Porthos 5 octobre 2014 Partager 5 octobre 2014 c’est l’automne et je pense aux connesqui sottement vous abandonnentparce qu’avec leurs plans détonnevotre médiocre personneje pense à celle un an passéqui cherchait pour se délasserun ami garçon j’ai foncédans ce filet garde baisséeet le temps que durent les rosesdurèrent nos amours morosesje nous revois dans ma névrosece n’était vraiment pas grand-chosel’automne revient c’est marranttout ce long temps que l’oubli prendje bois le vin de mes parentsà l’âge que j’ai c’est navrantmais je n’ai pas le moindre souet je n’ai pas même un toit souslequel rouler mon grand corps soûlen rêvant que je suis absous 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Esch 5 octobre 2014 Partager 5 octobre 2014 c’est l’automne et je pense aux connesqui sottement vous abandonnentparce qu’avec leurs plans détonnevotre médiocre personneje pense à celle un an passéqui cherchait pour se délasserun ami garçon j’ai foncédans ce filet garde baisséeet le temps que durent les rosesdurèrent nos amours morosesje nous revois dans ma névrosece n’était vraiment pas grand-chosel’automne revient c’est marranttout ce long temps que l’oubli prendje bois le vin de mes parentsà l’âge que j’ai c’est navrantmais je n’ai pas le moindre souet je n’ai pas même un toit souslequel rouler mon grand corps soûlen rêvant que je suis absousCool, les paroles d'une chanson inédite de Gerry Boulet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Porthos 5 octobre 2014 Partager 5 octobre 2014 Cool, les paroles d'une chanson inédite de Gerry Boulet.Coulé dans le rock. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
--- 29 octobre 2014 Partager 29 octobre 2014 Soleil au zénith magnifiant un postérieurDans une rue ocre, cette algérienneA un cul qui me fait fondre comme du beurreUn gros cul bomber de reineLa Barbe de Lux :Pelouse sur chair, petit jardin du menton;Quand elles la voient, tout durs sont leurs tétons.Vraie tonsure de viking,Digne du maître du RingLa bite de BMO :Petite, minable.Flaccide.Même pas rable,Un goût acideSes yeux que tu cherches sont si loin.Toi le chercheur de désir, elle à l'horizon,s'éloigne de plus en plus, désillusion.Tu devrais arrêter, mais tu ne peux mettre un point.Tu rentres, elle se cambre et gémit.Elle sourit, tu lui donnes chaud,Tu as chaud, vous êtes beaux.Par contre, gaffe si elle chie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Abereau 27 décembre 2014 Partager 27 décembre 2014 Je traversai, elle me regardait. J'ignorai tout de ce que ses yeux pouvait me dire. Et soudain d'un éclat d'étonement, elle prit ma main et me transporta vers la pénombre de son coeur noirci par le desir de vengeance. Naif que j'étais de la suivre ainsi aveuglément."Il traversait, je le voyait. Mes yeux ne me trahirent pas cette fois. I sont resté silencieux jusqu'a ce qu'il soit sous mon regard percant tel un pieux. Le transportant vers la pénombre, j'étais aux ombres ce que sont les anges au mortels. Et d'un mouvement brusque, mes crocs avaient traversé sa jugulaire." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Abereau 2 janvier 2015 Partager 2 janvier 2015 Je traversai, elle me regardait. J'ignorai tout de ce que ses yeux pouvait me dire. Et soudain d'un éclat d'étonement, elle prit ma main et me transporta vers la pénombre de son coeur noirci par le desir de vengeance. Naif que j'étais de la suivre ainsi aveuglément."Il traversait, je le voyait. Mes yeux ne me trahirent pas cette fois. I sont resté silencieux jusqu'a ce qu'il soit sous mon regard percant tel un pieux. Le transportant vers la pénombre, j'étais aux ombres ce que sont les anges au mortels. Et d'un mouvement brusque, mes crocs avaient traversé sa jugulaire."Est-ce moindrement inspirant? Devrais-je écrire d'avantage? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lux 30 janvier 2015 Partager 30 janvier 2015 (modifié) Voici 3 poèmes, qui en sont, en quelque sorte, la preuve.Le Silence rompue de la NuitJ'Entends tes cris, tes hululmentsTu crèves dans la nuit, tout ton ressentimentJe vois ton glaive, de ton firmamentFaisant couler la sève, de tes atermoiementsIl n'y pas d'espoir qui naisse,D'Espoir qui vit,Que le murissement d'une tragédieTa carcasse qui fablitEt tout ton être,De plus en plus honni.La Senteur désolée de la TerreLes éloges ne me viennent pas facilement, c'est vraiDes cerveaux de chimères, j'en ai vu moi circonspectToi tu pleures et tu chignes, car ton coeur est désoléComme le désert et désoléLa Conspiration contre l'IntérioritéS'enrichir intérieurement, un trop modeste ambitionEntretenir sa fertilité, un trop intense molestationChasser un rêve insatiableSur la terre stérile de ses semblablesPour suivre le sillage de promesse lointainesVers oû ne voguent que les coeurs en peineTendre l'oreille aux songes du RêveurPour se faire Saint, poète ou rhéteur,À venir, Des marécages à tes yeux purs, ainsi que la lune perlée. Modifié 30 janvier 2015 par Hans Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nulle part 28 mai 2015 Partager 28 mai 2015 (modifié) Ce truc que j'ai publié dans une revue catho trop d'la bombe, la revue Le Verbe.LES REVUES QU'ON LIT À L'URGENCE PSY Le chemin entre mon appartement et l’hôpital l’Enfant-Jésus m’est familier. Je l’ai parcouru maintes fois les mains chargées de fleurs ou de biscuits, tout dépendant. Cette fois-ci, j’ai préféré apporter à ma mère le dernier exemplaire du magazine Le Verbe, et une ancienne édition de La Vie est belle!.Samedi après-midi, l’air est chargé à l’urgence psychiatrique. Une dame vient de déféquer sur le sol, un préposé s’affaire à nettoyer. Un homme fait des aller-retour dans la salle étroite où l’on retrouve huit lits alignés les uns à côté des autres. Il tourne vivement la tête vers moi et me dit : « prie un peu ».Une infirmière m’avise que ma mère est en entrevue avec le médecin. Je m’installe donc dans la « salle polyvalente » et sors les revues que j’ai emportées. Un autre homme s’approche. J’aperçois la craque de ses fesses qui débordent du mince caleçon blanc que l’institution lui a offert. Il s’assoit face à moi et ricane :– C’est écrit Jésus-Christ sur ta revue!Pour narguer à mon tour, je lui demande qu’est-ce qui le fait rire. Ça ne me dérange pas. Je suis heureuse de pouvoir discuter avec cet homme. Tant qu’à y être.-Ha non, ça ne me fait pas rire. Je crois en Dieu depuis aussi loin que je me rappelle. Je ne porte pas de croix, mais c’est pour pas me faire écoeurer.On m’indique que l’examen de ma mère est terminé. Celle-ci est certaine qu’elle va sortir de l’hôpital d’ici quelques minutes, avec une prescription de calmants. L’équipe de médecins traitants m’informe plutôt qu’on la gardera pour quelques jours. Je rejoins ma mère à sa civière.***Les minutes s’étirent. Ça fait maintenant une heure qu’on est là, à attendre. Ma mère est toujours convaincue qu’elle va sortir d’une minute à l’autre. Je me demande moi-même pourquoi on ne vient pas lui annoncer qu’on la gardera sous observation, qu’elle le veuille ou non. Je me souviens des magazines. Je lui sors le Le Verbe. À mon grand étonnement, elle prend le temps de le regarder. Elle lit les titres. C’est à peine perceptible, mais je vois quelque chose s’éveiller dans son regard. Le reportage photo sur les chrétiens d’Orient la laisse méditative.Ça faisait longtemps que je n’avais pas été témoin d’une telle scène. Elle n’avait jamais même pris la peine de me lire. Et là, dans l’allée glauque de l’urgence psychiatrique, elle est sortie d’elle-même.L’espace d’un instant.Elle s’impatiente, veut aller fumer, et sûrement boire aussi.***Je commence à avoir faim. Depuis deux heures, le personnel médical s’affaire dans l’aquarium qui leur sert de bureau. Une femme chauve, squelettique, le regard vide, se promène de la salle polyvalente à la salle de bain. On dirait un personnage d’outre-tombe.Au téléphone, cet homme avec qui j’ai discuté un peu plus tôt. J’ai fini par lui offrir La Vie est belle! car il avait l’air de s’ennuyer. Ça tombait bien, il n’avait pas osé me le demander. Je comprends qu’il discute avec son amoureuse :– Oui, ils ont dit que tu pouvais m’apporter des revues. J’ai été chanceux. J’ai rencontré une fille super fine qui m’a donné une revue catholique. Mais pas une revue… comment dire… C’est une revue à’mode, tsé. Une belle revue. J’ai dit aux infirmières que j’tais pas du genre à lire des revues 7 jours… Tu m’apporteras des jeans aussi.***Il est 18h. On sonne aux portes de l’urgence. Une femme, la cinquantaine, l’air jovial vient à la rencontre de l’homme dont je ne connais pas le nom. Son nom à elle, je le connais. Il s’agit de Suzie, vendeuse itinérante pour le journal La Quête.Il y a de ces gens pour qui on se prend immédiatement d’affection. Chaque fois que je croisais Suzie, je mettais toute mon attention dans les quelques paroles que nous échangions. Je lui achetais le journal même si j’en avais déjà un exemplaire. Je tâchais de devenir la meilleure cliente au monde.Suzie et moi nous reconnaissons. Nous sommes heureuses de nous voir. Il y a quelque chose de l’amour du Bon Dieu qui circule. Je ne voudrais pas être ailleurs.Je laisse les amoureux se balader entre les lits et retourne à ma mère. Elle croit toujours qu’elle va sortir de l’hôpital, même si j’ai tenté de lui faire comprendre que cela ne se passerait pas nécessairement ainsi. Que si elle devait rester, ce serait pour être aidée. Pour qu’elle puisse revenir à elle-même, au moins pour quelques jours. Elle ne le supporte pas.– Tais-toi.Je retourne à monsieur qui est tout fier de me montrer ses magazines qui parlent d’oiseaux et de nature sauvage. Modifié 28 mai 2015 par nulle part 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lux 1 juillet 2015 Partager 1 juillet 2015 (modifié) Voici une traduction que j'ai réalisée de cette chanson dont il existe 3 versions, je me suis surtout inspiré des lyrics de la version live ci-dessous, et également de la 2e .version studio (1998) où le sujet émerge car la première version datant de 1993 contient lyrics traitant d'un autre sujet (héroïne) et le "fait divers" dont s'inspire les versions ultérieures n'avait pas eu lieu. Le texte de la chanson prend la forme d'une allocution solennel parodiée par le chanteur sur les discours de gourous de l'Ordre de la secte du Temple Solaire, tristement célèbre pour des meurtres et des suicides collectifs. Asseyez-vous mes fils, je crois que le temps est venu, Pour une petite causerie. J'ignore si vous avez senti... L'Atmosphère qui règne ici depuis un moment... Quelque peu étrange vous ne trouvez pas ? Voyez-vous, moi et votre Mère, Nous réfléchissons depuis longtemps. Nous avons toujours été des gens optimistes n'est-ce pas ? Mais dernièrement, tout cela ne fut qu'une façade. Le jour est arrivé... Nous Partons. Vous savez... là où nous vivons... Nous ne pouvons plus le supporter désormais. Aujourd'hui est le jour, où moi et votre Mère, Ainsi que tous nos amis, Partons pour une endroit appelé... Sirius. Nous ne pouvons conduire jusqu'à Sirius, Nous ne pouvons s'y rendre par avion, ni à pieds. Il n'y a qu'une seul moyen pour l'atteindre. Cela semblera un peu drastique, je confesse en être assez apeuré. Mais considérez l'alternative. Peut-être que le meilleur moyen de l'évaluer est de fermer les yeux, Sur toute cette détresse, toute cette dépravation, Sur tout ce qui vous déprime. Et lorsque vous les ouvrirez à nouveau, Vous vous retrouvez dans cet endroit idyllique. Et mes fils, c'est pourquoi je veux vous parler, Parce que vous pouvez venir aussi, Si vous le désirez. Vous êtes tous invités. Et ce n'est pas à moi à vous forcer à quoi que ce soit. Vous pouvez prendre une journée, une semaine pour y penser, Soyez seulement assurés, que nous Partons. Je veux que vous considériez l'alternative, Que vous la considériez avec CLAIRVOYANCE. Je sais que vous êtes souvent absorbés par vos spéculations, Voilà le genre d'hommes que vous êtes. Et je sais aussi que vous serez en mesure de prendre la bonne décision. Mais considérez la. Regardez où nous vivons actuellement, Regardez les ordures qui s'empilent dans les rues, Regardez le voisinage au sein duquel nous cohabitons... Souvenez-vous des temps jadis, il en a pas toujours été ainsi. Je ne vous forcerai pas à venir mes fils, je ne vous forcerai pas. Mais je serais surpris que vous vouliez rester parmi toute cette CRASSE ! Il n'en tient qu'à vous. Si c'est ça que vous voulez vraiment, j'ai des somnifères, Vous n'aurez pas à y assister, vous vous mettrez à l'écart, Et d'ici au temps que vous vous réveillerez, nous serons tous partis. Ne serez-vous pas triste ? Tous ceux qui vous aiment, Tous ceux qui tiennent à vous, Ils seront tous partis et vous vous serez tout seul. Ne considérez pas cela comme de la pression, c'est la RÉALITÉ ! Simplement, la réalité, j'ai toujours été réaliste mes fils, Voilà, dans quoi, J'EXCELLE ! Alors qu'en sera-t-il ? Qu'en sera-t-il alors ? Vous allez rester ici ? Vous allez rester ici dans cet endroit malsain ? Vous allez rester ici complètement seul ? Vous allez rester ici craintif et effrayé ? Vous allez rester ici EN PRÉSENCE DE VOS PEUR ? EN PRÉSENCE DE VOS PEURS ? C'EST ÇA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ? C'EST ÇA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ? Je ne fais que DEMANDER mes fils, Pensez à tout ce que j'ai fait pour vous, Le support, l'écoute, les sacrifices. Et qu'est-ce que je demande ? Ce que je demande maintenant ? Je demande seulement que vous preniez une DÉCISION. Si c'est ça que vous voulez vraiment : Vous sentirez la pression de tout bord tout côté, Devant vous, derrière vous, à côté de vous, À CÔTÉ ! DEVANT ! DERRIÈRE ! À CÔTÉ ! DEVANT ! DERRIÈRE ! C'EST DONC CELA QUE VOUS VOULEZ VRAIMENT ?! Modifié 1 juillet 2015 par Otello Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lux 19 janvier 2016 Partager 19 janvier 2016 Autre traduction du même poète : ÉVOLUTION Si Dieu était un œuf, si six était en fait neuf... Si le temps n'était jamais mesuré, seulement tué dans le plaisir des jardins de notre main... Si nous nous étions jamais rien approprié, que nous avions seulement donné... Si on pouvait pardonner, oublier, réarranger les récurrences... Si nous n'avions jamais lancé la première pierre, séparé l'atome, mangé la pomme. Si... Si je restais seul, ne ressentant rien, ne voyant rien dans ma tête... Si nous partagions au lieu de juste accumuler... Si nous n'avions jamais vécu, si nous n'avions jamais jamais atterris, mais frayer sans destination. pleurer sans cause, et nous perdre un seul instant dans la beauté du firmament... Eh bien peut-être que dans la prochaine vie... Nous serons des DAUPHINS. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
groslent 8 avril 2016 Partager 8 avril 2016 C'est le mois national de la poésie ! Je ramène donc le sujet pour les intéressés et je laisserai mes diverses contributions pour l'occasion. --------------------------- L'émotion délétère s'enracine dans l'amer se jette dans le cratère puis embruni la mer 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RBC 8 avril 2016 Partager 8 avril 2016 Des poèmes je peux composer, Facilement sur le bout des doigts. Y réfléchir pendant de longues heures, Nul besoin car c'est moi qui crée l'émoi. Des histoires palpitantes, des jeunes ingénues, Se gorge mon coeur de toutes les avoir vécues. Car je suis et je le reste, rapide comme personne, L'homme qui compose faste et funeste, Des poèmes de printemps bien peu monotones. - BMO (2016) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
groslent 8 avril 2016 Partager 8 avril 2016 La création est spontanée un mélange d'aspects éthérés dans une pièce bigarrée donne une poésie momentanée L'accouchement sans la gestation La pensée sans la réflexion de cet éclat diaphane jallit les milles lumières dont je vis Les sens me parlent Les lueurs me chuchotent des idées de grandeur Je deviendrai grimpeur Cette montagne abrupte Vers le sommet je la crapahute Elle me donne foi Arrivé, je serai roi 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
groslent 26 avril 2016 Partager 26 avril 2016 Je vis dans l'absence sensorielle Je suis l'allégorie de la caverne Je suis une mouette aux ailes de métal Parce que je me sens original Plus rien d'ordinaire en mon esprit Je ne suis plus de cette patrie Qui me semble bien terre-à-terre J'ai l'impression qu'ils sont couchés à Terre Je peux bien voler dans le ciel Mais rien ne me retient Rien ne me stabilise Je vis plutôt par bourrasques Bien courtes et de tous horizons Je tourne en rond Comme le vautour du dernier jour Pourtant, il y a pleins de contrées inexplorées Mais je suis bloqué dans les tornades de pensées Celles qui me ramènent au sol, et me rabattent Je culpabilise, car voler est un péché Pourtant ce n'était ni des bœufs ni des œufs Je dois trouver un chemin Celui qui va me faire voler Plus loin et plus haut Un jour, je l'espère Je volerai les ailes grandes déployées Dans l'espace géant du surréel Irrationnel, comme pi Cette tarte aux pointes infinies Je la mangerai goulument Je la comblerai d'arguments Ceux qui disent les vérités Que les autres se sont refusés de croire et de voir Parce que chez eux le soir Il ne font que leurs devoirs J'ai fais les miens, mais je les ai mangés Mon chien n'avait plus faim Mais j'aurai toujours une excuse Pour les vomir demain Au creux de vos mains J'aurai réalisé ce que vous m'aurez demandé Et je pourrai divaguer dans mon carré de sable Terrain de jeu en multi dimensions Laquelle est la vraie? Mon intuition n'est qu'un excès de raison L’hyper-analyse, j'en fais des valises Débordantes d'insensé et d'irraisonné Je ne suis déjà plus là, Je voyagerai constamment et à tout moment J'irai souper en Italie pour déjeuner Je reviendrai pour le diner de cons de ma contrée Je repartirai aux cieux avec mes amis imaginaires Parce qu'ils ont tout pour me distraire Ces dieux de nuages veloutés me surveillent Ils connaissent les étourderies que j'ai réalisées Ils connaissent les troubles qui me déconnectent Ils connaissent les opiums des peuples Que je n'ai pas voulu prendre, car j'en avais peur Il me voient vagabonder entre mes murs fermés Pourtant j'ai parcouru des millions de kilomètres À temps perdu, j'aurais bien voulu Atteindre la fin du chemin Mais cette boucle infinie continue Je suis paralysé, je ne peux plus avancer J'ai peur, vous ne pouvez pas réaliser à quel point mes jambes sont bloquées Mes pieds de béton sont cimentés Dans la réalité des mes pensées Ces pensées alourdissantes et dissonantes Je ne verrai jamais du même œil le monde des autres Des autres, parce qu'il ne sera jamais plus mien Je me suis déjà trop égaré du chemin Je ne vois plus mes copains Je les ai perdu dans ce grand terrain Ils ne me retrouveront plus j'ai pivoté Dans une autre dimension, celle de l'irréalité Je me sens bien plus seul, mais enfin en liberté Les blocs s'allègent pour me donner Un nouveau souffle pour respirer Ankylosé longtemps je fus Délivré aujourd'hui je mue Pour devenir une autre forme d'esprit Flottant et vivant, malgré mon invisibilité Je suis de plus en plus présent, même dans mon univers pivoté Je suis entre chacun de tous et je comprends Je sens, je vis au moment présent Tout est un présent Le reste n'existe pas Les cadeaux sont déballés Et disparaitront pour l'éternité Les finalités se perpétuent En toute époque la guerre tue Mais les cendres renaitront Les cicatrices s'effaceront Tout changera mais nos poussières seront toujours là Je ne suis que témoin d'une tranche Cette tranche qui se joue maintenant Cette tranche qui n'existe que maintenant Cette tranche que j’enregistre vainement Les histoires millénaires racontées Elles ne demeurent que dans ma tête Sans aucunes attentes particulières Mon esprit devient délétère Bien austère Je marche dans le cimetière Pour regarder les minutes s'effriter Sur les pierres bien plantées Dans un sol pourtant mouvant Vivant et mortel Mon esprit martèle Que la vie est absurdité Suis-je atteint de surdité Pourtant dans ce bourdonnement Je ne distingue pas La sens du chemin La vie ne mènera Que vers le sens du trépas 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Замри, умри, воскресни 28 avril 2016 Partager 28 avril 2016 lé poemes cé gay. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bobby 28 avril 2016 Partager 28 avril 2016 (modifié) Je te hais c'est doux comme je te hais. Je veux que tu crève c'est beau comme je veux que tu crèves Un jour tu monteras là haut Tu verras il sont beaux les oiseaux Je t'aiderai ne t'en fait pas Ce sera marrant tu verras Ton sang fera des arabesques Dans l'orage cauchemardesque Ta cervelle luira sous la lune Sur le sable de la dune La mer, le vent et moi On fêtera ta mort Ce sera super crois moi Puisque tu seras mort. Quel beau spectacle tu nous offriras Et on en rira ensembles tous les trois De te voir là démembré ici Déchiqueté et meurtri. Comme tous tu finiras Que tu le veuille où pas Tu deviendras une des ses charognes que tu vois là Bouffé par les vers, couvert de sang et tout froid Modifié 28 avril 2016 par Bobby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
groslent 28 avril 2016 Partager 28 avril 2016 Il y a 1 heure, ƒ Ǿ ǖ ℓ Д ® ↁ a dit : lé poemes cé gay. Cé ptete gay mé le fo rum cé devnu genr mon Skyblog genre opire lèssun com ou dèkalissw H8ters gunna h8 Iccite on écri dé bélle chose pokom ta cristi dface / Genr Bodelèire te fais caca dans face Style geeenre ... Ok, j'avoue, les poèmes c'est super-gay. Mais ça faisait douchebag en 1784. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
--- 28 avril 2016 Partager 28 avril 2016 Ami, entends-tu Le bruit sourd de mon CUL Quand il pète Ça fait pouet 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
--- 28 avril 2016 Partager 28 avril 2016 Buenos Dias Como estas On m'appelle le démonte-pneu pas besoin d'aller chez Midas Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
groslent 28 avril 2016 Partager 28 avril 2016 Viens t'en par là J'vais te déboulonner J'vais t'enjoliver C'était le Haiku de la journée, merci Albertine pour l'inspiration ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Déchet(s) recommandé(s)
Un déchet à ajouter?
Il faudra cliquer là ou là.
Devenir éboueur
L'inscription est gratuite, rapide et presque pas humiliante.
Je suis prêt!Se connecter
Supposant bien sûr que vous ne soyez pas déjà banni.
Je veux revenir!