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Le sujet dont tout le monde se câlice


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Je lui ai dit. On s'est chicané un peu, pis je pense qu'il a compris un peu, mais je pense que j'ai aussi compris que c'est dans sa nature et que ce ne sera pas facile à "changer". Il est fait comme ça, il voit toujours le pire au lieu de voir le meilleur.

Par exemple dans la situation actuelle, moi j'avais tout de suite vu que le dimanche, on aurait une journée de congé ensemble, mais lui, il a vu que je travaille le lendemain matin, donc qu'on pourra pas se coucher tard. Ensuite, j'ai vu que le jeudi on serait encore ensemble, pis que je pourrais aller l'encourager à sa job et chanter au karaoké, alors que lui a juste vu que j'ai perdu mon shift payant (qui est pas si payant que ça).

Bref, question de perceptions.

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Ostie. Je me suis embarré dehors de chez moi POUR LA DEUXIÈME FOIS EN QUELQUES JOURS! Tabarnac. Je me sens plus conne que conne. Une alzheimer de 85 ans ferait pas mieux.

Tout ça parce que j'avais trop hâte de sortir ce soir. Ben bravo.

Calice.

Le premier qui me dit jamais deux sans trois, je pleure.

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Ma proprio est vraiment gentille. Plutôt qu'être désagréable, elle me lance un "bah alors poulette, tu t'ennuyais de moi?"

J'ai honte.

Et je pleure.

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Tu as raison, et sur plusieurs aspects de ma vie, "je m'en fous", mais sur la job, non. J'en ai besoin financièrement, et puis j'ai perdu confiance en mes moyens professionnels depuis 2-3 ans, et je peine à reprendre le dessus.

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Ma proprio est vraiment gentille. Plutôt qu'être désagréable, elle me lance un "bah alors poulette, tu t'ennuyais de moi?"

J'ai honte.

Et je pleure.

C'est une française ? T'habite en Alsace ?

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Aradia, pourquoi ça t'angoisserait? Quand bien même elle t'aurait renvoyé, c'est pas la fin du monde...t'aurais trouvé autre chose. La vie est tellement plus simple quand tu t'en fous. Je n'ai pas encore le niveau de je-m'en-foutisme à 100% -- il est peut-être à 80-- et je t'assure que tout va mieux que lorsque tu as toujours l'impression de jouer ta vie à chaque décision que tu prends. Ta job c'est quand même pas la présidence des États-Unis, y a pas de quoi se faire du mauvais sang pour ça

Ce qui me rappelle une anecdote du temps où j'avais une job d'été au IGA et que j'amorçais tranquillement cette transition du gars qui prend tout à coeur au gars qui s'en branle solide, après une série de coups durs qui m'ont fait comprendre l'inutilité de se fendre le cul pour les autres.

J'étais commis des produits laitiers et réfrigérés et le gérant de cette partie du magasin (mon "boss"), un gars de 35-40 ans, me tapait sur les nerfs parce que c'était une grande gueule. Une journée à la fin de l'été, un peu avant la rentrée, je faisais le shift de 1 à 9 ou quelque chose comme ça, en après-midi. L'assistant-gérant de l'épicerie (un autre sur qui je trippais pas tant que ça), quand il me voit arriver au travail, vient me dire: " eh boy, quand Alain (mon boss) est arrivé à matin et qu'il a vu le rayon, il était en criss. Qu'est-ce que t'as fait hier soir? Ton facing était pas fait et les pizzas congelées étaient pas remplies. Je te le dis, il en a parlé toute la journée! Il en revenait pas"

J'avais rien à dire donc j'ai dit "ok"

Sérieusement, ça prend vraiment un valet comme ce type-là pour essayer à tout prix de finir à temps sa job quand on est payé 9.50$/heure. En plus, quand les grosses grand-mères décident qu'elles vont vider ton étalage de jus Tropicana parce qu'il y a 15 cents de rabais dessus, y a pas grand chose que tu peux faire. Je m'étais pas pogné le beigne, mais j'avais pas couru non plus, pour remplir les étalages la veille.

Bref, je vais vers le backstore pour aller chercher mon chariot et commencer à travailler. En rentrant derrière les portes, je le vois en périphérie. Il ne me salue pas, moi non plus. "Ah! Cool, je me dis, tant mieux si je peux éviter de manger de sa merde aujourd'hui!". J'entre dans le réfrigérateur et je commence à remplir mon chariot de stock. Je sors du backstore et je remplis les tablettes. Mon chariot est vide, je me dirige de nouveau vers le backstore pour remplir mon chariot. À 6-7 mètres des portes avant de passer les portes du backstore, je croise Alain et là, il pète sa coche... dans le magasin. Je vais paraphraser parce que je me rappelle pas de ce qu'il a dit mais il criait presque et ça disait à peu près:

" Voyons donc, c'est quoi ça? J'arrive à matin et y a rien de fait. Tu faisais quoi hier soir à part te pogner le cul?? Osti. N'importe qui pourrait faire cette job-là. T'es pourri!"

Abasourdi, je reste planté là, les mains sur la poignée du chariot que j'avais arrêté de pousser. Un gars de mon âge, qui était aussi commis, et les 5-6 clients qui étaient autour avaient figé et assistaient à cette scène qui s'annonçait croustillante et plus forte en rebondissements que leur ventre en manque de fromage cheap Velveeta. Malgré mon étonnement absolu et ma difficulté à me concentrer à cause de ça, je repasse vite dans ma tête mes options. Après ce qu'il m'a semblé être 5 secondes de silence, je le regarde et je dis:

" C'est vrai Alain, t'as raison. Je suis pourri comme placeur de poches de lait et toi, t'es un excellent placeur de poches de lait. Mais moi, dans 5 ans, je serai un excellent ingénieur et toi.......(je prends mon air le plus sérieux) tu seras toujours un excellent placeur de poches de lait" (je crédite Winston Churchill pour la formulation de cette phrase)

J'ai entendu le gars qui était commis pouffer. Je crois qu'il a failli chier dans ses pantalons. Alain aussi a failli chier dans son pantalon, mais pas d'hilarité. Après l'avoir fixé pendant 2-3 secondes je suis rentré dans le backstore porter mon chariot. Je suis sorti du backstore et je me suis dirigé vers la salle des employés à l'autre bout de l'épicerie pour rentrer chez moi. J'aurais aimé ôter mon polo et lui donner mais j'avais rien en dessous et je voulais pas traverser l'épicerie en chest...je suis pas Mohicanos. Bref, 20 minutes après avoir punché in, je punchais out.

Contre toute attente, ils m'ont pas renvoyé pour avoir pris off sans permission. J'ai remis ma démission à la gérante du magasin le lendemain. C'était drôle parce qu'ils m'ont dit que je devais quand même travailler les 2 semaines suivantes, selon la clause du préavis. Ce que j'ai fait, surtout parce que j'avais besoin de l'argent. J'en avais pas crucialement besoin par contre, ce qui m'a permis, pendant ces 2 semaines, de m'amuser aux dépens des clients et des autres employés qui me tapaient sur les nerfs, sans avoir à craindre des conséquences.

C'était les 2 semaines les plus plaisantes de tout mon été....les 2 semaines où je m'en foutais carrément

Épilogue plate

Je l'ai regretté un peu 2 jours avant de partir parce qu'une nouvelle caissière venait d'arriver, une petite rouquine vraiment cute, qui avait l'air d'avoir envie du Pedro. 2 jours, ça me laissait pas assez de temps pour l'inviter à sortir et éventuellement étendre mes sentiments dans sa face. C'était le seul bémol de ma sortie triomphante

Pedro, j'ai tout lu tout kiffé putain bravo beau texte mais on est pas ici pour se sucer la bite.

Dans le cadre de mon travail il m'arrive de tourner certains coins ronds vis-à-vis des règlements.

Il m'arrive aussi de dire tout haut tout ce que je pense sacres y compris quand les boss sont partis.

Ce qui est bien dans mon boulot c'est qu'on a une bonne partie de la soirée sans supervision aucune.

Je suis la dernière personne partie car j'ai les clés et je ferme les locaux, met le système d'alarme et ferme les grilles.

Ce qui fait que j'ai le temps de prendre mes aises dans la salle de conférence.

Faire des calls perso. Faire des ventes sans respecter la crisse de cassette.

Bienvenue la liberté et place à l'improvisation.

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Ouais j'ai payé ça sur paypal pis toute, j'ai eu de l'argent pis ça m'a rendue impulsive. Je me suis aussi acheté une paire de jeans, une camisole "Talk nerdy to me" pis j'ai dépensé le reste au bar. Lol.

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(modifié)

Pedro, j'ai tout lu tout kiffé putain bravo beau texte mais on est pas ici pour se sucer la bite.

Dans le cadre de mon travail il m'arrive de tourner certains coins ronds vis-à-vis des règlements.

Il m'arrive aussi de dire tout haut tout ce que je pense sacres y compris quand les boss sont partis.

Ce qui est bien dans mon boulot c'est qu'on a une bonne partie de la soirée sans supervision aucune.

Je suis la dernière personne partie car j'ai les clés et je ferme les locaux, met le système d'alarme et ferme les grilles.

Ce qui fait que j'ai le temps de prendre mes aises dans la salle de conférence.

Faire des calls perso. Faire des ventes sans respecter la crisse de cassette.

Bienvenue la liberté et place à l'improvisation.

Explique moi en quoi ça te distingue de tout le monde?

On dirait un enfant de 6 ans qui se sent coquin de prendre du chocolat quand ses parents sont partis aller prendre une marche de 10 minutes

Quand mes boss sont partis, je dis le fond de ma pensée

Je travaille à ma façon et prends mes aises dans la salle de conférence quand je suis seul au bureau

C'est ça, ta liberté? hahahah fuck

Modifié par Pedrosanchez
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Va chier ta réaction est médiocre.

Je ne suis pas seul, les collègues sont présents.

Je trouve que tu est bien négatif pour un mec qui placait des légumes.

Non mais tu t'attend à quoi ? Je ne peux pas être moi-même sous peine de me faire virer.

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Je suis la dernière personne partie car j'ai les clés et je ferme les locaux, met le système d'alarme et ferme les grilles.

Enfin un accomplissement concret et significatif. Pourquoi tu nous en avais jamais parlé avant, petit cachotier? Respect.

:master:

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Va chier ta réaction est médiocre.

Je ne suis pas seul, les collègues sont présents.

Je trouve que tu est bien négatif pour un mec qui placait des légumes.

Non mais tu t'attend à quoi ? Je ne peux pas être moi-même sous peine de me faire virer.

1. Je vais avoir la réaction que je veux. De toute façon, pour te citer, on est pas ici pour se sucer la bite

2. Je plaçais des produits laitiers et congelés comme job d'été...j'avais 17 ou 18 ans. Tout le monde à cet âge-là travaille dans les épiceries, les dépanneurs, les restaurants, les jobines finalement...

3. "Je ne peux pas être moi-même sous peine de me faire virer", phrase de l'année. C'est bien ce que je disais...c'est ça, ta liberté? Pointe toi au travail et quand ton boss sera à côté de toi, prends ton téléphone, abandonne ta "cassette" et réalise ta vente BMO-style. S'ils te virent à cause de ça, tu te trouves autre chose, c'est pas plus grave. Si tu augmentes ton rendement, tant mieux parce que tu viens de surclasser tous les autres vendeurs. C'était le point que je voulais amener avec mon histoire et j'ai juste pas compris comment tu t'y relatais avec ton attitude de mouton absolu.

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J'en suis à mon second cours privé de piano. C'est fou. Jamais j'aurais cru jouer du piano. Même quelques notes. Lire une partition, ne serait-ce que spotter une noire. Quand on est né dans la pauvreté tout nous semble si inaccessible. Les murs tombent les uns après les autres. Mes murs.

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