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Le dernier film que vous avez vu


Déchet(s) recommandé(s)

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There's Always Tomorrow

Douglas Sirk, 1956

Douglas Sirk, en quelque sorte spécialiste du mélodrame hollywoodien, réunit de nouveau Fred MacMurray et Barbara Stanwyck, douze ans après Double Indemnity, dans ce film au réalisme poignant. La chimie de ces deux légendes est toujours aussi forte et donne naissance à de grands moments de "petite tragédie", alors que le réalisateur explore avec flair et simplicité le thème de la crise de la quarantaine.

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Clifford Groves, un père de famille dévoué mais négligé par ses proches, fait un soir la rencontre d'une ancienne employée qu'il n'a pas vue depuis vingt ans. À mesure que leur amitié évolue, ses enfants suspectent de plus en plus l'adultère et adoptent envers leur père une posture de mépris qui, ironiquement, le pousse de plus en plus vers cette autre femme. Sous la caméra de Russell Metty (directeur photo pour Touch of Evil de Welles), ce film à la facture parfaite transforme un drame du quotidien en véritable mythe moderne.

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La critique sociale du modèle américain est rude et sévère, sans jamais porter de jugement de valeurs. Le protagoniste est simplement enfermé dans une vie idyllique où l'homme-pourvoyeur ne reçoit aucune reconnaissance, dans un carcan qui mène inévitablement à la déconstruction. Le traitement du sujet est surprenant; personne n'est véritablement à blâmer, mais les actions des personnages, même anodines et dénuées de mauvaises intentions, conduisent le malheur au pas de la porte d'une demeure où il n'est jamais entré.

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Margot at the Wedding

Noah Baumbach, 2007

Mon premier film de Baumbach, réalisateur de qui j'avais entendu du bien, mais aussi un peu de mal. Mes impressions sont partagées: autant ça débute en force (les personnages sont posés rapidement et avec beaucoup d'efficacité et le ton tragi-comique est bien établi), autant ça ne s'élève jamais comme que ça aurait pu. J'avais constamment l'impression d'un inachèvement, d'un coït interrompu.

Pourtant, les personnages sont superbes et la réalisation est adéquate. J'ai toujours beaucoup aimé la jolie Jennifer Jason Leigh, Nicole Kidman campe magnifiquement son rôle de névrosée et Jack Black est surprenant. Le problème doit venir du scénario, qui établit des situations intéressantes mais qui les dénoue de manière trop conventionnelle.

On sent que le réalisateur, comme on dit, a essayé fort. Parfois trop fort. Certaines lignes de dialogues semblent ajoutées simplement par effet de bizarrerie. D'autres sont envoyées avec maîtrise et originalité. C'est vraiment ce qu'on appelle un "mixed bag", mais un qui vaut tout de même le détour, puisque ce film, passé plus ou moins inaperçu, apporte tout de même un certain vent de fraîcheur.

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Monsters

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Le trailer vendait le film comme un autre District 9 alors que c'est pas du tout ça. Si vous voulez voir de l'action et du charcutage d'Aliens passer votre chemin, Monsters est plus un road movie contemplatif et le plus beau film de science-fiction depuis Moon. Avec un budget très minime, Gareth Edwards le réalisateur (pour qui c'est son premier film) arrive formidablement à donner vie à son univers avec de très beaux plans sur des paysages dévastés et la musique ambient de Jon Hopkins est juste excellente.

Modifié par The Eternal
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Diva - Jean-Jacques Beineix

La première intrigue intéresse forcément les mélomanes: Wilhelmenia Fernandez (quel nom!), une vraie chanteuse lyrique, joue Cynthia Hawkins, une diva qui n'a jamais rien enregistré par mépris de l'industrie (elle a pile le même point de vue que moi là-dessus) et qui se retrouve au coeur d'un chantage, on menace de sortir un enregistrement pirate parfait fait par un fan si elle refuse de sortir un album.

Le reste est chiant, une prostituée meurt à cause d'un flic véreux, c'est tellement cliché que ça pourrit le film.

The Social Network

Encore une preuve que seuls les premiers comptent, il faut être le meilleur car arriver deuxième ne sert à rien. Motivant.

Grizzly Man de Werner Herzog me hante depuis une semaine, je n'arrive plus à me sortir Timothy Treadwell de la tête. Ce passionné d'ours passait ses étés sans arme à leur côté en Alaska, lors du treizième voyage, il a fini dévoré avec sa petite amie. Je trouve ça terriblement choquant, lui et tous ses proches ont l'air de déséquilibrés mentaux, j'ai ressenti le même malaise qu'en regardant Jerry Springer. Je ne comprends pas comment on a pu le laisser faire ça, il était clairement à côté de ses pompes, n'arrêtait pas dire qu'il pourrait mourir là-bas et prenait de plus en plus de risques. Il s'est fait bouffer par un ours qu'il ne connaissait pas car il traînait encore dans la nature au début de l'automne, alors que ses grizzlis hibernaient, qu'il ne restait presque plus de proies et qu'il campait à un endroit extrêmement dangereux. Allô, on appelle ça une mission suicide, et personne s'en rendait compte? Ca donne froid dans le dos et j'en ai fait des cauchemars, je voyais les restes de Timothy.

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Nueve Reinas (Nine Queens) de Fabián Bielinsky.

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Un arnaqueur expérimenté et un débutant s'associent. Ils veulent vendres des copies de timbres rares, les Neuf Reines, à un collectioneur millardaire. Un très bon film d'un réalisateur d'une très courte carrière, il est mort en 2006 alors qu'il travaillait sur son troisième film. Mettant en vedette le très bon acteur argentin Ricardo Darín.

Je conseil fortement le film à ceux qui ont aimés The Usual Suspects.


Les autres films que j'ai écouté dernièrement:

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La Captive de Chantal Akerman

Fa Yeung Nin Wa (In the Mood for Love) de Kar Wai Wong

Ali Zaoua, Prince De La Rue de Nabil Ayouch

Gladiator de Ridley Scott

Yi Yi de Edward Yang

Amores Perros de Alejandro González Iñárritu

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Les autres films que j'ai écouté dernièrement:

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La Captive de Chantal Akerman

Fa Yeung Nin Wa (In the Mood for Love) de Kar Wai Wong

Ali Zaoua, Prince De La Rue de Nabil Ayouch

Gladiator de Ridley Scott

Yi Yi de Edward Yang

Amores Perros de Alejandro González Iñárritu

Voyons, les as tu aimé sacrebleu!!

J'ai vu Les Rendez-vous d'Anna (Anna's meeting) de Chantal Ackerman, c'était pénible. La Captive c'est bon?

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Voyons, les as tu aimé sacrebleu!!

J'ai vu Les Rendez-vous d'Anna (Anna's meeting) de Chantal Ackerman, c'était pénible. La Captive c'est bon?

Non, j'ai fucking détesté La Captive. C'est pénible ça aussi... vraiment.

Sinon dans les cinq autres je les ai tous aimé. Particulièrement Amores Perros et Gladiator (que j'avais déjà vu mais j'avais 11 ans) que j'ai adoré!

Tu devrais regarder Son of the Bride, Synotte. (El hijo de la novia).

Je vais regardé ça et possiblement l'ajouter à ma longue liste de films à écouter, merci de la suggestion

Edit: Sinon dans le cinéma Argentin y'a aussi The Secret in Their Eyes (El secreto de sus ojos) qui est très bon. Avec Ricardo Darín encore une fois.

Edit 2: Oh nice, Son Of The Bride c'est par le même réalisteur que The Secret in Their Eyes. Je veux voir ça!

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Grizzly Man de Werner Herzog me hante depuis une semaine, je n'arrive plus à me sortir Timothy Treadwell de la tête. Ce passionné d'ours passait ses étés sans arme à leur côté en Alaska, lors du treizième voyage, il a fini dévoré avec sa petite amie. Je trouve ça terriblement choquant, lui et tous ses proches ont l'air de déséquilibrés mentaux, j'ai ressenti le même malaise qu'en regardant Jerry Springer. Je ne comprends pas comment on a pu le laisser faire ça, il était clairement à côté de ses pompes, n'arrêtait pas dire qu'il pourrait mourir là-bas et prenait de plus en plus de risques. Il s'est fait bouffer par un ours qu'il ne connaissait pas car il traînait encore dans la nature au début de l'automne, alors que ses grizzlis hibernaient, qu'il ne restait presque plus de proies et qu'il campait à un endroit extrêmement dangereux. Allô, on appelle ça une mission suicide, et personne s'en rendait compte? Ca donne froid dans le dos et j'en ai fait des cauchemars, je voyais les restes de Timothy.

Si tu as aimé, je te propose aussi Into the Wild, dont un film a été réalisé récemment par Sean Penn, mais particulièrement le bouquin écrit par Jon Krakauer. J'imagine qu'on peut dresser des liens entre Chris McCandless et Tim Treadwell, tous deux à la recherche de la solitude la plus totale aux fonds des bois. Tous deux têtus, vivant en se foutant complètement de l'opinion des gens. La différence est que McCandless, contrairement à Treadwell, ne semble pas avoir de troubles psychologiques profonds, et le voyage qu'il a fait en Alaska semblait être dans ses dernières grandes aventures avant de reprendre une vie soi disant "normal" (d'où le "Hapiness is only real when Shared" cité du livre Dr. Zhivago écrit dans son carnet de note juste avant sa mort).

Ces deux histoires m'ont bouleversé et constituent à mon sens un mystère indéchiffrable.

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Justement, si tu veux jeter un oeil sur le cinéma uruguayen aussi, c'est intéressant.

Je te suggère le film 25 Watts, tu trouveras des subs en Anglais, surement.

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Let the right one in (Thomas Alfredson)

Le film approche avec délicatesse les tourments et les souffrances enfantines. Un thème majoritairement brutal qui a été traité avec douceur, avec l'innocence d'un enfant. J'avais devant moi des scènes sanglantes qui étaient nullement provocantes et j'ai beaucoup apprécié. Dans des jeux d'enfants ordinaires a été inséré une violence presque pure devant laquelle les protagonistes restent calme.

J'ai été touchée par le jeu des personnages principaux; jeu que j'ai trouvé honnête, sans trop d'exagération.

La thématique du "tuer pour survivre" emmenée en dualité avec Eli et Oskar était très émouvante (quoique toujours accompagnée d'effusion de sang). Bref, J'ai trouvé mon visionnement reposant et vengeur.

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The Killer Inside Me

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Synonpsis

A West Texas deputy sheriff is slowly unmasked as a psychotic killer.

Appréciation

Une petite ville texane des années 60, un tueur psychopathe sans remords, des scènes de sexe sado-masochistes torrides avec Jessica Alba et Kate Hudson, de la violence (vengeance) humaine. Voilà à quoi il faut s'attendre.

M'ayant fait décrire le film comme un "bon suspense comme dans l'temps, mais avec des scènes vraiment hard" par mon beau-père, j'ai vite réalisé que le bonhomme ne connaissait pas vraiment le sens du mot "suspense". Basé sur la nouvelle éponyme de l'auteur américain Jim Thompson, ce drame psychologique (et encore, c'est réducteur) m'a laissé quelque peu perplexe. Oui, la réalisation est bonne. Pas incroyable, pas excellente, juste bonne. Oui, le jeu est juste. Pas incroyable, pas excellent, juste juste.

Par paresse, je ne m'étendrai pas plus sur le sujet. Je rajouterai seulement une chose: je ne pensais jamais, dans les mêmes dix secondes, passer de l'excitation sexuel intense au dégoût profond.

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J'ai beaucoup aimé ce film : The Disappearance of Alice Creed

"Two men fortify a nondescript British apartment so it can serve as a prison, and then kidnap a woman and tie her to a bed. Before there's even time to react, we're plunged into a very nasty situation, but not a simple one."

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Le thriller est un genre qui me plaît particulièrement et celui-là est parfaitement réussi. Une histoire très efficace, des rebondissements à couper le souffle, des acteurs impeccables... Vraiment, je recommande ce film.

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Jumanji, dont ma critique tiendra en un seul mot: délicieux.

C'est vrai qu'il est vraiment énorme comme film! quand j'étais petit j'avais eu peur en le regardant je comprend toujours pas pourquoi^^

Hier j'ai regarder le film francais "Les anges gardiens" avec depardieu et clavier en rôles principaux. J'ai adoré de bout en bout, à découvrir! De l'humour et une réalisation originale, je ne peux qu'apprécier!

petit synopsis pour ceux qui se demandent ce que c'est (malgré le titre assez évocateur^^): Un ancien malfra reconverti, mais toujours peu scrupuleux, part en chine récupérer un mome qui peut lui rapporter des millions. Au passage il va se servir d'un prêtre totalement dévoué aux autres. Lorsqu'il lui joue un sale tour par égoisme un ange descend pour incarné sa "conscience", et pour équilibrer celà un démon vient hanter le prêtre. Va s'en suivre un boxon de tout les diables!

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  • Jpeg a libéré ce sujet

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