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J'ai écrit ce que je pensais, j'ai pas réfléchi cinquante ans à savoir si c'était la bonne chose à faire dans le cadre plus général de la paix dans le monde.

En effet. Tu t'es probablement dit qu'elle serait une belle victime, facile à rabrouer à la vu de sa photo. Tu en as profiter pour nous sortir ton charabia sur l'Art en t'en faisant le grand prêtre qui prend Miel comme contre-exemple.

Toi qui est si habitué à réfléchir, le respect et le tact devrait prendre un peu plus de place dans tes priorités.

C'est facile de dire que je pleurniche. J'aurais pu te reprocher la même chose.

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En effet. Tu t'es probablement dit qu'elle serait une belle victime, facile à rabrouer à la vu de sa photo. Tu en as profiter pour nous sortir ton charabia sur l'Art en t'en faisant le grand prêtre qui prend Miel comme contre-exemple.

Toi qui est si habitué à réfléchir, le respect et le tact devrait prendre un peu plus de place dans tes priorités.

C'est facile de dire que je pleurniche. J'aurais pu te reprocher la même chose.

Bin oui, c'est exactement ça. Je me suis même joint les mains dans une pose à la Monsieur Burns et j'ai ri à voix haute dans mon manoir en relisant mon post. T'as absolument tout compris de ma psychologie machiavélique.

Tu trouves sincèrement que ce que je dis est faux? Tu crois réellement que l'art de la poésie n'est pas dévalué par l'excès de travaux bâclés qui circulent abondamment dans les salles de classe et sur Internet? Tu trouves un quelconque intérêt à la diffusion et à la lecture de ces torchons? Eh bin.

D"ailleurs, le fait que ce cher ange m'enlève de la réputation pour ma critique négative de sa chiure poétique m'en dit beaucoup sur le sens réel de la phrase "j'aimerais recueillir des avis" qui devait plutôt être lue comme suit: j'aimerais que vous mettiez de côté votre sens critique afin de faire l'éloge de mon poème en vous basant uniquement sur mon apparence (que j'estime beaucoup).

C'est encore le même refrain. Un moment donné les autruches peuvent pas toujours régner.

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Bin oui, c'est exactement ça. Je me suis même joint les mains dans une pose à la Monsieur Burns et j'ai ri à voix haute dans mon manoir en relisant mon post. T'as absolument tout compris de ma psychologie machiavélique.

Tu trouves sincèrement que ce que je dis est faux? Tu crois réellement que l'art de la poésie n'est pas dévalué par l'excès de travaux bâclés qui circulent abondamment dans les salles de classe et sur Internet? Tu trouves un quelconque intérêt à la diffusion et à la lecture de ces torchons? Eh bin.

D"ailleurs, le fait que ce cher ange m'enlève de la réputation pour ma critique négative de sa chiure poétique m'en dit beaucoup sur le sens réel de la phrase "j'aimerais recueillir des avis" qui devait plutôt être lue comme suit: j'aimerais que vous mettiez de côté votre sens critique afin de faire l'éloge de mon poème en vous basant uniquement sur mon apparence (que j'estime beaucoup).

C'est encore le même refrain. Un moment donné les autruches peuvent pas toujours régner.

Je suis d'accord. J'ai d'ailleurs voulu écrire un post quand je l'ai lu, qui disait à peu près ce que tu dis. Je ne l'ai pas fait, parce que je trouvais que c'était une énergie gaspillé sur quelque chose qui, dans la forme, avait pas beaucoup de potentiel et qui en pratique avait surement une signification intime (comme tu le mentionnes, journal intime).

Je n'ai rien contre la critique de la forme, mais j'ai toujours, ou très souvent, l'impression que celle-ci est basée sur une attaque personnelle. Et ça me fait tiquer.

Si je ne suis pas capable de saisir ta psychologie machiavélique, ne te crois pas plus apte à saisir celle des autres. Tu sais très bien qu'une critique, même corrosive, de la forme et du poème était très possible sans s'en prendre à sa potentiellement attitude de princesse.

Modifié par L'Idiot du Village
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Alors t'explique comment le fait qu'elle pleure suite à la critique négative de Humbert alors qu'elle a demandé des critiques? Si c'était pas une tentative de recevoir des tapes d'amour dans le dos, je ne sais pas c'est quoi.

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À part la première phrase qui, je l'avoue, était peut-être de trop, je trouve que l'ensemble de mon post était centré bien davantage sur le manque de qualité de ce genre de textes que sur l'ego de mademoiselle. Je vois pas comment tu pourrais affirmer le contraire.

C'est être naïf que de croire qu'on puisse lire des posts comme celui-là et rester complètement imperméable à toute extrapolation sur le genre d'individu que peut être cette jeune femme. L'ensemble de sa participation ici abonde dans le même sens. Je sais que c'est pas gentil gentil de juger les gens mais j'ai des yeux pour lire et un cerveau pour faire des liens.

D'ailleurs, comme je l'ai écrit précédemment, sa réaction à ma critique confirme tout à fait mon impression sur cette fille qui entre dans l'insoutenable catégorie des princesses de banlieue. Il faut bien qu'elle soit confrontée à sa médiocrité au moins une fois dans sa vie, au cas où un jour quelqu'un d'honnête lui remette au visage que sa production littéraire est vomitive...

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À mon tour de me faire critiquer, c'est bien comme ça que ça fonctionne ici ?

Meurtri

Vieux rêves évanouïs

Nouvelles ambitions épanouïes

Juste une vie pourrie

Juste une joyeuse vie

Peur

Bonheur

Crève, oiseau de malheurs

Naît petite fleur

Souffrance

Réjouissance

Ignorance

Renaissance

Fais ce que tu veux

Moi je serai heureux

Mais ne reviens pas mon vieux

Car je fais ce voeu:

Pleures

Vis

Meurs

Trie

Modifié par Ferros
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La putation de la langue, c'est manier les mots d'une façon si doucereuse et mièvre que n'importe qui peut s'y reconnaître, y faire suer son petit narcissisme en rêvant a ce que FLEUR, AMOUR, DOULEUR peuvent signifier pour soi. Suffisamment imprécis pour que tout le monde s'y retrouve. S'identifier, hein = en quoi est-ce que ça me parle. C'est pas réservé aux petites expressions adolescentes, comme phénomène. En philosophie, le maître de cela c'est Heidegger. D'aucuns ont dit qu'il avait nazifié l'allemand. C'est ce que j'appelle la putation de la langue.

C'est le contraire de ce qu'on pourrait dire POESIE. Savoir: bah ouais, la façon dont untel écrit agence et fait jouer les mots dans un rythme une subversion et une action; t'empêchant d'y mettre ton gros moi. Quelque chose résiste et le résultat d'une bonne écriture est le suivant: soit on n'aime pas parce qu'on n'arrive pas à s'y reconnaître, soit on aime parce qu'on est pris par surprise, et l'on jouit d'un écho non sali.

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gâtez-vous!

Peur de toi

J'ai déjà eu peur

Peur de ne plus entendre mon coeur

Mais il est bien loin ce temps

Car je ne suis plus un enfant

Je m'approchais de toi

En faisant un pas vers l'arrière

Je redoutais ta terrible voix

Qu'avant je faisais une prière

Fini tout ce temps

Ce temps où je craignais ton gouffre

Je ne suis plus un enfant

Ça me surprendrais que je souffre

Après tout, pourquoi avoir peur ?

Peur de toi ?

Peur de quoi ?

Tu ne me fais plus peur

Maintenant que je te guette

Après tout, tu n'es qu'une vulgaire toilette !

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Je redoutais ta terrible voix

Qu'avant je faisais une prière

Ça se dit pas. J'écrirais :

Si terrifié par ta terrible voix. (le terrible terrifie)

Qu'avant que je te fréquente,

Toi petite cumtub,

Je faisais une prière.

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Bon j'ai écrit cela il y a quand même longtemps .

Le Mirroir

L’homme se tenait devant la psyché. Celle-ci lui rendait ce sourire mélancolique et désabusé que formait ses fines lèvres, ce nez d’aigle, ces noirs sourcils, ces yeux d’un vert éclatant et pétillants de cette jeunesse rien de plus qu’apparente car ce regard était au fond si vide d’expression, que la seule lueur qui en animait l’iris n’était que le confort et l’avoir. Son buste, fort et fier, habillé de ce pourpoint de velours, amplifiait le sentiment de grandeur que ressentait cet homme si superficiel qui, malgré toutes apparences, était plus malheureux que nul autre. L’homme regarda la glace, contempla quelques minutes son splendide profil, puis, dirigea son regard sur la jeune femme, cette magnifique fleur de printemps, qui sommeillait sous les couvertures de satin du lit à baldaquin. Ses cheveux bruns s’étendaient en longues boucles autour de son joli visage, rampants sur les multiples oreillers. Sur la table, un peu plus loin, reposaient encore les verres de champagne inachevés, signe du diabolique excès de la veille. L’homme se détourna du miroir et s’avança vers le lit. Il observa en silence le visage de sa compagne, ses yeux clos, ses douces lèvres, ses joues de pêche.

C’est lui qui l’avait emmené ici. Il l’avait sauvé du froid, elle si vulnérable au milieu du vent glacial. Il l’avait emmené au chaud, il avait fait venir du champagne… Elle lui avait parlé. Elle s’appelait Clothilde, c’est tout ce qu’il savait d’elle, et c’est tout ce qu’elle savait d’elle-même. Sans dire un mot, elle lui avait démontrer la vérité à propos de lui-même. Elle, si gentille, si attentionnée, si bonne, lui avait montré à quel point il avait été ingrat depuis plusieurs années. C’était ce simple geste vers elle qui avait rompu sa matérialité trompeuse. Non, il n’était pas heureux, pas autant qu’il l’aurait souhaité. Lorsqu’il s’était approché d’elle par cette pulsion inconnue que, plus tard, il reconnu comme étant de la bonté, elle avait levé ses grands yeux bleus et l’avait imploré du regard. Il faisait froid. Il l’avait mené jusqu’à ses appartements.

Et maintenant, en regardant cette pauvre enfant si parfaite dans son malheur, il comprit qu’il l’aimait. Il comprit qu’il aimait cet être qui, pendant des années, il aurait répugné approché. Malheureusement, il ne pouvait changer. Il aurait pu, mais sans succès assurément. Après avoir passé trente ans de sa vie à répugner les pauvres, les ouvriers et les sans-abri, il n’était pas certain de pouvoir réussir ce trop grand pas. Il fixa l’anneau au doigt de la jeune femme, celui qu’il lui avait donné la veille, et se tourna à nouveau vers le miroir. Tout ce qu’il pouvait faire pour cette fille était de lui laissé tout ce qu’il pouvait donner. Rien d’autre. L’amour éternel aurait été trop cruel pour la pauvre petite. Elle aurait trop souffert aux côtés de cet être froid et distant qu’il était.

Et alors que les paupières de Clothilde se levaient en un léger battement de cils encore imprégné de fatigue, l’homme disparut à travers le miroir.

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D’aussi loin qu’elle loin qu’elle se souvienne, Timmy avait toujoursrêvé voler. À treize, elle y était finalement parvenu. En y repensant,elle l’avait peut-être fait pour oublier à quel point elle avait froid,à quel point elle avait faim. Peut-être… Mais en y repensant bien, ellel’avait surtout fait parce qu’elle était lâche. Elle l’avait fait pourfuir. À treize ans, elle avait prit sa première dose d’héroïne. Elleavait réussi à voler, à toucher les étoiles. Elle volait pour resterpure, pour rester une enfant. Elle volait en sachant qu’elle devraitforcément redescendre. Pure. Tout ce qu’elle voulait c’était être pure.Voler… voler…

Timmy détacha son regard de l’infini étoilé quis’étendait au-dessus d’elle. Avec le temps, elle avait cessé de voler.Pourtant, elle continuait. Elle continuait parce que son corps en avaitbesoin. Tout était blanc autour d’elle. Il faisait tellement froid.Elle sentait le poids qui alourdissait son sac à dos.

« Il reste six balles Timmy, six. Surtout… n’hésite pas à tirer. »

C’étaità cause de son père, mais elle revenait vers lui. De ça aussi elle enavait besoin. Il lui avait promit qu’il ne le ferait jamais, jamaisplus. Timmy s’arrêta devant chez elle, pris une profonde inspiration,puis poussa la porte d’entrée. Celle-ci grinça. Elle n’était pas barrée…

Ilfaisait chaud à l’intérieur, une chaleur enivrante, étouffante.. «C’est Noël ce soir. C’était aussi Noël la première fois, papa. » Elletourna les yeux vers le fouillis d’ustensiles et d’assiettes quienvahissaient la maison. Elle devrait nettoyer tout ça plus tard. Ellese pencha et attrapa un couteau qui traînait sur le sol.

Ladernière fois, elle s’était enfuie. La dernière fois, il l’avait frappétellement fort qu’elle avait cru qu’il allait la tuer. Et elle c’étaitdéfendue cette fois-là. Elle se souvenait du sang… il y avait tellementde sang. Timmy laissa tomber le couteau, puis son sac à ses pieds. Elleenleva lentement son mentaux, ne pu s’empêcher de regarder les marquessur ses bras… Jamais, jamais plus. Elle ne volait plus maintenant. Elleentendit une porte s’ouvrir, la vaisselle se fracasser, puis son pères’approcher d’elle. Elle ferma les yeux. Elle sentit ses mains serefermer sur ses hanches, remonter jusqu’à sa poitrine. Jamais, jamais…

Enun instant, elle se revit trois ans plus tôt, les cheveux défais, dansles bras de sa mère qui chantait. Elle avait promit à maman de ne riendire. Elle l’avait promit parce qu’il ne devait jamais le refaire.

La voix de son père brisa le silence.

-Je ne te laisserai plus jamais repartir Timmy, plus jamais.

Illa fit se retourner sur elle-même. Elle laissa les larmes coulerlibrement sur ses joues. Il sentait si fort l’alcool. Elle ouvrit lesyeux. Il la regardait. Il y avait la même chose dans ses yeux qu’elle yavait vu trois ans auparavant.

-Papa… supplia-t-elle.

Ellesentit sa main s’abattre sur son visage. Prise par surprise, elleperdit l’équilibre Sa tête heurta le mur derrière elle. Elle se relevaen titubant. Les larmes tombaient toujours. Elle sentait son sang s’ymêler. Elle devait de s’enfuir. Timmy fit un pas par en arrière, puisse mit à courir. Ses long cheveux flottaient derrière elle. Il lesagrippa, tira d’un coup sec. Elle cria avant de s’effondrer sur le sol.Sa tête frappa durement le plancher. Des étoiles dansaient devant sesyeux baignés de larmes. Il avait promit, ELLE avait promit…

Son pèrepesait sur elle. Il était lourd, trop lourd. Elle se débattait, donnaitdes coups de pieds et des coups de points pour échapper à son étreinte.Elle voyait son sac, tout près d’elle. Il fallait qu’elle réussisse àl’attraper. Il le fallait… Elle l’agrippa enfin par une ganse et letira de toutes ses forces vers elle. Elle donna un nouveau coup quiatteignit son père à la joue. Chancelant, il porta une main à sonvisage, écartillant les yeux de surprise. Timmy se tourna péniblementsur le ventre. Elle ouvrit son sac. Elle devait trouver quelque chosede coupant, quelque chose pour se défendre. Son canif, ses clés,n’importe quoi! C’est alors qu’elle le sentit sous ses doigts. Ellel’avait presque oublié… « Il reste six balles Timmy, six…ton père tefait du mal et tu le sais…Surtout, n’hésite pas à tirer. »

Elle levale fusil vers lui, se releva, essuya d’une main le sang qui lui coulaitdevant les yeux. Ce n’était plus elle qu’il regardait maintenant, maisle fusil.

-Timmy…

-Tais-toi

. C’était à son tour d’avoir peur, c’était à son tour de supplier.

-Timmy, tu ne peux pas faire ça, je suis ton p…

-Tais-toi! Répéta-t-elle. Tu croyais vraiment que je te laisserais faire? TU CROYAIS VRAIMENT!!!

-Je suis désolé… je ne le ferais plus… je n’essaierai plus….

-TAIS-TOI!!!Soudain, avec une lucidité et une froideur inquiétantes, elle réalisaqu’elle pouvait le faire taire. Elle n’avait qu’une chose à faire :qu’à tirer. Et elle tira. Elle tira pour ne plus jamais entendre savoix, pour ne plus jamais avoir à sentir son souffle puant l’alcool.Elle tira pour toutes les fois où elle s’était sentit honteuse par safaute, pour toute les fois où le drogue avait servit à oublier. Àl’oublier lui. Elle tira, les unes après les autres, les six ballesqu’il y avait dans le chargeur.

Elle resta là, fixant les yeuxmaintenant vides et inanimés de son père, le fusil pointé sur son corpsinerte. Elle regarda les taches de sang étendues sur le mur. Ellel’avait fait. Elle l’avait tué. Maintenant?

Elle laissa tomber son arme qui atterrit avec un bruit sourd et métallique sur le plancher.

…Maintenant est-ce qu’elle avait le choix?

Ellemarcha lentement jusqu’à la cuisine. Elle n’avait plus le choix. Etpour la première fois depuis longtemps, elle volait. Son sang coulaitmais elle volait. Elle touchait les étoiles. Elle volait pour êtrepure, en sachant qu’elle n’aurait plus jamais à redescendre. Ellesentait des ailes pousser dans son dos. C’était donc ça devenir unange?

Dans un dernier souffle, elle espéra qu’au milieu desréveillons de Noël, quelqu’un aurait une pensée pour Timmy qui venaitde se trancher les veines pour rester une enfant.

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À mon tour de me faire critiquer, c'est bien comme ça que ça fonctionne ici ?

Meurtri

Vieux rêves évanouïs

Nouvelles ambitions épanouïes

Juste une vie pourrie

Juste une joyeuse vie

Peur

Bonheur

Crève, oiseau de malheurs

Naît petite fleur

Souffrance

Réjouissance

Ignorance

Renaissance

Fais ce que tu veux

Moi je serai heureux

Mais ne reviens pas mon vieux

Car je fais ce voeu:

Pleures

Vis

Meurs

Trie

C'est con mais ta fin (pleures, vis, meurs, trie) me fait penser à la fin d'une chanson de Renaud. P'tit voleur.

"Tu ris

Tu pleures

Tu vies

Pis tu meurs

Trois p'tits tours et puis s'en vont

Les p'tits malheurs"

Ça aurait été bien si t'avais pris la peine de plus développer ton sujet, parce que là j'ai l'impression que ce ne sont que des mots jetés sur une feuille de papier, sans cohésion, sans lien profond entre eux. Juste une petite critique...

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@Penny lane : Je me suis prise à lire avidement toute ton histoire. Tu as écrit ton dernier post comme les écrivaines populaires. Personne ne sait comment parler de ces sujets-là et tu l'as bien. Et, en plus, l'héroïne meurt. Par contre, ça finit quelque peu en queue de poisson même si t'as voulu lui donner un p'tit punch en insérant la fin au début. J'ai une petite pensée pour Timmy. Noël s'en vient. Jour de déceptions incontestées.

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Merci beaucoup por les comentaire c'est tres apprécier

MUSE

Oh ! qu’elle était belle, ma déesse, ma muse ! Je l’adorais… Oh ! malheur ! Pourquoi m’avait-elle choisi ? Pourquoi moi ? Je me suis posé cette question depuis trop longtemps, je n’avais rien compris. Mais j’ai finalement trouvé la réponse… Voilà pourquoi je suis ici… Je me dis tout cela à moi-même aujourd’hui et mes dernières pensées se dirigent vers elle. Oh ! Mon Dieu ! Faites qu’elle entende ma prière. Pardonne-moi ! Qu’ai-je fait ? Nos chemins se séparent inévitablement, désormais… Le moment est venu où mon âme appartiendra aux enfers. Qu’elle… qu’elle sache que je meurs pour elle…

Un homme s’était élancé dans le vide, sous les yeux d’une trentaine de personnes. Puis, l’impact brutal. Il était mort.

Oui, je suis mort, mais ne pleurez pas sur ma dépouille. J’étais destiné à cette mort depuis le début, depuis que je l’ai rencontré, elle. Et maintenant, devant ce tunnel sans fond, je dois me raconter à nouveau l’histoire. Je ne peux en faire autrement. Quelle frayeur que de s’enfoncer dans le tunnel de l’oubli infernal sans comprendre la raison de mon arrivée, ici ! Quelle torture que de vouloir comprendre sans pouvoir reprendre ce que l’oubli infernal m’aura bientôt volé ! Je veux comprendre… Je dois me raconter mon histoire… une dernière fois…

J’étais jeune, un peu écervelé et remplit d’amertume envers le monde qui me portait… J’étais chanteur rock. J’avais un petit band – Josh, Charles et Nick– et nous commencions à sortir des garages et des sous-sols d’église pour nous produire devant un véritable public. Nous entrions dans la véritable vie, une vie facile, composée de drogue, d’alcool et de groupies.

Au début, cette vie me convenait assez, je m’y plaisais bien. J’étais un dieu. Tout-puissant, je contrôlais mon peuple de fanatiques. Je régnais, je vivais, je chantais. Je recevais des lettres enflammées de petites adolescentes en furie, des lettres qui débordaient d’enthousiasme, d’énergie, d’amour parfois, de folie, de délire. Je me reconnaissais à travers ces lettres. J’étais heureux dans un sens. Ma philosophie n’était basée que sur ma célébrité.

Mais il arrive toujours un moment où toutes les convictions basculent, où tout sombre dans l’abîme. Ce jour-là arriva… Cela faisait deux ans déjà que nous nous produisions au grand public. Un samedi soir, j’avais beaucoup bu – un peu trop même –, la scène devait être à moi, la salle était bien remplie, et j’ai compris… Je me demandai soudain ce que je faisais là, pourquoi j’agissais ainsi. La vie ne me méritait pas, je ne savais pas quoi faire, je ne croyais plus en moi-même. Je ne pouvais plus chanter, alors j’ai demandé de retarder le spectacle. Je suis aller me promener dans les environs. J’étais confus, je déambulais, croisant des âmes perdues, perdues comme moi… Mon manteau semblait lourd sur mes épaules, pourtant, je n’y traînais presque rien… Un peu d’argent, mon canif, mes papiers d’identité… Ce moment semble noyé dans l’angoisse et l’alcool… je ne m’en souvint plus. Je finis par rentrer et dus débuter tout de même le spectacle. La foule était en délire, insouciante à mon mal intérieur. Une seule chose se démarquait du reste, une seule chose semblait bercer mon cœur brisé. Une fille – l’avais-je déjà vu quelque part ? – une fille, cheveux blonds, yeux verts, en chemisier blanc et en jeans. Simple, et parfaitement belle. Elle ne faisait qu’un simple balancement des hanches, lent, saccadé, au rythme de l’esprit de la musique, de ma musique, de mon cœur, et les émeraudes de ses yeux ne me quittaient pas. Je fus illuminé. Elle, ma muse, m’avait conquis. Je lui appartenais. Vers la fin du spectacle, je m’approchai de la foule, agrippant les mains folles qui se dressaient devant moi. Je tendit la main vers elle, mais elle se contenta de me sourire, un petit sourire charmant, et se tint à distance. L’alcool me montait à la tête, je fus pris d’un étourdissement. Les cris de la foule s’étouffèrent un instant. Lorsque je repris connaissance de ce qui m’entourait, elle avait disparu. Durant ce court moment de perte de contrôle, je n’avais pourtant pas arrêter de tendre la main aux spectateurs.

Je ne la revis pas. Le concert s’acheva. Josh et Charles, fiers du résultat final de leur première tournée discutaient avec enthousiasme du prochain show. Nick, lui, semblait réfléchir, mais ne disait pas un mot. Je ne leur accordais pas mon attention. J’étais transformé. J’avais trouvé une autre lumière, une vraie lumière, une flamme invincible dans mon âme meurtrie. Ma muse. Je décidais de suspendre la tournée et me retirai dans mon petit appartement. Là, j’écrivis. J’écrivis comme je n’avais jamais écrit, comme je n’avais jamais pensé pouvoir écrire. Elle m’inspirait. Je l’aimais, je l’idolâtrais, j’en étais fou.

Après un mois de réclusion, j’allai voir mon agent, Richy Bens, avec, en main, douze chansons, douze compositions de mon nouveau génie. Il était impressionné et a immédiatement contacté les autres membres du groupe. Eux aussi étaient impressionnés. Je n’avais jamais écrit aussi vite. Quant à moi, je remerciai silencieusement ma muse.

Nous commençâmes les enregistrements et, très bientôt, notre deuxième disque fit son apparition dans les boutiques et les magasins de disques. Les chaînes de radio diffusaient mes nouvelles créations, je touchais à une extase que je n’avais jamais ressentie auparavant et je ne pensais plus qu’à une chose… ma muse. Je rêvais d’elle, je croyais la voir partout, je souhaitais tant la rencontrer, l’aimer. Je délirais…

Une nouvelle tournée pour la promotion du deuxième album fut mise en place. Le premier concert que l’on devait donner se tenait au Toxic Center, lieu de ma rencontre avec ma muse.

Le soir du spectacle, je sentais l’impatience monter en moi, je voulais la revoir. Il le fallait… Les projecteurs se braquèrent sur moi. Je tremblais d’excitation, je ne tenais plus en place. Alex lança sa première note. Je m’élançai dans mes paroles. Je mis jetai, je chantais pour elle, pour qu’elle apparaisse. Je scrutai la foule, mais je ne la voyais pas. Pourtant, elle devait être là. Elle le devait. C’était elle qui m’avait inspiré, c’est elle qui m’avait montré le chemin, elle devait m’entendre chanter ses chansons, mes chansons… Elle n’était pas là… Alors, je chantai comme je n’avais jamais chanté. Ma voix débordait d’énergie, explosait de force, je l’appelais. C’était merveilleux. J’espérais la voir apparaître au milieu de la foule, me fixer de ses yeux, dans un balancement de hanches au rythme de mon cœur… Mais rien… Le concert s’acheva et elle n’était pas là.

Je sombrai. Le néant s’empara de mon âme et je compris. Elle m’avait laissé. J’étais à nouveau seul. Mon cœur était mort, elle m’avait tué. Je me dissociai du groupe. La nouvelle déçut mes frères de musique, mais je n’avais plus le choix. Je devais mourir.

Nick pressentit sûrement quelque chose puisque le lendemain de ma démission, il vint me trouver à mon appartement. Je lui racontai tout. Il comprit. Il m’expliqua que lui aussi avait été marqué en revenant au Toxic Center. «Une de mes amies – t’étais son idole – est morte juste avant notre entrée sur scène lors du premier concert au TCe… Ça été difficile de revenir là. Elle a été assassinée dans le parking juste à côté du Center. » Ces paroles firent soudain jaillir une image oubliée dans mon esprit, une image noyée dans l’alcool. Une fille, étendue sur la chaussée… en sang… ses yeux verts suppliaient, me suppliaient, deux émeraudes… NON !

Nick disparut de mes pensées, je me levai subitement et sortit de l’immeuble. Non… C’était impossible… Pas moi… Je l’avais tué ! Non… Non… Pourquoi ? Que m’avait-elle fait ? Non… Non… Alors, je me souvins…

Je suis étourdi. Je souffre. Pourquoi avoir compris maintenant ? Je ne pourrai jamais faire ce concert… Je ne mérite pas de vivre… Je sors dehors. Le froid de la fin de l’automne m’assaillit. Je sers mon manteau. Je regarde autour de moi. Quelques personnes. Quelqu’un éclate de rire. C’est une fille, blonde. Elle marche tranquillement, elle parle au téléphone. Elle me regarde, elle rit… Pourquoi rit-elle de moi ? Pourquoi rit-elle ? Elle rit encore. Son rire perlé… À qui parle-t-elle ? Elle rit… Elle rit de moi… Arrêtes ! Arrêtes de rire de moi ! Je souffre et elle rit, elle rit de mon malheur. Je sens mon canif dans mon manteau. Elle rit encore, elle rit toujours. ARRETES ! ARRETES DE RIRE ! Je fonce sur elle. Elle me voit… Elle voit le couteau… Elle crie. Non ! Arrêtes de crier ! Un coup. Un coup dans la gorge. Elle tente de crier, mais n’émet qu’un gargouillement. NON ! Je comprends. Non ! Ris ! Ris encore, ris comme avant…Elle me regarde et ses yeux verts me supplient. Non… Elle est morte. Je me lève, je ne me souviens de rien… Le concert va commencer… Je dois y aller.

Je suis ici maintenant et je m’avance dans les ténèbres de feu, je sombre dans l’oubli infernal. Je suis mort.

Modifié par Penny lane
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On dirait du Stephenie Meyer passé au blender avec la fille bâtarde de Patrick Sénécal qui est une petite fille avec un gros utérus dont la gimmick d'aimer le rock.

Hermann Böring aimerait probablement ta prose.

Modifié par Thunder McFuck
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