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Déchet(s) recommandé(s)

Inspiré par c't'ostie de thread de mongol là.

J'ai mastiqué le plastique de vos mots, véhémences macabres émétiques. Des idées cadavériques qui sont des marteaux sur la tête de l'humanité critique. Et je me dors(sic) l'esprit au soleil du désert humain. Couché sur le sable, cumul d'os de vos dents qui se frottent et grincent, je me rince les dents du sable de vos déserts de sens. Et je me ris les dents. Et je m'engrais les dents de vos excréments. J'ai grugé la rage de vos langues, volatiles mollusques insipides. Pour m'y nourrir de peines et de misères et y mourir de faim l'humanité qui tangue.

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Caius Augustus Germanicus qu'est au gout dur germant tout en hauteur, Caligula grand empereur germain, dégueulera quant à l'ampleur de vos dégâts d'auteur.

Etc, etc, etc.

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J'hybrid two dialect en même temps again

If je were toé, j'won't lirais ça if tu aime speaké well on the coche..

-

Bienvenue at la deuxième session of the Bill Angue Ouiste...

Je try depuis some time, de créaté un Language Hybrid made de Francais and English. Pour ceux qui don't follow le first texte.

So, encore for a deuxieme try un another text d'une story without aucune logical histoire. For ceux qui don't understand de quoi je talk about, juste try de lire the text tu are reading à haute voix.

Ok, let's débute ..

J'ai decidé yesterday de just aller walker arround, to see what my voisin are doing quand the weather is really sunny, like hier. So after avoir feed le dog and les chats, je put mes clothes que je found under le litte. Le kit usual, I call that The 540 Lone Marcheur Suit. Tu have to put ensemble trois pieces. By la way, les underwears ne sont pas includes dans le paque-age, tu must already avoir your's. But your not forcé tu wears some.

La First affaires:

Un large Black chandail, tu know like un T-Shirt.. with une connerie right on the dessus.

So large, tu can look comme un Deltaplan when le vent pousse dedans.

The deuxieme thing :

Une Armé pants pairs, short, coupé cours, half leg, roulée haute.

Je think sa regarde plus nice and clean when tu roll le bord des pants.

The derniere and last affaire;

Les bas de la color que tu wish. But je don't porte de socks.

So I use un melon chapeau, very beau.

So une fois j'put mon 540 Lone Marcheur Suit on mon dos, j'look par the fenêtre.

Je wanna know si y fait beau. Je hate the criss de pluie. Quand je get mouillé, wet or trempé, je feel triste..

Y a un Sunshine very hot! Aucune bad luck encore! But juste before j'decide de mové out ya toujours un shit qui pop out. La damn affaire de shit qui ruin ta journée.

Je don't savoir why, but cette fois ci, the calisse de Tapis Welcome choose de make la marde dans le hot day que Je wish pouvoir enjoyé!

Mon feet gauche get en t'sour du damn Welcome tapis d'criss, So, durant je realise qu'est-ce qui happen live maintenant, Je m'rappelle que my dog a pooïé 4-5 feet avant The Welcome Tapis, may be quatre minute before my tête reach le tas de poo que mon dog left là tantot.

J'ai looser mon hat while le time j'ai tombé. So le hat ya pas touch' the tas d'caca.

Une luck pasqu'cuz je could pas le cleaner..

Ouais chummey! The face right dedans j'ai fallé. Le Visage stampé comme faut.

Sans having le nose bouché, je peux tell toé que j'ai puké right away!

Fuck man, dog marde dans l'noze!!

Tu know, when ton sunny hot day is not even commencer, un fuckin Tapis de criss built up un calisse de plan pour juste very faire chier.

This magic journée scrapé by un piece de tissus, qui fut able make you eat le plancher, avec un big sniff de caca freshly chier que j'have note encore ramassé. J'ai faillis loose mon hat and magané mon 540 suit. Je don't understand why, but je commence to feel very enragé. I'm gonna tuer this criss de calisse de tabarnak de Welcome Carpet Licker, je can assuré toé,

Il vas die parce I'm décidé.

To should pas check what j'va write, parsq'cuz tu vas juste don't care any way.

While je spread du gaz on le Welcome Tapis, je get mon briquet out mes poches et light it,

juste before je criss the fire après ce damn piece. Je say, pensant je could be funny with un game de words plate comme; Welcome to Enfer Damn Welcome Tapis!

Je know, I juste pensé je can be funny. I agree, J'ai failé ..

Do you rappelle what je wanna faire? YES Looker around mes voisin whit mon 540 suit. Showing to the whole rue; Hey look! J'ai pas de but!!

J'wash my face full de marde, and watch out! J'attitude so big, que l'bird dans l'tree the other bord d'la street fall down d'sa branche. Oh, non.. t'was un cat. J'bombe le chest, j'walk like un chef. Même avec mon Large Black Chandail J'rayonne 54 fois more qu'le Sun. La chinesse voisine can't trust ses yeux, j'suis so sexy que son dog court hidé son ass derrière son ass de Grand-mère. Big comme ça, même mon 540 Suit look shitty placé a coté. Faut dire que the only thing son cul can faire, c'est fuckin le hidé!

J'pop out mon pack de smoke, j'take mon last butch, parsqu'cuz j'ai may be un big suit, j'ai point une cenne! La rue stop breathing, why? J'walk across, yeah mon t'chum. J'don't look d'aucun bord..

So, un guy in son char, aveuglé by mon suit miss le stop pis hit le car qui come de la gauche.

Un tall guy sort du char qui come from la gauche, vraiment fast pis angry, t'sais un guy tu call Sir quand y look at you? Le gars blindé by mon Suit est fuckin affecté! He barre sa door pis hide sa face.

So le tall guy come to my drette side, man, even with mon Large Black Chandail qui look like un Deltaplane, j'look fif.

Le tall guy ask at least 3 fois au Blindé de take out son char du sien, ou ben y blow son window.. Le Blindé, nerdly habillé start a fuckin braillé. Le tall Guy pissé off akoté blow sa windows with his poing qui fait twelve fois la face du blindé. Telling him qui should stop de braillé avant qui blow son face comme le windows. In fact, le blindé with les glass qu'il have sur son nez, vas domper more glass que le windshield en entier!

C'est la que my suit put son combat mode à On. Le chest boosté, over sur-estimé, the arms ben levés, fist tigh fermé, j'look le Tall guy pis say :

"Ta no pitié pour un poor Blindé qui look at moé? Tu should not touch one of mes fans! Fak juste before je bein frustré, you should vraiment t'calmé. Otherwise .."

"Otherwise what le cat framé? Tu est not even gros enough to hold mon café. Mon dick cap est plus big que ta face. Tu think what? J'vas listen un guy who roll high ses pants? If je were toé.."

Je don't know how, but le blindé get out de son car from le top armed with une barre de steel. Standing sur le top d'son char he dit au Tall one, finissant sa phrase :

"... Je should have look behind moé!"

C'est at this time que le chest m'a degonfler, totally blowé in fact. Le Tall guy fall in front moé. J'ai jump 2 pouce high when il touche le ground!

Le blindé look at moé, very stressed and demande some thing like ;

"Tu think je l'ai kill?"

Quoi's'que j'can repondre to that? Le gars is on le sidewalk le skull défoncé pis y breath pas!

"No, 2-3 Advil and Il vas être top shape en forme!"

Je say ça for one raison. If le gars trust le big shit j'viens de shooté, je better run away, parsqu'cuz yé probably fuckin fou! Je must think un escape plan, the way ya looké mon suit avant de skip son stop, je know yé jealous. But ya pas l'air d'un guy qui trust what je just say.. Ses eyes come full the blood injecté!

asking à moé

"Tu laugh de moé, Tu just want te poussé!!"

Je tell him ;

"Hey look, c'est pas parsqu'cuz je just pee, que je start to pray pis que j'try de stolé le car du Tall one while tu get near moé que j'try d'run away. Tu should calm down un peu.."

Le Sun, pleinement high dans l'sky 5 minutes ago, just disapear. Le vent start to blow. Le fire in mes yeux start to grow. Le Nerdy walk vers moé, with sa Steel Bar holdé tigh just comme faut à la hauteur d'mon nez. Je tell him ;

"Tu should pas faire ça.."

Sans listen what je juste dit, he commence a runner...

Le Sun come back, le vent blow more than talleur, je know qui vas freaker.

It's him, me or mon 540 Suit. Mon Black Large Chandail deploy like un Deltaplan quand le wind peak d'une shot! Je monte 4 feets high dans les air while he fonce sur moé, J'ai l'air de Batman, ready a peter sa face with mon pied.. quand un truck van passe just à coté..

Mon feet missed sa tête while le backdraft de van throw me away, je can't controle le Large Black Chandail! Je look comme un scared guy qui "Go fly un Kite", dix feet more high! La draft d'la van est pass, but le vent blow encore fuckin damn fort!

Je flight 100 pied far du Blindé qui seem very estomaché. Je don't know pourquoi, but je start demandé a my self, where the fuck j'vas endé? No strees, like everytime the anwser come right apres.. Un Oak, sympatique, vraiment leafy with une family de Moineau qui eat in leur nid, seing moé habillé d'un Black Chandail ben gonflé with mes Armé pants,short coupé cours, half leg, roulée haute, poil de jambes free à l'air coming righ thrue leur soupé ..

Je look more comme un Black Ours, parsqu'cuz all the time je passe dans les air a think about le faite qu'le Oak vas être used comme un piste de landing, je have to tell, je scream en sale. Je stop de screamé quand les leafs finish de fill up ma yeule.. In fact, je still scream but avec la mouth plein de feuille and chenille cest just moins loud.

After avoir scrapé le nid des moineau and ripped mon Large Black Chandails with the calisse de damn branch le Oak hold, je drop quite un peu more en bas. Ouf, Je can take mon souffle en esti, but before, je doit spit les leafs away. Les birds, qui, by the way on loosé leur home, their kids and all leurs bouffe strike from de right and hit moé right sur la face! Fuck, je get hit, I feel que les branches start à plier down. Un squireel on my left, je don't see avant là, scracted mon face and bite mon nez drette when les branches break. Follow par les god maudit calisse de moineau je chute down l'arbe jusqu'au ground. While je open mes eyes pour voir if j'suis die, les moineau pass up high and poo straight on ma face.

Je get up, avec les legs full blood avec des missing spot de poil free à l'air, no more chapeau..

and un Large Black Chandail en lambeau. No more Soleil, and the le vent just go .. J'look at moé, la marde dans face and bloody. Je wear un crissement fully destroy en sale 540 Suit.

Hum, je devrais sit down un peu.

Ma fierté fuckin fly away, mon ego s'est faite blowé la face pis j'viens de remind, j'ai pee dans mes pants when toute ça à commencé..

Je leve mon ass, swiping une larmes. I'm trop fier pour just sit down et chiale., je will walk while je braille..

J'pile dans le poo in front la place ou était the Welcome Tapis.. qui after all .était juste un warning pour tell me de rester in la house.. Je burn him.

Je suis un Carpet Killer too proud de porté le 540 suit durant une Soleil journée, or un Sunny Day. J remove ce qui remain de mon 540 Lone Marcheur Suit, je don't have underwear..

The door s'open doucement, juste like quand le wind pousse dedans. Le Blindé qui à all vu ça aller pendant mon fly away show sa face un peu et Ask if qulqu'un is here.. je don't anwser fak y decide de put in un pied..

"STOP !!", que j'ai screamer,

Le Welcome tapis etant burner, he will scrap mon floor que j'ai cleané.

Je get up straight, one shot. With not only le poil des legs free à l'air and j'y dit carré

"Qu'est-ce the fuck tu veux?!"

He baisse down ses eyes with un shy smile and say :

"J'ai all vu what happen, j'ai passé in front quand tu falled down icitte, je notice ton suit and continu ma route.."

"So quoi, tu veux laugher loud de moi?!"

"No, after je stop au dep store, tu still walk dans la rue and I notice ton 540 Lone Marcheur Suit, je have one aussi. But mes Armé pants, fuck man, je don't roll le bord.."

Je look at him with une face who say ; you better décalisse..

But il continu de compter sa shitty story, about moé..

"After je hit le Tall Guy j'ai think tu voulais kill moé, so j'ai try d'attaque you before tu do!! And then tu fly high haut dans l'air! Je must say, ta chute down le Oak was crissement funny! But je realise que tu just wan't help moé.. So tien, j'te give my 540 Lone Marcheur Suit."

J'ai starté a brailler like un damn veal demandant du milk a sa vache de mom.

All les shit qui happen à moé talleur, je make it happen. Je me put in situation que je can't control..

But all les shit j'ai eat durant le day, and je talk pas juste of the poo. je deserve it.

But le blindé here devant moé believe que je can do mieu un other day, qui je hope will be Sunny.

Je take le suit, don't know what je pourrais tell him. But before je do, he salut me avec sa right hand et disparait live.

Twas my day.

Yeah, s't'ait really nice day.

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Bah, c'est un copier/coller d'un .txt qui trainais.

Mais après relecture, ouais, j'avais du fun.

J'en avais d'autre, mais like j'dirais si j'typais like le text : y sont gone loins away dans la trash..

Le last backup était probably fait vite on the fly.

C'est may be mieux like that, lol.

Je mentirais si je disais que ça ne m'amuse pas.

:lol:

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Idée saugrenue qui m'amusait:

-----------------------

Si Isaac Newton s’était fait fermier, la gravité n’aurait jamais été inventée et l'on pourrait encore marcher au plafond et sauter du haut d’une falaise sans se fracasser la tête. Si Napoléon avait mesuré six pieds, il n’aurait pas ressenti le besoin d’autant se bagarrer. Si ces deux hommes s’étaient rencontrés par contre, ils auraient sans doute joint leurs forces pour faire carrière en tant que duo comique. Soit ces hypothèses ne font ni queue ni tête, soit je suis un génie.

Le livre d’histoire de Tim était rempli de ces âneries. Il n’était pas un cancre, loin de là. Il était même trop brillant pour les autres étudiants. Ses notions d’histoire dépassaient de beaucoup ce qui était décrit dans son livre, et elles étaient pour la plupart moins biaisées. Mais le passé était rempli d’horreurs qu’il préférait oublier. C’est pourquoi il s’était mis en tête de réécrire l’histoire. Hitler était donc devenu un marchand de fleurs, l’inquisition espagnole était désormais le nom d’une pièce de théâtre portant sur un éléphant parlant et Israël avait été déclaré la nation officielle de la paix. Il préférait son univers d’illusions plutôt que l’affliction de la réalité.

Il prenait même fréquemment part à ses réinventions historiques. Il avait ainsi pu prendre le thé avec Mussolini, manger des pommes dans le jardin d’Éden et gambader sur les plages de Normandie. Un jour, il ramena de ses escapades une certaine Margaret Thatcher, une vendeuse d’allumettes. Il la présenta à son père et ce fut le coup de foudre instantané. Ils se marièrent et, deux ans plus tard, ils eurent des jumeaux qu’ils nommèrent Boule et Bill.

Le monde de Tim fonctionnait en parallèle avec le vrai monde. Les deux univers se croisaient parfois lorsque Tim se sentait chamboulé, et leurs réalités s’entremêlaient. Il arrivait même que les figures historiques rencontrent leurs homologues pacifistes imaginaires. Mais tout rentrait dans l’ordre après que Tim se soit remis les idées en parallèle. Il ne voulait pas souiller la perfection de sa création avec l’impureté de la réalité.

Dans son monde, pas de guerre, pas de famine, pas de pauvreté. Que de la gaité. Dans son monde, il était le centre d’attention, le héros, tout le monde l’admirait et tout le monde l’aimait. Il n’avait plus à penser au divorce de ses parents, aux mœurs légères de sa sœur aînée, aux petits voyous qui venaient toujours lui voler son argent de poche à l’école et à la petite rouquine sur sa rue qui ignorait jusqu’à son existence.

Tim passait désormais plus de temps dans son monde que dans le nôtre. Et quand il daignait nous faire l’honneur de sa présence, il était triste, déprimé… il n’avait qu’une idée en tête, retourner là d’où il venait. Plus le temps passait, moins il nous visitait. Si bien qu’un jour, il coupa pour de bon le pont entre sa réalité et la nôtre. Il décida de ne plus jamais revenir. On l’a cherché pendant quatre semaines. Les recherches allaient être abandonnées, lorsque sa dépouille fut retrouvée au pied d’un pommier, avec un mot dans la main qui disait : « Tout ce qui monte doit redescendre. »

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Idée saugrenue qui m'amusait:

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Si Isaac Newton s’était fait fermier, la gravité n’aurait jamais été inventée et l'on pourrait encore marcher au plafond et sauter du haut d’une falaise sans se fracasser la tête. Si Napoléon avait mesuré six pieds, il n’aurait pas ressenti le besoin d’autant se bagarrer. Si ces deux hommes s’étaient rencontrés par contre, ils auraient sans doute joint leurs forces pour faire carrière en tant que duo comique. Soit ces hypothèses ne font ni queue ni tête, soit je suis un génie.

Le livre d’histoire de Tim était rempli de ces âneries. Il n’était pas un cancre, loin de là. Il était même trop brillant pour les autres étudiants. Ses notions d’histoire dépassaient de beaucoup ce qui était décrit dans son livre, et elles étaient pour la plupart moins biaisées. Mais le passé était rempli d’horreurs qu’il préférait oublier. C’est pourquoi il s’était mis en tête de réécrire l’histoire. Hitler était donc devenu un marchand de fleurs, l’inquisition espagnole était désormais le nom d’une pièce de théâtre portant sur un éléphant parlant et Israël avait été déclaré la nation officielle de la paix. Il préférait son univers d’illusions plutôt que l’affliction de la réalité.

Il prenait même fréquemment part à ses réinventions historiques. Il avait ainsi pu prendre le thé avec Mussolini, manger des pommes dans le jardin d’Éden et gambader sur les plages de Normandie. Un jour, il ramena de ses escapades une certaine Margaret Thatcher, une vendeuse d’allumettes. Il la présenta à son père et ce fut le coup de foudre instantané. Ils se marièrent et, deux ans plus tard, ils eurent des jumeaux qu’ils nommèrent Boule et Bill.

Le monde de Tim fonctionnait en parallèle avec le vrai monde. Les deux univers se croisaient parfois lorsque Tim se sentait chamboulé, et leurs réalités s’entremêlaient. Il arrivait même que les figures historiques rencontrent leurs homologues pacifistes imaginaires. Mais tout rentrait dans l’ordre après que Tim se soit remis les idées en parallèle. Il ne voulait pas souiller la perfection de sa création avec l’impureté de la réalité.

Dans son monde, pas de guerre, pas de famine, pas de pauvreté. Que de la gaité. Dans son monde, il était le centre d’attention, le héros, tout le monde l’admirait et tout le monde l’aimait. Il n’avait plus à penser au divorce de ses parents, aux mœurs légères de sa sœur aînée, aux petits voyous qui venaient toujours lui voler son argent de poche à l’école et à la petite rouquine sur sa rue qui ignorait jusqu’à son existence.

Tim passait désormais plus de temps dans son monde que dans le nôtre. Et quand il daignait nous faire l’honneur de sa présence, il était triste, déprimé… il n’avait qu’une idée en tête, retourner là d’où il venait. Plus le temps passait, moins il nous visitait. Si bien qu’un jour, il coupa pour de bon le pont entre sa réalité et la nôtre. Il décida de ne plus jamais revenir. On l’a cherché pendant quatre semaines. Les recherches allaient être abandonnées, lorsque sa dépouille fut retrouvée au pied d’un pommier, avec un mot dans la main qui disait : « Tout ce qui monte doit redescendre. »

C'est mauvais, très mauvais.

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J'ai du sang sur mes mains,

Un trou béant dans la tête,

Quatre murs pour ma fin,

Des blouses grises vivent dans mon esprit,

J'ai des désirs morbides, un savoir stérile,

Dans mes yeux passent les tueries,

Tu m'aimais ? Tu m'as tué,

Je ne suis plus... suicide-moi,

J'écoute les médecins et j'acquiesce,

Je suis fou, j'ai le cou tranché.

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Idée saugrenue qui m'amusait:

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Si Isaac Newton s’était fait fermier, la gravité n’aurait jamais été inventée et l'on pourrait encore marcher au plafond et sauter du haut d’une falaise sans se fracasser la tête. Si Napoléon avait mesuré six pieds, il n’aurait pas ressenti le besoin d’autant se bagarrer. Si ces deux hommes s’étaient rencontrés par contre, ils auraient sans doute joint leurs forces pour faire carrière en tant que duo comique. Soit ces hypothèses ne font ni queue ni tête, soit je suis un génie.

Le livre d’histoire de Tim était rempli de ces âneries. Il n’était pas un cancre, loin de là. Il était même trop brillant pour les autres étudiants. Ses notions d’histoire dépassaient de beaucoup ce qui était décrit dans son livre, et elles étaient pour la plupart moins biaisées. Mais le passé était rempli d’horreurs qu’il préférait oublier. C’est pourquoi il s’était mis en tête de réécrire l’histoire. Hitler était donc devenu un marchand de fleurs, l’inquisition espagnole était désormais le nom d’une pièce de théâtre portant sur un éléphant parlant et Israël avait été déclaré la nation officielle de la paix. Il préférait son univers d’illusions plutôt que l’affliction de la réalité.

Il prenait même fréquemment part à ses réinventions historiques. Il avait ainsi pu prendre le thé avec Mussolini, manger des pommes dans le jardin d’Éden et gambader sur les plages de Normandie. Un jour, il ramena de ses escapades une certaine Margaret Thatcher, une vendeuse d’allumettes. Il la présenta à son père et ce fut le coup de foudre instantané. Ils se marièrent et, deux ans plus tard, ils eurent des jumeaux qu’ils nommèrent Boule et Bill.

Le monde de Tim fonctionnait en parallèle avec le vrai monde. Les deux univers se croisaient parfois lorsque Tim se sentait chamboulé, et leurs réalités s’entremêlaient. Il arrivait même que les figures historiques rencontrent leurs homologues pacifistes imaginaires. Mais tout rentrait dans l’ordre après que Tim se soit remis les idées en parallèle. Il ne voulait pas souiller la perfection de sa création avec l’impureté de la réalité.

Dans son monde, pas de guerre, pas de famine, pas de pauvreté. Que de la gaité. Dans son monde, il était le centre d’attention, le héros, tout le monde l’admirait et tout le monde l’aimait. Il n’avait plus à penser au divorce de ses parents, aux mœurs légères de sa sœur aînée, aux petits voyous qui venaient toujours lui voler son argent de poche à l’école et à la petite rouquine sur sa rue qui ignorait jusqu’à son existence.

Tim passait désormais plus de temps dans son monde que dans le nôtre. Et quand il daignait nous faire l’honneur de sa présence, il était triste, déprimé… il n’avait qu’une idée en tête, retourner là d’où il venait. Plus le temps passait, moins il nous visitait. Si bien qu’un jour, il coupa pour de bon le pont entre sa réalité et la nôtre. Il décida de ne plus jamais revenir. On l’a cherché pendant quatre semaines. Les recherches allaient être abandonnées, lorsque sa dépouille fut retrouvée au pied d’un pommier, avec un mot dans la main qui disait : « Tout ce qui monte doit redescendre. »

Si il réécrit les livres d'histoire, pourquoi est-ce qu'il parle de marchand de fleur, de fermier et de buveur de thé? Les marchand de fleurs, fermier et buveurs de thé ne passent pas à l'histoire...

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Inspiration insipide de la nuit dernière.

Ripped hopes

Struggling fears comes out of my mind

Ignoring all the plans I did last night

Forgive me for my self and hope I'll find

The craziest way to hold you tight

Always getting a noisy sound

Just carry it on your own

Forget all the memories

Except one, or two please

If I can't assume all the tears you've dropped

Kill me softly as the sun goes down

Remember my veins and the dreams you've cropped

No matter which white hopes you've drown

But before I let you go

Promise me you'll let me know

If I could get the captions

Of the perfect imperfection

Falling under my bloodshot eyes crying you mine

Don't you wish to take all my darkest hopes?

And give me forever my far-fetched crime

Or would you just handle it and rip the ropes?

But before I let you go

Promise me you'll let me know

If I could get the captions

Of the perfect imperfection

Promise me you'll let me know

Promise me you'll let me know

Promise me you'll let me know

This perfect imperfection...

(Je suis pas très bon en anglais, effectivement.)

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Des alexandrins pour décrire une situation vécue. Difficile. Peu de liberté accordée par le style et encore moins par le contenu.

Mon premier réveil à l'ancre durant la canicule du début de l'été.

J'aime les comparaisons, les métaphores, mais les rimes sont parfois pauvres. À ce chapître, il y a néanmoins de jolies trouvailles occasionnelles, surtout à la fin. J'y ai travaillé deux heures hier et deux heures aujourd'hui.

À tout prendre, je suis suffisamment content du résultat pour le soumettre à votre oeil critique.

LEVER L’ANCRE

Accroché à son ancre, le bateau s’éveillant ,

À l’aurore d’un beau jour, de chaleur de juillet,

À la brise qui se lève, rien qu’un souffle discret,

Va renaître à la vie, s’ébranler lentement.

Pas grand-chose, un soupir, c’est normal à cette heure,

Cette brise est si douce, et même un peu coquine,

La proue de la nacelle, d’une caresse elle taquine,

Enlaçant le bateau, elle le berce en douceur.

Tel un pendule géant, qui glisserait sur l’eau

Il trace un demi-cercle, d’un mouvement large et lent,

Mais retenu par l’ancre, il revient doucement,

Puis aidé par la brise, il en trace un nouveau.

Un rayon de soleil, à travers les hublots,

Balaye la cabine, le bateau pivotant,

Je sens que tout vacille, bien qu’insensiblement,

Mes paupières s’élèvent, se referment aussitôt.

Immobile, étendu, je demeure sur mon lit,

Mon corps est endormi, mon esprit est présent,

Je jouis de ce moment, ou à demi-conscient,

On vit entre deux mondes, alors que fuit la nuit.

Et lorsque vient l’éveil, ce n’est que peu à peu,

J’ouvre alors l’écoutille, remplis mes poumons d’air,

Je regarde dehors, retrouve mes repères,

La nuit s’est bien passée, le bateau est heureux.

Je quitte alors l’avant, me déplace au carré,

La solitude est grande, quand on est seul sur l’eau,

Je me raccorde au monde, ouvre la radio,

La journée sera belle, m’est-il prophétisé.

Sortant de la cabine, je regarde le ciel,

Je vois alors s’éteindre la toute dernière étoile,

Le bateau veut voguer, il demande ses voiles,

Elles lui donnent la vie, elles sont un peu ses ailes.

Et comme pour nous presser, l’eau fait un clapotis,

Je m’attache au bateau, sur le pont je m’affaire,

Je sais qu’en levant l’ancre, je m’arrache à la terre,

Le bateau est joyeux, car nous sommes repartis.

par Doupirate 2010/09/16

Modifié par Ulysse
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J'ai du sang sur mes mains,Un trou béant dans la tête,Quatre murs pour ma fin,Des blouses grises vivent dans mon esprit,J'ai des désirs morbides, un savoir stérile,Dans mes yeux passent les tueries,Tu m'aimais ? Tu m'as tué,Je ne suis plus... suicide-moi,J'écoute les médecins et j'acquiesce,Je suis fou, j'ai le cou tranché.

J'ai écrit ceci au début de ma puberté. J'ai maintenant 53 ans et j'ai passé le plus bel été de ma vie.

Seul dans mon trou noir, je crie silencieusement,

Oublié, maladif, je pourris lentement.

Toi, là-haut, es-tu aveugle et sourd,

Pour ne me voir, non plus qu'ouïr mon sinistre discours?

La mort est maintenant, mon unique espoir,

De mettre fin, enfin, à mon désespoir,

Le vrai courage est de vouloir survivre,

Courage est folie qu'il est fou de poursuivre.

Car maudite soit cette terre, maudit soit l'univers,

S'ils font naître et mourir, à tort et à travers,

Si c'est en vain que tant j'ai souffert,

Si avec la délivrance,

Il n'y a de récompense.

Modifié par Ulysse
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J'ai écrit ceci au début de ma puberté. J'ai maintenant 53 ans et j'ai passé le plus bel été de ma vie.

Seul dans mon trou noir, je crie silencieusement,

Oublié, maladif, je pourris lentement.

Toi, là-haut, es-tu aveugle et sourd,

Pour ne me voir, non plus qu'ouïr mon sinistre discours?

La mort est maintenant, mon unique espoir,

De mettre fin, enfin, à mon désespoir,

Le vrai courage est de vouloir survivre,

Courage est folie qu'il est fou de poursuivre.

Car maudite soit cette terre, maudit soit l'univers,

S'ils font naître et mourir, à tort et à travers,

Si c'est en vain que tant j'ai souffert,

Si avec la délivrance,

Il n'y a de récompense.

J'aime bien. Tu étais doué. Que penses-tu de ton poème aujourd'hui ?

Je pense que dans la vie il y a plusieurs piliers qui sont indispensables. Tu peux vivre sans certains mais pas tous... la famille, les amours, le professionnel, les amis. A partir de là, tu gardes espoir.

La famille est sensée te donner des racines et bâtir la confiance en toi. Tes amis sont là lorsqu'il s'agit de décompresser. Les amours c'est pour frôler du doigt l'éternité et enfin le professionnel pour te faire croire que tu sers à quelque chose sur ce bout de terre tout en t'aidant à vivre.

L'été... le soleil... tu ne peux pas savoir comme je hais cette saison.

Merci à toi pour ta réponse.

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C'était pas mal pour un enfant. Pour un enfant....boutonneux, bourré d'hormones inconnues....

Mes canards sauvages apprivoisés sont mes meilleurs amis maintenant....là ils sont partis....c'est la vie...

Vu que t'as le temps, tu devrais te faire prescrire un chien par ton médecin. Genre, Bouvier Bernois, ou Labrador Gold. Tu serais tellement heureux.

Modifié par Ulysse
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C'était pas mal pour un enfant. Pour un enfant....boutonneux, bourré d'hormones inconnues....

Mes canards sauvages apprivoisés sont mes meilleurs amis maintenant....là ils sont partis....c'est la vie...

Vu que t'as le temps, tu devrais te faire prescrire un chien par ton médecin. Genre, Bouvier Bernois, ou Labrador Gold. Tu serais tellement heureux.

Je comprends très mal ton message... c'est sensé être sarcastisque ? surtout le "tellement heureux", le chien vient faire quoi là-dedans ? un médecin qui prescrit un chien ?

Joue cartes sur table, sans codage, je n'aime pas les double sens.

Modifié par Requiem
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Je comprends très mal ton message... c'est sensé être sarcastisque ? surtout le "tellement heureux", le chien vient faire quoi là-dedans ? un médecin qui prescrit un chien ? Joue cartes sur table, sans codage, je n'aime pas les double sens.

Ben woyons, ce n'est pas du sarcasme. Quand je suis sarcastique ça se voit.

Je suis un ami des animaux. Je travaille à plein temps et je vis seul en milieu urbain.

Je ne peux pas avoir d'animaux de compagnie, en l'occurence, un chien, parce qu'il s'ennuierait en mes absences continuelles et aussi parce qu'il n'aimerait pas mon bateau entouré d'eau, où je vis à mi-temps l'été.

Pour avoir un animal de compagnie dans un logement locatif, il faut habituellement une prescription de son médecin. Zoothérapie.

Si tu montres tes poèmes, et autres messages sous ta plume sur ce forum à ton médecin, il te prescrira sans hésiter un animal de compagnie, et si vos lois sont aussi libérales que les notres (je crois qu'elles le sont plus encore) tu pourras avoir un chien. Le Bouvier Bernois ou le Labrador Golden, seraient des choix parfaits pour toi.

Crois-moi, je suis un passionné des animaux et ils me le rendent bien, même les animaux sauvages...

Quand je serai trop âgé pour quitter mon appartement, j'aurai un chien et j'en «serai tellement heureux»

Modifié par Ulysse
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Ben woyons, ce n'est pas du sarcasme. Quand je suis sarcastique ça se voit.

Je suis un ami des animaux. Je travaille à plein temps et je vis seul en milieu urbain.

Je ne peux pas avoir d'animaux de compagnie, en l'occurence, un chien, parce qu'il s'ennuierait en mes absences continuelles et aussi parce qu'il n'aimerait pas mon bateau entouré d'eau, où je vis à mi-temps l'été.

Pour avoir un animal de compagnie dans un logement locatif, il faut habituellement une prescription de son médecin. Zoothérapie.

Si tu montres tes poèmes, et autres messages sous ta plume sur ce forum à ton médecin, il te prescrira sans hésiter un animal de compagnie, et si vos lois sont aussi libérales que les notres (je crois qu'elles le sont plus encore) tu pourras avoir un chien. Le Bouvier Bernois ou le Labrador Golden, seraient des choix parfaits pour toi.

Crois-moi, je suis un passionné des animaux et ils me le rendent bien, même les animaux sauvages...

Zoothérapie...

Je ne savais que l'on avait assimilé une telle méthode avec une thérapie tellement cela me paraît naturel et aller de soi pour quelqu'un qui va mal, qui est isolé. Mais il est vrai que certains intellectuels aiment bien réinventer l'eau tiède et lui donner des termes techniques.

En Suisse, avoir un animal dans un logement n'a rien à voir avec une quelconque autorisation médicale en général, juste avoir celle du bailleur pour les dégâts que l'animal pourrait causer.

Le chien a besoin d'aller dehors malheureusement. Je ne sors plus que la nuit. Je vis la nuit en général. Je ne pense pas que cela serait une bonne idée. De sucroit, comme je l'ai déjà écrit, je n'ai pas d'argent. Je mange peu pour économiser et l'accès à Internet appartient à mon colocataire. Et j'aimerais que mon animal puisse avoir une nourriture de qualité, et ce qui est bon est... cher. Une marque de respect en somme.

Il est vrai que les animaux sont de bien meilleurs compagnons que la plupart des êtres humains. Tu as totalement raison sur ce point. J'ai eu quelques chats dans ma vie, j'appelle cela des bêtes à chagrin.

J'ai bien souvent buté sur vos écrits, vos expressions ici, je ne pensais pas qu'il y aurait autant de différences entre Européens et Canadiens. :tabarnak: Donc ne prends pas mal mes suspicions.

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Ben si t'as un coloc, t'es chanceux. Prends-en soin et oublie la zoothérapie. T'es vraiment pas si seul que ça.

Arrètes de brailler et sors la nuit. C'est beau un clair de lune. Écris, peins, dessine, et cesse de te prendre en pitié.

T'es pas tout seul.

Arrange-toi pour que ça dure.

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Ben si t'as un coloc, t'es chanceux. Prends-en soin et oublie la zoothérapie. T'es vraiment pas si seul que ça.

Arrètes de brailler et sors la nuit. C'est beau un clair de lune. Écris, peins, dessine, et cesse de te prendre en pitié.

T'es pas tout seul.

Arrange-toi pour que ça dure.

Hum en fait... il va me foutre dehors sous peu. Mon état dépressif l'énerve et je peux le comprendre. bon... voilà. Je vais essayer de positiver. Et puis après tout, je suis en train de t'écrire non ? ;)

Désolé de t'avoir pris la tête avec ça.

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