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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

On va y aller doucement:

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The Housemaid de Ki-young Kim (1960).

Mon attention a été attirée sur ce film après le visionnement d'une récente perle coréenne qui joue dans les mêmes thématiques: Bedevilled.

The Housemaid est un thriller qui base son histoire sur la maîtresse folle d'un professeur de musique. J'imagine que le film a lui-même ses influences, mais il est clair qu'il est quelque part à la source des 1000 films réchauffés du même genre servis par Hollywood près de 50 ans après.

Il est assez surprenant de découvrir une telle chose dans la Corée de 1960. Jamais loin de Hitchcock dans sa manière de faire, Ki-young Kim priorise aussi une certaine symbolique.

La finale est brillante.

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(modifié)

Dernièrement j'ai vus "The kingdom of Heaven" un assez bon film... Mais j'aurais préféré l'écouté avec les Director-Cut, qui aurait fait que l'original serais plus complète

Modifié par Le Connard
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Si quelqu'un pouvait m'aider ; je suis à la recherche d'un film de qualité qui traite de grandes questions existentielles et métaphysiques. C'est pour le cours d'Éthique et Culture Religieuse. J'avais pensé au Septième Sceau de Bergman mais je me suis dit qu'il y aurait peut-être mieux à voir.

Exemples (ce sont des films que j'ai vus, donc je ne les choisirai pas) : Théorème de Pasolini, Cris et chuchotements de Bergman, 2001: A Space Odyssey de Kubrick...

La belle verte de Coline Serreau. Un film très bien qui aborde les thèmes de la fable philosophique, de l'anti-conformisme, de l'écologisme, de la décroissance, du féminisme, de l'humanisme, du pacifisme des valeurs sociales ou encore du rejet des technologies nuisibles, au travers de dialogues ou de situations humoristiques. Les références au courant New-Age sont très nettes: télépathie, magnétisme, venue sur terre pour aider les humains à s'élever et à parler "vrai", philosophie de la nature...

Le film fut attaqué par les médias à sa sortie.

Il ne convient peut-être pas à ta demande tout bien réfléchi...

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Barry Lyndon , Stanley Kubrick (1975)

Après avoir vu presque tous les films de Kubrick – mis à part quelques-unes de ses plus vieilles réalisations –, je me suis décidé à voir celui-là. Je m'étais préalablement déjà bien fait une idée précise de ce que ça allait être ; un beau drame historique de trois heures assommant vers sa dernière heure. Je tenais surtout à voir le film après avoir lu que Kubrick avait décidé d'y exclure toute forme d'éclairage artificiel et d'éclairer son image uniquement avec la lumière du soleil et celle des bougies, afin de lui conférer une esthétique fidèle à la technologie du XVIIIe, et c'est réussi à ce niveau-là, l'image est exquise, et pas seulement pour sa luminosité ; la prise de vue est réalisée avec brio, les travelling sont, comme on en a l'habitude avec le cinéma d'auteur, bien choisis et bien incorporés, les alternances entre le plan d'ensemble (voir image ci-dessus) et les gros plans sont, eux aussi, bien appréciables. Mais le cours de l'histoire finit bien par rebuter de par sa platitude dès la deuxième partie, et je dirais même que le générique soulage.

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Shichinin no samurai, Akira Kurosawa (1954)

J'ai loué ça dans l'unique but de découvrir le cinéma de Kurosawa, et je dois dire que je n'ai pas aimé comme je l'aurais espéré. Je vais rester subjectif dans mes mots : c'est long, trèèèès loooong... 207 minutes et ça ne s'oublie pas.

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J'ai dû réécouté Burlesque. Je dois faire une analyse d'un film que j'ai détesté pour mon dernier cours d'anglais oralement.

Burlesque.jpg

Je l'ai détesté encore plus que la première fois que je l'ai vu. La première fois, c'était une amie qui me proposait d'aller au cinéma, et à part les filles cutes qui dansent en tenues, bah c'était faible. Pour ne pas avoir à dire que c'est terrible, je lui ai dit que y'avait quelques scènes qui pouvait se trouver à être drôles (elle était pas plus convaincue que j'aie aimé le film un tout petit peu). En fait, pratiquement tout ce qui se trouve dans le film est du déjà-vu. Avec cette même amie-là, j'ai été voir Step Up 3D, qui était aussi mauvais, et dans l'exact même genre que Burlesque. Ça veut dire qu'ils tirent encore sur l'histoire d'un énergumène peut pu financer de quoi (dans Burlesque, c'est une vieille nostalgique qui veut pas avoir à vendre son bar-spectacle) qui le passionne, quelqu'un arrive dans sa vie et sauf ce personnage-là. Malade... ce serait passable si c'avait été fait 2-3 fois depuis l'histoire du cinéma, mais rendu là. Les personnages sont quand même du genre trop simple, dans la plupart des cas, stéréotypés. Aussi, je trouve très drôle qu'au départ, les filles qui dansent faisaient du lipsync sur scène, pis qu'après que Christina, dans le rôle d'Alice, propose de changer pour chanter pou' de vlai, ben sti, c'est encore du lipsync, mais faudrait le pardonner... parce que c'est un film? Les gens disent toujours «mais c'est un film», mais non, c'est simplement un mauvais film. Naturellement, une petite romance, histoire à la Hollywood, etc.

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Black Swan

Un film incroyablement troublant, je l'ai vu en croyant a un film de danse , je me suis tromper.

Je me sentait tout étrange a la fin.

Les 20 dernière minutes sont assez incroyable et la fin est sublime

un bon 20/20

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Black Swan

Un film incroyablement troublant, je l'ai vu en croyant a un film de danse , je me suis tromper.

Je me sentait tout étrange a la fin.

Les 20 dernière minutes sont assez incroyable et la fin est sublime

un bon 20/20

Je l'ai vu récemment moi aussi et j'ai vraiment adoré. Ça m'a fait pensé à Mulholland Drive. Une fille désespérée qui se crée son propre monde pour oublier sa vie misérable. La réalisation est tout simplement sublime et quelle performance de Portman. La trame sonore est excellente aussi. Le genre de film que je réécouterais sans problème très bientôt.

8.75 / 10

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Ta comparaison avec Mulholland Dr. est maladroite (ridicule).

J'apprécie que tu donnes ton opinion sans sauter sur le -1, mais est-ce que je pourrais savoir pourquoi?

Ça me fait penser à Mulholland Dr., qu'est-ce que je peux faire contre ça?

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J'apprécie que tu donnes ton opinion sans sauter sur le -1, mais est-ce que je pourrais savoir pourquoi?

Ça me fait penser à Mulholland Dr., qu'est-ce que je peux faire contre ça?

Je ne vois pas où est-ce que tu vois de bonnes similitudes qui unissent ces deux films, outre le fait que tous les deux nous mettent d'avant-plan la femme dans le rôle du personnage principal (il y en a deux pour Mulholland Dr.). Si je devais penser à un film que j'ai vu qui s'apparente le mieux à Black Swan, j'irais avec Repulsion pour la seule raison suivante : les deux films focalisent leur narration sur la paranoïa (progressive, au fur et à mesure que le film avance) d'une jeune femme frigide.
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Je ne vois pas où est-ce que tu vois de bonnes similitudes qui unissent ces deux films, outre le fait que tous les deux nous mettent d'avant-plan la femme dans le rôle du personnage principal (il y en a deux pour Mulholland Dr.). Si je devais penser à un film que j'ai vu qui s'apparente le mieux à Black Swan, j'irais avec Repulsion pour la seule raison suivante : les deux films focalisent leur narration sur la paranoïa (progressive, au fur et à mesure que le film avance) d'une jeune femme frigide.

Oui.

Je suggérerais Possession de Zulawski, aussi. Pour le côté sexuel/hallucinatoire en plus de la thématique du double.

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Oui.

Je suggérerais Possession de Zulawski, aussi. Pour le côté sexuel/hallucinatoire en plus de la thématique du double.

Permettez-moi également d'ajouter The Red Shoes, un film des années 40'. Les émotions de la protagoniste transposés dans les éléments de danse ne sont pas vraiment du domaine de l'hallucination, mais malgré ça, il y a beaucoup de similitudes à noter. L'univers du ballet pour commencer, le directeur intransigeant, et le fait que les difficultés et les problèmes de la ballerine s'expriment par la danse aussi. L'angle est très différent, mais les univers se frôlent à quelques endroits.

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One Flew Over the Cuckoo's Nest, Milos Forman (1975)

J'ai vu ça. Tout d'abord, il faut dire que le thème principal n'est clairement plus d'actualité depuis déjà fort longtemps, il y a déjà un bon moment (on parle en terme de décennies) que la lobotomie n'est plus pratique courante en psychiatrie, mais ça n'a toutefois pas nui à mon appréciation du film, parce que évidemment, je dirais qu'on peut interpréter cette œuvre autrement. D'abord, comme ça a déjà été dit, Jack Nicholson est plutôt bon dans son rôle du patient McMurphy, et ça va pareillement pour tous les autres acteurs. La thématique de l'hôpital psychiatrique est chose plutôt rare dans le cinéma et ça rend le film encore plus agréable à regarder. Je dirais aussi que l'œuvre est une habile parabole qui prône la subversion et dépeint le sort de celui qui tentera de défier l'autorité mise en place, et c'est ce qui le conserve d'actualité. C'est un long chemin vers l'échec, un film pessimiste, et c'est ainsi que je les aime.

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The Good, the Bad and the Ugly, Sergio Leone (1966)

Un grand film. Je suppose que tout le monde a vu ça et qu'on a déjà vanté les qualités de ce film à maintes reprises, et c'est pourquoi je ne m'en tiendrai qu'à dire que j'ai beaucoup aimé, et que je devrais voir quelques autres films de Leone bientôt.

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Solaris , Andrei Tarkovsky (1972)

Je lui ai donné sa chance, même après l'aigre humeur qui a pris possession de mon âme à la suite de mon visionnement de Stalker. Je ne vous mens pas : je n'ai pas aimé comme je l'aurais voulu. Je me dois toutefois de dire que c'était tout de même préférable à Stalker, la cinématographie dans son ensemble se porte mieux et la narration, bien que lourde à supporter par moment, s'avère sur tous les points nettement plus intéressante et commode que celle de l'autre récit de science-fiction de Tarkovsky. Il y a certes quelques longueurs un peu gênantes qui viennent prendre place ci et là dans le film, mais ça se tolère. Je ne sais quoi dire de plus. C'est un film que je ne recommanderais pas, et, après le visionnement de trois de ses films distincts, mes attentes envers ce réalisateur n'ont pas été comblées (à l'exception ici du Miroir, qui est excellent !). Si vous me lisez là et que vous avez vu ce film, ce pourrait être intéressant si vous manifestiez votre avis sur l'œuvre.

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Antichrist, Lars von Trier (2009)

Oui, deux ans après sa sortie, je me décide à le voir.

Il m'est difficile de me décider à savoir si j'ai aimé ou non. C'est, avant tout, un film d'une beauté exceptionnelle. Il y a quelque chose d'authentique dans l'esthétique des films de Lars von Trier, un style qui lui est unique et qui se fait voir davantage dans Antichrist. J'ai, entre autres, apprécié la nervosité transmise par les scènes filmées grâce à une caméra à l'épaule, les séquences au ralenti tarkovskiennes qui rappellent Le Miroir (le film lui est d'ailleurs dédié) ainsi que l'invitant prologue qui occupe les toutes premières minutes du film, avec l'opéra d'Haendel (c'est d'ailleurs la seule musique présente dans le film).

Ce qui m'empêche pourtant de voir en l'œuvre un grand bijou, c'est son fond, qui, certes quelque peu ambigu, m'a profondément dégoûté. Il y a un discours fort misogyne repoussant qui s'installe dès le deuxième chapitre. Ce n'est pas ici l'excision de la femme ou le pénis (du double) de Willem Dafoe qui choquent, c'est le propos. La soumission (sexuelle) de la femme à son mari lorsqu'elle tombe en pleurs alors qu'ils sont tous deux en séance psychothérapeutique en témoigne. Aussi, on peut parler du fait qu'à la toute fin du film, c'est l'homme qui « gagne » ; c'est la femme qui meurt. Encore pire : il y a le cynique épilogue où l'homme mange des baies en pleine nature, et qu'un armada de femmes s'avancent vers lui dans un élan de quasi-soumission, comme s'il était le Messie. J'ai un peu du mal à écrire et bien formuler mes phrases, donc je vais m'arrêter ici, en rappelant que c'est un film qui m'a définitivement plu et rebuté à la fois, et j'ai bien hâte de voir Melancholia.

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J'ai vu hier Black Swan, et je ne sais pas trop comment donner mon impression. J'ai aimé, ou pas? Certains aspects plus que d'autres. Belle performance de Portman sur le personnage de Nina. Mais les aspects flous, ou irréalistes, à savoir ce qui est vrai ou pas, un peu moins.

J'aime pouvoir m'attacher aux personnages et ce qui leur arrive dans ce genre de films, mais celui-ci, c'est difficile, parce qu'on est toujours entre "rêve" et réalité. À voir pour vous faire votre impression, parce que j'suis pas certain que c'est généralisable comme expérience.

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j'ai vu Drive Angry et c'est pas trop top je l'ai écouter en 2 bout car la première fois je me suis endormis dessus. J'ai donc voulu voir la fin et.... je me suis encore endormis dessus alors fuck se film la lol

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American Psycho (Mary Harron - 2000)

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Excellent thriller psychologique mettant en vedette Christian Bale dans le rôle de Patrick Bateman. Je n'avais pas visionné ce film depuis plusieurs années et cette ré-écoute fut pour moi plus que délicieuse. Le film met en scène un personnage fortuné, très froid et soucieux de lui-même, psychopathe sans vergogne, mais arrive à nous le rendre sympathique par son sens de l'humour cynique et sombre. Tout au long du film règne une vive confusion quant à l'identité des personnages. Les uns et les autres visiblement pratiquement tous la même personne, arborant le même style, se confondent entre eux. L'action se déroule en des lieux où le luxe est flambloyant et le « cash » coule à volonté pour de petits plats raffinés. Les plans insistent sur tous ces objets de luxe et apparats délicats, ce qui vient constraster avec le thème violent et répréhensible du film.

Bateman perd la raison au fur et à mesure que la bobine roule et se met à tuer compulsivement femme et hommes, aléatoirement ou presque. Il en tire d'ailleurs un grand plaisir et ce « hobby » prend toute la place dans son univers. Vient un point où il n'a plus le contrôle sur la situation et perd carrément la boule.

Lorsque Bateman fait la confession de ses meurtres à son avocat, ce dernier se méprend sur sa personne et Bateman se rend compte qu'il s'est mépris lui-même sur la personne de Paul Allen et qu'il n'aurait donc pas détruit la bonne cible. Une supposition pourrait être prise sur le fait que Bateman n'est qu'un pauvre psychotique qui a développé un imaginaire plutôt morbide pour fuir la monotonie de la vie qu'il mène et qu'il déteste (bien qu'elle soit idéale et parfaite).

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« There is an idea of a Patrick Bateman, some kind of abstraction, but there is no real me, only an entity, something illusory. And though you can shake my hand and feel flesh ripping yours and maybe sense a lifestyle that is probably comfortable I simply am not there »

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