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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

La vérité, pauvre cloche, c'est que je vais au cinéma avec des amis dont les films préférés sont Fast and Furious, The Last Song, Ted ou encore ceux avec le lutteur The Rock et néanmoins c'est avec eux que je m'en vais passer ma soirée ce soir, à boire quelques pichets de bière et faire les fous.

C'est moi ou ça explique tout?

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Drive

Ça m'a rappelé "Une Histoire de Violence" un peu. Le rythme est assez lent, l'histoire est quasi inexistante (et pas très crédible), le jeu d’acteur est inégal (le personnage de Ryan Gosling ne m'a pas convaincu) et les scènes d'action sont trop peu nombreuses. Pas aussi bon que ce à quoi je m'attendais. Le film est court, mais rendu là, c'est presque mieux comme ça. Dommage car il y avait du potentiel (une trame sonore vraiment écœurante, d'excellents acteurs et une stylistique super intéressante).

Bref un beau film, mais qui, sans action ni substance, ne m'a pas impressionné.

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(modifié)

Amour-de-Michael-Haneke_portrait_w674.jpg

Habitué à filmer la dissimulation du mal, l'Autrichien s'attaque maintenant à la noirceur contenue au sein de la condition humaine. La mort à retardement est le malheur dont il est question, celle qui nous regarde nous débattre pour la repousser sans cesse.

Fidèle à Bergman, Haneke renonce à l'idée que ses personnages pourraient manquer de moyens pour se soigner. Au contraire, toutes les solutions s'offrent à eux, de l'infirmière à domicile aux soins les plus onéreux, car Amour n'est pas le film d'une lutte contre le monde et le système des soins de santé, Amour est un film contre la vie, un film qui témoigne d'une peur inquiétante face à l'inéluctable fin commune tout en espérant faire sens de ce dernier soupir.

The-Intouchables1.jpg

Extrêmement plus ostentatoire que le film intouchable. Si vous voulez rire ne regardez par ce film. Si vous voulez voir la nature humaine sous sa forme la plus affligée eh bien pesez sur play.

Modifié par Nouveau Projet
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Only+God+Forgives+1.png

"Only God Forgives"

Un film de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling.

C'est un peu la deuxième partie d'un diptyque commencé avec Drive. J'avais d'ailleurs beaucoup aimé ce dernier film, très stylisé, qui arrivait à faire oublier la relative vacuité du scénario grâce à une mise en scène originale et une excellente trame sonore. Winding Refn essaie visiblement de recréer la même magie dans Only God Forgives, mais la pâte ne prend pas.

L'interprétation de Ryan Gosling est le premier problème: en gros, ses deux personnages sont interchangeables. Le coup du mec profond, sombre et silencieux, qui contient une violence extrême, ça fonctionne une fois, mais deux c'est étirer la sauce. Ce coup-ci c'était simplement agaçant. D'autant plus que le reste de la distribution s'en sort beaucoup moins bien que dans Drive. Only God Forgives nous présente une brochette de personnages creux dont le sort importe peu au spectateur.

Deuxième problème majeur: l'histoire est assez plate. Ça aurait pu faire un bon "revenge movie", mais il n'y a aucune catharsis, il ne se passe pas grand-chose, et Winding Refn compte un peu trop sur le flou artistique et la pseudo-profondeur du non-dit. Seulement je n'y ai pas cru. Le film n'est pas profond, il est vide. Il semble vouloir soulever des questions, mais il nous laisse indifférent.

Le seul point qui fonctionne, c'est la direction artistique. C'est très beau. Mais c'est une accolade plutôt banale qui est loin, très loin de sauver ce film ennuyant, prétentieux et masturbatoire.

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Le problème de Only God Forgives, c'est que le monde le compare à Drive alors qu'il devrait être comparé a Valhalla Rising. C'est même pas un revenge movie dans le sens que le héro du film, c'est le policier qui chop le monde.

Mais bon, moi aussi j'ai détesté le film.

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Le seul point qui fonctionne, c'est la direction artistique. C'est très beau. Mais c'est une accolade plutôt banale qui est loin, très loin de sauver ce film ennuyant, prétentieux et masturbatoire.

Des fois je me dis que je suis peut-être pas assez malin pour saisir les subtilités de ce genre de film. Mais en vérité je suis d'accord à 100%, ce film était merdique, le scénario aurait pu tenir dans un court-métrage et ça aurait déjà été nul.

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Des fois je me dis que je suis peut-être pas assez malin pour saisir les subtilités de ce genre de film. Mais en vérité je suis d'accord à 100%, ce film était merdique, le scénario aurait pu tenir dans un court-métrage et ça aurait déjà été nul.

Il y a des films qui demandent réellement une certaine expérience de vie, ou une certaine réflexion un peu plus poussée, mais d'habitude on ressent qu'on est récompensé et que ça nous laisse quelque chose. Des films comme Only God Forgives, c'est le pire des deux mondes: t'as l'impression que tu passes à côté, mais plus tu pousses, plus tu t'aperçois qu'en fait il n'y avait rien.

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1568.jpg

Une comédie signée par le même réalisateur qui nous a donné Napoléon Dynamite Jared HESS. Jack Black est l'acteur principal et tout comme dans le film School of Rock il nous en met plein la vue avec son personnage dont le cœur est gros comme la terre et pour qui le ridicule ne tue pas. Ça donne le goût d'aller au Mexique et la musique est sympa. Par contre le film s'essouffle rapidement vu que la scénario est vraiment mince comme une feuille de papier à faible grammage.

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(modifié)

The Bling Ring - Sofia Coppola

Je suis jamais rentré dans le film

Bien que bien filmé (et même si c'est pas vraiment ce qu'elle a fait de mieux), j'ai franchement eu le sentiment de regarder un long documentaire sur un banal fait de société : Le film est par moments purement informatif et ne propose pas réellement de point de vue subjectif hormis celui de Marc, que je regrette d'être laissé au stade de vague brouillon (il veut s'intégrer... ok). En gros, j'ai eu le sale sentiment de ne plus rien avoir à faire dans la salle de cinéma une fois que les portraits étaient croqués. C'est franchement dommage car quelques plans étaient franchement pas dégueus et le rythme m'a aidé à ne pas abandonner le truc.

Modifié par Strygoi
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500full.jpg

"The Magician" de Ingmar Bergman.

L'histoire étrange d'un magicien muet et mélancolique qui débarque avec sa troupe dans un village où il doit donner au conseil de ville une démonstration de ses talents avant de pouvoir exercer. Hébergé dans la maison du maire, il est vite tourné en dérision par le comité et particulièrement par l'homme de science du groupe qui méprise ses démonstrations de magnétisme animal.

Mais évidemment, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être et la présence de cette troupe chamboule l'existence des occupants de la maison, pour le mieux comme pour le pire. Les personnages sont plutôt intéressants. Le film est supposé représenter métaphoriquement la relation entre Bergman et les critiques qui s'en prennent à son art.

Le photographie un peu "gothique" est superbe et le noir et blanc est bien exploité. En somme c'est un excellent film, plutôt divertissant pour du Bergman, avec des moments cocasses et d'autres presque effrayants. Une rupture de ton étrange vient malheureusement entacher la finale et empêche le film d'atteindre une note parfaite.

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"Aguirre, the Wrath of God"

Premier film de Werner Herzog avec le fougueux Klaus Kinski.

Troisième fois que je le vois et je suis toujours sur le cul. C'est angoissant de réalisme. Bien sûr le modeste budget transparaît dans certains effets (surtout quand il y a du sang en fait), mais on arrive quand même à croire qu'on regarde réellement une bande de soldats espagnols en train de crever sur un radeau.

Faut le faire surtout quand lesdits espagnols parlent allemand. Un testament à la puissance de la réalisation de Herzog. Kinski fidèle à lui-même est effrayant. C'est un personnage fait sur mesure pour lui, un malade mental narcissique et intransigeant. D'ailleurs Herzog devait faire exprès de le faire fâcher avant de tourner pour qu'il passe sa colère hors-caméra et qu'il ne gâche pas le personnage en improvisant des crises de rage. Priceless.

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Another earth

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"Rhoda Williams, brillante jeune diplômée en astrophysique, rêve d’explorer l’espace. John Burroughs est un compositeur au sommet de sa carrière qui attend un deuxième enfant. Le soir une autre planète semblable à la Terre est découverte, la tragédie les frappe et les vies de ces étrangers deviennent inextricablement liées l’une à l’autre."

Un film assez joli, assez mystique.

Brit Marling est une actrice habitée, c'est vraiment le premier truc que j'ai apprécié dans ce film. Pour le reste, je dirais que c'est une jolie histoire, mais que le scénario manque un poil de relief. Je n'ai pas trop pu m'empêcher de penser à Mélancholia tant la ressemblance entre les héroines est forte; à plusieurs moments on retrouve cette contemplation mélancolique chez l'héroine, brisée par son existence. Un peu de compassion pour les âmes perdues, voilà la poésie de ce film.

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C'est toujours ainsi dans les films qui te présentent un "au delà" trop plein de mystères et inaccessible. Mais la scène de fin induit surtout que si tout ceci n'était pas arrivé, c'est Rhoda aurait exploré l'espace à la place de John. Les deux antagonistes représentent les deux faces d'une pièce, comme le miroir des deux Terres. Mais leur histoire est à la fois liée et impossible, leur bonheur étant dépendant du malheur de l'autre.

J'ai eu ce petit déclic ce matin. Cela m'a fait apprécier la fin plus profondément.

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vampyre.jpg

"Nosferatu: Phantom der Nacht"

Deuxième film de Werner Herzog avec l'imprévisible Klaus Kinski.

Il s'agit bien entendu d'un remake du film muet légendaire de F. W. Murnau. Herzog est resté très fidèle au film original. En fait, il recrée plusieurs scènes cultes de façon quasi-identique. Quiconque est familier avec l'histoire de Dracula se sentira chez soi d'entrée de jeu. Pas trop de surprises au niveau du scénario.

Kinski fait le film (comme toujours) avec son interprétation à glacer le sang. Son visage est naturellement plutôt inquiétant donc il semblait né pour ce rôle. Herzog brosse le portrait d'un Dracula très dépressif qui aborde son immortalité d'un oeil pour le moins pessimiste et qui se plaint de voir se succéder des jours tous plus dénués de sens les uns que les autres.

L'ambiance angoissante est bien établie et la direction photo la soutient impeccablement. Malheureusement, les acteurs empêchent le film d'atteindre le statut de chef-d'oeuvre. Outre Kinski, personne ne s'illustre très positivement par la subtilité de son jeu. Le génie de Kinski est en ce sens un couteau à double-tranchant puisqu'il permet au film d'atteindre de grands sommets d'interprétation mais rend le clivage avec le reste de la distribution un peu trop apparent.

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J'ai trouvé ce film génial. C'est sans doute dû au malaise perpétuel qui l'affuble, et qui manquait à la version originale de Murnau. Faut quand même donner à Herzog et Kinski le mérite d'avoir fait jaillir de leur film un amusant paradoxe : lui donner des airs de langueur plutôt charmants. J'approuve la mention comme quoi la prestation du jeune homme est nulle à chier, mais je n'enlève rien à Isabelle Adjani, qui est de toute évidence une excellente actrice. Malheureusement, l'ensemble du film tend davantage à présenter son copain. Excellente œuvre malgré tout !

Sinon j'ai vu Stoker de Park-Chan Wook. Plutôt bon suspense, en plus d'être réalisé avec ingéniosité.

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  • Jpeg a libéré ce sujet

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