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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

Bronson, de Nicolas Winding Refn.

J'ai aimé comment l'histoire a été traitée dans ce film qui ne se contente pas que de montrer le plus violent prisonnier de l'Angleterre ou bien d'expliquer sa colère par des trivialités anecdotiques. Le réalisateur nous montre plutôt comment ce personnage embrasse l'absurdité de son univers en jouant son rôle jusqu'au bout de la violence. Le film montre ultimement comment la prison arrive à détruire quelqu'un qui, fondamentalement, n'est pas qu'un pur psychopathe.

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Je vais sûrement aller voir The Master demain au cinéma Dollar.

Mes fesses se sont bel et bien assises sur de petits et vieux sièges en velour bleu dignes d'une buick années 90.

Le personnage interprété par Joaquin Phoenix était de mon point de vue un peu trop exubérant et il prenait un peu trop de place dans le film. Certes il était un jobber amusant à voir essayer les thérapies scientologiques les plus loufoques, mais le fait est que le film ne permet pas de retracer la fulgurante ascension de cette religion de pacotille et c'est ce qui m'a déplu. Ah oui j'allais oublier de mentionner qu'on voit pas beaucoup de mamelles dans ce film là.

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Looper

Rian Johnson, 2012

J'ai été accroché dès les premières minutes. Les affaires de voyage dans le temps sont souvent traitées de façon médiocre dans les oeuvres de science-fiction, mais cette fois j'ai trouvé l'idée derrière le film plutôt originale. Ça avait des vagues relents de "Terminator". La réalisation était vraiment efficace et je me suis senti complètement immergé dans l'univers du film.

Petit bémol: à partir du moment où le protagoniste arrive à la ferme, le rythme du film se brise considérablement. C'était peut-être un choix de réalisation, mais je trouve qu'on assiste vraiment à un film en "deux temps" (sans faire de jeu de mots plate). Ça a du bon comme du mauvais. Une chose est sûre, le film est parfois brutal et ne fait aucun compromis, ce que je salue.

Point positif: on ne tombe jamais dans le sentimentalisme plate et les morales en noir et blanc. J'ai eu assez peur que ce soit le cas quand j'ai vu le personnage d'Emily Blunt se pointer, mais le film s'en est tiré sain et sauf à ce niveau. Certains ont parlé d'une fin clichée. De mon côté j'ai trouvé que c'était cohérent avec l'ensemble.

Ma critique dans le temps, c'etait:

"Je viens de voir Looper au cinéma.

C'était pas mal, mais c'est loin d'être un grand film. Ca valait le coup d'y aller rien que pour voir Bruce Willis défoncer des gars à la mitraillette (non, j'ai pas envie de voir un autre Die Hard pour ça). La narration est trop lisse pour tenir le coup, les enjeux sur l'espace temps sont toujours relativement difficiles à gérer, notamment pour garder une logique sensée lorsque l'action s’enchaîne; c'est pourquoi ce film ne trouve sa problématique qu'à mi-chemin du film. En terme de personnages, on est encore ici à mi-chemin du travail, ce qui rends le film beaucoup trop superficiel pour qu'on s'y attache réellement. La photo est agréable, mais rien de transcendant."

Sinon hier, j'ai vu

APOCALYPTO de Mel Gibson

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Excellent film, j'ai adoré.

Superbe réalisation, franchement ce film est d'une beauté rafraîchissante. Les plans dans la jungle sont magiques, les couleurs et les costumes absolument sublimes. Rien que pour ça je trouve qu'il vaut le coup d'oeil.

Ensuite, la narration se fait en crescendo de violence, de mutation, pour finir comme un beau bouquet final. Les acteurs sont pas mal... indigènes, ahah, le héros est très intéressant; le rapport au divin et au territoire ancestral vraiment bien amené. Vraiment, une belle réussite.

Synopsis pour ceux qui l'auraient pas vu:

"Dans les temps turbulents précédant la chute de la légendaire civilisation Maya.

Jeune père porteur de grandes espérances, chef de son petit village, Patte de Jaguar vit une existence idyllique brusquement perturbée par une violente invasion. Capturé et emmené lors d'un périlleux voyage à travers la jungle pour être offert en sacrifice aux Dieux de la Cité Maya, il découvre un monde régi par la peur et l'oppression, dans lequel une fin déchirante l'attend inéluctablement. Poussé par l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille et à son peuple, il devra affronter ses plus grandes peurs en une tentative désespérée pour retourner chez lui et tenter de sauver ce qui lui tient le plus à coeur."

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Lady Snowblood

Toshiya Fujita, 1973

Adaptation du manga du même nom. Une jeune femme née en prison est élevée à devenir un outil de vengeance contre les violeurs de sa mère et meurtriers de son père. Un film fort divertissant qui conserve le côté "over-the-top" du manga sans perdre le charme classique du cinéma de "samurai" japonais. Très léché au point de vue esthétique. On note un véritable travail artistique derrière et on n'est définitivement pas face à un film de genre alimentaire et sans profondeur.

Inutile de préciser que Kill Bill est pratiquement une copie de ce film. Ou disons... un hommage modernisé? Dans tous les cas, les fans du diptyque de Tarantino devraient se taper Lady Snowblood. Les deux ont leur mérite mais c'est intéressant de voir à quel point l'originalité de Tarantino est finalement assez mince puisqu'il a juste calqué le style d'une autre oeuvre en l'adaptant à l'univers moderne.

Lady Snowblood 2: Love Song of Vengeance

Toshiya Fujita, 1974

Probablement à la base une tentative assez cheap de capitaliser sur le succès du premier film. Ceci étant dit, cette suite n'est vraiment pas dénuée de mérites. La réalisation est aussi bonne que dans le premier film et je dirais même qu'elle se raffine. L'histoire à tendance politique laisse cependant un peu à désirer et pour une bonne partie du film l'action ne tourne pas autour de la protagoniste. Le principal problème demeure au niveau des combats. Ils sont très mal orchestrés et c'est plus qu'évident que l'actrice n'a pas de formation en arts martiaux. Ça m'a fait un peu décrocher. Mais dans l'ensemble c'est un bon divertissement, bien que pas mémorable.

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Narayama-bushi kô

par Shôhei Imamura

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C'est un film langoureux.

Et une immersion dans le Japon archaïque.

Pas comme La Guerre du feu mais presque.

C'est bestial par moment.

Deux concepts bercent le récit:

L' amae: le sentiment plaisant d'attachement envers la grand-maman gateau

L'ubasute: le désir d’euthanasier la vieille dame inutile de ses dix doigts.

Il faut que je le réécoute question de mieux apprécier l'immensité de l'overworld.

Modifié par Martin NaCl
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Rien que l'affiche me fout mal à l'aise.

J'ai du mal avec la langueur asiatique au cinéma.

Hot Fuzz hier

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C'était sympa, mais franchement loin de la qualité de Shaun of the dead. D'un léger ennui...

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Je viens tout juste de visionner The cook, the thief, his wife and her lover. Les couleurs, la photographie,les personnages, le design des costumes et des scènes m'époustouflent. Un oeuvre d'art comme il s'en fait peu, on croirait par bouts regarder une pièce de théâtre mais rapidement la finesse avec laquelle scènes coulent les unes dans le autres et le jeu précis des acteurs revient d'aplomb, me charmant au passage. Cru et délicat à la fois, léché et grossier.

Les cuisines sont les coulisses du spectacle grotesque de Spica, le cuisinier est le complice qui guide de la représentation aux cachettes. Ce n'est pas une histoire particulièrement originale, mais la beauté de l'exécution est remarquable. Je suis en amour.

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Certains diront que j'aurais dû voir les autres avant, mais c'est seulement le deuxième film de David Lynch que j'ai vu dans ma vie (l'autre étant The Elephant Man, soit le seul film où j'ai littéralement éclaté en larmes sans trop savoir comment (j'en suis toujours confu aujourd'hui, en plus que j'étais dans une médiathèque avec d'autres gens à côté)). Mon expérience avec Lynch se veut précaire et je ne m'attendais VRAIMENT PAS à voir un film de ce genre!

Un univers étrange où les diégèses hétérogènes se rencontrent sans vraiment avoir de lien causal entre chacune. Un genre de Inception, excepté qu'au lieu d'avoir seulement des matantes qui comprennent pas trop ''L'histouère'', ben c'est effectivement extrêmement difficile pour n'importe qui d'y comprendre quoique ce soit. Si j'aurais à faire un résumé exaustif qui ne résume AUCUNEMENT le récit, ça serait le destin onirique d'une actrice qui mélange sa réalité avec celle de son personnage, étant elle-même prisonnière du cinéma à travers une rencontre des mondes (diégèses) créés par une caméra soumise aux contraintes du télévisuel.

Un beau vomi verbal.

Bref, il y a un beau mélange de Call-girls, de vombrissements sonores, d'images laides numériques, de lapins anthropomorphiques, de Polonais et d'incompréhension. Ce film vient te mindfucker les esprits. Il viole aisément ta logique d'association et te force carrément à te laisser flotter sur le flow d'images disparâtes. Pour les plus endurcis, c'est une découverte incroyable (ce film fait désormais parti de mon top 10). Après réécoute, on se rend compte que ça s'inspire tout de même du cinéma narratif, car on sent le sentiment d'histoire raconté. C'est pas du expérimental.

C'est pas un film qui sera aimé en général, j'en suis conscient! Pour la plupart, ça sera juste ''platte'' (moi même j'ai cogné des clous la première fois) mais c'est en se laissant aller que ça devient plus intéressant.

Je vous laisse avec un trailer!

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Bon pick!

Merci !

Je viens de terminer la dernière tranche de 20 minutes qu'il me restait à regarder.

La domestique c'est un peu comme Aurore, l'enfant martyre et la petite fille comme le petit gars dans le sixième sens.

La fin est un peu trop too much je trouve.

...

prochain film #

Modifié par Martin NaCl
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J'ai vu le Torrent (Simon Lavoie) au cinéma

Excellent personnage de marâtre

Bon personnage de schizo

Laurence Leboeuf magique

Composition d'image exceptionnelle

Moments contemplatifs qui s'étirent trop longtemps

Je viens de le voir et je n'ai pas trouvé Laurence magique. Beaux seins, belles fesses par contre. Le personnage schizo donne froid dans le dos par contre. Bon film même s'il se passe pas grand chose.

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  • Jpeg a libéré ce sujet

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