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Mr.F
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Déchet(s) recommandé(s)

JadeShen_*

Bonjour les amies. ca fait deux mois que je me suis inscrit et je suis contente de vous dire que je m'y plait beaucoup.

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cadeau original

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La même vieille rengaine qui prouve toujours à quel point t'es le PIRE (pire que W00t W00t, objedi, Le Messie, Bruno, etc.)

T'as fait une faute dans mon nom.

Ça fait combien de temps que ça dure cette discussion?

Jvais vous dire ce qu'il se passe: Behemot se base sur le gars de gym pipé moyen qui consacre effectivement une grande partie de sa vie a ses guns (le reste étant aux bouteilles dans les clubs et aux pouchonnes).

Mais comme dans tout, y'a effectivement des exceptions. Et même si Carlos Crasseux il est Carlos Crasseux, ben il prend soin de ses pipes ET il a des hobbies autres, dignes de personnes intelligentes et cultivées, ce qui n'est pas toujours le cas des personnes dans le premier paragraphe. En fait, il balance bien son horaire pou fitter tout ce qu'il veut faire.

Je connais quelqu'un qui adore se piper, mais il a aussi accompli une panoplie d'autres choses dans sa vie. Behemot a en quelques sorte raison, Carlos est l'exception qui confirme la règle.

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Je dois consacrer 15 minutes de ma journée à me masturber avant de trouver un sommeil réparateur. Comme probablement tous les membres qui vont dans la section branlette du dépotoir. En comparaison je passe 3 heures sur Emploi Québec à rédiger des candidatures et à appliquer envers des emplois, 1 heure sur Itunes à chercher les chansons que je souhaite télécharger et 30 minutes sur Google Maps à trouver les meilleures trajectoires pour me rendre aux endroits que je dois visiter aujourd'hui. Je pense que les 3 heures et demi que je vais passer sur GTA V ce soir vont être la plus grande consécration de mon temps, hormis internet qui m'accompagne comme un outil dans mes démarches quotidiennes.

Modifié par Behemoth
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J'ai besoin de me vider beaucoup. J'veux juste m'exprimer et exprimer ce que je tais en moi. J'ai pas besoin d'attention; je veux juste crier et dire. Un événement m'est tombé dessus; le genre d'événement pas important; mais genre j'suis tellement décalissée par ça que ça me ramène à me poser des ostis de questions sur ce-que-je-fais-de-tout-croche ainsi sur la tout-croche que je suis. J'vais me plaindre là MAINTENANT et brailler comme un pussy.

J'aimerais dont ça; dans cette calisse de vie stressante et déplaisante; que quelqu'un m'aime pour ce que je suis;

et non pour toutes les images de marde que je projette et toute la marde que je shoot tout le temps pour me protéger.

Des masques ; ça sème la confusion; et c'est lourd à porter. J'en ai juste sérieusement marre.

Entre ce que je ne comprends pas et mon cancer de l'âme; y'a des osties de journées où je me dis que mes blessures vont m'avaler.

Et cette blessure d'orgueil et mon orgueil de marde et toute la marde qui fluctue vers moi.

Mon appartement est un champ de marde; c'est dégueulasse; et moi je névrose près de tous ces objets qui ne me diront jamais rien ou qui ne me serreront jamais dans leur bras.

Tu ponds des kids; tu les traumatises; tu ne les investis pas; tu ne leur donne pas l'amour dont ils ont besoin (parce que tu en es incapable) sont désarmés face aux difficultés; savent pas gérer leurs émotions; fument trop de cigarettes.

Gestion des émotions: osti que c'est pénible de voir à travers les yeux d'un osti de trouble de la personnalité débile [cluster B dans mon cas]; doublé d'une maladie mentale qui te promène comme si t'étais une poupée de chiffon; et te violente. Pas capable de gérer les montagnes russes et pas vraiment d'amour pour les manèges.

Une fille pas totalement faible ni totalement forte; qui essaie de se convaincre et convaincre pour au final se ramasser toute seule dans son appartement à brailler comme une osti de loque de marde.

Criss que j'suis un wreck social. J'suis juste là à ne jamais rien piger et à ne même pas savoir qu'est-ce que je vaut ou si j'ai de la crédibilité. J'ai réellement peur de ne pas en avoir.

Y'a à peine 6 mois; je sortais de chez nous et je tremblais de peur; je faisais des crises de panique quand y'avait du monde autour de moi. Je ne parlais pas; j'avais trop peur. Là je me tiens droite et je réponds quand on me parle; je regarde dans les yeux; j'affronte la réalité et ceci est dû à des efforts monstrueux que j'ai dû faire pour affronter les peurs qui me tenaillent. J'suis même capable d'humour avec le monde; faut le faire. Mais ce que je ne suis pas capable c'est de cohérence; c'est toujours à s'inventer comme si j'étais une dure; alors que j'suis molle comme une chair de crabe.

J'suis pas une victime; loin de là; parce qu'à la base je ne sais même pas si je manque de respect aux autres ou pas. J'suis comme trop directe et je dis tout ce que je pense. J'vais devoir me ranger du côté des sales hypocrites un de ces jours pour m'éviter des peines.

Y'a pas de game; y'a pas de fun; j'me suis fait une tourtière pour souper et je l'ai renversée sans faire exprès.

Je ne sais juste rien; je suis inapte à tout; je ne cadrerai jamais dans cette société pesante et mis à part le travail (qui est mon gagne-pain); j'ai franchement envie de me replier sur moi-même et de m'isoler; parce que de toute façon tout fait mal.

Allez chier; couteaux du temps. Et ce cadran qui fait un décompte; le temps qui avance; les gens qui disparaissent. L'épée de Damocles constante qui oscille au-dessus de ma tête. Réussir sa vie; avoir un peu de plaisir à n'importe quel prix au lieu de mourir. La mort est inévitable; mais j'ai tellement peur de perdre mon temps; de tout perdre et de jammer. J'ai comme l'urgence de me réaliser; des projets; des buts et tout est réalisable; mis à part le côté pénible du fait que je suis pognée avec moi-même pour l'éternité. Faut juste que je continue à foncer; mais honnêtement; des fois je manque de jus.

Tsé; y'a toujours un cave qui vient me rire dans face quant à ma santé mentale; mais genre fuck off le monde savent juste pas c'est quoi le poids que je porte; les choses que je vois; mon monde qui m'envahit et prends toute la place; tellement que je n'arrive pas à voir les couleurs de la réalité.

Je suis un enfant; je suis une adulte; je suis responsable de moi-même et je dois constamment gérer des situations de crise; jour après jour; comme une estie de guerrière de marde qui est pognée dans une estie de guerre qui finira jamais. Quand je ne suis pas convaincue qu'un maniaque me poursuis pour me tuer et que je ne vis pas dans la peur; des gens morts que je vois partout et de toutes les merdes que mon esprit créé de façon visuelle ou sonore; toutes les choses sur lesquelles je dois me poser la question: Est-ce vrai?

Je vais globalement bien; mais j'en ai marre de dealer avec ma propre gueule que j'arrive à peine à regarder dans le miroir. Des gens fades; mon intensité; et tout ce que je détruis avec mes attitudes; mes mots; ma haine; ma douleur.

Ha et puis; shame à toutes les mardes qu'il y a dans mon esprit et shame à ma condition de grosse BS qui doit faire de la réinsertion sociale parce que j'suis psycho. Shame à je-ne-suis-pas-spéciale. Shame aux gens qui mentent. Shame à moi qui est cinglée et qui ne sait réellement pas comment break-out de cette condition de merde. Shame aux pilules que je gobe depuis genre 2006. Shame à être internée. Shame à être utilisée. Shame à utiliser. Shame à mes ostis de parents qui m'ont mise au monde et qui m'ont tuée à petit feu. Shame à tout ce que je suis et ce que je ne suis pas. Shame à la toxicomanie et aux suivis avec L'ARMÉE d'intervenants qui essaient de sauver ma peau de merde. Shame à ma fragilité. Shame aux coches que je pète.

J'aime pas les êtres humains; mais j'aime les idées; leurs idées. Et toutes ces enveloppes qui déambulent parmi mon obligation à mettre le nez dehors. À travailler. À avancer. À fermer sa gueule. À être fonctionnel. À ne pas se laisser gober par les sourires carnassiers. À miser sur soi.

J'ai pour croire que je suis toute seule et que seule je dois faire mon chemin; mais y'a toujours la vie qui vient me teaser avec sa fenêtre sur le bonheur et que puis; finalement y'a un taouin dans ma tête qui vient juste barricader cette fenêtre et me laisser dans le noir.

ok fine. Faut avoir des espoirs dans la vie et être positif. Je peux le faire; mais calisse sérieux; j'aimerais juste ça que les coups bas de la vie; avec ses couteaux qui volent bas me crissent la paix. J'veux juste vivre simplement; faire mes petites affaires et survivre; j'demande rien de plus. Et c'est pas gros demandé.

Je sors genre de 3 années de psychose consécutives qui m'ont brûlée; je suis fatiguée. J'fais tout ce que j'ai à faire; mais on dirait que c'est jamais assez. Tsé; c'est comme si on me saignait; mais qu'on me gardait en vie pour pouvoir sucer plus de mon sang. On me garde en vie artificiellement et je n'ai pas les nerfs assez solides pour affronter le mépris des autres et leurs gestes envers la personne inadéquate que je suis.

Pour certaines personnes tout peut sembler clair. Mais pour moi; rien n'est clair. On me dit:

"Calisse toi de ce que les autres pensent de toi"

Mais genre; ça se fait pas en un claquement de doigt; surtout quand notre cervelle de merde a imprimé l'idée que les gens étaient une menace; suite à une vie que je ne peux oublier. Y'a certaines choses sur lesquelles on ne peut fermer les yeux.

J'étais une enfant lumineuse; j'avais tout de plus que les autres et on m'a fessé dessus pour que je ferme ma trappe et que je m'éteigne; juste parce que c'est fatiguant un enfant heureux et brillant quand on ne l'est pas.

Y'a pas de fleurs; y'a pas de soleil;

Constant effort; constant travail sur soi-même et force de la volonté. Toutes des choses que MOI j'ai à vivre; des choses auxquelles 99% de la population ne seront jamais confrontés. Une réalité qui se dessine comme un film d'horreur. Je trouve ça foncièrement injuste. C'est sûr que j'aurais pu naître handicapée; et je crois que j'aurais été beaucoup plus heureuse. Là je dois traîner mon corps qui n'est même pas à l'image de ce que je suis réellement. Je suis prisonnière de ce corps et de cet esprit malade. Prisonnière de mes déviances et de mon immoralité; de ma trop grande compassion ou bien l'absence de celle-ci.

Tsé y'a un gage de normalité ou whatever; et l'aiguille fait juste osciller dans tous les sens.

J'veux vivre. J'veux exister. J'veux ma place même si j'suis une calisse de folle de marde. J'veux pas de mal aux gens; j'veux juste voir la lumière au bout du tunnel et arrêter de souffrir au rythme où mes illusions se brisent; ou lorsqu'il arrive une simple pécadille même pas grave.

J'ai pas de problème avec les autres; mais j'en ai un sacré avec moi-même. C'est toujours intense et mélodrame et j'ai jamais la calisse de paix. Dans ma cervelle fêlée tout explose tout le temps.

Je suis une handicapée de la vie. J'écris ça et je pleure et je pleurais tantôt en mangeant et je vais probablement pleurer toute la soirée comme une ostie de tache.

Good game.

Mais merci Dépotoir. Suite à avoir écrit ça; je me sens mieux.

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J'ai besoin de me vider beaucoup. J'veux juste m'exprimer et exprimer ce que je tais en moi. J'ai pas besoin d'attention; je veux juste crier et dire. Un événement m'est tombé dessus; le genre d'événement pas important; mais genre j'suis tellement décalissée par ça que ça me ramène à me poser des ostis de questions sur ce-que-je-fais-de-tout-croche ainsi sur la tout-croche que je suis. J'vais me plaindre là MAINTENANT et brailler comme un pussy.

J'aimerais dont ça; dans cette calisse de vie stressante et déplaisante; que quelqu'un m'aime pour ce que je suis;

et non pour toutes les images de marde que je projette et toute la marde que je shoot tout le temps pour me protéger.

Des masques ; ça sème la confusion; et c'est lourd à porter. J'en ai juste sérieusement marre.

Entre ce que je ne comprends pas et mon cancer de l'âme; y'a des osties de journées où je me dis que mes blessures vont m'avaler.

Et cette blessure d'orgueil et mon orgueil de marde et toute la marde qui fluctue vers moi.

Mon appartement est un champ de marde; c'est dégueulasse; et moi je névrose près de tous ces objets qui ne me diront jamais rien ou qui ne me serreront jamais dans leur bras.

Tu ponds des kids; tu les traumatises; tu ne les investis pas; tu ne leur donne pas l'amour dont ils ont besoin (parce que tu en es incapable) sont désarmés face aux difficultés; savent pas gérer leurs émotions; fument trop de cigarettes.

Gestion des émotions: osti que c'est pénible de voir à travers les yeux d'un osti de trouble de la personnalité débile [cluster B dans mon cas]; doublé d'une maladie mentale qui te promène comme si t'étais une poupée de chiffon; et te violente. Pas capable de gérer les montagnes russes et pas vraiment d'amour pour les manèges.

Une fille pas totalement faible ni totalement forte; qui essaie de se convaincre et convaincre pour au final se ramasser toute seule dans son appartement à brailler comme une osti de loque de marde.

Criss que j'suis un wreck social. J'suis juste là à ne jamais rien piger et à ne même pas savoir qu'est-ce que je vaut ou si j'ai de la crédibilité. J'ai réellement peur de ne pas en avoir.

Y'a à peine 6 mois; je sortais de chez nous et je tremblais de peur; je faisais des crises de panique quand y'avait du monde autour de moi. Je ne parlais pas; j'avais trop peur. Là je me tiens droite et je réponds quand on me parle; je regarde dans les yeux; j'affronte la réalité et ceci est dû à des efforts monstrueux que j'ai dû faire pour affronter les peurs qui me tenaillent. J'suis même capable d'humour avec le monde; faut le faire. Mais ce que je ne suis pas capable c'est de cohérence; c'est toujours à s'inventer comme si j'étais une dure; alors que j'suis molle comme une chair de crabe.

J'suis pas une victime; loin de là; parce qu'à la base je ne sais même pas si je manque de respect aux autres ou pas. J'suis comme trop directe et je dis tout ce que je pense. J'vais devoir me ranger du côté des sales hypocrites un de ces jours pour m'éviter des peines.

Y'a pas de game; y'a pas de fun; j'me suis fait une tourtière pour souper et je l'ai renversée sans faire exprès.

Je ne sais juste rien; je suis inapte à tout; je ne cadrerai jamais dans cette société pesante et mis à part le travail (qui est mon gagne-pain); j'ai franchement envie de me replier sur moi-même et de m'isoler; parce que de toute façon tout fait mal.

Allez chier; couteaux du temps. Et ce cadran qui fait un décompte; le temps qui avance; les gens qui disparaissent. L'épée de Damocles constante qui oscille au-dessus de ma tête. Réussir sa vie; avoir un peu de plaisir à n'importe quel prix au lieu de mourir. La mort est inévitable; mais j'ai tellement peur de perdre mon temps; de tout perdre et de jammer. J'ai comme l'urgence de me réaliser; des projets; des buts et tout est réalisable; mis à part le côté pénible du fait que je suis pognée avec moi-même pour l'éternité. Faut juste que je continue à foncer; mais honnêtement; des fois je manque de jus.

Tsé; y'a toujours un cave qui vient me rire dans face quant à ma santé mentale; mais genre fuck off le monde savent juste pas c'est quoi le poids que je porte; les choses que je vois; mon monde qui m'envahit et prends toute la place; tellement que je n'arrive pas à voir les couleurs de la réalité.

Je suis un enfant; je suis une adulte; je suis responsable de moi-même et je dois constamment gérer des situations de crise; jour après jour; comme une estie de guerrière de marde qui est pognée dans une estie de guerre qui finira jamais. Quand je ne suis pas convaincue qu'un maniaque me poursuis pour me tuer et que je ne vis pas dans la peur; des gens morts que je vois partout et de toutes les merdes que mon esprit créé de façon visuelle ou sonore; toutes les choses sur lesquelles je dois me poser la question: Est-ce vrai?

Je vais globalement bien; mais j'en ai marre de dealer avec ma propre gueule que j'arrive à peine à regarder dans le miroir. Des gens fades; mon intensité; et tout ce que je détruis avec mes attitudes; mes mots; ma haine; ma douleur.

Ha et puis; shame à toutes les mardes qu'il y a dans mon esprit et shame à ma condition de grosse BS qui doit faire de la réinsertion sociale parce que j'suis psycho. Shame à je-ne-suis-pas-spéciale. Shame aux gens qui mentent. Shame à moi qui est cinglée et qui ne sait réellement pas comment break-out de cette condition de merde. Shame aux pilules que je gobe depuis genre 2006. Shame à être internée. Shame à être utilisée. Shame à utiliser. Shame à mes ostis de parents qui m'ont mise au monde et qui m'ont tuée à petit feu. Shame à tout ce que je suis et ce que je ne suis pas. Shame à la toxicomanie et aux suivis avec L'ARMÉE d'intervenants qui essaient de sauver ma peau de merde. Shame à ma fragilité. Shame aux coches que je pète.

J'aime pas les êtres humains; mais j'aime les idées; leurs idées. Et toutes ces enveloppes qui déambulent parmi mon obligation à mettre le nez dehors. À travailler. À avancer. À fermer sa gueule. À être fonctionnel. À ne pas se laisser gober par les sourires carnassiers. À miser sur soi.

J'ai pour croire que je suis toute seule et que seule je dois faire mon chemin; mais y'a toujours la vie qui vient me teaser avec sa fenêtre sur le bonheur et que puis; finalement y'a un taouin dans ma tête qui vient juste barricader cette fenêtre et me laisser dans le noir.

ok fine. Faut avoir des espoirs dans la vie et être positif. Je peux le faire; mais calisse sérieux; j'aimerais juste ça que les coups bas de la vie; avec ses couteaux qui volent bas me crissent la paix. J'veux juste vivre simplement; faire mes petites affaires et survivre; j'demande rien de plus. Et c'est pas gros demandé.

Je sors genre de 3 années de psychose consécutives qui m'ont brûlée; je suis fatiguée. J'fais tout ce que j'ai à faire; mais on dirait que c'est jamais assez. Tsé; c'est comme si on me saignait; mais qu'on me gardait en vie pour pouvoir sucer plus de mon sang. On me garde en vie artificiellement et je n'ai pas les nerfs assez solides pour affronter le mépris des autres et leurs gestes envers la personne inadéquate que je suis.

Pour certaines personnes tout peut sembler clair. Mais pour moi; rien n'est clair. On me dit:

"Calisse toi de ce que les autres pensent de toi"

Mais genre; ça se fait pas en un claquement de doigt; surtout quand notre cervelle de merde a imprimé l'idée que les gens étaient une menace; suite à une vie que je ne peux oublier. Y'a certaines choses sur lesquelles on ne peut fermer les yeux.

J'étais une enfant lumineuse; j'avais tout de plus que les autres et on m'a fessé dessus pour que je ferme ma trappe et que je m'éteigne; juste parce que c'est fatiguant un enfant heureux et brillant quand on ne l'est pas.

Y'a pas de fleurs; y'a pas de soleil;

Constant effort; constant travail sur soi-même et force de la volonté. Toutes des choses que MOI j'ai à vivre; des choses auxquelles 99% de la population ne seront jamais confrontés. Une réalité qui se dessine comme un film d'horreur. Je trouve ça foncièrement injuste. C'est sûr que j'aurais pu naître handicapée; et je crois que j'aurais été beaucoup plus heureuse. Là je dois traîner mon corps qui n'est même pas à l'image de ce que je suis réellement. Je suis prisonnière de ce corps et de cet esprit malade. Prisonnière de mes déviances et de mon immoralité; de ma trop grande compassion ou bien l'absence de celle-ci.

Tsé y'a un gage de normalité ou whatever; et l'aiguille fait juste osciller dans tous les sens.

J'veux vivre. J'veux exister. J'veux ma place même si j'suis une calisse de folle de marde. J'veux pas de mal aux gens; j'veux juste voir la lumière au bout du tunnel et arrêter de souffrir au rythme où mes illusions se brisent; ou lorsqu'il arrive une simple pécadille même pas grave.

J'ai pas de problème avec les autres; mais j'en ai un sacré avec moi-même. C'est toujours intense et mélodrame et j'ai jamais la calisse de paix. Dans ma cervelle fêlée tout explose tout le temps.

Je suis une handicapée de la vie. J'écris ça et je pleure et je pleurais tantôt en mangeant et je vais probablement pleurer toute la soirée comme une ostie de tache.

Good game.

Mais merci Dépotoir. Suite à avoir écrit ça; je me sens mieux.

tl;dr

ha et je quote au cas où il vienne éditer son post dans un vent de regrets.

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Écoute; je déconne souvent ici; mais je me préoccupe des gens autour de moi dans la mesure où ils n'essaient pas de m'envahir.

J'te demande pas de pleurer pour moi; je veux rien de toi. J'ai juste besoin de dire des choses; que je peux pas réellement dire à personne parce qu'il n'y a pas d'oreilles autour de moi.

Pourtant; moi j'suis toujours là pour écouter les autres; à me fendre en 4 pour les aider et à me démener "pour que ce monde soit meilleur" [faut comprendre que "ce monde soit meilleur" est une exagération -- mais on se comprend].

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