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Comment vous sentez-vous présentement ?


Mr.F
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Déchet(s) recommandé(s)

Le 2019-02-22 à 15:47, Nanie Mo a dit :

J'ai l'impression que ton frère et toi vous vous oubliez pas mal la dedans et que vous communiquez pas nécessairement à vos parents vos sentiments et vos besoins par peur d'en ajouter une couche sur leur état, dont vous n'êtes pas responsables. Est-ce que je me trompe?

je ne pense pas que mes parents aient de l'espace dans leur tête pour dealer avec le fait qu'ils sont un burden pour mon frère et moi et à quel point on se sent parfois misérables dans tout ça. pour ma part, je ne vois pas la nécessité de leur dire ça et mon frère le fait avec sa psy. je pense qu'on a chacun trouvé notre façon de ventiler sans nécessairement passer par nos parents.

de toute façon, à quoi ça peut bien servir qu'ils le sachent ? non seulement ils doivent s'en douter, mais ils n'ont pas la capacité de faire quoique ce soit pour y remédier. ce n'est pas comme si ils avaient fait exprès pour se rendre dépressifs et lamentables et que, par la magie de nos échanges transparents et à cœurs ouverts, toutes les bibittes dans leurs têtes (et dieu sait qu'il y en a) allaient se régler. 

Le 2019-02-22 à 16:57, FosseAsceptique a dit :

 

Elle a tout à fait raison. Être aidant, c'est d'abord penser à soi-même. Parce que sinon c'est impossible de prendre soin des autres. Il existe par ailleurs plusieurs ressources pour les aidants naturels, faudrait voir avec votre médecin/CLSC etc. Des groupes de soutien, des ressources de répit, de l'aide psychologique... Faut savoir bien s'entourer.

Et puis si vos parents ne sont pas suivis, il faut apprendre à lâcher prise de votre côté. On ne peut rien pour les gens qui ne se prennent pas en main ou qui n'avancent pas. Faudra peut-être apprendre à vous détacher émotionnellement d'eux par rapport à leur situation médicale. Ce qui n'empêche pas votre relation parent-enfant, mais qui peut la compliquer, j'en conviens. Les prendre dans leurs bons ou mauvais moments, mais ne pas s'impliquer émotionnellement et se dire que ça va passer quand ils sont dans des mauvaises passes.

Elle soulève aussi un excellent point quant à la maison de votre père. Je ne crois pas que ce soit à vous d'assumer ces coûts, aussi culpabilisant soit-il de dire non. Vous devriez envisager une conversation officielle avec lui: soit il change de mode de vie pour quelque chose de plus approprié à sa situation, soit vous cessez de l'aider financièrement. Ce n'est pas être indiviualiste, ce n'est pas un manque de soutien de votre part. La situation ne semble pas temporaire, ce n'est pas de l'aide sporadique comme on peut parfois en avoir besoin dans la vie. Vous n'avez pas à supporter un proche pour un train de vie au-dessus de ses moyens.

Il ne faut pas céder au chantage émotif.

Surtout, vous n'êtes pas les parents de vos parents. Feriez-vous la même chose pour votre meilleur ami? Pour votre frère ou soeur? Pour un oncle ou une tante dont vous êtes proches? Pour vos grands-parents? Probablement pas...

 

il y a beaucoup d'idées préconçues et de solutions prémâchées dans ton message. je sais que tu n'avais que de bonnes intentions, mais je ne te conseillerais pas de faire du soutien psychologique à temps plein (je le dis avec un clin d'oeil soit-dit en passant).

bref.

toutes les décisions que j'ai prises envers mes parents découlent de circonstances et ont été mûrement réfléchies. il ne s'agissait pas du tout de les remettre en question. j'avais juste besoin de ventiler et ça m'a fait un tantinet du bien de dumper ça ici. 

merci pour l'effort though.

 

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Je ne te posais pas forcément la question pour que tu fasses un move auprès de tes parents, j'étais plus intéressée à savoir quel portrait tu faisais de la situation. Je vois que tu as une image assez lucide de tout ça et que bien que tu sembles découragée, tu es aussi pleine de résilience vis à vis la situation. Je n'arrivais pas à savoir si c'était le cas avec ton premier message. Ceci dit, j'aurais du formuler ça autrement. Je suis contente de savoir que tu as des manières de ventiler cette situation malgré tout.

Lâche pas!

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il y a 49 minutes, Ecce Homo a dit :

mais je ne te conseillerais pas de faire du soutien psychologique à temps plein

Sauf que c'est quelque chose qu'on te conseil à toi aussi. Enfin, surtout si on applique tes propres paroles, parce que ça: 

Le 2019-02-22 à 14:30, Ecce Homo a dit :

je sais qu'il n'y a rien à faire avec les dépressifs à part être présents et patients

ce sont des...

il y a 52 minutes, Ecce Homo a dit :

idées préconçues et de solutions prémâchées

Dis-je, avec un clin d'oeil. 

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je parle de mon point de vue à moi par rapport à eux. à part être présente et patiente, il y a autre chose de plus que je suis sensée faire ?

et si tu parlais dans l'absolu, évidemment qu'il y a d'autres choses à faire. ils sont professionnellement suivis et sur antidépresseurs depuis des années. j'ignore ce que j'ai pu dire qui a pu te faire croire le contraire.

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une résidence pour personnes âgées.

on l'a mis là à 62 ans, soit 2 ans après son divorce, lorsqu'on a constaté qu'il était aussi débrouillard et autonome qu'un enfant de 8 ans (ma mère l'a pas mal torché toute sa vie).

 

eh. 

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Legit je pensais aussi que tu payais sa maison à Westmount, ça change effectivement bien des choses lol

Dans ce cas là, non effectivement à part être présente, patiente et attentive y'a pas grand chose à faire. À part bien sûr faire ce que tu fais en ce moment: ne pas tout prendre sur toi et permettre aux autres de prendre un peu de ton poids [dans ce cas ci, en ventilant sur internet]. 

On pourrait organiser un GT Dépotoir de P'tits Vieux et tout mettre nos vieux ensemble pour qu'ils s'occupent les un des autres. Ma mère est narcissique, a un égo démesuré qui lui donne le besoin de plaire à tout le monde et un besoin excessif de contrôle, elle pourrait être une excellente modératr-- wait a minute 

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il y a 7 minutes, Knight Therapeutics a dit :

la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre

À t'inquiète pas, j'ai dû réprimer mon égo quand j'étais jeune pour lui plaire à elle, alors maintenant tout est sous conTrÔ/"2!!1!

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J'avais commencé à faire un jeu dans RPG Maker en 2013. J'avais abandonné le projet en 2016 par découragement face à l'ampleur de la tâche. Tout faire moi-même de A à Z avec comme objectif d'avoir 60 à 80 heures de gameplay, c'était un projet monumental dont je ne voyais pas le bout. 

Pratiquement 3 ans après avoir abandonné, I'm back on track! J'ai établi un échéancier réaliste, organisé mes tâches, mis de la structure dans ma méthode de travail. Je devrais avoir terminé pour la fin de 2021 et ça me rend vraiment hype! Ça fait longtemps que je n'ai pas été motivée comme ça par un projet et ça me fait du bien. 

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Le 2019-02-22 à 23:33, Chicken of the infinite a dit :

Wtf is this shit?

SPARK?

Une application de Adobe pour faire des créations visuelles en tout genre sur ton téléphone. De l'infographie de poche en gros.

 

Oui je sais, j'arrive ici;

"Comme un chien dans un jeu de quilles"

- @RBC

 

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Des fois j'me demande ben pourquoi je fais cette formation. Pourtant, j'en ai assez derrière la cravate. C'est pas clair qu'elle va m'apporter de quoi de plus à ma carrière. Pour l'instant, elle m'apporte beaucoup de stress et de complications.

Mon anxiété de performance me pousse à prendre des chemins qui la nourrit. C'est le suicide des nerfs.

Si seulement toute cette anxiété se traduisait en résultats exceptionnels. Ma performance se limite à "au dessus de la moyenne". Arf.

Merci pour la lecture.

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Je me sens si stupide et si sauvage depuis que j'ai arrêté de prendre ma médication pour le tdah, mais d'un autre côté, je me sens bien mieux et j'ai lâché prise sur certaines exigences irréalistes que je me demandais d'accomplir.

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Il y a 1 heure, Goéland a dit :

Je me sens si stupide et si sauvage depuis que j'ai arrêté de prendre ma médication pour le tdah, mais d'un autre côté, je me sens bien mieux et j'ai lâché prise sur certaines exigences irréalistes que je me demandais d'accomplir.

C'est normal qu'en sevrage tu ne sache pas comment gérer des comportements qui avant étaient régulés par une médication. Cesser les médocs a changé ma vie, littéralement. Ça n'a pas été facile mais aujourd'hui j'en suis heureux. Il faut apprendre à se connaître, mais s'accepter aussi.

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Il y a 2 heures, Esch a dit :

Pourquoi t'as arrêté? et quelles sont ces exigences irréalistes que tu avais envers toi-même? 

 

Je ne saurais expliquer le mécanisme sous-jacent, mais j'ai pu observer l'expansion d'un sentiment d'ingratitude et de déception, accompagné d'une agressivité envers les gens et envers moi-même, comme si pour tout ce que j'avais gagné en efficacité et en concentration, je l'avais perdu en humanité et en compassion au fil des jours. Pour le reste, j'ai dressé une liste de Pour et de Contre et j'ai pu voir que ce n'était pas du tout bénéfique pour moi, surtout pas en ce moment.

Le médecin a conclu que les deux principaux types de molécules utilisées ne me conviennent pas et qu'il fallait plutôt se pencher vers le traitement de l'anxiété. Par contre, je dois t'avouer que je m'ennuie de ce pouvoir de concentration que je tente de peine et de misère à entretenir avec des scéances pomodoro et de la méditation.

Pour ce qui en est des exigences irréalistes, elles convergent à devenir une personne que je ne suis pas, une personne parfaite qui ne commet jamais de fautes pouvant le mettre dans l'embarras ou le rejet. Ces exigences sont liées à cette peur de vivre la honte. Cette honte était encore plus grande lorsque je prenais du Vyvanse, parce que j'étais encore plus hypervigilant sur mes faits et gestes.

J'espère que ça te fait du sens.

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Il y a 9 heures, Goéland a dit :

et qu'il fallait plutôt se pencher vers le traitement de l'anxiété.

Même son de cloche pour moi. Content de voir qu'on est quelque uns ici à se comprendre.

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Le 2019-03-04 à 19:34, Goéland a dit :

Je ne saurais expliquer le mécanisme sous-jacent, mais j'ai pu observer l'expansion d'un sentiment d'ingratitude et de déception, accompagné d'une agressivité envers les gens et envers moi-même, comme si pour tout ce que j'avais gagné en efficacité et en concentration, je l'avais perdu en humanité et en compassion au fil des jours. Pour le reste, j'ai dressé une liste de Pour et de Contre et j'ai pu voir que ce n'était pas du tout bénéfique pour moi, surtout pas en ce moment.

Le médecin a conclu que les deux principaux types de molécules utilisées ne me conviennent pas et qu'il fallait plutôt se pencher vers le traitement de l'anxiété. Par contre, je dois t'avouer que je m'ennuie de ce pouvoir de concentration que je tente de peine et de misère à entretenir avec des scéances pomodoro et de la méditation.

Pour ce qui en est des exigences irréalistes, elles convergent à devenir une personne que je ne suis pas, une personne parfaite qui ne commet jamais de fautes pouvant le mettre dans l'embarras ou le rejet. Ces exigences sont liées à cette peur de vivre la honte. Cette honte était encore plus grande lorsque je prenais du Vyvanse, parce que j'étais encore plus hypervigilant sur mes faits et gestes.

J'espère que ça te fait du sens.

Demande à ton médecin de te prescrire du citalopram, un bon vieux inhibiteur de recapture de sérotonine. J'ai un proche qui m'a décrit très exactement ton expérience avec la lisdexamfétamine; le sentiment de perdre son humanité et les colères noires. Avec du citalopram, tout est rentré dans l’ordre.

À propos de ces exigences, je lis évidemment de l'incongruence, mais surtout un soi idéalisé trop éloigné du soi réel. Ramène ce soi idéalisé plus près de ta barque, copain.

https://www.simplypsychology.org/carl-rogers.html

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