Savoir qu'on est enceinte d'un enfant trisomique.

[Medicated]

Moi je vous suggère de le donner à des organismes d'adoption. Ça finit là.

[Aradia]

Si un jour j'ai des enfants, ça sera déjà beau. Un enfant handicapé ? Jamais. On ne devrait JAMAIS mettre au monde un enfant handicapé de façon consciente. C'est vraiment irresponsable et stupide, à mon avis.

Mais bon hein, on est encore des humains plein d'émotions.

[Kéwee]

D'abord je ne crois pas personnellement que ces tests torturent les gens: je pense plutôt qu'ils les aident à se préparer à une situation à laquelle ils auront à faire face de toute manière. Elle est inévitable. Alors au lieu d'être en état de choc à l'arrivée du bébé et de le rejeter, la décision sur ce que les parents veulent faire est déjà prise.

Sans parler de torture pré-natale, je ne crois pas que ces test soient une si bonne idée. On s'entend tu pour dire que c'est une grosse source de stress et que ce n'est surement pas très bon pour n'importe quel fœtus?

On ne devrait JAMAIS mettre au monde un enfant handicapé de façon consciente. C'est vraiment irresponsable et stupide, à mon avis.

Mais bon hein, on est encore des humains plein d'émotions.

J'ai l'impression de lire un automate. Élitiste de marde.

[SDV]

J'aime quand les gens jugent si la vie de quelqu'un d'autre vaut la peine d'être vécue....

Les personnes atteintes de Trisomie sont souvent très heureux dans la vie.. ils font plein de calins.

Je comprend les parents si ils décident de mettre fin à cette grossesse car un enfant trisomique demandera plus de soins qu'un enfant dit "normal". Mais de la à juger la qualité de vie de cet enfant ou de dire qu'il vaut moins qu'un autre, pas d'accord.

Croyez-vous que cet enfant serait plus heureux mort?

[Thor Nadeau]

J'aime quand les gens jugent si la vie de quelqu'un d'autre vaut la peine d'être vécue....

La question est plutot : est-ce que la vie vaut la peine d'être créée avec un handicap intellectuel ?

Croyez-vous que cet enfant serait plus heureux mort?

Crois tu que cet enfant et son entourage seraient plus heureux si l'enfant n'avait pas d'handicap ?

De toute facon, c'est un faux argument. La mort est le néant. Quelque chose (la vie) aura toujours plus de valeur que rien (la mort).

Modifié 3 juin 2010 par Thor Nadeau

[SDV]

La question est plutot : est-ce que la vie vaut la peine d'être créée avec un handicap intellectuel ?

Crois tu que cet enfant et son entourage seraient plus heureux si l'enfant n'avait pas d'handicap ?

De toute facon, c'est un faux argument. La mort est le néant. Quelque chose (la vie) aura toujours plus de valeur que rien (la mort).

La vie a déjà été créée. La question est de savoir si on veut y mettre fin.

Plusieurs disent "Cet enfant n'aura aucune qualité de vie, mieux vaut le tuer tout de suite" Son entourage serait PEUT-ÊTRE plus heureux si l'enfant avait été normal mais ça fait partie du "deal". Cet enfant aura besoin de soin plus particulier, aucun doute la dessus.

L'affirmation "Cet enfant ne sera pas heureux" est fausse et n'est pas la base du débat. La question est "es-ce que je suis pret à mettre au monde un enfant qui demande des soins particulier".

Le bonheur de l'enfant n'est qu'un argument pour se déresponsabiliser. Le bonheur des parents est plus au centre du débat en assumant qu'avoir un enfant trisomique est source de malheure, ce qui est loin d'être prouvé.

[Thor Nadeau]

La vie a déjà été créée. La question est de savoir si on veut y mettre fin.

Tu considère donc que la vie commence dès la conception ? Tu dois donc être contre l'avortement en général ?

Plusieurs disent "Cet enfant n'aura aucune qualité de vie, mieux vaut le tuer tout de suite" Son entourage serait PEUT-ÊTRE plus heureux si l'enfant avait été normal mais ça fait partie du "deal". Cet enfant aura besoin de soin plus particulier, aucun doute la dessus.

Bien sur, le bonheur est volatile et instable, qui sait quelle combinaison de facteurs nous rendra vraiment heureux ? Par contre, que crois qu'il est sage de mettre toutes ses chances de son côté et s'assurant de mettre au monde (autant que possible) un être humain qui ne commence pas sa vie avec un handicap intellectuel lourd.

L'affirmation "Cet enfant ne sera pas heureux" est fausse et n'est pas la base du débat. La question est "es-ce que je suis pret à mettre au monde un enfant qui demande des soins particulier".

Le bonheur de l'enfant n'est qu'un argument pour se déresponsabiliser. Le bonheur des parents est plus au centre du débat en assumant qu'avoir un enfant trisomique est source de malheure, ce qui est loin d'être prouvé.

Bon point. C'est surtout du bonheur des parents dont il est question.

Mais je crois aussi que le bonheur est seulement une partie du questionnement. Il est aussi important de pouvoir mettre au monde quelqu'un qui pourra contribuer à la société. Bien sur, on peut argumenter qu'un handicapé intellectuel peut contribuer, mais surement pas autant que si il n'avait pas d'handicap.

[Vicks]

Si le petit trisomique contribue de quelque façon que ce soit au bonheur de ses parents, par un sourire, une action, il aura accompli son rôle dans la société.

Il y en a beaucoup, des gens normaux, qui ne rendront personne heureux lors de leur existence, même pas leur propre personne!

Heille, même Simon s'est trouvé une job à cantine!

http://www.paperblog.fr/1159571/simon-jeune-trisomique-trouve-un-emploi/

[T.Dt]

Avoir un enfant m'a toujours effrayer.

M'imaginer avec un enfant trisomique... je voudrais imploser.

Et ce que j'ai aimé avec la discussion présentement, c'est que Nin' a amené un point, soit celui de l'ignorance de connaissance/ressources qui pourrait aider les parents avec des enfants en difficulté. Certains diront qu'il y a plein de ressources et tout mais bien souvent les parents arrivent avec leur enfant de 2-3 jours et n'ont absolument RIEN pour les informer adéquatement, on les laisse avec eux-même. Et le soutient? La famille? Les amis? Les services sociaux peuvent-ils nous aider sans qu'on se ramasse avec une vie où on a de la difficulté à arriver pour seulement survivre?

Les coûts pour des soins de santé, autant physique que psychologique, c'est pas tout le monde qui peuvent se permettre ça, même si une grande partie pourrait peut-être être remboursé par la Régie ou des assurances personnelles au Québec, mais à noter que c'est une chance que nous avons car c'pas le cas du tout dans d'autres pays. Ici je parle d'argent, mais faut penser à toute l'énergie qu'on y metterait également.

C'est un problème très complexe avec plusieurs dimensions qui doivent être étudiées. Et je crois que les trois options sont très envisageables. Personnellement, si ca m'arrivait aujourd'hui, je serais tenté par l'option 3... toutefois, entre dire quelque chose un jour et ce qu'on fait lorsque ca arrive, ce sont souvent deux choses différentes...

[SDV]

Ceci étant dit, moi aussi je crois que je mettrais un terme à la grossesse de façon prématuré.

Mais je crois qu'il faut le faire en se disant qu'on ne veux pas vivre ça. Cet enfant aurait surement été heureux, mais c'est vraiment sa propre vie qu'on met à l'envers.

PS: ma copine(qui est infirmière) m'apprend que les enfants trisomique ont souvent des malformations cardiaques ou des problèmes de reins ou de foie ce qui réduit leur esperance de vie.

[Vacpower™]

Personnellement j'irais vers l'option 3, en demandant de ne pas savoir si l'enfant était normal ou non.

C'est sur que c'est toujours un risque que l'enfant soi normal, mais dans tous les cas, il n'est pas vraiment encore conscient de lui-même. Avant qu'on devienne conscient, ou après notre-mort, c'est la même chose, il n'y a pas de regret à rien. C'est pas vrai que sa vie est déjà écrit dans le ciel et que là on va lui refuser. Le présent existe, le futur n'existe pas encore. Il n'est jamais venu à être, il n'aura pas de peine à ne jamais exister.

Oui c'est plate, et il y a une chance qu'il ne soi même pas trisomique, mais ça c'est l'histoire de la vie depuis la nuit des temps. Il y a des milliard et des milliard d'existences potentielles qui ne sont jamais venues à être. T'aurais peut-être pu avoir un enfant avec une tout autre personne ou encore un enfant avec un spermatozoide différent une journée différent et tu aurais eu affaire à un autre individu totalement différent. Lui-aussi il n'a jamais eu la chance d'exister.

Tant qu'il n'a pas la conscience d'exister, sa non-existance ne sera jamais un tort pour lui.

[Milie Vanilli]

Merci à tous pour vos réponses, ça va m'aider à conseiller mon amie. Mais son idée penche vers la 3ème option.

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Je peux vous parler un peu plus de ma tante trisomique pour ceux qui ne sont pas très familiers avec la maladie.

Elle s'appelle Christiane. On la surnomme Chris, ou Cri-cri.

Premièrement, elle comprend tout ce qu'on lui dit en terme de vocabulaire. Si on lui dit : " Peux-tu m'apporter un tournevis", elle sait très bien de quoi on parle. On peut regarder un catalogue avec elle et lui demander de nous nommer tous les objets, même des choses qu'elle n'utilise pas dans la vie de tous les jours ou qu'elle n'a jamais vu en vrai comme un château, un igloo, etc. Elle a un très bon niveau de vocabulaire. Elle fait des phrases complètes. Cependant, elle n'a aucune notion des mathématiques. Ne lui demandez pas d'aller chercher 4 fourchettes, par exemple. Mais elle est capable de savoir par instinct que si elle met la table pour 4 personnes, elle doit en apporter sufisamment. Elle ne peut pas lire non plus. Elle ne peut pas non plus savoir quand prendre son bain, cuisiner des repas, etc. Mais elle est propre, s'habille seule, mange seule, dort bien, etc.

Elle reconnait tout le monde, connait tous les noms et a une excellente mémoire des visages tant pour la famille, des intervenants, des amis, etc. Mon ex est allé voir ma famille l'autre fois et malgré qu'elle ne l'avait pas vu depuis 2 ans, elle lui a sauté au cou en disant " Philiiiiiiiippe ! ". Elle aime taquiner les gens et peut comprendre certaines blagues. Elle est très affectueuse. Elle est toujours heureuse de me voir arriver lorsque je vais la voir et elle me demande "Est-ce que tu restes un peu?". PArfois, elle me dit " Tu diras bonjour à Marc-Antoine (mon chum) ".

Elle a des goûts précis et une personnalité. Elle aime les photos. Elle CAPOTE sur les photos. À Noel, on peut emballer 300 photos pour elle et chaque fois, elle jubile de joie et s'empresse d'aller les classer dans son album. Elle s'amuse à nommer les personnes sur les photos. Elle adore aussi le pepsi. Elle aime la musique.

Elle sait très bien quand des gens la regardent de travers. Il lui arrive de pleurer quand des ados lui lancent des insultes dans la rue. Elle est consciente qu'elle est différente. Elle a la chance d'avoir une famille extrêmement aimante qui la considère comme une personne à part entière. Mes grands-parents ont 86 et 81 ans et sont encore autonomes. Ma grand-mère a élevé 7 autres enfants en plus d'elle. Ils la gardent avec amour et elle les comble de joie. Ils sont tellement fiers d'elle. Ils racontent toujours les choses drôles qu'elle a pu dire ou faire. Je suis très fière d'elle aussi. Je suis heureuse de la connaître parce qu'elle m'apprend beaucoup. J'aurais aimé qu'elle ait la chance d'être stimulée dans son enfance pour voir si elle aurait pu aller plus loin. Elle a 52 ans.

Bref, ce sont des personnes qui sont loin d'être simplement légumes et elles sont souvent plus aptes que nous au bonheur parce que le simple fait d'être aimées les comble de joie.

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Ça empêche pas que je comprenne parfaitement que des parents ne soit pas prêts. C'est peut-être par égoisme, mais c'est légitime d'être égoiste dans la vie. Le fait d'avoir un enfant est supposé nous rendre heureux. On fait des enfants d'abord pour notre propre bonheur, quoi qu'on en dise.

[Dionne]

Tu sembles oublier la force incroyable qu'est l'amour d'une mère. La plupart aimeront leur enfant, peu importe ce qu'il en coûte. Qu'il soit trisomique ou pas, il ne brisera pas leur vie, car c'est leur enfant. C'est la puissance de ce lien maternel que tu sembles oublier dans ton jugement. D'ailleurs, ta vision des trisomiques est un peu erroné. "toute la peine qu'elle vivra au cours de sa vie en élevant un enfant qui ne saura pas qui elle est, après des années à la cotoyée"... Les trisomiques n'ont peut-être pas la même conscience que les humains dits normaux, mais ils savent quand même reconnaître et comprendre bons nombre de choses.

Et comme l'a dit Et Ceatera, ils sont parfois une source d'affection très grande.

On dirait que tu sembles oublier qu'il y ait (aussi quétaine soit-il) l'amour en jeu, dans ce dilemne. L'amour d'une mère, l'amour d'un père, l'amour que tu auras pour ta conjointe, puisque tu auras voulu concevoir un enfant avec elle... Et aussi tout l'amour que l'enfant vous portera.

D'ailleurs, comme matante moisie l'a dit, c'est rare que les trisomiques soient tristes de leur sort. Il sont donc source de joie. Et voir ses enfants heureux est une source de joie aussi.

J'ai compris que tu préfère qu'ils aient conscience qu'ils soient heureux mais inconscients. Toutefois, c'est tout le charme du bonheur, voir un visage ravi sans que ce dernier cherche à savoir pourquoi.

Pour ma part, je pense que ton jugement restera erroné tant que tu n'auras pas connu une véritable expérience de vraie paternité.

Edit : Ah et, pour la gouverne, je n'ai jamais eu d'enfants. Je suis juste empathique.

Ton jugement sera erroné tant que tu ne seras pas mère... On parle pour parler.

Si tu penses que je quitterais ma femme, si elle décidait de garder un enfant trisomique, en ayant aucune misère, tu te met le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Ce serait très dur. Mais oublie pas ici que tu sais que l'enfant sera trisomique après 3 mois de grossesse et que ce n'est pas comme si tu le savais par surprise, à sa naissance. Si l'enfant venait à terme et qu'on découvrait qu'il était malade, là c'est une autre histoire.

Sérieusement, ce sujet est l'un des sujets les plus intéressants que j'ai vu ici.

[Arrière Goût]

PS: ma copine(qui est infirmière) m'apprend que les enfants trisomique ont souvent des malformations cardiaques ou des problèmes de reins ou de foie ce qui réduit leur esperance de vie.

Hum hum.

C'est sûr que le risque de maladie cardio-vasculaire est plus grand, mais c'est rendu très facilement détectable. Reste que l'espérance de vie est plus basse.

Mais c'est de moins en moins vrai. Détecté et soigné très rapidement. Reste que certains vont dire que ça sert à rien de soigner les personnes trisomiques.

[Dionne]

J'aimerais entendre plus de fille sur le sujet, si possible

[numéro #9]

Y a toujours une partie de "guess" de mettre un ou des enfants au monde.

Y a aussi une partie de toi qui s'appèle avoir du coeur à donner... si tu te sens pas aptes ou capable de faire abstraction de ta personne et de donner sans condition; #3.

C'est plus qu'être parent quand une maladie quelle qu'elle soit afflige ton enfant, certains le savent d'avance d'autres le sauront plus tard...

Nous avons fait un choix lors de la première écho de nos jumeaux... et nous le regrettons pas.

Chaque futur parent a ce choix à faire, le Dr se doit de t'en aviser même si le risque est presque nul.

Personnellement je me sens pas aptes à la dévotion complète et total au bonheur d'une autre personne. Je crois savoir aimer pourtant.

[ChloeSeashell]

Je dois dire que ça a été très, très difficile pour moi de lire le sujet au complet. Pourquoi ? Parce que quelqu'un dans ma famille rapprochée a été confrontée à la même décision.

Elle est tombée enceinte alors qu'elle n'avait que 17 ans à l'époque (son chum en avait 16). Pourtant, elle avait décidé de garder le bébé. Les grand-parents des deux bords s'étaient engagés à aider. Ils m'avaient choisi pour être le parrain. En tout et pour tout, c'était un choc, mais on a réussi à transformer ça en 'belle surprise'.

Grâce à la vitesse exceptionnelle de notre merveilleux système de santé, le diagnostic de trisomie 21 est tombé alors que le foetus était à 5 mois.

Je n'ose même pas imaginer ce que Jessie (nom fictif) a dû ressentir, parce que j'ai dû pleurer pendant une demi-heure quand on me l'a appris. Donc, Milie, transmets mes sympathies les plus sincères et profondes à ton amie et à son chum. C'est une situation absolument terrible que personne ne devrait avoir à subir.

Ils ont décidé de l'avorter à 20 semaines (5 mois), à la limite de ce qui peut se faire au Québec. La raison principale étant une pression (grand)parentale intense, entre autres que le père de son chum a menacé de quitter la maison s'ils le gardaient. J'avais envie de leur dire de le garder, mais ma mère, dans sa grande compassion (lire: fucking bitch sans coeur) m'a intimidé en me disant de ''ne pas leur mettre des idées dans la tête''. Je m'en veux encore un peu de ne pas leur avoir dit mon opinion, au moins.

Ce que j'en pense dans tout ça... Ton amie a l'air déjà plus apte à s'occuper d'un enfant trisomique que des kids de 16-17 ans. Jamais je n'aurais la prétention de leur dire quoi faire, mais mon regret dans cette histoire familiale me donne envie de leur dire que garder le bébé est une bonne option, bien meilleure qu'elle n'apparaît. Bien sûr, ça reste à eux de juger et prendre la décision finale.

[Pesmerga]

"Anyway, il va surement être malheureux et seul alors aussi bien le flusher pour l'empêcher de souffrir."

J'ai toujours eu une profonde haine envers ceux qui sortait ce genre de lignes. Comme si la vie ne valait pas la peine d'être vécue a cause d'une misère quelconque.

Certains parents pensent surtout à eux et leur petit confort et non au bien être du bébé. Et c'est ca qui me gosse.

C'est peut-être par égoisme, mais c'est légitime d'être égoiste dans la vie. Le fait d'avoir un enfant est supposé nous rendre heureux. On fait des enfants d'abord pour notre propre bonheur, quoi qu'on en dise.

C'est bien dit et très vrai. Cependant, ce que j'aime moins c'est qu'on prétende que c'est l'enfant qui sera malheureux. L'enfant trisomique va être rejet et va probablement faire rire de lui, mais il pourra très bien être heureux. Je suis certain que ta tante adore la vie. Les malheureux seront les parents. Et c'est cet égoisme/peur d'avoir trop de responsabilités qui va les pousser à mettre fin à la vie potentiel d'un être humain. Alors je ne peux pas m'empêcher de ressentir un léger sentiment de dégout. Même si je comprend parfaitement pourquoi ca peut être si dur d'élever un trisomique.

Pour les 3 options, je pense comme Matante Moisie. Et je trouve drôle les gars qui "choississent" la 3e option. Comme si c'était aussi facile que ca pour la fille.

[Dahut]

Préambule:

Tous les connards se croient enceints. Filles et garçons. Gros d'un truc a naître. Vanité. La modernité c'est se torturer de savoir que ce sera une sorte de batard malformé. Parce qu'ils n'ont pas la grâce de croire que leur amour peut donner quelque chose de juste et pas forcement pesant. Ils se consolent en se disant que l'inapte qu'ils créent sera peut etre incapable d'etre libre mais sera heureux dans leur vagin. Au pluriel, vagins.

Parenthèse pour initiés:

(Puisqu'il faut prouver, j'ai travaillé et aimé des dizaines de personnes soit "disant enfants de" et soit disant mal faits. Saloperies de preuves. Si faire un enfant c'est se prouver a posteriori qu'on a été capable d'aimer, tous les enfants a venir seront des terroristes ou des massacrés. )

On peut aussi regarder un

suppositoire et penser a la joie-quand-meme = la définition du mauvais goût des générations

et pas trop a sa sexualité frustrée, les humains sont des lesbiens en puissance qui pensent

qui pensent

qu'il s'agissait d'etre propres - et se venger longtemps

songe aussi, toi la fille la, auteur de sujet, et ceux qui repondent aussi sales, que tu ferais mieux de taire ta grande gueule de projetée sur la vie des gens que tu considères comme des amis. C'est ta seule chance de ne pas finir vampire durable et discret, et un enieme fonctionnaire de la douleur

je mets ça pour personnevu que personne n'a d'oreille définitive, pour le moment

[Thunder McFuck]

Question génétique; est-ce qu'un trisomique peut se reproduire ?

Est-ce que son enfant sera trisomique ?