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Postez vos poèmes, récits, nouvelles


Déchet(s) recommandé(s)

Poèmes pris sur mon skyrock :

Adolescence 2010

Katherine, dix-sept ans

Toxicomane notoire

Elle a énormément faim

Et est à la rue, donnez lui du pain

Jérôme, seize ans

Gangster en devenir

S’est fait tirer par un gars de l’autre camp

Et lutte pour sa vie en ce moment

Sarah, quinze ans

Élève au secondaire

Son corps a perdu son innocence

Et son cœur la confiance

Guillaume, quatorze ans

Sportif sans cerveau

Regarde des revues de cul

Et se branle en classe...ni vu, ni connu!

Josianne, treize ans

Mène une double vie

C’est une prostituée…

Elle croyait devenir mannequin… on l’a piégée

Alex et Anna, douze ans

En "couple"

En fait, ce sont des fuckfriend...

Ah oui ?! À cet âge…!

Ben oui ! Tout ce qui a de plus normal…

N’est-ce pas?

Bah je ne sais pas…voyons donc!

Faudra tu t’y fasses, maman…

Ma chère fille, je crois simplement

Que tes amis ne sont pas de bonnes fréquentations!

Écoute-moi!

Je m’appelle Sabrina, j’ai neuf ans

Et avec tout le respect que je te dois

Saches que Katherine me fournit ma coke

Jérôme est mort pour me défendre

C’est papa qui a violé Sarah

Guillaume est le principal client de Josianne

Et j’ai fait un trip à trois avec Alex et Anna…

Maman…?!

----

Je suis consciente que c'est fucké vers la fin... je répond à toutes les questions :D

Actuellement, j'ai vraiment aimé ça.

J'en pense que certaines des images métaphysique était réellement et particulièrement efficace.

Oh... et... euhh... des dispositif rythmique intéressante aussi, qui semble contre-pointer... contre-pointer le surréalisme de la métaphore sous-jacente du... euh... de l'humanité de l'âme compatissante du poète qui se forme, au travers du medium de la structure des vers, pour sublimer justement ceci, et transcender ça, et en vient en terme avec les dichotomies fondamentales des autres et on est laissé avec la profonde et vive impression de... de peu importe ce dont traite le poème.

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Premier d'une série de 6 poèmes dédiés à mes aliments (transformés) préférés :

Ô toi qui me délivre de l'insipidité de source naturelle,

Je te remet le grade de Pourfendeur Émérite,

Puisse être ta commercialisation éternelle,

Pour qu'encore mon coeur palpite,

Au cas où voguerait une disette de fluides,

Je peux me fier à Nestea, pourvoyeur de glucides.

1011925nes1kgtropical.jpg

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Reposte ton truc sur le lait.

?

Liste :

Ode au Thé Glacé en poudre

Ode au Bacon

Ode au Pepsi (en cannettes)

Hymne au pain aux raisins (avec beurre salé)

Béat Jarisberg

Yougourt Quatuor.

Les 3 derniers sont dép-inédits. Je les trouve pas parfaits encore.

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Ils peuvent le rester.

Ça m'étonnerait. C'est une de mes meilleurs idées. Que j'ai d'ailleurs eu dans une convo avec Goddess-like Dahut.

T'a pas déjà écrit un ode au lait, ou au riz, ou a un truc comme ça?

Vraiment je sais pas à quoi tu peux faire allusion. Je vais méditer là-dessus.

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Vraiment je sais pas à quoi tu peux faire allusion. Je vais méditer là-dessus.

J'ai cherché "lait" et "lactose" autant sur le 2.0 et 3.0 et ça ne donne rien (rien qui est ce que je cherche)... Je suis pourtant sûr...

Il y a, sur le 2.0:

Ce lac latent et lancinant manque de lactose,

Pourtant poissons en partance, il propose,

Algues alanguies, al-dente ou à la algonkine,

Que quémande kinésiologues et cyprines.

Mais ce n'était pas ça... Ou c'est peut être ça? Non, m'semble... je m'en souviens, tu répondais directement à un de mes messages et t'a dit: "J'ai déjà composé une ode au lait qui allait comme suit:..."

Ok, non non, finalement c'était ça. C'est moi qui s'est déformé l'imaginaire.

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Un poème écrit il y a quelques années :

Après l’amour, on se tourne d’un côté on revit ce qu’on a laissé mourir on court vers les notes qui s’envolent.

Dans une tentative de suivre sa musique

On n’est plus désormais qu’anonymes et désincarnés. Ce n’est qu’après l’amour que l’éveil du matin est entier.

C’est là qu’on parle de débandade, qu’on cherche l’introuvable. Qu’on jette du vinaigre sur ses meurtrissures en croyant que tout peut s’arranger qu’il faut du temps ah ! Le temps fait si bien les choses !

Après l’amour on efface les traces d’un passage trop barbare avec un mouchoir ou un bas. Rien de banal s’il s’agit de regrets le passé acquiert en profondeur se creuse laisse grandir l’amertume.

L’évanescence de la passion c’est l’après amour, c’est ainsi qu’on meurt un peu chaque seconde qu’on conjure l’homme et ses obsessives fragilités on renaît mais à moitié.

Après l’amour destructeur et circulaire on veut vivre on cherche dans le geste un souffle un cyclone ramener une sensation fugace. Il n’y a plus d’ambiguïté après l’amour parce qu’on a tout laissé à l’autre.

Après l’amour on a ce goût âpre dans la gorge un goût de fumée sèche et blanche on voudrait tout recracher asperger les murs s’embrumer s’échouer dans l’ivresse d’un possible lendemain

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Un poème sur le Julievillois Kris Letang :

Kris Letang

Fut un temps

Général.

Son cheval

Était blanc.

Avalant

Son sperme, il

Dit : « Comme il

Est goûteux. »

Est-ce honteux ?

Actuellement, j'ai vraiment aimé ça.

J'en pense que certaines des images métaphysiques étaient réellement et particulièrement efficaces.

Oh... et... euhh... des dispositif rythmique intéressante aussi, qui semble contre-pointer... contre-pointer le surréalisme de la métaphore sous-jacente du... euh... de l'humanité de l'âme compatissante du poète qui se forme, au travers du medium de la structure des vers, pour sublimer justement ceci, et transcender ça, et en vient en terme avec les dichotomies fondamentales des autres et on est laissé avec la profonde et vive impression de... de peu importe ce dont traite le poème

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Actuellement, j'ai vraiment aimé ça.

J'en pense que certaines des images métaphysiques étaient réellement et particulièrement efficaces.

Oh... et... euhh... des dispositif rythmique intéressante aussi, qui semble contre-pointer... contre-pointer le surréalisme de la métaphore sous-jacente du... euh... de l'humanité de l'âme compatissante du poète qui se forme, au travers du medium de la structure des vers, pour sublimer justement ceci, et transcender ça, et en vient en terme avec les dichotomies fondamentales des autres et on est laissé avec la profonde et vive impression de... de peu importe ce dont traite le poème

Merci, merci. Très flatteuse exégèse.

C'est pour d'aussi fins lecteurs qu'on écrit.

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Les parents terribles (titre volé à Jean Cocteau--- Merci Jean)

Un ton enfantin et innocent au menu.

Je suggère ce morceau pour la lecture. Les poèmes ont été composés en l'écoutant sur repeat.

Une journée avec papa

Mon coeur est content

Nous allons à la taverne

Papa joue à l'argent

J'en ai huit

Pas dix-huit

Papa roule vite et crie

Il ouvre ma portière, je supplie

Il me fait très peur

J'ai mal à mon coeur

J'ai huit ans

J'ai vingt ans

Maman n'est pas en accord

Avec où papa me sort

On va quand même au bar

Il me laisse dehors

J'ai huit ans

J'ai trente ans

Roule-moi une cigarette

Roule toutes mes cigarettes

Va me chercher une bière

Là bas, dans le frigidaire

J'ai huit ans

J'ai cent ans

Il me dit que sa blonde c'est moi

Et moi je le crois

J'ai huit ans

Indéfiniment

--------------------------------------------------------------------------------------------

Maman ne me parle pas

Je n'ai pas d'amis

Je parle toute seule en bas

Elle ne joue jamais avec moi

Je lui ai donné un cadeau

Elle ne l'a pas trouvé beau

Elle l'a jeté à la poubelle

Je ne suis pas belle

Le soleil se couche

Maman va se transformer

Maman va me pincer

J'ai peur qu'elle me touche

Maman me dit que je suis laide

Elle est le monstre de mes cauchemars

Elle ne me croit pas quand je suis malade

Jusqu'à ce que je sois près de la mort

Maman enlève sa ceinture

Je cours me cacher

Elle me cherche

Maman a voulu jouer.

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  • 2 semaines plus tard...

Vous l'attendiez depuis longtemps, la dernière strophe de Ode au Pepsi (rebaptisée Pepsi-addiction) :

Notre passion se ponctue par un stress.

Ferraille et bouche de sucre maculée,

Les seuls vestiges daignes-tu me laisser.

Ô Pepsi... plaisir assurément renouvelé,

J'aime que tu me tiennes en liesse.

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Mon corps décroûte, il crisse et craque croche.

Ma peau d'face se râpe au sol, s'arrache sur l'asphalte.

Ma bouche goûte rouge et glisse, se claque et se croque.

Mes os s’érodent, ils s’effritent en sable latté.

Mon couvre-chef est à crâne ouvert,

J'ai freiner trop sec à cette lumière.

***

Je souris à ces mots qui s'embrasent à la cime de ton front.

Ces mots se chauffant du soleil de tes cheveux afin de s'y évaporer en spasmes métalliques de bulles aussi vastes et vigoureuses que vives et volatiles. Ces mots qui sous ce lit d'orge s'y explosent en éclats de bronze et tes cheveux qui s'oxygènent, et tes cheveux qui s'oxygènent... Ta peau est un tissu ardent épistolaire sur laquelle se grave l'échange d'un désir solaire, d'un désir de chair, de mes désirs déchirés par l'étirement et apaisés déjà par un soleil de cuivre qui se couche à l'horizon de mon épaule, par l'odeur de feu d'un soupir s'éteignant près de mon oreille, par la lumière d'une caresse qui se repose sur mon torse. Désir qui n'est plus qu'un mendiant assoiffé, rassasié même presque entièrement par les gouttes de tes regards, mais qu'il s'y noierait, ce mendiant, qu'il s'y noierait! Et pour se chauffer ce mendiant préfère encore se blottir au creux d'une forêt sauvage que d'y attiser un feu qu'il saurait éteindre, car il en a brûler des forêt, il en a brûler et il tousse encore leurs cendres. Je pense à ta nature et j'ai le vertige: ta crique qui suit vaguement le déhanchement de l'océan et à l'horizon ce ciel facial qui rougit au levé d'un bonheur, ces arbres qui frissonnent sous mes essoufflement d'air froid, ou même ces dunes d'épaules qui séisment sous une indifférence amusée, elle-même tracée dans le sable de ta nuque. J'y pense et j'ai le vertige, je me dit que si je tombais de tes montagnes il n'y aurait que les nuages pour ralentir mon averse. Je me chuterais violemment et le vent hurlant expulserait la pluie perlante de sur mon visage et les gens au sol seraient petits.

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