuses, et nous les gars sommes programmés pour devenir des prédateurs sexuels, alors il faut s'y faire...

:naughty:

Modifié par Pixel
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Elles détestent faire la vaisselle autant que nous - elles jugent seulement que c'est un mal nécessaire dans des conditions et cadences différentes.

Le bruit que ça fait est suffisamment cassant. La solidarité féminine a été orchestrée pour abréger votre party qui en n'était plus réellement un à ce point.

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Cette tendance à faire des généralisations est quand même assez gerbante.

Certaines femmes préfèrent que la vaisselle soit effectuée rapidement pour s'en débarrasser. D'autres s'en câlisse. Certains hommes préfèrent s'en débarrasser. D'autres s'en câlisse.

That's it, that's all.

Pourquoi toujours vouloir catégoriser et démontrer les différences entre les sexes? Si les hommes avaient eu cette réaction pour la vaisselle, aurais-tu commencer à en faire une généralisation? Non. Tu t'es basé sur un cliché, cliché qui est d'ailleurs dû à l'histoire de la condition féminine et non à un fait biologique, pour déterminer que les femmes aimaient faire les tâches ménagères et étaient programmées pour ça.

L'idée de ''construction sociale'' te dit-elle quelque chose, RockMachine?

Pas besoin de féminisme ou de masculinisme pour comprendre qu'il n'y a aucun lien (débile) à faire entre ''Propreté'' et ''sexe''. Tout comme on ne peut pas faire de lien entre ''Construction'' et ''Hommes'', par exemple.

Au 21e siècle, on peut quand même se mettre d'accord sur le fait que les rôles sont de moins en moins prédéfinis et qu'il a été prouvé à maintes reprises qu'il n'y a pas de caractère biologique qui prédispose à telle ou telle activité.

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