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Bouillon de culture littéraire


Déchet(s) recommandé(s)

J'ai lu ça lors de mon dernier voyage en train, j'ai pas eu trop le temps de choisir alors j'ai pris un auteur que je connaissais (grave connerie, le hasard fait souvent mieux les choses):

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Je dirais pas que c'est une merde, c'est plaisant à lire mais je suis (encore une fois) déçu par ce type. On sent la chute arriver gros comme une maison, les incohérences sont encore une fois trop nombreuses (bon ça se veut SF alors pourquoi pas) et encore une fois il y a dans ce bouquin un prosélytisme judaïque dissimulé, bien que l'auteur s'en défende, ce qui me gave encore plus.

Dommage, même si pour un bouquin de gare, y'a pire.

Bref, si Les Fourmis m'avait captivé au point de le lire plusieurs fois, le cycle des dieux et ce livre ne me donnent plus envie de renouveler l'expérience.

J'ai bien fait de le voler.

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C'est qu'il se paye un Goncourt tout chaud, l'Humbert.

Pourtant, c'est peut-être le moins bon Houellebecq, et sans aucun doute le plus mou. Son Goncourt est plus une reconnaissance tardive et une tentative de le laver un peu de son opprobre médiatique. Les Particules élémentaires était un bien meilleur roman.

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Autoportrait en Érection - Guillaume Fabert

J'ai été curieuse en trouvant une copie de cet ouvrage dans un surplus de bibliothèque. La deuxième de couverture portait grossièrement la notice: ÉLAGUER. Je me suis donc dit: Je me dois de lire ce bouquin!

Cette lecture fut pour moi une incursion dans un univers étranger dont je n'étais pas au fait; un homme qui nous parle ouvertement et sans pudeur de ses goûts en matière de sexualité. Bien que je me trouvai fort souvent gênée ou dégoûtée par ses propos (nottamment par son obsession pour la sodomie), je dû tout de même prendre une entracte à la mi-lecture afin de m'adonner à un onanisme coupable (disons cela ainsi, ça fait plus joli). Somme toute, je ne regrette pas cette lecture qui m'a confirmée la différence notoire entre la sexualité d'un homme et celle d'une femme. C'est une réelle lanterne pour les dames puisqu'il est pratiquement impossible pour nous de savoir ce qui se cache derrière l'épais rideau noir séparant les deux sexes étant donné que nos amants se lancent rarement (voir jamais) dans des confessions aussi élaborées. Soyons réalistes, c'est du cas par cas, mais tout de même c'est une piste. J'imagine que les hommes peuvent très bien y trouver leur compte dans cette lecture, que ce soit pour se comparer ou se confirmer.

Bref, une lecture comique, instructive qui m'a donnée à plusieurs reprises l'immature envie de m'écrier: Je ne coucherai plus jamais de ma vie!

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C'est une réelle lanterne pour les dames puisqu'il est pratiquement impossible pour nous de savoir ce qui se cache derrière l'épais rideau noir séparant les deux sexes étant donné que nos amants se lancent rarement (voir jamais) dans des confessions aussi élaborées.

Il faut lire ceci:

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Acheté et commencé l'an dernier, terminé cette semaine. C'est un recueil d'articles épars paru après la mort de l'auteur. L'un des plus réjouissants concerne la mode. En voici un extrait:

«La mode, pourtant, parle de caprice, de spontanéité, de fantaisie, d’invention, de frivolité. Mais ce sont des mensonges: la mode est entièrement du côté de la violence: violence de la conformité, de l’adhérence aux modèles, violence du consensus social et des mépris qu’il dissimule.»

Parmi les romans de G. P. (je n'ai pas encore lu La Disparition ni La Vie mode d'emploi), je recommande particulièrement Un homme qui dort. Le livre et le film.

http://www.dailymotion.com/video/x3svpv_georges-perec-un-homme-qui-dort_shortfilms

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Fini.

Sans que ce soit tout à fait mauvais, c'est probablement le pire Houellebecq. Il y a une impression de premier jet qui traverse le roman, comme s'il avait été écrit en quelques jours sans être revu. L'ensemble manque de focus, il ne se dégage pas de cohérence, d'idée maîtresse. La verve houellebecqienne est absente, comme s'il faisait mollement une caricature de son propre style.

La fétichisme des objets de consommation est à son paroxysme. On en trouve de nombreux décrits et analysés en long et en large. Mais la thèse conduite par l'auteur n'aboutit jamais à une réelle réflexion. Il flotte un peu entre les idées, comme essoufflé. Le personnage de Houellebecq (il est lui-même dans le roman) est d'ailleurs à peu près décrit comme un dépressif ramolli en fin de vie. C'est peut-être près de la réalité.

Les diverses parties du roman pourraient presque être lues indépendamment. La section policière détonne de l'ensemble et le meurtre est résolu tellement à la sauvette qu'on se demande à quoi bon a pu servir son inclusion dans le récit. L'épilogue, purement Houellebecq, est par contre assez réussi. Bien déprimant, on y retrouve le ton qui a fait la gloire de l'auteur. Mais au final, ce cinquième roman passe un peu dans le beurre; ni bon ni mauvais, il se laisse lire, et c'est tout.

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Ma colocataire marque son territoire à coups de chick lit, j'ai commencé à feuilleter Confessions of a Shopaholic de Sophie Kinsella en attendant que mon eau chauffe et j'ai fini par vouloir le lire en entier. Ca commence plutôt bien, il y a plusieurs passages vraiment drôles mais elle tape vite sur les nerfs, la fille se paye la gueule d'un pauvre gars puis finit par sortir avec quand elle apprend qu'il a 18 millions, itch, what a bitch. Ensuite c'est de plus en plus ridicule, je crois que le meilleur passage, c'est quand un supposé génie de la finance (tombé amoureux d'elle, évidemment) vient pour la démolir sur un plateau télé (elle est journaliste) mais annonce finalement en direct qu'il a tort et bosse pour des pourris. Le plus drôle dans tout ça c'est que cette fille doit à peine quelques milliers de livres, qu'elle ment à son entourage, et panique totalement, alors qu'un bon nombre des jeunes de son âge ont de jolies dettes étudiantes qui font le triple de ses dépenses de shopping. Ca m'a donné envie de tabasser l'héroïne et d'aller me ruiner en fringues.

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Je viens de finir The Great Gatsby, le plus grand succès de F. Scott Fitzgerald. C'est bon même si trop court. J'ai été surpris par le ton, moi qui m'attendais à quelque chose de stiff et trop sérieux. On était tout de même plus dévergondé qu'on ne le croirait durant les roaring twenties.

J'ai pas mal aimé le bout où Fitzgerald, dans un élan divinatoire, a donné comme nom à l'entreprise d'un Juif Swastika Holding Company.

Je commence sur-le-champ Les Anciens Canadiens, de Philippe Aubert de Gaspé, père. Il est plus que temps que je connaisse l'ouvrage qui a mis mon village natal sur la carte.

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Je relis L'Idiot tout en découvrant Les Misérables et je viens de finir un livre sur le Jaïnisme. Cette religion m'attire depuis longtemps et plus j'en apprends plus je veux en savoir, malheureusement les sources ne sont pas aussi nombreuses que pour d'autres cultes. Je suis fascinée par la morale et le code de conduite (végétarisme, jeûne, la non-violence poussée très loin, le combat pour l'égalité des sexes dans certaines branches, etc.) mais en même temps leurs ascètes sont tellement hardcores que ça fait parfois froid dans le dos. Pour ceux qui ne connaissent pas cette religion, vue de loin elle ressemble à compromis entre le bouddhisme et (même si elle en est moins proche) l'hindouisme, mais elle est la plus vieille des trois.

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Ce roman dont la narratrice est Colette elle-même est d'une perfection quant à l'intégration du lecteur dans le personnage. Il est question de l'époque lors de laquelle son mari profita de ses talents d'écrivaine et la força à écrire la série des Claudine. Les observations de Colette teintées de cynisme et sa résignation face au courant des événements sont délicieuses. Dans cette femme quasi-impassible et éteinte se révèle un tumulte intérieur étouffé. L'écriture dégage une froideur indifférente, elle n'est pas chaleureuse.

Un voyage intéressant pour les anecdotes cocasses et tristes dont nous fait part l'héroïne.

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Tout le monde que j'ai vu parler de ce livre affirme que la horde primitive mise en scène par Freud est une construction fantaisiste invalidée par la plupart des découvertes scientifiques et que, par conséquent, les conceptions de la psychanalyse sont basées sur du vent. Il faut comprendre que Freud ne base aucune de ses conclusions sur les éléments anthropologiques qu'il inclut dans son livre. Ceux-ci constituent à la rigueur un exemple extrêmement simplifié de l'organisation sociale qui, elle, est tributaire de l'organisation psychique de l'individu, et non l'inverse.

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Fini ça:

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Plutôt ennuyant. Deux récits distincts, mais reprenant certains personnages (à la base, les deux textes étaient intégrés à un roman). Le premier, Atala, raconte les tribulations d'un Sauvage et de son amoureuse, fille d'un clan ennemi, qui fuient ensemble dans la nature et font la rencontre d'un homme de religion qui les éclaire sur les vertus de la foi. Un style extrêmement lisse, classique et peu prenant. L'histoire en elle-même est teintée de morale chrétienne agaçante.

La seconde histoire, René, l'un des textes phares du romantisme, traite de la vie d'un jeune homme mélancolique qui voyage de terre en terre sans jamais trouver la paix en son âme. Ayant pour seule amie sa soeur Amélie, il se rend presque au suicide lorsque cette dernière s'engage dans un couvent. Encore une fois, morale très chrétienne et tirée à gros traits, style sans personnalité, récit assez ennuyant.

On dit que les Mémoires d'outre-tombe sont plus intéressantes que la fiction de Chateaubriand. Je lui souhaite.

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