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Mr.F
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il y a 4 minutes, Carlos Crasseux a dit :

mais je crois en revanche qu'il est légitime de me comparer avec d'autres employés de la même entreprise.

Pas vraiment parce qu'on sait déjà qu'un électromécanicien par exemple va gagner plus que toi sur un poste d'entrée malgré qu'il n'ait qu'un DEP parce qu'il y a pénurie dans ce domaine.

La seule logique constitue de comparer le salaire de tes collègues qui occupent exactement ton poste avec le même nb années d'expérience que toi, ou encore des postes similaires (junior en marketing) dans d'autres compagnies. Tu trouveras surement pas un junior en marketing à 60k par année, c'est la réalité de ton domaine. Ce que j'essaie de te dire c'est que tu ne vis pas d'injustice selon la logique de la réalité du marché du travail.

Mais oui, je comprends que c'est frustrant, et c'est vrai que ça gagne mieux dans le parapublique, le municipal et les grandes firmes (mais les firmes demandent souvent une maîtrise et t'as intérêt à aimer travailler comme un chien) et tu peux sûrement améliorer un peu ton sort en changeant d'emploi. Mais pour le reste, ça prend surtout de la patience et de la constance, je te l'ai déjà dit. ;)

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Il y a 19 heures, Carlos Crasseux a dit :

Évidemment que le salaire varie d'une municipalité à une autre, mais il demeure que les fourchettes salariales sont souvent très attirantes.

Cet été j'ai brièvement daté une fille qui travaillait à la Ville de Laval tout en complétant sa maîtrise. Elle avait deux ans de moins que moi, travaillait seulement l'été et arrivait à vivre toute l'année de ces quelques mois de travail. Elle ne m'a pas mentionné son salaire mais je me souviens qu'à un moment donné, on jasait de carrières et, dans le feu de la discussion, elle avait, pour je ne sas plus quelle raison, comparé un salaire hypothétique de 30$ de l'heure au sien, mentionnant qu'elle faisait déjà plus que ça.

À Laval, un conseiller en médias sociaux et web (classe 5) commence à 65 k et termine à 85 k après 10 ans d'ancienneté

Révélation

No dossier d’accréditation : AM-1 O01 -51 63

 

ALLIANCE DU PERSONNEL PROFESSIONNEL ET ADMINISTRATIF DE VILLE DE LAVAL

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Le lendemain va ressembler à hier, anyway.

Je m'adapte à une situation malsaine.
Est-ce une si bonne nouvelle?

Le pire, c'est que j'ai l'impression que tout ça me réussi en quasi tout points.
Tout ce qui me manque, c'est un minumum de responsabilité et de sens.

Je réalise que c'etait un peu juste ca qui me thrillait jusqu'au lendemain ou le jour d'après.

Savoir qu'on en meurt pas,
Ca me rend las.

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Le 2020-06-30 à 09:48, Abellajewishterror a dit :

J'avais un rendez-vous au garage hier pour réparer un tie-rod. La job allait prendre autour de 2h30, j'ai donc emprunté le premier livre que j'ai vu dans la bibliothèque de ma blonde pour passer le temps. Notes from Underground de Dostoevsky. J'évitais un peu cet auteur de façon subconsciente parce qu'il fait partie de ceux que j'ai entendu d'innombrables étudiants de CÉGEP namedropper pour avoir l'air cultivés. Un peu comme ceux qui disent écouter du jazz pluggent tout le temps Snarky Puppy. Mais bon, c'est pas de sa faute, alors je lui ai donné une chance. Le passage où il qualifie de stupides les gens qui essaient des trucs dans la vie m'a fait sourire. Lui, il est capable d'anticiper les murs et les obstacles, alors à quoi bon se lancer dans une aventure s'il sait d'avance qu'il se butera à de la merde along the way? Les types A foncent en taureaux dans des projets avec peu de chances de réussite et se cassent la gueule. Le narrateur préfère rester les bras croisés en jugeant l'intelligence de ceux qui essaient. Je ne vais probablement pas terminer la lecture parce que mon tie-rod est maintenant réparé. 

 

Ce matin, j'ai reçu l'appel que j'attendais depuis lundi passé. J'ai appliqué pour être brasseur dans une micro qui est réputée pour laisser une chances aux aspirants qui n'ont pas de formation dans le domaine. Le salaire est bas et ça aurait représenté une drop significative, mais l'expérience gagnée aurait vraiment valu le coup. L'Université Bishops donne un cours génial dans le domaine qui t'offre la chance d'avoir un stage et qui te montre le côté business de la chose, mais la cohorte de 2021 n'existera pas en raison du coronavirus. L'interstice entre maintenant et la prochaine cohorte aurait parfaitement été remplie par une job de brasseur. Malheureusement, lors de l'appel de ce matin, le ton voix de la gérante m'a vite indiqué que la nouvelle allait être mauvaise. Ils ont beaucoup aimé ma personnalité, ma curiosité et mon audace, mais ce n'est pas ce qui met du pain sur la table si t'as l'option d'engager quelqu'un avec de l'expérience. La SÉPAQ ne m'a jamais rappelée pour travailler au Mont Orford, ni les deux autres brasseries pour lesquelles j'avais appliqué dans le passé. Le dude de Notes from Underground me trouverait probablement très con. 

 

Je ne sais pas ce que sera mon next move. Mon C.V. est étrange et est loin d'être en ligne droite. J'ai beaucoup de difficulté avec l'autorité mal placée, je suis curieux, j'aime l'aventure; j'ai tenté mille et unes affaires pour avoir des thrills. J'aimerais me partir ma propre patente et être le seul responsable de mon destin, mais je sais pas pour où commencer. J'ai une vision d'où je veux être dans 10 ans. Une maison à North Hatley ou Ayer's Cliff sur le bord du Lac Massawippi, une grange où je brasse de la bière, un studio au sous-sol, un élevage de chien au rez-de-chaussée et un coin poésie au premier étage. Une petite ferme serait cool aussi, mais c'est optionnel. J'espère juste ne pas finir cynique et désabusé entre temps.  

J'arrive en retard mais, qui es tu? ca m'interesse juste pour namedrop des brasserie dans le fond....  Mais pour vrai, je suis curieux. 

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il y a 32 minutes, Retro Rick a dit :

La vie de petit bourge ^^

c'est drôle, je lisais Carlos et je me disais un peu ca...

En fait, je sais pas comment dealer avec du monde qui se plaint de faire au dessus de 24 000 par année. Pourquoi faire plus? En fait je me suis dit que Carlos s'il n'avait pas acheté son condo a la con pourrait faire ce qu'il veut de sa vie, son talent en photo lui suffirait amplement a vivre/survivre et aller ou il veut.

 

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Il y a 4 heures, ƒ Ǿ ǖ ℓ Д ® ↁ a dit :

c'est drôle, je lisais Carlos et je me disais un peu ca...

En fait, je sais pas comment dealer avec du monde qui se plaint de faire au dessus de 24 000 par année. Pourquoi faire plus? En fait je me suis dit que Carlos s'il n'avait pas acheté son condo a la con pourrait faire ce qu'il veut de sa vie, son talent en photo lui suffirait amplement a vivre/survivre et aller ou il veut.

Ce n'est probablement pas tant pour mieux combler leurs besoins de base (je suis d'accord pour dire qu'une personne seule peut vivre convenablement avec un salaire de 24k par année) que comme outil méritocratique de rehaussement de statut et de validation de soi. Quand on a l'impression d'être entouré de gens mieux payés que soi et qui s'en vantent à demi-mot (ou carrément dans ta face), la démotivation et l'insatisfaction peuvent vite s'installer.

C'est tout à ton avantage de ne pas te sentir concerné par ça mais il faut quand même admettre que la pression est forte pour les jeunes de réussir rapidement. Je pense que c'est important de se sortir du mindset du "gros salaire à tout prix" et vraiment focuser sur la recherche  d'une vocation qui nous motive intrinsèquement (plus facile à dire qu'à faire je sais).

C'est beaucoup plus logique de le voir ainsi parce qu'au nombre d'années que dure une carrière (30-35 ans), ça ressemble plus à un marathon qu'un 100 M et ce qui paye sur le long terme, c'est beaucoup plus le coeur que tu vas mettre dans ton métier que le salaire que tu vas faire dans ton premier ou deuxième boulot.  

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Le 2020-12-30 à 15:57, ƒ Ǿ ǖ ℓ Д ® ↁ a dit :

J'arrive en retard mais, qui es tu? ca m'interesse juste pour namedrop des brasserie dans le fond....  Mais pour vrai, je suis curieux. 

Je ne suis pas certain de saisir le sens de la question, mais je suis un gars qui vit dans les cantons de l'est et qui a étudié en politique, droit, musique et bientôt en brassage avec plusieurs odd jobs entre temps et un petit garçon. 

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Le 2020-12-30 à 20:28, Ecce Homo a dit :

Ce n'est probablement pas tant pour mieux combler leurs besoins de base (je suis d'accord pour dire qu'une personne seule peut vivre convenablement avec un salaire de 24k par année) que comme outil méritocratique de rehaussement de statut et de validation de soi. Quand on a l'impression d'être entouré de gens mieux payés que soi et qui s'en vantent à demi-mot (ou carrément dans ta face), la démotivation et l'insatisfaction peuvent vite s'installer.

C'est tout à ton avantage de ne pas te sentir concerné par ça mais il faut quand même admettre que la pression est forte pour les jeunes de réussir rapidement. Je pense que c'est important de se sortir du mindset du "gros salaire à tout prix" et vraiment focuser sur la recherche  d'une vocation qui nous motive intrinsèquement (plus facile à dire qu'à faire je sais).

C'est beaucoup plus logique de le voir ainsi parce qu'au nombre d'années que dure une carrière (30-35 ans), ça ressemble plus à un marathon qu'un 100 M et ce qui paye sur le long terme, c'est beaucoup plus le coeur que tu vas mettre dans ton métier que le salaire que tu vas faire dans ton premier ou deuxième boulot.  

Bah y'a ça et le financement de projets personnels. 

C'est pas avec 24k par année que tu dirige ton propre film, mettons, ou que tu ouvre ton propre studio de photo. Enfin oui, tu peux, mais tu passe plus ton temps à parcourir les subventions qu'à diriger ton projet directement.

C'est assez pour passer ses soirées à regarder des séries sur Netflix, mais pas assez pour en faire. 

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Fucking fier.

Mon amie d'enfance avec qui j'écrit et fait des vidéos (que j'avais déjà posté ici) nous avais caché une grosse surprise:

Auteure Principale sur le Bye Bye 2020

Screenshot_20210101-104500_Instagram.jpg

Holy fuck.

C'est facile de juger de la qualité général d'un Bye Bye mais c'est un fucking gros milestone dans une carrière, c'est fou!

Edit: On avait 15 ans et on filmait des sketchs dans son salon, influencé par RBO et les Chick'n'swells, s'il fallait qu'elle retourne à la petite Julie lui dire qu'un jour elle sera assise autours d'une table et se fera backer par Yves P. Pelletier quand elle s'obstinera sur des jokes avec Simon Olivier Fecteau... holy fuck! 

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Il y a 17 heures, Gamin a dit :

Bah y'a ça et le financement de projets personnels. 

C'est pas avec 24k par année que tu dirige ton propre film, mettons, ou que tu ouvre ton propre studio de photo. Enfin oui, tu peux, mais tu passe plus ton temps à parcourir les subventions qu'à diriger ton projet directement.

C'est assez pour passer ses soirées à regarder des séries sur Netflix, mais pas assez pour en faire. 

Je parlais plus d'un point de vue long terme. Une personne le moindrement ambitieuse ne se contente généralement pas d'un salaire de 24k. Ce que je dis, c'est que ça ne devrait pas être un critère déterminant en début de carrière car ça "paye" plus sur le long terme de faire quelque chose qui te motive intrinsèquement, quitte à ce que ce soit pour un salaire moins élevé, que de faire quelque chose uniquement parce que c'est plus payant en partant.

Les gens qui occupent un poste uniquement pour le salaire ne sont pas en mesure de se valoriser dans ce qu'ils font, et cela paraît à plusieurs niveaux (manière d'être, performance, perception face aux collègues). À la longue, ça finit plus souvent qu'autrement par nuire à leur progression de carrière. 

Par exemple, si tu prends un poste au gouvernement à 50k pour financer ton film, uniquement parce que c'est payant, ben ton film tu vas peut-être finir par le réaliser un jour, mais ton poste à 50k va difficilement se traduire par plus de responsabilités et des promotions parce que ça va paraître que tu es juste là pour l'argent. Au pire, prends-toi une job à 30k dans une petite boite de production de films, non seulement tu y seras plus heureux mais ton intérêt pour le film risque à long terme de t'emmener plus loin que le poste au gouvernement à 50k.

J'ai discuté avec plusieurs personnes qui se plaignaient avidement de leurs salaires (certains jeunes, plusieurs vieux) et ne focusaient que là-dessus. Ironiquement plusieurs n'étaient généralement pas très bons dans ce qu'ils faisaient. Et je ne trouve pas que c'est à leur avantage d'entretenir un tel rapport avec leur travail et que ça nourrit une mentalité négative et empreinte de cynisme par rapport à leur profession.

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Le 2020-12-30 à 16:03, ƒ Ǿ ǖ ℓ Д ® ↁ a dit :

c'est drôle, je lisais Carlos et je me disais un peu ca...

En fait, je sais pas comment dealer avec du monde qui se plaint de faire au dessus de 24 000 par année. Pourquoi faire plus? En fait je me suis dit que Carlos s'il n'avait pas acheté son condo a la con pourrait faire ce qu'il veut de sa vie, son talent en photo lui suffirait amplement a vivre/survivre et aller ou il veut.

 

Haha, franchement. Le loyer d'un 3 1/2 -- souvent un sous-sol de maison -- coûte entre 700 et 900$ dans mon coin. Mon hypothèque, avec l'assurance vie et invalidité, me coûte 809$. Rajoutons à cela des frais de copropriété de 167$ et des taxes municipales/scolaires censées me revenir à 115$ mensuellement. Pour 300$ de plus par mois, j'habite dans un logement beaucoup plus grand, neuf, illuminé, avec une pièce additionnelle qui me sert de plateforme de création et... tout cet argent représente un certain investissement, plutôt qu'une dépense servant à payer l'hypothèque d'un individu littéralement au-dessus de moi. Par simple curiosité, j'ai calculé la pénalité que j'aurais dû payer si j'avais décidé de vendre mon condo immédiatement après l'avoir acheté en octobre et, en me fiant aux quelques unités des phases antérieures du même projet et qui apparaissent de temps en temps sur centris.ca, semblerait qu'un gain de 10k$ aurait déjà été possible. Bon, le marché est particulièrement favorable aux vendeurs ces temps-ci, me diras-tu, mais ça donne une idée du judicieux choix que représente l'acquisition d'une propriété versus la location.

Une option alternative aurait été de me trouver quelques colocs en ville et devoir les endurer. Affreuse idée, si tu veux mon avis. Content de ne pas avoir eu à vivre ça (je l'ai échappé belle !).

 

Faut vraiment se contenter de peu dans la vie pour considérer que les gens gagnant au-delà de 24k$ et qui s'en plaignent n'ont pas raison de le faire. Tous tes amis s'organisent un voyage à Cancun pis tu ne peux les suivre par souci économique, t'es censé accepter ça comment ? Et si ta caméra à 4000$ rend l'âme ? Ton MacBook que t'utilises à chaque jour ?

Je ne suis pas particulièrement motivé par l'argent (si c'était le cas, j'aurais agi autrement au courant des années passées), mais je souhaite fermement gagner suffisamment pour avoir du lousse et me permettre un certain luxe, ne serait-ce que pour donner libre cours à mes ambitions artistiques, comme le suggère Gamin.

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Puis ça dépasse la simple question de l'argent, quand on fait des études, on a des attentes sur notre vie d'après. Tu joues le jeu et tu penses être récompensé en retour. T'es pas nécessairement préparé à l'absurdité du système, à devenir un petit pion, à être bloqué dans tes ambitions pour des détails, etc.

Respecter un déroulement de carrière classique, ça demande un certain type de personnalité et c'est pas nécessairement mauvais d'être impatient, t'es peut-être juste pas au bon endroit. Le même poste convient pas aux mêmes gens dans le public, en PME ou dans une multinationale. Souvent, on accepte d'être sous-estimé contre de la sécurité, ou alors parce qu'on pense que notre heure viendra. C'est de la belle bullshit. Y'a bien des moyens de se faire de la thune quand on n'est pas trop con.

Perso, j'ai les RH en horreur absolue. Si on doit dealer avec eux dès le premier entretien d'mbauche, c'est généralement le signe qu'on vaut pas grand chose et qu'on va être remplaçable en un claquement de doigts. Partant de là, si tout ce qu'on attend de notre travail, c'est de l'argent, autant prendre son envol. Ces gens sont les plaies de l'humanité.

 

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Note à moi-même, faire une liste de sujets duquels il ne faut absolument pas que je parle sur Twitter.
Particulièrement dès qu'il s'agit de l'énergie ou de la médecine (particulièrement les vaccins) c'est l'assurance de recevoir 50 notifications dont la moitié viennent de bots cramés à 1000km ( https://twitter.com/bpgiroud ) et l'autre moitié d'illettrés sincères.

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