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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

Beyond The Law, 1993

Un film qui met en perspective le travail d'infiltration d'un policier (Charlie Sheen) dans une fraternerie criminelle de motards en Arkansas. L'accent est mis sur le changement identitaire du personnage principal et des risques qu'il se doit d'affronter, souvent aveuglement, pour gagner la confiance précaire du membre alpha (Michael Madsen).

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Un bon mélange entre l'action, le drame et l'humour. Le jeu d'acteur de Charlie Sheen peut laisser à désirer à quelques passages. La qualité cinématographique date à son tour, sans toutefois trop affecter le contenu du film.

Une note personnelle de 7.5/10

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Moi je suis tanné de Walumba qui parle de sa fille ou de sa famille et de sa vie d'adulte casé sage.

Sinon, j'ai revisionné a moitié:

- Ghostbuster ( c'etait plus un 10%)

- i ''heart'' huckabees.

- Southland Tales.

Je n,en parlerais pas, parce que je l'ai deja fait... sauf peut-etre Ghostbuster... mais nul besoin de presenter le film.

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Incendies, Denis Villeneuve (2010)

J'ai eu vent de quelques positives critiques à l'endroit du film et de tout l'engouement médiatique qui l'a entouré y a quelques mois. Il traînait dans mon salon et j'ai donc décidé de le voir, histoire de m'en faire une opinion. Mon appréciation va bien comme je me l'imaginais : c'est un saisissant et émouvant suspense un peu surestimé et nettement supérieur au navet que fut Polytechnique. Pour les débiles qui lisent de travers : j'ai aimé le film, mais je l'ai aussi trouvé bien trop surévalué par la plèbe. Ça en dit long sur la médiocrité de l'ensemble des films québécois... Je ne cherche pas à jouer à l'effronté : ce film n'est PAS un chef-d'œuvre, et je me demande un peu sur quels aspects on pourrait lui attribuer ce titre. La plus-que-banale histoire sur les tribulations d'une jeune femme dans le monde arabe ? Le jeu d'acteur – qui n'a d'ailleurs rien de remarquable – ? La mise en scène, qui, bien que commode, ne se démarque pas elle non plus de ce dont on a l'habitude de voir ? J'ai surtout cette affreuse impression que ce qui est réellement venu chercher le spectateur à son visionnement d'Incendies, c'est l'air quasi-mélodramatique du film qui, tout le long des 140 minutes, est venu semer en lui un commun mélange de dégoût, de bouleversement et d'empathie. Il n'y a cependant aucun doute sur le fait qu'il s'agit là d'un bon long-métrage qui s'absorbe bien, mais c'est à peu près tout.

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À bout de souffle, Jean-Luc Godard (1960)

J'ai vu ça dans le but de satisfaire ma curiosité et ma culture personnelle. Ce que j'en ai retenu avant tout : la cinématographie est médiocre... Je veux dire par là que les personnages sont fréquemment sont mal cadrés, les plans mal choisis et les mouvements de caméra tous aussi risibles. Aussi, le montage m'a semblé légèrement bâclé par moment. La musique jazz redondante en continu finit elle aussi par agacer. Le jeu d'acteur, quant à lui, se porte plutôt bien à l'exception de peut-être quelques petits détails, dont le sourire en coin invraisemblable de Michel lorsqu'il ordonne à Patricia de « foutre le camp » alors qu'elle sort de sa voiture pour aller à son rendez-vous. J'imagine que ce sont des éléments fondamentaux de la Nouvelle Vague ; rejeter toutes conventions cinématographiques, etc. C'est un peu pourquoi je m'abstiendrai de juger la valeur objective du film dans tout son contexte et son époque, car il y a certainement à voir au-delà de l'esthétique dégueulasse de l'œuvre. J'ajouterai donc que, omis tout ce que j'ai mentionné, ce fut un film agréable ne serait-ce que pour sa charmante narration.

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Méchant menteur avec Adam Sandler, très divertissent.

Ok bon- J'aime bien Adam Sandler parce que, comme dans Don't mess with Zohan, il fait de l'auto-dérision et se moque de sa juifitude. C'est une comédie américaine légère dans laquelle Adam Sandler utilise une bague de mariage alors qu'il n'est pas marié pour se ramasser des femmes dans des bars et autres évènements. Dans le film, c'est un chirurgien plastique, qui fait semblant de se divorcer avec son assistante infirmière pour draguer une belle jeune blonde qui croit qu'il est marié (il lui a menti, il ne veut pas dire la vérité, d'ou vient le nom du titre). Si on n'aime pas Adam Sandler, ce n'est pas un film à regarder.

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Dead man's shoes:

L'histoire d'un homme voulant venger la mort humiliante de son frère. Finalement, le résumé c'est pas mal ça. La musique est bonne, le film très bien fait, mais l'histoire est plus que sur-utilisé et la mort du frère qui est censé être un punch ne l'est vraiment pas. Un point positif est la violence très réaliste, par contre la fin auto-dirigé viens à nouveau tout gâcher. Une étoile sur cinq.

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The Doors - Oliver Stone - 1991

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Ce film, sorti 20 ans après la mort de Jim Morrison, retrace l'ascension et la déchéance tumultueuses du légendaire groupe The Doors, plus particulièrement de son chanteur.. Je ne connaissais pas vraiment leur musique avant d'avoir vu le film, mais là, je trippe à fond. Le jeu d'acteurs est délicieux (Val Kilmer incarne Morrisson avec précision et Meg Ryan est fantastique dans son rôle de Pam), la musique est utilisée avec justesse, l'ambiance psychédélique convient parfaitement à l'univers fucké de Jim et l'histoire est très fidèle à la vie des musiciens.

On comprend un peu mieux d'où Morrisson tirait son inspiration (LSD, drogues et alcool de tous genres, sorcellerie, univers chamanique...) avec ce film vraiment bien fait.

C'est mon nouveau coup de coeur, je me dois de l'insérer dans mon top 3 de mes films préférés!

En bonus : Une image de Morrisson (Kilmer) et Pam (Meg Ryan), beaux comme des coeurs à l'écran:

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L'année dernière à Marienbad, Alain Resnais (1961)

Quel beau film mais ô combien ennuyant ! N'ayant jusque là rien vu du réalisateur, je ne m'attendais pas à grand chose. En fait, le film commence par de courtes séquences en travelling qui dévoilent le décoratif de l'intérieur de l'hôtel dans lequel l'histoire prend place. À cela s'ajoute une musique et la voix de l'homme. Tous ces éléments donnent au long-métrage un caractère chimérique, un climat subjuguant pour l'œil. Mais, malgré sa courte durée, le film est d'un ennui mortel. L'absence totale d'action et l'omniprésence de la voix de l'homme – qui se répète sans cesse, d'ailleurs – finissent bien par exaspérer au bout du compte. Plus jamais.

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Le miroir, Andrei Tarkovsky (1974)

Je ne sais pas trop quoi en dire. Le film est pratiquement dénué de toute forme de convention dans le récit et laisse plutôt place à une – absence de – narration plutôt engagée vers quelque chose d'envoûtant et poétique. L'esthétisme est, encore une fois ici, d'une beauté remarquable. On n'a qu'à penser à la lenteur des nombreux mouvements de caméra qui leur confère une ambiance onirique et à la multitude de plans tous aussi surréalistes les uns les autres. Il va sans dire que Tarkovsky était un réalisateur qui savait prendre soin de peaufiner son œuvre et de travailler chaque plan de sorte à ce que le tout donne un Film tourné vers le raffinement, l'art cinématographique. J'ai apprécié mon visionnement pour tout ce que je viens de mentionner et j'ai maintenant envie de découvrir autre chose du même réalisateur.

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Si quelqu'un pouvait m'aider ; je suis à la recherche d'un film de qualité qui traite de grandes questions existentielles et métaphysiques. C'est pour le cours d'Éthique et Culture Religieuse. J'avais pensé au Septième Sceau de Bergman mais je me suis dit qu'il y aurait peut-être mieux à voir.

Exemples (ce sont des films que j'ai vus, donc je ne les choisirai pas) : Théorème de Pasolini, Cris et chuchotements de Bergman, 2001: A Space Odyssey de Kubrick...

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Je l'ai vu hier. Je doute que ce soit très approprié pour le travail qui nous est demandé.

Et c'est, à mon avis, d'une platitude...

Hmmm...Into the wild? lawl.

Ghost Dog: The Way of the Samurai ?

Je t'avoue que "grandes questions existentielles", ça englobe une méchante trallé de film.

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Love and other drugs

Un petit film ben cute à écouter en couple. Pourquoi? Jake Ghyllenhal nue ET Anne Hattaway nue, avec une histoire d'amour autour. Intéressant! Surtout que le film se passe fin 90'. Mention spéciale au gros qui ressemble beaucoup trop à Jack Black.

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Stalker, Andrei Tarkovsky (1979)

Ce fut un amusant supplice de 150 minutes. D'abord, ce qui m'a émerveillé dans Le miroir ne se répète pas ici. Je vantais dans mon appréciation de l'autre film la prose cinématographique de génie de Tarkovsky, son habileté à manier sa caméra de manière à charmer l'œil, à créer une image magnétique. Ce n'est pas le cas pour Stalker. C'est imprégné de longues longueurs qui n'en finissent plus et un gros nombre de scènes ont le cadre large, ce qui a pour conséquence qu'on se distance des émotions des personnages, on leur croit même une nervosité absente, un vide psychologique, et pourtant ; ce n'est pas ainsi qu'on devrait nous présenter deux hommes en visite dans une « Zone » supposément dangereuse et inconnue. Enfin, je maintiens, malgré la présente déception, mon désir d'explorer l'œuvre de Tarkovsky en profondeur. J'hésite tout de même à savoir si je me tromperais en me lançant dans le visionnement de Solaris, qui s'agit de son autre film de science-fiction.

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Les idiots, Lars von Trier (1998)

C'est le pire film qu'il m'ait été donné de voir depuis très longtemps. Je l'ai même arrêté au bout de quelques 80 minutes ne voyant aucun intérêt à poursuivre mon visionnement. Pourquoi a-t-il fait ça ? Le film est dégueulasse autant par sa forme que par son fond. Je veux bien comprendre que Lars von Trier cherchait justement à faire naître par la forme de son film un nouveau mouvement cinématographique – soit le Dogme95 – mais ça ne pardonne pas la médiocrité de cette merde. Je déconseille fortement ce déchet à quiconque et me moque des mongols qui l'ont apprécié.

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Touch of Evil, Orson Welles (1958)

Quel excellent film ! Je n'ai aucune remarque particulière à lui faire, je me contenterai donc de souligner qu'il s'agit là d'une belle intrigue d'une efficace simplicité, d'une distribution tout aussi compétente et d'une mise en scène qui témoigne de l'agilité qu'avait Welles à faire un film. C'est une œuvre à voir que je recommande à tous ceux qui sont friands du film noir ou tout simplement du cinéma en général.

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Les ailes du désir, Wim Wenders (1987)

Cela faisait un bon moment que je voulais voir ce film. Quand j'ai vu qu'il se vendait une soixantaine de dollars au HMV, j'ai opté pour le téléchargement. D'abord, il va sans dire que c'est un film magnifique, qui mêle une approche à la fois philosophique et poétique sans toutefois tomber dans un désordre vaniteux et vomitif comme ce n'est pas rare, qui nous présente la ville de Berlin avant la chute du mur sous différents angles intéressants et qui met en scène d'excellents acteurs qui m'étaient jusque là totalement inconnus. Mes simples mots ne suffiront pas à décrire la richesse du film ; il faut le voir. J'ai adoré comme je l'espérais. Voilà donc un (autre) réalisateur que j'explorerai en profondeur.

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L'ami américain, Wim Wenders (1977)

Une autre merveille. Ce n'est pas dans la même veine que Les ailes du désir ; ce n'est pas là un drame sur la nature humaine mais plutôt un film « policier » typique pourvu d'une intrigue prenante et d'excellents acteurs. Wim Wenders prouve ici sa versatilité vu l'excellence des deux films de genres pourtant très différents. C'est, en bref, l'histoire d'un homme qui souffre de leucémie qui se fait offrir de l'argent pour faire vivre sa femme et son enfant à condition qu'il assassine un certain criminel dans le métro. Je vous épargnerai de la suite au cas où vous n'auriez pas vu le film et que vous auriez l'intention de le faire. Wenders n'invente rien ici, c'est clair, il n'innove pas comme il l'a plus tard fait avec Les ailes du désir ; c'est du déjà vu côté récit, mais son habileté à réaliser et son souci pour sa cinématographie font de L'ami américain un film qui se distingue tout de même des crasseux et génériques films à crimes et suspense.

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Le septième sceau, Ingmar Bergman (1957)

C'était le deuxième Bergman que je visionnais si je peux me permettre d'exclure Sarabande de sa filmographie officielle. Mes principales déceptions furent les suivantes : la photographie est nettement inférieure à celle de Cris et chuchotements (ou peut-être que ce n'est que l'absence de couleurs et l'ancienneté de l'œuvre qui me font croire cela), la tragédie frappe bien moins aussi et, à mon propre avis, le film manque de dialogues entre le chevalier et la Mort. Car s'il y a bien quelque chose que j'ai aimé du Septième sceau, c'est les réflexions et le scepticisme du chevalier quant à l'existence de Dieu et les quelques apparitions de la Mort qui se matérialise dans le réel des villageois, le sourire aux lèvres et le ton moqueur. Je m'attendais à une quête sur la présence d'un Être suprême un peu plus directe dans le film, que tout le scénario se focalise là-dessus et même que le film ne soit constitué que d'une longue partie d'échecs entre Antonius Block et la Mort. J'en demeure toutefois pas si déçu, car c'est un bon film, mais mes attentes n'ont pas été comblées comme je l'espérais.

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Mathématiques.

Groundhog Day + Twelve Monkeys = Source Code

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Un militaire américain se retrouve dans le dernier huit minutes de mémoire d'un homme mort dans un horrible, horrible attentat à la bombe dans un train afin de prévenir un second horrible, horrible attentat terroriste encore-pire-que-le-précédent. What?

L'armée américaine a secrètement développé une patente permettant de voyager dans la mémoire des récemment décédés. Comme l'explique le tripode (le Noir ci-haut, Jeffrey Wright) dans le film, «lorsque l'on éteint une ampoule incandescente, il reste une lueur avant qu'elle soit complètement éteinte: ben la mémoire, après la mort du cerveau, c'est pareil» (j'ai paraphrasé). Le but ici est de trouver le coupable de l'attentat dans le train afin d'empêcher d'éventuelles tragédies (guerre contre le terrorisme pis toute). La machine permet d'avoir accès à une réalité virtuelle (puisqu'elle a déjà eu lieu) pour modifier la réalité vraie dans le futur. Tout ça sans alterer le passé puiqu'il ne s'agit pas de voyage temporel. À moins que...

Le personnage qu'incarne Jake Gyllenhaal est ce soldat envoyé dans le dernier span de mémoire d'une des victimes de l'attentat. Il a huit minutes pour trouver 1- la bombe, 2- le responsable. S'il rate, il meurt (dans cette réalité virtuelle, vous me comprenez?) et est renvoyé de nouveau dans ce même fuckin' huit minutes pour trouver d'autres indices et ainsi de suite. C'est exactement comme un jeu vidéo.

J'avais a-do-ré le premier long métrage de Duncan Jones, Moon, et je m'attendais à un autre film de science-fiction bien ficelé. Je n'ai été que partiellement déçu. Bravo pour avoir su rendre ce thriller intéressant (ça aurait pu être terriblement ennuyant que de revoir encore et encore le même dernier huit minutes d'un train qui, ma foi, n'a rien à voir avec les trains de Via Rail. Tout est en stainless steel? Deux étages? De l'espace pour les jambes? Come on! Science-fiction, mais science-fiction égale. Anyway.) Là où j'ai été déçu, c'est dans la sous-intrigue dont je ne peux pas parler sans gâter le visionnement de ceux qui ne l'ont pas vu.

C'est un vrai spoiler.

Le combat de la fin entre l'individu et l'État-tout-puissant et son aboutissement. Ok, je ne m'attendais pas à ce que tout le monde gagne: le héros survit dans la mémoire de l'autre (?!?!?!) ET l'invention pour contrer les attaques terroristes a bien servi sa cause, mais j'ai l'impression que ça, et la réalité parallèle créée (et le paradoxe de celle-ci) sont pitchés à la fin à la fois pour impressionner (wow c compliqué sa les paradoxes) et pour avoir un certain message qui ne veut pas trop se mouiller: l'individu gagne, mais c'est grâce à la méchante machine de l'État qui se sert de l'individu pour protéger le bien commun. Même le happy ending est paradoxal! Hey, dans une certaine mesure, j'aime ça. J'aime ça en ta'. Oh well.

Ok, disons que j'ai été déçu, mais pas tant que ça. Ça aurait pu être une orgie de patriotisme imbuvable, mais ce n'est pas le cas. C'est en fait un bon film de détective, je crois. Hum.

Appréciations/anecdotes incohérents:

- les premières images du film sont les plus belles que j'ai vu de Chicago.

- le plan du canard sur le fleuve (que l'on revoit plusieurs fois), me faisait penser à deux choses: Shining et Duck Hunt sur NES.

- j'ai beaucoup aimé la musique. On dirait un Hitchcock pendant le générique de début. Good job:

http://www.youtube.com/watch?v=uGkwKQlAKQg

Le film est encore en salle.

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, Frederico Fellini (1963)

Mon tout premier visionnement d'un film de Fellini. Tout d'abord, je ne mentirai pas ; c'est long, le film est imprégné de bien des longueurs et, vu la durée du film (un peu plus de deux heures), ça demande de la patience. Une patience que je n'avais malheureusement pas lorsque j'ai enclenché le film. Mais peu importe, parce que j'y ai tout de même relevé une richesse cinématographique importante. Lors de la première demi-heure, j'étais subjugué par la photographie, la délicatesse artistique de chaque séquence, l'agréable musique de Wagner qui s'y mêlait et tout et tout. Le principal problème qui eut pour conséquence que je m'en suis lassé très rapidement vient du fait qu'il ne se passe pratiquement rien et qu'il n'y a pas de tragédie quelconque, d'émotions transmises par les personnages. Je gagnerai fort probablement à le revoir dans quelques années voir si sa narration persistera toujours à m'ennuyer à ce moment-là.

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The Birds, Alfred Hitchcock (1963)

Je viens d'achever la séance d'un autre grand film du « maître du suspense ». Avant toute chose, je tiens à préciser que je reconnais et salue l'ingéniosité des nombreux effets spéciaux (les oiseaux...) qui abondent du film. Je sais très bien qu'il faut repenser l'œuvre dans tout son contexte temporel pour l'apprécier, et ça ne suffit pas. Je ne me priverai pas de le dire ; c'est tout un drôle de film paumé que je viens de voir. Le scénario en entier est d'un ridicule sans pareil prétexte à effets spéciaux, à innovation technique. Comment peut-on prétendre que The Birds est un chef-d'œuvre cinématographique avec une histoire aussi gênante ? On croirait assister à une minable parodie de l'horreur. J'ai surtout retenu le semblant de catastrophe lorsque Melanie et son Mitch marchent dans le village désert après l'attaque des oiseaux, consternés et apeurés, et qu'ils font la découverte du cadavre d'Annie sur le sol. Je ne parlerai même pas des nombreuses attaques d'oiseaux qui réussissent à fracasser la vitre d'une cabine téléphonique et à estropier Melanie vers la fin du film. J'ai aussi noté de la maladresse dans l'interprétation de l'homme qui crie à l'apocalypse dans le bar, lorsque quelques personnages s'y rassemblent pour se récrier les événements. Aussi, il y a quelque chose de très étrange, voire comique dans le montage qui alterne entre l'explosion qui fait son chemin et le faciès de Melanie, tout effarée – et figée. Ouvrir le spoiler ci-dessous pour vous remémorer la séquence dont je parle (vous ne comprendrez pas si vous n'avez pas vu le film). Bref, je refuse de participer à l'euphorie collective, je refuse de voir en ce film autre chose qu'une vulgaire comédie innovatrice sur le plan technique, et c'est fort probablement le dernier Hitchcock auquel j'aurai accordé deux heures de mon temps pour les cinq années à venir... il y a mieux à voir.

lesoiseaux.jpg

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