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Déchet(s) recommandé(s)

L'aube sans bruit...

les rayons aveuglants

dans l'équinoxe fleurissant

l’innocence prend vie

Et puis,

sous le zénith assommant

la chaleur suie

la rage meurtrie

la vie s'immolant se répand épars dans le vent

qu'en pensez-vous?

Je pense que c'est à chier.

La chaleur suie

Ça veut dire quelque chose?

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  • 1 mois plus tard...

Proclamer l'ignorance.

À grands coups de poignard dans l’estomac

Je frappe de mes mots le silence ambiant

Savourant l’écho de tous mes soldats

Et l’odeur charnelle qui s’en répand

L’humeur grise aux larmes de rêves barbares

Et mes poings... Traitrise de ma romance

S’ancrent à la hardiesse des lointains remparts

Présence validée de par ma véhémence

Malgré la propagande de mes bâtons

Et toutes les armes de ces jeunes âmes

L’évasion n’est plus qu’une simple option

Considérant la bataille qui s’entame.

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  • 2 semaines plus tard...
  • 2 mois plus tard...

J'écris rarement, parfois. C'est quétaine.

[ An astronaut in a too big world ]

T'es un astronaute attaché solidement à sa station spatiale. Mais. Prêt à tout moment à couper ce gros cordon. Le cordon convoité par plusieurs. Hais par les autres. Ce cordon qui, parfois, devient ficelle.

[ Desfois ]

SOMETIMES.

Sometimes.

Parfois.

I don't understand people.

Comme si il y avait une barrière me séparant de leur logique universelle.

[ BOOM ]

I have a nuclear mind.

[ Disparu ]

Je vomis ma vie dans la salle des employés.

Parce que t'es pas là.

Mais je t'ai caché dans ma tête.

Pleine de couleurs.

[ Deux par deux ]

Allongés.

Peaux.

Silence.

Têtes.

Une contre l'autre.

Hésitants.

[ Sans titre ]

Dégueulant son mal.

Criant sa peur.

Il croit.

[ No name ]

Je te tuerai avec mon fusil deux doigts.

La fumée sortant de ma bouche.

Le canon hurlant.

-

Douleur.

Dans tes yeux et ta bouche.

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  • 3 semaines plus tard...

Tout ce que j'espérais, c'était la retrouver à nouveau derrière le comptoir. J'en étais venu à considérer ma mystérieuse mais ô combien délicieuse inconnue comme une part entière de ce modeste casse-croûte sans autre nom que Le Casse-Croûte Du Coin. Chaque matin, je m'asseyais à la même table - celle du fond, dans le coin, constituée d'une banquettes de cuir rouge-vin usée et ayant perdu d'une bonne partie de son éclat, à l'extrême-droite du comptoir et adjacent le couloir menant aux toilettes. Je sortais alors mon cahier de feuilles lignées quasiment noirci dans son intégralité par les six premiers chapitres du Marcheur et le posais près du couple de salière et poivrière, à ma portée. La musique jouée par la radio nourrissait mon inspiration, mais la simple vue de ma serveuse préférée suffisait à faire mouvoir ma main contre le papier et à donner vie aux plus jolies scènes du monde. Car il est vrai qu'à l'époque, les premières pages du Marcheur se résumaient à la romance entre Paul et sa femme, tout ça pour mener lentement mais sûrement au premier revirement et faire comprendre au lecteur la douleur qu'avait pu ressentir le policier au moment du meurtre et ce qui avait pu le pousser vers la déchéance et la folie. Pour moi, elle n'était qu'une bénédiction, un rêve inaccessible, et je m'étais fait à l'idée que le jour viendrait où j'ouvrirais cette porte et réaliserais qu'elle serait disparue à jamais de ma vie. Une femme aussi éblouissante n'aurait jamais pu être serveuse dans ce restaurant minable toute sa vie. J'aurais alors perdu toutes chances avec celle qui était la source même de mes difficultés à trouver le sommeil, tard dans la nuit, quand je me tournais et me retournais au fond de mon lit, songeant au jour où j'aurais enfin le courage de lui dire autre chose que ce qui m'intéressait sur le menu, et qui me faisais me réveiller, au bord des larmes - non, inutile de mentir, ils étaient humides sur plus de quatre-vingt-dix pourcent du temps - alors que je comprenais que le plus beau moment de ma vie se révélait être une utopie et qu'il s'effaçait avec la facilité qu'a la vapeur d'une douche à brouiller toute image d'un miroir.

Car jamais je n'avais entamé de réelles conversations avec ma jolie blonde, autant lorsque je contemplais les vaguelettes de ma tasse de café que lorsque je m'apprêtais à attaquer mes œufs brouillés. Quelques fois, la forme abstraite que j'apercevais à travers le noir d'encre de mon café se révélait être réellement son reflet, alors qu'elle se tenait à quelques centimètre de moi, les mains dans les poches de son tablier, me demandant si je désirais un refill ou autre chose. D'autres fois, je la distinguais du coin de l'œil, à l'autre bout de la salle à manger, occupée à papoter avec un autre client, et je retournais piteusement aux débuts du long périple de Paul Lacasse. Cette déesse avait un nom, et il était inscrit en lettres cursives sur son uniforme rose, cousu quelques centimètres au dessus de l'endroit qui devait abriter son cœur : Alice.

Au centre d'une routine bien implantée dans mon quotidien, je chamboulai un peu les choses en franchissant la porte du restaurant en plein milieu de la nuit. J'avais pris l'habitude d'y venir pour l'heure du déjeuner, certain de tomber sur son quart de travail matinal, mais la journée totalement désastreuse que j'avais passée m'avait poussé à me battre contre la monotonie et à faire quelque chose de concret pour l'une des toutes premières fois de ma vie

À peine entré, mes yeux se posèrent immédiatement sur elle, soulagé de l'apercevoir penchée au dessus de son comptoir, un torchon mouillé dans une main, sa cigarette fumante à moitié entamée dans l'autre. C'était la première fois que je la voyais avec une clope au bec. Le son de la clochette installée juste au dessus de la porte fut couvert par la voix de Céline Dion qui s'échappait de la radio-portative qu'elle avait posée sur son comptoir. La salle était à ma grande surprise totalement déserte, moi qui avais l'habitude de débarquer au moment où toute la FTQ donnait l'impression de s'être donnée rendez-vous pour prendre le petit-déjeuner, et où le pauvre bourgue qui chantait à la radio s'épivardait au travers de violents bruits de couteaux et de fourchettes. Elle releva toutefois la tête, ayant probablement remarqué le changement brusque de luminosité lorsque le néon contre le mur projeta ma grosse ombre juste sous son nez.

- Salut, dit-elle doucement en écrasant son mégot au fond d'un cendrier de céramique.

Je lui souris, immobile au centre de la salle à manger. Je sentis un léger frisson parcourir mes jambes et remonter jusqu'à mon échine, faisant se dresser tous les poils de mon corps sur son passage. M'avait-elle reconnu, ou n'était-ce qu'un geste convivial pour m'inciter à m'installer à une table?

Lorsque je me décidai enfin à bouger, les pieds plus lourds que s'ils avaient été coulés dans du béton, ce fut pour hésiter sur l'endroit où je devais me diriger. Une part de moi m'incitait à accélérer les choses et à m'installer sur l'un des bancs face au comptoir, et à profiter du fait que j'étais le seul client pour lui faire la conversation. J'aurais Alice rien que pour moi, du moins jusqu'à qu'un de ces ivrognes qui trainaient dans les ruelles environnantes où une troupe d'adolescents sortant d'une fête s'étant terminée un poil trop tôt ne vienne s'immiscer entre nous.

L'autre me disait de simplement mettre le cap sur ma traditionnelle banquette, près des toilette. Je n'eus pas à choisir ; mes jambes firent le travail toutes seules, et à peine le temps de cligner des yeux, j'étais callé au fond de mon siège et avais commandé ce qui m'interpelait le plus sur ce menu composé en majeure partie de hot-dogs et d'hamburgers graisseux capables de faire imploser toutes les veines de votre corps : une poutine sauce BBQ.

J'ouvris mon cahier et m'attelai à recommencer la scène que j'eus tenté d'écrire plus tôt cet après-midi-là et qui avait finie en cocotte au fond de ma corbeille à papier. Lorsque toutes mes pensées étaient dirigées vers Paul Lacasse et son interminable chemin de croix, je savais que mes yeux ne seraient pas portés à me trahir et à tenter de furtifs regards en coin dans sa direction. Ciel, peut-être était-elle à l'instant-même en train de me dévisager !

Mon repas arriva plus de quinze minutes plus tard, chaud comme la braise et laissant s'échapper plus de fumée qu'une cheminée un soir d'hiver. Je l'entamai d'une énorme fourchetée, me brûlant le palais lorsque je tentai de faire danser la sauce bouillonnante contre les parois de ma bouche. Je fis passer goulument le tout d'une longue gorgée de l'eau glacée que me tendait ma serveuse adorée.

Attendez, quoi?

Je clignai lentement des yeux, une fois, puis une autre, mais mes paupières ne firent que tamiser les lumières des néons qui l'entourait, de sorte à constituer une espèce de halo autour de son corps. Je pensai qu'être accueilli par un ange au paradis devait produire le même effet.

- Prenez ça, me dit-elle doucement.

Je grommelai un merci qui passa difficilement entre mes lèvres asséchées. Je crois même avoir entendu quelque chose se déchirer quand j'ai ouvert la bouche.

Je m'attendais à la voir regagner son comptoir, elle qui avait toujours son inséparable torchon pendant entre ses minces doigts effilés, mais elle renchérit dans sa tentative pour me provoquer un infarctus:

- Je peux me joindre à vous?

- Tu peux me tutoyer, lui répondis-je, surpris de me voir aligner plus de deux mots sans bégayer.

- Tu me permets?

Je hochai la tête, et elle s'assied face à moi, sur la banquette tailladée. J'entendis le cuir émettre une plainte sourde, mais il se tut lorsqu'il comprit la chance qu'il pouvait avoir. Je refermai mon cahier après avoir replacé en ordre toutes les feuilles qui constituaient mon plan et un schéma en arbre représentant les relations entre les principaux protagonistes. Ledit schéma ne comportait pas ne serait-ce qu'un dixième de ce qu'il serait quelques années plus tard, lorsque je taperais euphoriquement le mot fin au bas de la trois-cent-quatre-vingt-troisième page de mon manuscrit, mais il n'en était pas moins les fondations d'un château dont je n'avais aucune idée de l'ampleur qu'il prendrait. Pour être honnête, je croyais à l'époque devoir m'arrêter lorsque le souffle de la nouveauté s'estomperait, faute d'inspiration, après la trentième, ou dans mes plus folles espérances, au milieu de la cinquantième page, mais tout s'enchaîna si vite que c'est à peine si je me rappelle avoir réellement écrit ces toutes premières lignes.

- Qu'est-ce que c'est? Me demanda-t-elle subitement en pointant le cahier du doigt. Je te vois toujours avec ça. T'es un genre de journaliste?

- Non, c'est... un brouillon du roman que j'aimerais écrire.

Elle s'esclaffa:

- Mon dieu, dire que j'ai même cru que tu pourrais être un inspecteur de la salubrité. Je peux voir?

Mon cœur fit un bond. Elle tendit le bras vers le cahier, et ses doigts en effleuraient déjà la couverture cartonnée lorsque ma main se posa sur la sienne avec la délicatesse d'un papillon atterrissant sur une fleur. Je la retirai rapidement, comme si je venais de toucher accidentellement le fond d'une poêle pleine de beurre en fusion.

- Ça vaut pas la peine, bredouillai-je péniblement, honteux d'avoir déjà tout gâché. C'est pas encore assez développé pour être lu. C'est que des idées pêle-mêle.

Ce fut la première fois que je mentis à ma femme, quarante-cinq secondes après notre rencontre. Mon roman était bien plus qu'une esquisse ; il s'agissait en fait de mon troisième essai à écrire cette histoire, les deux autres ayant lamentablement échoué lorsque le héros se retrouvait dans un cul-de-sac d'où je me savais incapable de l'en extirper. Plutôt que d'user de mes neurones pour éluder le problème en question, je cédais à la facilité et canalisais ma frustration sur mes personnages en les faisant s'entretuer. Paul Lacasse est mort plus d'une dizaine de fois avant de connaître son véritable sort, et personne n'a jamais crié au scandale.

Non, si je redoutais tant qu'elle pose les yeux sur mon œuvre, c'était par crainte qu'elle ne puisse tomber sur son propre prénom au milieu de tout ce fouillis. Qu'elle ne fasse la rencontre d'Alice Lacasse, la toute première version de la femme du policier, et seul moyen que j'eus trouvé pour exprimer convenablement l'amour qu'il éprouvait pour elle. Grâce à elle, je pus coucher mes sentiments sur le papier pour la toute première fois de ma vie. Elle n'en sut jamais rien, et Alice Lacasse finit par se métamorphoser en Rose Lacasse. Elle enterra sa perruque blonde et son uniforme de serveuse dans le plus grand secret.

- Je l'achèterai quand il sortira en librairie, alors, rétorqua-t-elle avec un sourire. Je crois que tu peux manger, ça doit avoir refroidi.

J'obéis en souriant à mon tour. Nos yeux se croisèrent, je crois que tant elle que moi nous fondîmes dans les pupilles de l'autre. Une lueur brillait dans l'un de ses yeux, vive et étincelante. Elle remarqua probablement la même chose de mon côté, car ce qui n'était qu'un innocent rictus de politesse - du moins l'éternel pessimiste que je suis l'interpréta-t-il de la sorte- se transforma en quelque chose d'une puissance telle que je ne saurais la décrire en usant des plus beaux mots existants dans toutes les langues du monde. Cette force qui ne se manifeste qu'une seule fois dans toute une vie, et que si peu de gens ont eu la chance de s'assurer réellement de son existence. Un courant si puissant qu'il ferait s'abattre les murailles les plus infrangibles, ferait chavirer les plus gros paquebots à avoir cinglé les sillons de l'océan, ou pire, ferait rire aux larmes le Vrai Négociateur. Je venais de vivre ce que certains appellent avec dévotion le coup de foudre. Pour ma part, j'y avais vu mon premier véritable contact avec mon âme sœur.

C'est un extrait de mon roman. Y'en a plein d'autres ici, si le cœur vous en dit.

http://pseudo-secret19.skyrock.com/

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  • 2 mois plus tard...

Part One

Just woke up. All my bones are hurting me like I was hit by a freight train. I walk into the corridor like a zombie. The only thing happens in my head is taking a shower. The walls are just disgusting, humidity creates rorschach stains all over. I got a strange dream where I can't notice if it was sperm or blood maculates my hands and this headache is killing me. I was in my room, listening sad news and infomercials about placebo products. I could be incarcerated into a jail, it would be no difference at all.

The phone is ringing again. It sounds like the bells of a church just after a wedding. Ringing doorbells. The best way to get a headshot if you ask me. Can you be more exhuberant please ? Wear fluo colors in Queens just after midnight son. Nevermind. Just another day incoming under the great sun of Sweden. I wear my stuff, get ready for playground.

-10-4 Sir, I come back with the gear.

When you are one of the fewest members of Swedish special forces intervention group, called Särskilda Skyddsgruppen, you have to be familiar with the sense of humor. 90% of the situations ends up with a false alarm. So you gear up your shit, get ready to die, then nothing happens and you just back home.

But sometimes, I mean sometimes, shit just got real. You know a man, his family and all the smallest dreams he wants to accomplish one day then a full metal jacket cartridge release a bullet into his face, the head pop like a watermelon and you no longer play baseball with him.

This time, the second scenario was favored by God. I had the strange feeling that nothing will be like it was before.

Part Two

We slowly entered in the building. We dropped fumigenes on the carpet. The smoke was deep and atmospheric, it reach every corners and every steps with vivid effectiveness. It smelled like a mixture of gazoline and formaldeide. I took my knive and looked over the corner, nobody on sight. We hear the platoon leader screaming orders from the CB communication system then the first two mens climb up the stairs to search a second way to breach into the room.

.. And then, we hear nothing. They never come back. It was a deep shit situation on a deep shit day.

I asked for assistance, we needed the evacuation chopper just in case. They never listened to me. You know the feeling when your pride is hurts, it stings like a bee. You stop thinking and you go berserk for great vengeance and punishment but your not a Super-Hero, you just putted yourself into the abyss of death with a particular talent.

And the second unit goes raw to the execution chamber. They never comes back either. And the time stopped in front of your eyes, you just beginning to understand something is going wrong, it looks like a set-up. For God's sake , when they are supposed to know our visit ?

I saw the lightnings of the shots slice through the air, I hear the sound of thunder blowing on my teammates, the blood spurted from viscous manner as scarlet paint into every directions. In some sence, it was baroque.

Part Three

After I escaped the mazed and puzzled towers of the public housing, rent controlled complex of Soder, I flew untill the night wrapped all the outlines forms so nobody can't shoot me in the back.

I already killed too much people to remember how much time I send someone to the gates of Hell. All I knew for now, I was alone.

I don`t feel fine, my legs are burning, maybe too much running. Gives me a mirror I tought. I step up and goes to the closest washroom.

-No you are kidding me.. It can't be !

Maybe I became insane, maybe someone drugs me in my sleeps. I see the reflection of a twenty something girl in the fucking glass ?!

Then I supposed, if my reality was not what is seems to be ? If I was living in another parralel dimension, living the life of a woman ?

I could hear a bug flying into this environment. I looked all over me and it seems abandoned, like a city after desolation. Someone has closed the shutters. The door does not open in my direction and hallways seem to be equipped with some kind of electronic devices, maybe locks.

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Voici l'ébauche d'un poème.

Un monde sans voix

J’aimerais entendre un monde sans voix

Sans cris, sans désarrois

Sans pleurs, sans chagrins

Un monde où la vie suffit, où des bras, des mains...

J’aimerais sentir la perdition du logos

Rugir pour une dernière fois, la disparition du pathos

Enfin libéré désormais plus enchevêtré

Par ces mots, leur encodage, leur décryptage

Par ces sons, leur hauteur, leur grandeur, leur désespoir

Par une sorte de télépathie nous sommes déjà tous unis

Qu’elle se fasse radicale ou réconfortante

Jamais elle n’est désintéressée,

Qu’elle cherche à se faire endosser ou à faire incriminer

Qu’elle fornique dans la provocation, qu’elle fraie dans la bonne conscience,

Ô voix du Père, viens chercher ce quelque chose au plus profond de mon être

Ce quelque chose de démiurge, ce quelque chose de déviergé.

De frais, d’unique, de prêt à émerger.

Sans voix qui quémande et qui se plaint

Petite et pudique qu’elle se fait quand elle craint

Lourde et impérieuse quand elle prend le relais de ma vanité

Mais finalement toujours résignée à une volonté.

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Parles moi de ton auteur anglophone favoris.

Si c'est une insinuation que j'aie emprunté ce texte au lieu de l'écrire moi-meme merci beaucoup ca signifie que j'ai du talent. Si c'est simplement une question je te répondrais David Foster Wallace, Chuck Palahniuk ou Brett Easton Ellis.

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(modifié)

Voici l'ébauche d'un poème. (je le reposte pour plus de visibilité)

Un monde sans voix

J’aimerais entendre un monde sans voix

Sans cris, sans désarrois

Sans pleurs, sans chagrins

Un monde où la vie suffit, où des bras, des mains...

J’aimerais sentir la perdition du logos

Rugir pour une dernière fois, la disparition du pathos

Enfin libéré désormais plus enchevêtré

Par ces mots, leur encodage, leur décryptage

Par ces sons, leur hauteur, leur grandeur, leur désespoir

Par une sorte de télépathie nous sommes déjà tous unis

Qu’elle se fasse radicale ou réconfortante

Jamais elle n’est désintéressée,

Qu’elle cherche à se faire endosser ou à faire incriminer

Qu’elle fornique dans la provocation, qu’elle fraie dans la bonne conscience,

Ô voix du Père, viens chercher ce quelque chose au plus profond de mon être

Ce quelque chose de démiurge, ce quelque chose de déviergé.

De frais, d’unique, de prêt à émerger.

Sans voix qui quémande et qui se plaint

Petite et pudique qu’elle se fait quand elle craint

Lourde et impérieuse quand elle prend le relais de ma vanité

Mais finalement toujours résignée à une volonté.


Modifié par Morphe
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Je pense qu'il faisait surtout allusion que tu es sur un site francophone.

Pour être franc je m'attendais surtout à ce que sa réponse soit: "Je sais pas, j'en ai pas" et j'aurais répondu: "Ouin, b'en tu devrais" mais ça aurait été un peu méchant, je pense.

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C'est facile de critiquer quand tu ne produit rien en retour. Commence par écrire une histoire aussi intéressante, ce jour la ton opinion aura une valeur a mes yeux, d'ici la comme on dit si bien : haters gonna hate.

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"Une histoire", je sais pas, j'ai arrêté après un paragraphe (ou une partie, si tu préfère). Mais si tu veux une critique plus constructive: certaines phrases sont mal construites ou mal accordés, ou tout simplement banal au point de donner l'impression de quelqu'un qui écrit en anglais parce que c'est cool, et non parce qu'il la maîtrise mieu que le français. (En passant, j'ai pas besoin "d'écrire une histoire aussi intéressante" pour critiquer, franchement, t'es puéril là. En plus tu dit "c'est facile critiquer quand tu produit rien" tu sauras que c'est encore plus facile de critiquer quand tu produit des choses. Révise ce que tu dit.) En d'autre mot: t'écrit pas particulièrement bien, mais c'est pas grave de pas écrire particulièrement bien, moi non plus j'écris pas particulièrement bien. Mais si c'est pas moi qui te le dit personne te le diras. La question qui flotait en sous-entendu gazeux reste quand même d'actualité: pourquoi écris-tu en anglais si c'est pas particulièrement mieux écrit que ça? Ça l'air forcé.

Pis tiens, juste pour avoir de la valeur a tes beaux p'tits yeux humides, je te donne 3 minutes de mon temps pour te pondre une histoire aussi intéressante mais avec un challenge: en deux ligne seulement:

"The liquor was all like wax down my throat, a cigarette sparkling like a sad sax on my lips. A frown is just like a crown in the street by these kinds of nights, but this time I didn't mind. You left me, and I was falling. But I'm all fine because I had trained my body to point north on landing."

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