Comment vous sentez-vous présentement ?

[OOO]

Ouais, sorry, je peux pas descendre aussi bas et te rejoindre.

Good luck Pal!

[MattIsGoD]

Mais est-ce humainement souhaitable? Et est-ce humainement possible de réellement désirer cela? Peut-on s'épanouir dans un tel quotidien?

Quel est le prix à payer pour repousser ainsi nos limites et venir dire publiquement qu'y'a rien là au fond?

Tant de questions en apparence deep.

La vie est un travail de 168h/semaine. Et nous survivons.

So deep. Et pourtant, je sens que j'ai touché le fond du baril.

Je sais que tu penses faire de l'humour, mais y'a rien de deep dans ta marde existentialiste. Au mieux, des petites préconceptions ancrées maladroitement (et j'insiste sur ce mot) au siècle des lumières. "Humainement ci, humainement ça", c'est endormant.

Travailler 90h/semaine c'est non seulement possible, mais ce n'est pas "humainement" difficile ou whatever. On parle d'entre 12 et 13h d'activité par jour. Ce qui fait que c'est drainant, surtout mentalement, c'est qu'on est pas habitués à ça. Selon les normes de nos sociétés actuelles, c'est considéré fou raide, ouais. Mais ça n'a rien à voir avec une condition "humaine" ou whatever. Souhaitable? Idéal? Who cares, c'est rien de bien concret anyway. Si le mec est capable et que ça le dérange pas trop, que grand bien lui fasse.

[Ecce Homo]

oui, je suis d'accord, posons-nous absolument aucune question sur le phénomène des gens qui s'aliènent au travail à coups de 90h/semaine et qui, en plus, s'y complaisent parfaitement.

il n'y a absolument aucune réflexion possible à en retirer. si les gens veulent se tuer au travail pour un bungalow en banlieue, grand bien leur fasse et ta ta ta.

[Coup de Théâtre]

Matt, c'est un dur au cœur tendre.

Il travaille 90 heures pour nourrir ses 4 enfants handicapés.

[MattIsGoD]

oui, je suis d'accord, posons-nous absolument aucune question sur le phénomène des gens qui s'aliènent au travail à coups de 90h/semaine et qui, en plus, s'y complaisent parfaitement.

il n'y a absolument aucune réflexion possible à en retirer. si les gens veulent se tuer au travail pour un bungalow en banlieue, grand bien leur fasse et ta ta ta.

C'est pas ça que j'ai dit. J'ai dit que d'en discuter dans les termes que LUI avait choisi, c'était épais. C'est pas une question de "humainement" quelque chose. J'ai d'ailleurs ouvert des pistes de réflexion qui rejoignent ce dont tu parles ici - crissement implicitement, mais quand même*.

*: Oh et soyons clairs, je fais le lien entre le fait que je parlais de normes et que c'est pas mal ce dont à quoi tu fais allusion ici. Je ne voulais pas tuer une question à "ce" sujet, je trouvais juste les niaiseries de Coup de Théâtre pas mal poches.

[Milie Vanilli]

Je sais que tu penses faire de l'humour, mais y'a rien de deep dans ta marde existentialiste. Au mieux, des petites préconceptions ancrées maladroitement (et j'insiste sur ce mot) au siècle des lumières. "Humainement ci, humainement ça", c'est endormant.

Travailler 90h/semaine c'est non seulement possible, mais ce n'est pas "humainement" difficile ou whatever. On parle d'entre 12 et 13h d'activité par jour. Ce qui fait que c'est drainant, surtout mentalement, c'est qu'on est pas habitués à ça. Selon les normes de nos sociétés actuelles, c'est considéré fou raide, ouais. Mais ça n'a rien à voir avec une condition "humaine" ou whatever. Souhaitable? Idéal? Who cares, c'est rien de bien concret anyway. Si le mec est capable et que ça le dérange pas trop, que grand bien lui fasse.

Je pense que travailler autant, à long terme, peut nuire grandement à l'équilibre d'une personne, sauf exception ( Ça se peut des exceptions). C'est clairement démontré que les gens qui travaillent plus de 45 heures/semaine commencent à négliger l'activité physique et une saine alimentation, boivent plus d'alcool, sont plus isolées socialement, consultent moins de médecins/dentistes/psy, développent des problèmes familiaux et les risques d'épuisement, de maladies cardiovasculaires, maladies mentales augmentent . Le très grand nombre d'heures de travail hebdomadaire est aussi souvent corrélé avec des conditions de marde, de la pression, une surcharge. Bref, je ne recommanderais pas ça à personne, habitués ou pas, et je pense que OUI, c'est difficile de travailler 90 heures/sem. Ça peut se faire mais je doute fortement qu'une personne puisse vivre une carrière comme ça sans aucun problème qui en découle. On peut bien sûr augmenter ou diminuer la tolérance selon le type de travail, l'âge, le nombre de vacances, si la personne a des difficultés etc. Et oui, certaines personnes peuvent AUSSI développer les problèmes ci-haut en travaillant 35 heures ou en ne travaillant pas pantoute.

Un phénomène particulièrement inquiétant est celui du Karoshi, terme japonais ( le Japon est le champion du surmenage) désignant la mort au travail. Ils sont pourtant très habitués à des semaines de 70-80 heures avec pratiquement pas de vacances.

Vieille étude qui explique bien ça mais je cherche en ce moment une plus récente, quoique j'ai l'impression que les gens travaillent encore plus depuis 2001... :

http://data.library....2001s1a06_f.pdf

[MattIsGoD]

Ok, tous les trucs que tu dis là (alcool, isolement, consultations professionnelles, etc) ça peut facilement être lié à ce que je disais: Notre rapport au travail est régit par des normes de sociétés (je peux pas parler pour le Japon, j'y connais rien et la culture est différente, mais j'imagine qu'il y a des analyses à faire qui dépasse le fait de dire "c'est inhumain de travailler autant") et n'a rien à voir avec "être humainement ci ou humainement ça." Travailler 90h ça va à l'encontre de ces normes-là et évidemment que, puisque ça déroge de la norme, ça va entraîner des problèmes. Tu te soustraits pas nécessairement (et si tu le fais ça devient un autre problème, comme tu le notes en parlant "d'isolement") au reste de tes "obligations" en travaillant 90h par semaine et c'est là que tu te surmènes. Le fait d'être actif 90h par semaine, ça, c'est "rien" en soit.

Je n'ai jamais dit que ça n'occasionnait aucun problème (je suis pas épais au point d'extirper le travail de son contexte), je disais que de lier ça à une condition humaine prédéterminée (C'est pas humain de...) c'était épais.

Bref, ce que tu apportes est pertinent si on analyse le travail au sein de nos sociétés, mais n'a ABSOLUMENT RIEN à voir avec ce que je reprochais aux boutades (parce que je pense qu'il blaguait dans sa façon de formuler la chose) de Coup de Théâtre. Mon problème ce n'est pas de mettre de l'avant les dangers de travailler autant, alors là pas du tout. Je ne nie même pas ça. Je dis juste qu'il faut pas oublier le contexte dans lequel ça vient (et tes études, bin, elles en tiennent compte implicitement) et qu'il ne faut pas tomber dans les concepts boiteux de c'est quoi qui est humain pis c'est quoi qui l'est pas.

[Vicks]

... les gens qui travaillent plus de 45 heures/semaine commencent à négliger l'activité physique et une saine alimentation, boivent plus d'alcool, sont plus isolées socialement, consultent moins de médecins/dentistes/psy, développent des problèmes familiaux et les risques d'épuisement...

*soupir*

Que de mauvais souvenirs!

[Caféïnomane]

Tu viens de me trouver ma motivation d'absence au travail ce matin merci! En fait, c'est plus un gros gros lendemain de veille de trois jours. Pas trop fier de moi.

Le truc, c'est de ne pas arrêter de boire, mais bien de diminuer la dose jusqu'à ce que tu sois sobre. T'auras pas de gueule de bois. Mais ça prend du temps.

Ça ou alors, fait comme Hulk. "That's my secret, I'm always drunk", ou de quoi de même. J'extrapole.

[RBC]

J'entretiens des fantasmes à l'égard de femmes exotiques qui meublent mon quotidien. Collègues de classe d'origine arabe, serveuses d'origine brésilienne, name it.

Es-ce un état de fascination qui dissimule un sentiment de colonialisme patent ? J'espère que je suis plus ouvert d'esprit que ça.

[Shell VVV-Power]

J'reviens d'un p'tit voyage à Sherbrooke, j'me suis fait ben du fun pis là j'ai faim pis j'suis fatigué, j'ai trainé mon packsac bourré de stock sur des pentes slushy ben pressé pour pas manquer mon lift, pis j'suis trop lazy pour lire et répondre ailleurs que sur le tchat, fak j'vais aller me manger un truc pis me pieuter en espérant de pas me réveiller avec un point de démérite parce que je glisse des anglicismes, des raccourcis phonétiques pis des québécismes. Bonne nuit gagne de vous autres.

[1984]

Je vais être perturbée jusqu'à ce weekend.

Mon webmaster et moi allons peut-être passer la saint Valentin ensemble.

Une vendredi soir, un restau. Vous voyez le genre.

Sauf que c'est pas dit, pas gagné, même si ces derniers temps j'ai mon message de bonne nuit tout les soirs accompagnés de "bisous", de "petit chat", et qu'il multiplie les pauses ensemble.

C'est pas dit que Monsieur la Flipette ne me déçoive pas. Là ça fait deux semaines que je garde mon exaltation au fond de mon crâne, que j'ai de la distance vis à vis de son rapprochement tant attendu.

Sauf que là, c'est la Saint Valentin. Et il le sait, l'occasion pour nous d'enfin passer une nuit ensemble. Faut avouer que ce serait tellement romantique...

Il m'a dit qu'un diner entre célibataire était organisé dans son crew, mais que ma proposition était une très bonne alternative.

J'attends, donc, jusqu'au moment où je ne sais pas... Soit je continue à me taire, et j'attends qu'il m'en reparle; soit je fais tomber le couperet plus tôt afin de ne pas me faire languir plus longtemps.

Je ne sais pas.

Là j'écoute du Tool, je suis spleen.

Alala. Ma vie n'a jamais été aussi trépidante, pour si peu de choses...

[Bruckner on the rocks]

S'il te fait faux bond, viens chez moi !

On fera une soirée ch : champagne, chocolat, Charlie Parker. Aucune ne résiste.

[1984]

Lol. Non merci.

S'il me fait faux bond, je serai déçue.

Rien de pire que les ravages de la désillusion sur un coeur pour le jour de la st Valentin.

(lol sérieusement je m'en branle, c'est juste que la symbolique a du sens après 6 mois d'attente auprès d'un gars)

[Zealot]

As-tu donc un gif pertinent pour ton état d'esprit ? Au bout d'un moment je suis déçu de voir un de tes posts sans image.

[Soma]

Qui dit mieux ?

[Bruckner on the rocks]

Raaah, j'aurais tenté

[1984]

Ah oui c'est vrai

Bon, déjà, je suis déçue.

Monsieur la Flipette doit d'abord voir si ses potes célibataires ont réservé le restau,

C'est que de toute évidence, je suis un second choix

Pour une saint Valentin.

je reconnais que c'est une fête commerciale,

Et que c'est sans doute plus une histoire de respecter ses engagements auprès de ses amis qui l'entourent depuis plus longtemps que moi

Mais là, ça me fait bien bien bien MAL

Je vais chialer un coup

[Zealot]

[1984]

Pfff. Je sais pas quoi penser.